Physiologie 3 Flashcards
Vrai ou Faux
Chaque tissu est capable de contrôler le débit sanguin qu’il reçoit en fonction de ses besoins
métaboliques.
Vrai
Le débit sanguin tissulaire augmente de façon exponentielle avec l’accélération du _________ et la diminution de la ______ du sang artériel en oxygène
métabolisme, saturation
Deux théories ont été proposées pour expliquer la majoration du débit
sanguin, lesquelles ?
La théorie des vasodilatateurs, théorie du manque de nutriments,
Qu’est-ce que la théorie des vasodilatateurs ?
Une théorie selon laquelle une augmentation du métabolisme ou une diminution de la disponibilité de l’oxygène entraîne une augmentation de la formation de substances vasodilatatrices. Celles-ci diffusent à travers le tissu et agissent au niveau des artérioles, des métartérioles et des sphincters précapillaires afin d’induire une vasodilatation. Les substances vasodilatatrices possiblement impliquées sont l’adénosine, les dérivés phosphorylés de l’adénosine,e, le dioxyde de carbone, l’histamine, l’acide lactique ainsi que
les ions potassium et hydrogène.
Selon la théorie du manque de nutriments, une diminution de la disponibilité de
nutriments clefs est directement responsable d’une dilatation de la microcirculation et d’une augmentation subséquente du débit sanguin local. L’oxygène est le nutriment le plus important au bon fonctionnement métabolique
cellulaire. Il est notamment nécessaire au maintien de la contraction du muscle lisse vasculaire. Ainsi un manque
d’oxygène peut-il entraîner une relaxation du muscle lisse et une vasodilatation
Dans tous les tissus de l’organisme, une élévation soudaine de la pression artérielle se traduit par une
augmentation du débit sanguin.
Cette capacité des vaisseaux à maintenir un débit sanguin tissulaire constant malgré des
variations de la tension artérielle est appelée autorégulation
Deux hypothèses ont été proposées pour expliquer ce mécanisme d’autorégulation. La
théorie métabolique, La théorie myogénique
théorie métabolique stipule que lorsque la pression artérielle augmente, le débit sanguin excessif fournit des
nutriments en excès aux tissus en plus de chasser les substances vasodilatatrices locales. Il en résulte une
vasoconstriction réflexe afin de rétablir le débit sanguin tissulaire normal
La théorie myogénique suggère un
mécanisme indépendant du métabolisme pour expliquer le mécanisme d’autorégulation. Une augmentation de la
pression artérielle entraîne un étirement des petits vaisseaux sanguins suivi d’une vasoconstriction réflexe.
La contraction myogénique est initiée par une dépolarisation des cellules musculaires lisses en réponse à l’étirement.
Cette dernière théorie témoigne donc de la tendance des vaisseaux à conserver la même forme.
Cependant, une augmentation du débit
sanguin au niveau de la microcirculation entraîne une dilatation secondaire des plus grandes artères situées en amont.
En effet, les cellules endothéliales des vaisseaux sanguins synthétisent une multitude de substances vasoactives. Le
monoxyde d’azote, la principale substance vasodilatatrice
e. Un débit sanguin important exerce une force de cisaillement sur
Guyton, A. C. & Hall, J. E. (2003). Précis de physiologie médicale. (2e
édition).
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la surface endothéliale en raison du frottement entre le sang et la paroi vasculaire. Cette contrainte déforme les
cellules endothéliales qui libèrent alors une quantité importante de monoxyde d’azote. Il en résulte une dilatation des
plus gros vaisseaux artériels en amont lorsque le débit sanguin augmente dans la microcirculation. Ce mécanisme
permet d’accroître l’efficacité de la régulation locale du débit sanguin ; une augmentation du débit local entraîne une
augmentation encore plus importante du débit local.
Plusieurs autres facteurs métaboliques tissulaires peuvent influencer le tonus vasculaire local. L’action
physiologique de ces facteurs est généralement attribuable à leur capacité à stimuler ou à inhiber la contraction du
muscle lisse vasculaire.
La branche sympathique du système nerveux autonome est de loin la plus importante
dans la régulation du système vasculaire. Le rôle du système nerveux parasympathique n’est toutefois pas
négligeable.
Dans la majorité des tissus, tous les vaisseaux sont directement innervés par des fibres nerveuses sympathiques à
l’exception des capillaires
Dans certains tissus, les métartérioles et les sphincters précapillaires sont innervés, mais
dans une moins grande proportion
L’innervation sympathique dans les petites artères et les artérioles permet une
augmentation de la résistance vasculaire et une diminution du débit sanguin. Dans le cas de gros vaisseaux comme
les veines, la stimulation sympathique entraîne une diminution du calibre vasculaire afin de redistribuer le sang
emmagasiné vers le cœur
L’augmentation du retour veineux majore la précharge et la force d’éjection du myocarde.
Des fibres sympathiques innervent aussi directement le cœur ; leur stimulation exerce des effets chronotrope et
inotrope positifs.
Les effets vasoconstricteurs de la stimulation
sympathique sont nettement plus marqués que ses effets vasodilatateurs.
Ainsi l’effet
vasoconstricteur sympathique est-il particulièrement puissant au niveau des reins, de la rate, de la peau et des
intestins. En contrepartie, il est moins puissant au niveau des muscles squelettiques et du cerveau
Le centre vasomoteur est situé dans la substance réticulée du bulbe rachidien et dans le tiers inférieur du pont
Le centre vasomoteur transmet des influx parasympathiques au cœur via le nerf vague ainsi que des influx sympathiques à
l’ensemble des artères, des artérioles et des veines via la moelle épinière et les nerfs sympathiques périphériques