ECG 1 Flashcards
un certain nombre de cellules cardionectrices sont vouées à la génération du rythme cardiaque. Elles agissent
donc comme le stimulateur naturel du cœur. D’autres cellules cardionectrices sont spécialisées dans la transmission
des impulsions électriques
Le nœud sinusal est le principal stimulateur électrique du cœu
c’est le nœud sinusal qui commande le rythme cardiaque. Ses cellules cardionectrices sont directement connectées
aux cardiomyocytes adjacents
e. Le nœud sinusal est situé dans la paroi de l’oreillette droite, à la jonction entre le sommet de
l’oreillette et la veine cave supérieure. Dans la majorité des cas, le sang irriguant le nœud sinusal provient de l’artère
coronaire droite
Les faisceaux internodaux sont au nombre de trois : le faisceau antérieur, le faisceau moyen
et le faisceau postérieur
Les faisceaux internodaux Leur principale fonction est de transmettre l’impulsion électrique en provenance du nœud
sinusal vers le nœud auriculoventriculaire.
Une branche du faisceau antérieur, le faisceau de Bachmann, permet la
transmission de l’impulsion électrique de l’oreillette droite vers l’oreillette gauche.
Le nœud
auriculoventriculaire est situé dans le septum auriculoventriculaire au niveau de l’insertion du feuillet septal de la
valve tricuspide. Il est irrigué par l’artère coronaire droite dans la majorité des cas.
Le faisceau de His origine du nœud auriculoventriculaire et se divise ultimement en deux branches,
une branche droite et une branche gauche. Le squelette fibreux du cœur isole l’activité électrique des oreillettes de
celle des ventricules. La transmission de l’influx électrique des oreillettes aux ventricules n’est donc possible que par
le concours du faisceau de His.
La branche gauche du faisceau (left bundle branch ou LBB) est responsable de la transmission de l’impulsion
électrique vers le ventricule gauche et la portion gauche du septum interventriculaire. Elle se divise distalement en
fascicules antérieur et postérieur gauches.
Les fibres de Purkinje sont composées de cellules cardionectrices individuelles situées sous
l’endocarde. Ces cellules transmettent l’influx électrique directement à l’ensemble des cardiomyocytes, ce qui initie
la contraction ventriculaire.
Le potassium est l’ion le plus important dans la production du potentiel
membranaire de repos.
Le potentiel d’action se divise en cinq phases successives, soit les phases de repos, de dépolarisation, de
repolarisation rapide précoce, de plateau et de repolarisation terminale
Les
cellules spécialisées des nœuds sinusal et auriculoventriculaire ont, au repos, une perméabilité passive au sodium
plus marquée que les autres cellules cardiaques
La vitesse à laquelle se produit la dépolarisation varie en fonction du tissu et de son potentiel de repos spécifique.
Elle est rapide pour les cellules des oreillettes, des ventricules et des fibres de Purkinje mais plus lente pour les
cellules des nœuds sinusal et auriculoventriculaire.
Que se passe-t’il lors de la phase de dépolarisation précoce
la
force de répulsion des charges positives emmagasinées dans le cytoplasme surpasse celle du gradient de
concentration du sodium, ce qui empêche l’entrée d’ions sodiques supplémentaires. De plus, les vannes
d’inactivation des canaux sodiques rapides se ferment quelques instants après la dépolarisation Un petit influx de chlore entraîne ensuite une diminution du potentiel membranaire. Le potentiel
redevient alors un peu plus négatif et la cellule se repolarise
Phase de plateau
Une fois les canaux sodiques rapides fermés, deux autres types de canaux ioniques s’ouvrent : les canaux sodiques
lents et les canaux calciques. Les canaux sodiques lents laissent entrer une petite quantité de sodium à l’intérieur de
la cellule maintenant légèrement repolarisée. Les canaux calciques permettent l’entrée de calcium dans la cellule.
L’augmentation du calcium engendre ultimement le rétrécissement des sarcomères et la contraction myocardique.
L’influx de cations stabilise le potentiel membranaire pour quelques millisecondes. Ce phénomène de plateau est
unique aux cardiomyocytes et aux cellules cardionectrices.
Phase de repolarisation terminale
Au fur et à mesure que la phase de plateau progresse, les vannes des canaux potassiques s’ouvrent. Le gradient de
concentration du potassium et la force d’attraction électrique du milieu extracellulaire de charge négative entraînent
une sortie brusque de potassium et une diminution rapide du potentiel membranaire. canaux sodiques lents se referment, c fin à la contraction musculaire
La pompe sodium-potassium, fonctionnelle durant toutes les phases du potentiel d’action, joue un rôle majeur
dans la repolarisation
Toutes les cellules cardiaques sont dotées de la capacité de se dépolariser spontanément à une fréquence donnée sans stimulus extérieur
Lorsqu’une région du tissu cardiaque se dépolarise, elle entraîne un influx électrique qui se propage à
l’ensemble du cœur et qui réinitialise les fréquences d’auto-dépolarisation de toutes les cellules. Pour cette raison,
les structures qui se dépolarisent plus lentement n’initient normalement pas de contractions cardiaques, car le délai
nécessaire à leur dépolarisation est sans cesse remis à zér
Si le nœud sinusal ne fonctionne plus correctement, la seconde structure la plus
rapide prend le relais à une fréquence d’auto-dépolarisation moindre. (Cardiomyocytes auriculaires)
Causes physiologiques et pathologiques d’une automaticité anormale
Physiologiques
Activité nerveuse sympathique
Activité nerveuse parasympathique
Pathologiques
Ischémie
Hypoxémie
Hyperthermie
Insuffisance cardiaque
Désordres ioniques
Désordres métaboliques
Le mouvement des ions à travers les membranes cellulaires génère un champ électrique synchrone avec la
contraction et la relaxation du muscle cardiaque
L’électrocardiogramme correspond au tracé obtenu par l’enregistrement des différents potentiels électriques et
reflète l’activité électrique du cœur.
En cardiologie, les vecteurs correspondent à des dipôles électriques issus de la
dépolarisation des cellules cardiaques
Ces vecteurs électriques, représentés par des flèches, possèdent plusieurs
caractéristiques importantes :
La pointe de la flèche correspond à la région électropositive et représente les
cellules polarisées, au repos.
La queue de la flèche correspond à la région électronégative et représente les
cellules dépolarisées.
La direction de la flèche est toujours orientée du pôle négatif vers le pôle positif et
illustre le sens de la propagation du dipôle.
La longueur de la flèche indique l’intensité du courant électrique issu du dipôle ;
plus la flèche est longue, plus le courant électrique est intense.
La pointe de la flèche correspond à la région électropositive et représente les
cellules polarisées, au repos.
La queue de la flèche correspond à la région électronégative et représente les
cellules dépolarisées.
La direction de la flèche est toujours orientée du pôle négatif vers le pôle positif et
illustre le sens de la propagation du dipôle.
La longueur de la flèche indique l’intensité du courant électrique issu du dipôle ;
plus la flèche est longue, plus le courant électrique est intense.
Au repos, les cellules cardiaques sont polarisées ; le milieu intracellulaire est chargé négativement alors que le
milieu extracellulaire est chargé positivement
Le tissu cardiaque est donc représenté comme étant de charge positive
lorsqu’il est au repos
. La différence entre le potentiel électrique des cellules dépolarisées et des cellules polarisées est à
l’origine d’un dipôle électrique