philo médiévale Flashcards
Q#1: Qu’est ce qu’une intention pour Ockham ?
l’intention c’est la capacité de faire tendre cognitivement.
L’intention est synonyme de concept pour Ockham
Q#1: propriétés sémantiques : quel sont les deux types d’intention et les caractéristiques de chacun pour Ockham?
il y a deux type d’intention. L’intention première et l’intention seconde.
l’intention première est un concept de premier niveau. c’est un signe mental qui renvoi à une ou plusieurs choses qui ne sont pas elles-mêmes des signes mentaux.
- par exemple, le concept d’homme, de blancheur, de chien etc.
l’intention seconde est un concept de second niveau/un méta-concept. C’est un signe mental qui renvoi à une ou plusieurs intentions premières donc qui renvoi à un ou plusieurs signe mentaux. = intention d’une intention.
- exemple : le concept e concept est une intention seconde. En effet, lorsque je conçois mentalement un concept je fais référence à tous les concepts que j’ai dans mon esprit.
- exemple 2 : le concept de genre et d’espèce = quand je pense, le genre ou l’espèce ne sont pas des concepts. Ce sont des concepts qui renvoient à tous les concepts d’ordre spécifique.
l’intention seconde permet de faire droit à la capacité réflective de l’humain.
Q#1: comment la logique peut être appliquée comme discipline dans la théorie d’Ockham?
Le fait d’avoir ces deux types d’intentions dans notre esprit est ce qui forme la logique comme discipline.
De fait la logique est la science des concepts
La logique est la science des intentions secondes en tant qu’appliqué aux intentions premières en lesquelles des intentions premières, les intentions secondes sont fondées.
Q#1 : En quoi consiste la théorie de la supposition ?
La supposition rend compte du phénomène sémantique de la possibilité que l’extension d’un terme varie lorsqu’il est inséré dans une proposition.
À ce sujet, Ockham développe 3 types de supposition
2 importantes : personnelle et simple.
personnelle : un terme est pris en supposition personnelle lorsqu’il est prit significativement. Lorsqu’il est prit pour renvoyer à ses signifiés. Tient lieu de ses signifiés
- exemple : “homo est species” ici homo tient lieu de ce qu’il est naturellement sensé signifier.
simple : un terme est prit en supposition simple lorsqu’il n’est pas prit significativement. Lorsqu’il ne fait pas référence à ce qu’il est sensé signifié = négation de la supposition personnelle. Il tient lieu de concept.
exemple : “homo est species” le terme homme n’est pas pris en supposition personnelle car il ne tient pas lieu de ce qu’il est sensé spécifié, il tient lieu du concept d’homme qui est prédiqué de plusieurs.
Q#1 : quel est le problème des universaux?
Étant donné que mon ontologie admet des entités singulières comment puis-je interprété “homo est species” de sorte qu’elle soit vrai et respecte l’ontologie du singulier? problème entre la subjectivité humaine et l’objectivité du monde.
Q#1 : Comment Ockham règle le problème des universaux ?
pour interpréter la proposition “homo est species” en tant que nominaliste et sans universel je dois avoir :
Homo : une intention première + une supposition simple
Species : et une intention secondaire = une supposition personnelle
La proposition est donc vrai sans avoir postuler de notion universelle.
Q#2 : Thomas d’Aquin soutient un monisme substantiel en matière d’anthropologie : qu’est- ce que cela signifie?
Le monisme substantiel est un héritage aristotélicien. C’est l’application au cas de l”humain du modèle hylémorphique qui vient de hylé(matière) et morphique (forme). Donc tout est un composé de matière et de forme.
Toutefois, la matière et la forme ne sont pas une réalité substantielle. La substance humaine n’est qu’une seule substance composé de deux principes ontologiques (matière et forme)
la matière est le principe de potentialité d’une chose donc en puissance
la forme et les principe d’actualité donc en acte/achevé. C’est ce qui vient déterminer la matière.
l’âme humaine est la forme substantielle est le principe actualisant et déterminant de sorte que se constitue une âme humaine.
ainsi l’union de l’âme et du corps n’est pas d’ordre accidentel. L’humain est par essence un corps qui est configuré par une âme intellective.
Q#3 : quel est le problème qui va emmener l’enjeu sous-jacent de l’immortalité de l’âme humaine ?
Débat entre la pluralité des formes substantielle et l’unité : L’être humain, étant un être vivant animal et rationnel, doit-on poser plusieurs âmes à l’individu?
L’unicité de la forme substantielle = Thomas D’Aquin. Il veut préserver l’unicité absolu de chaque personne humaine en disant que l’humain est une matière corporelle actualisé par un seul ordre formelle. Une seule forme substantielle (âme intellective) en vertu de sa supériorité ontologique peut accomplir ce que l’âme végétative et animal font.
La pluralité des formes substantielles = Ockham. croit que l’être humaine doit avoir une pluralité de formes substantielles. L’humain est une seule substance mais composé de 3 formes substantielles.
Q#3: qu’elle est l’enjeu de l’immortalité de l’âme ?
la possibilité que l’âme intellective subsiste à la mort corporelle.
si on revient au monisme : si on dit que l’âme intellective, elle-même uniquement, est ce qui actualise une matière corporelle on l’uni à un tel point à la matière corporelle qu’il est possible à corrompre.
Selon Ockham on devra donc distinguer les 3 formes substantielles qui sont les vrais principe d’activations.
Q#3: Est-ce que la conception péripatéticienne de l’âme (le monisme) est compatible avec la thèse de l’immortalité de l’âme ?
on doit répondre par la négative: selon la théorie du monisme il semble que ce n’est pas possible. La substance corporelle est corruptible parce qu’elle est composée de matière. Or lorsqu’une substance corporelle se corrompt, sa forme disparait puisque la corruption d’une substance est la désactualisation de la substance ( laisse donc une matière corporelle qui pourrait devenir autre par une autre forme).
Q#3: Quel est l’argument de Thomas D’Aquin qui prétend démontrer l’immortalité de l’âme humaine ?
consiste à dire dans un premier temps que, bien sur l’âme intellective est la forme d’une substance corporelle, mais à la différence des autres formes naturelles elle est aussi une forme subsistante. donc capable de subsister en soi sans le corps dont elle est la forme.
Q#3 : quelle est sa preuve de la subsistance de l’âme humaine ?
La preuve de la subsistance de l’âme humaine prouvera aussi l’immortalité de l’âme humaine.
En affirmant que le cosmos est un grand tout hiérarchique, si l’humain est à cette place précise dans la hiérarchie il est supérieur aux animaux brutes et inférieur aux anges par exemple. L’âme humaine est un peu plus la forme substantielle d’une forme corporelle, elle est donc subsistante par l’ordre du monde.
preuve :
majeure : tout ce qui opère/accompli une opération par soi existe par soi. Ceci découle d’un axiome ontologique qui dit que le mode d’opération d’une chose est conséquent à son mode d’être. donc si on opère par soi c’est qu’on existe par soi.
mineure: l’âme intellective opère par soi. En effet, l’âme intellective à une fonction propre (l’intellection) à laquelle un corps ne participe pas. L’intellect opère par soi.
à ce sujet, l’opération propre à l’intellect consiste à penser l’universel or une telle opération se réalise en laissant de coté la matière déterminé de la chose puisque ceci est le principe d’individuation de la chose.
donc l’âme intellective existe par soi, est une réalité subsistante. L’intellect opère sans matière corporelle donc par soi, tout ce qui existe par soi a une nature telle qui est incompatible à la corruptibilité ainsi l’âme humaine est immortelle.
Q#4 : Comment se défini le modèle avicennien concernant pour penser le statut ontologique de l’intellect ?
Intellect agent = intelligence céleste, pilote l’intelligence terrestre.
pour Avicenne, l’intellect agent est une unique substance séparée du monde matérielle, de la matière. En affirmant ceci, on voit que nous sommes dans les substances incorporelles, les formes pures. Donc dans les intelligences cosmiques et céleste, transcendant.
- il y a 10 intelligences célestes et l’intellect agent est cette 10ème intelligence = plus basse dans la hiérarchie.
l’intellect agent donne des formes à la matière terrestre.
l’intellect possible est une faculté humaine, c’est le récepteur en nous des formes intelligible qui émane de l’intellect agent transcendant. (faculté individuelle contrairement à l’intellect agent)
Donc l’acte de pensée pour Avicenne se produit en dedans de nous lorsqu’on reçoit des formes transcendantes. = receveur de l’intelligible.
Q#4 : Comment se défini le modèle averroïste concernant pour penser le statut ontologique de l’intellect ?
Pour Averroès, il n’y a qu’un seul intellect agent et qu’un seul intellect possible pour la totalité des individus. Donc chaque individu est dépourvu d’intellect.
intellect agent : une seule substance séparée du monde matériel, de tout corps et de tout individus humaine.
Intellect possible : même chose, une seule substance séparée du monde matériel.
c’est donc deux intelligences cosmiques
aucun des deux n’est une faculté de l’âme humaine individuelle.
Q#4 : quelle est donc la faculté de l’âme humaine selon Averroès ?
l’âme humaine pour Averroès est une âme sensitive, les facultés les plus formes sont les facultés sensorielles. L’humain est plus noble ontologiquement que les animaux parce qu’il déteint le sens intérieur de la cogitative, l’imagination, le sens commun et la mémoire.
cogitative = faire des raisonnements.