Kant : Critique de la raison pure Flashcards

1
Q

qu’est ce qu’une connaissance a priori ? (négativement et positivement)

A

négativement : c’est une connaissance dont la validité ne dépend pas de l’expérience. peut être démontré sans avoir recours à l’expérience.

positivement : une vérité est a priori quand elle est nécessaire et universelle.

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2
Q

quels sont les critères de la connaissance a priori ?

A
  1. le critère du jugement a priori est qu’il implique la nécessité. jugement apodictique.
  2. c’est de la généralité dont est capable le jugement d’expérience, par conséquent, un jugement de pensée, selon une stricte universalité ne vient pas de l’expérience, mais n’est valable qu’a priori.
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3
Q

donner un exemple de connaissance a priori.

A

” la somme des angles d’un triangle = 180 degré”. cette proposition est nécessaire et universelle. On ne peut pas penser un triangle n’ayant pas ces propriétés. cette connaissance est vrai car elle découle de l’a priori.

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4
Q

donner un exemple de connaissance a posteriori (empirique).

A

” tous les cygnes sont blancs”. ceci est une proposition vraie tirée de l’expérience, mais pas universelle et nécessaire car il pourrait y avoir des exceptions

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5
Q

qu’est ce qu’un jugement analytique ?

A

A est B. B est déjà contenu dans A. le prédicat est pensé comme faisant déjà partie du sujet.

tous les jugements analytique sont a priori = nécessaire et universel.

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6
Q

qu’est ce qu’un jugement synthétique ?

A

A est B. B vient s’ajouter à A. Le prédicat se trouve mit en relation avec le sujet.

les jugements synthétiques peuvent être a posteriori mais aussi a priori

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7
Q

donner un exemple de jugement analytique.

A

Tout les corps sont étendus. le prédicat de l’extension fait déjà partie de la notion de corps. un corps n’est pas un corps s’il n’est pas déjà étendu.

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8
Q

donner un exemple de jugement synthétique.

A

Tous les jugements empiriques sont des exemples de cela. Le mur est blanc.

établie une connexion, une synthèse dans le jugement. le blanc ne fait pas déjà partie du mur.

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9
Q

quelle est la relation des jugements analytique ?

A

relation pensée par identité.
peut éclairer notre connaissance mais n’étend pas nos connaissance.

la validité se fonde sur le simple principe de contradiction.

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10
Q

quelle est la relation des jugements synthétiques ?

A

relation pensée sans identité. Le jugement synthétique est extensif. étend la connaissance a partir du seul concept de la chose.

ne repose pas seulement sur le principe de non contradiction, mais aussi sur l’expérience ou autre source.

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11
Q

est ce qu’un jugement analytique est tautologique ? pourquoi ?

A

on pourrait penser qu’un jugement analytique est purement tautologique, mais ce n’est pas le cas. un jugement analytique, par l’analyse de la notion, a le mérite de rendre explicite de qui est implicite dans un concept. donc peut nous éclairer sur ce que renferme un concept.

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12
Q

qu’est ce qu’un jugement synthétique a posteriori ?

A

Tous les jugements a posteriori sont synthétiques. Tous les jugements que l’on tire de l’expérience. Le jugement synthétique a posteriori étend notre connaissance, mais n’autorise que des propositions générales et contingentes
.

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13
Q

que permet la véracité d’un jugement synthétique a posteriori ?

A

il faut un troisième terme = l’expérience.

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14
Q

qu’est ce qu’un jugement synthétique a priori ?

A

jugement par lequel on pourrait étendre sa connaissance en ayant recours à la raison pure. Ferait autre chose qu’analyser les concepts déjà présents.

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15
Q

exemple d’un jugement synthétique a priori

A

“Dieu existe” toutes propositions d’existence est une proposition synthétique car elle nous apprend quelque chose qu’on ne sait pas nécessairement.

l’existence ne fait pas partie du concept de chose. la raison pure a un concept a priori de Dieu qui dit qu’il est suprême, mais il n’est jamais supposé par là qu’il existe

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16
Q

que sont les mathématiques pour Kant ?

A

les maths sont des propositions synthétiques a priori.

7 + 5 = 12 - sujet = prédicat.
l’addition de deux nombres est pensée sans penser le résultat.

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17
Q

comment les mathématiques sont elles possible en tant que proposition synthétiques a priori ?

A

il faut s’appuyer sur un troisième terme X pour unir A et B.

le troisième terme nécessaire pour fonder des propositions synthétiques a priori est l’intuition pure c-à-d la capacité que nous avons de nous représenter des grandeurs dans la forme a priori de notre intuition

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18
Q

comment penser les jugements synthétiques a priori en physique ?

A

la physique comme science pure est la science qui renferme des propositions a priori expriment des lois universelles de la nature servant de fondement à l’étude de la nature.

en physique, un troisième terme est aussi nécessaire pour la fonder des propositions synthétiques a priori. ce troisième terme est l’expérience possible.

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19
Q

exemple de jugement synthétique en physique

A

” tout phénomène a une cause”. ceci est une proposition universelle a priori. rien dans la notion de phénomène nous indique qu’il doit y avoir une cause.

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20
Q

quelle est l’idée fondamentale du projet de philosophie transcendantale de Kant ?

A

il doit y avoir des propositions synthétiques a priori en métaphysique si elle se veut une science crédible.

donc, avant de déployer un système métaphysique il faut montrer en quoi cette connaissance peut être légitime, validé. et donc répondre à la question : comment des jugements métaphysiques a priori sont-ils possible ?

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21
Q

qu’est ce que la métaphysique pour Kant ?

A

“l’inventaire systématiquement ordonné de tout ce que nous possédons par raison pure

un système de concept de ce genre = philosophie transcendantale.

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22
Q

que veut dire “transcendantale” pour Kant ?

A

s’occupe de nos concepts a priori de nos objets. aussi ce qui est transcendantale prendre un tournant subjectif car ceci porte sur la manière/ notre mode de connaissance et non nos concepts.

transcendantale a deux objets soit le “que” et le “comment” usage.

en bref, elle s’occupe de nos concept a priori, elle nous apprend que et comment certaines représentations sont possible a priori et elle rend compte de la possibilité de l’usage a priori de la connaissance.

ne pas confondre avec transcendant.

le transcendant évoque un système a priori des objets en tant qu’il relève de notre mode de connaissance des objets et les rend dès lors possible.

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23
Q

qu’est ce que le projet de critique transcendantale pour Kant ?

A

se comprend comme un préalable a la philosophie transcendantale (CRP = préalable a la métaphysique)

la critique de la raison pure ne pose pas une question de fait, mais une question de droit : de quel droit les connaissances sont-elles possible ?

nous savons déjà qu’il y a des connaissance synthétiques a priori en math, physique et en métaphysique. La démarche de Kant consiste a interroger chacune de ces science.

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24
Q

quelle est la triple interrogation de la critique transcendantale ?

A
  1. comment des jugements synthétiques a priori sont-ils possibles en mathématiques ? donc comment la mathématique pure est elle possible comme science pure.
  2. comment des jugements synthétiques a priori sont-ils possible en physique ? donc comment la physique est possible comme science pure.
  3. comment des jugements synthétiques a priori sont-ils possible en métaphysique ? donc comment la métaphysique est possible comme science pure.
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25
Q

quelle est l’idée de Kant concernant la réponse a la triple interrogation de la critique transcendantale ?

A

rechercher dans la raison même les origines des sciences données afin de voir ce qui les rend possible.

  1. esthétique : mathématique
  2. analytique : physique
  3. dialectique : métaphysique
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26
Q

qu’est ce que la double métaphysique qu’il s’agit de rendre possible ?

A
  1. métaphysique de la nature (philo théorique/spéculative) : philo qui s’interesse aux principes a priori de la connaissance et donc des principes a priori de la nature en elle-même. principes de l’être suprême.
    - tiennent leur source de l’entendement
    - les conditions de connaissance sont celle de la nature (donc des objets de l’expérience)
  2. métaphysique des moeurs (philosophie pratique) : notre connaissance prescrit des règles de l’agir humain. c’est une philosophie qui s’interesse aux principes a priori de l’agir moral. propose des principes du devoir-être.

le grand principe moral trouve sont expression dans l’impératif catégorique “ agi comme si la maxime de ton agir pouvait être érigée en loi universelle de la nature”

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27
Q

qu’elle est la conception kantienne de la connaissance ?

A

toute notre connaissance procède de deux souches que sont la sensibilité, par laquelle des objets nous sont données, et l’entendement, par lequel ils sont pensés.

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28
Q

qu’est ce que la sensibilité ?

A

la sensibilité caractérise la réceptivité de notre esprit. par nos sens nous sommes réceptif/ recevons des impressions par nos sens. la réceptivité de notre esprit produit des intuitions.

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29
Q

qu’est ce qu’une intuition ?

A

ce sont des représentations sensibles particulières et immédiates des choses. l’intuition est le matériau de base de toute connaissance.

mode par lequel notre pensée nous rapporte aux objets

L’intuition est une représentation donc pas quelque chose de physiologique.

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30
Q

quels sont les deux types d’intuitions ?

A

il existe deux types d’intuitions

  1. intuitions des objets sensibles : empirique
  2. intuition pure : espace-temps. La capacité d’intuitionner fait partie de notre esprit, c’est la forme de l’intuition. intuition considéré indépendamment du contenu empirique.
    - l’intuition pure est la forme des intuitions empiriques. toutes intuitions empiriques pour nous doit se trouver dans l’espace-temps.
  • nous avons accès au monde par le biais de l’intuition mais les intuitions comme telle ne forme pas encore une connaissance. elles doivent être pensée par notre entendement.
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31
Q

qu’est ce que l’entendement ?

A

caractérise la spontanéité de notre esprit (l’activité de notre esprit). le fait que notre esprit ,et en oeuvre/élabore/travaille les données bruts de notre intuition.

produit des concepts qui sont des représentations intellectuelles, générales qui renvoient aux intuitions par le biais de concept qui servent a mettre en forme les données de la sensibilité.

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32
Q

quelle est la fonction du concept ?

A

la fonction du concept est d’unifier. (penser à un arbre)
Ce que nous injectons dans le donné c’est un concept. lequel exerce une fonction de synthèse.

l’objet est donc le résultat d’une constitution

la pensée ne perçoit pas des objets de manière entièrement passive. elle est impliqué dans le processus de connaissance. Notre pensée façonne ces objets en les adaptants à son pouvoir de connaitre/ à la forme de notre entendement.

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33
Q

quelle est la fonction de la sensibilité ?

A

nous mettre en contact avec les données du monde sensibles. (notre pensée n’est pas capable, n’a pas de prise sur notre intuition).

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34
Q

quelle est la fonction de l’entendement ?

A

d’élaborer, de structurer cette matière brute au moyen de ses actes propres.

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35
Q

pourquoi l’intuition est-elle nécessaire ?

A

l’intuition selon Kant est essentiel à toute connaissance digne de ce nom. pas de connaissance sans assise intuitive. Le concept n’est pas autonome dans l’ordre de la connaissance.

une connaissance strictement intellectuelle ne nous semble pas dévolue.

(versant empiriste de la philosophie de Kant)

36
Q

quelle est la forme et la matière de la connaissance ?

A

la forme vient de notre esprit, la matière de nos impressions sensibles.

le sujet importe la forme de sa connaissance qui est forcément a priori, aux données sensibles, lesquelles fournissent la matière de la connaissance.

37
Q

quelle est la forme de la sensibilité ?

A

la forme de l’espace et du temps sont des intuitions pures. elles sont la forme dans lesquelles s’inscrivent toutes nos intuitions.

38
Q

quelle est la forme de l’entendement ?

A

la forme de nos concepts a priori ou des capacités de synthèse qui sont celle de notre esprit ( catégories)

39
Q

qu’est ce que la matière ?

A

la matière est fourni par des données sensibles. Formant un divers, une diversité. Cette diversité doit être mise en forme par notre esprit.

40
Q

qu’est ce que la forme ?

A

la forme est imposé par le sujet (double forme)

  1. forme de l’intuition : espace et le temps
  2. formes de la pensée : les catégories
41
Q

quelle est la distinction entre phénomène et chose en soi ?

A

l’idée selon laquelle le sujet impose la forme de sa connaissance aux objets est à l’origine de cette distinction.

nous ne connaissons les choses que de la manière dont elles nous affecte/apparaisse et non telle quelles sont en soi.

Les choses en soi sont derrière les phénomènes. Notre connaissance porte donc sur les phénomènes.

42
Q

comment le phénoménialisme vient transformer la conception de la connaissance ?

A

Si nous connaissons les choses que de la manière dont elles nous apparaissent dans l’espace et le temps, connaitre c’est découvrir des régularités ou des lois dans les phénomènes.

43
Q

est ce que ce phénoménialisme est une forme de relativisme ?

A

non. Ca ne veut pas dire que chacun a une connaissance propre des phénomènes. chacun n’a pas une vision distincte des phénomènes.

les phénomènes apparaissent, en principes, tous de la même manière à chacun.

44
Q

comment valider une connaissance synthétique a priori ?

A

La conception classique de la vérité ne suffi pas dans le cas des connaissances synthétiques a priori car la vérification n’est qu’empirique.

pour dire qu’une connaissance synthétique a priori est objective il faut souligner que c’est la connaissance a priori qui serait déterminante par rapport à l’objet. Le sujet impose a priori ses conditions a tout objet possible donc nécessairement et universellement.

45
Q

Qu’est ce que la révolution copernicienne de Kant ?

A

Avant Kant, notre connaissance devait se regler sur les objets. Après Kant, les objets doivent se régler sur notre connaissance = meilleur succès des questions métaphysiques.

46
Q

qu’est ce que l’esthétique transcendantale ?

A

esthétique vient tu terme grec : aisthesis qui veut dire sensation/perception.

chez Kant, cei est une science de touts les principes a priori de la sensibilité. La sensibilité c’est ce qui nous met en contact avec le monde des phénomènes, mais cette mise en contact avec le monde des phénomènes s’ordre avec des principes.

47
Q

quelles sont les implications d’une esthétique autonome ?

A

il y a des principes propres à la sensibilité irréductible à des principes logiques. Certes, la sensibilité est aveugle sans concepts, mais elle n’est pas moins des principes propres (spécifiques).

l’autonomie de l’esthétique est importante pour Kant, elle lui permet de fonder la vérité des mathématiques sur des principes autonomes.

48
Q

quelles sont les trois caractéristiques de l’intuition ?

A
  1. représentation immédiates : dépend de la présence immédiate de son objet.
  2. représentation toujours sensible. du moins, pour nous
  3. représentation est toujours singulière : porte sur quelque chose de singulier.
49
Q

si toutes intuition est pour nous sensibles, qu’en est il de la forme de l’intuition ?

A

la forme de l’intuition elle n’est pas sensible. car cette forme relève du sujet connaissant. Relève de notre capacité d’intuition, ce qui est dès lors a priori.

50
Q

qu’elle est la forme de notre intuition ?

A

c’est l’espace et le temps.

51
Q

qu’est ce que l’espace ?

A

l’espace est la forme du sens externe (sens qui nous met en contact avec les choses à l’extérieur).

l’espace détermine l’ordre de tous les phénomènes que nous appelons extérieur.

les rapports spatiaux sont des rapports de coexistence : à coté de, en dessous de etc.

tous les rapports spatiaux sont empiriques, mais la possibilité d’une coexistence spatiale peut être représenté a priori

52
Q

qu’est ce que le temps ?

A

le temps est la forme du sens interne. joue un role fondamentale dans tout le reste de la CRP.

le temps désigne l’ordre de succession et l’ordre interne des phénomènes dans notre pouvoir de représentation. toutes nos représentations s’inscrivent dans un ordre de successions.

53
Q

qu’est ce que le sens externe ?

A

nous avons des sensations qui sont provoquées par une cause externe er qui se rapporte à quelque chose d’externe. ces représentations renvoient a une source externe se situant à chaque fois dans l’espace.

par mon sens externe je suis ouvert aux choses externes a moi.

54
Q

qu’est-ce que le sens interne ?

A

il y a des représentations qui relève simplement de la structure de l’intuition. même si en toute rigueur toute sensation en tant que représentation s’inscrit dans mon sens interne. Toutes les représentations sont soumises au sens interne mais certaines revoient grace à une cause externe.

55
Q

priorité de l’espace ou du temps ?

A

le temps est plus fondamental car toutes les représentations spatiales en tant que modification de mon esprit sont aussi soumises au temps. Elles sont aussi temporelle en ce qu’elle constitue une modification interne de mon esprit.

mais l’illustration du temps est toujours spatiale.

56
Q

que veut l’exposition métaphysique ?

A

doit démontrer le caractère a priori d’une notion (espace et temps)

veut démontrer deux choses :

  1. l’espace t le temps sont des représentations nécessaires a priori.
  2. l’espace et le temps sont des intuitions et non des concepts.
57
Q

que veut l’exposition transcendantale ?

A

a pour mission de montrer que l’espace et le temps serviront de fondement aux connaissances mathématique

tache de démontrer que l’espace et le temps peut servir d’assise aux propositions synthétiques a priori.

l’espace fonde la possibilité de la géométrie et le temps parait fonder la possibilité de l’arithmétique.

58
Q

dans l’exposition métaphysique de l’espace et du temps, comment Kant démontre que l’espace et le temps sont des représentations nécessaires a priori ?

A

deux arguments :

a. l’espace et le temps ne sont pas des concepts empiriques : l’espace n’est pas tiré de l’expérience mais plutôt une condition de possibilité de l’expérience. au fondement de toute représentation externe. j’ai besoin de la représentation a priori de l’espace pour me représenter une représentation externe.
b. ce sont des représentations nécessaire a priori : “ on ne peut jamais se représenter qu’il n’y ait pas d’espace quoi que l’on puisse bien penser qu’il n’y ait pas d’objet dans l’espace”

si la représentation de l’espace était a posteriori, comme le prétend les empiristes ca serait une représentation contingente car toutes les choses dont je peux faire abstractions sont des représentations contingentes. mais l’espace est une représentation nécessaire et universelle donc a priori.

je peux me représenter une table bleu ou verte mais je ne peux me représenter une table qui ne soit pas spatiale

59
Q

dans l’exposition métaphysique, comment Kant démontre que l’espace et le temps sont des intuitions et non des concepts ?

A

deux arguments ici aussi

a. contre le rationalisme : il y a une unicité de l’espace et du temps. Il n’y a qu’un espace et qu’un temps.

un concept est général, il englobe sous une détermination commune plusieurs chose différente. Le concept d’arbre par exemple englobe plusieurs espèces d’arbres.

l’intuition quant à elle n’est pas générale mais particulière et unique. il n’y a qu’une intuition de l’espace et du temps. Uni intuition ne comporte pas non plus d’espace différentes les unes des autres, mais des parties. C’est parties sont homogènes entre elles, ce sont des parties d’un seul et même temps/espace.

b. l’infinité de l’espace et du temps : considération d’infinité : l’espace et le temps sont infini. ils sont pas de limite. tandis que le concept est étranger à toute détermination de grandeur.

60
Q

Quelle est la thèse de Kant sur les mathématiques ?

A

Les math ne se contente pas d’analyser les concepts. elles construisent les figures qui font l’objets d’une intuition. Ainsi ces constrictions jouissent d’un fondement universel et nécessaire.

math = assise intuitive.

Les maths sont des sciences a priori sans êtres des sciences purement intellectuelles car elle ne repose pas seulement sur notre entendement mais on une assise intuitive.

61
Q

quelles sont les conséquences de l’esthétique pour la métaphysique ?

A
  1. l’esthétique fait ressortir la particularité constitutive mais inimitable des maths, à savoir l’intuition pure.
  2. l’esthétique limite l’Intuition au domaine de l’espace et du temps. toute notre intuition est sensible. La connaissance scientifique parait devoir se border au monde spatio-temporel. Comment donc la métaphysique est-elle possible ?
62
Q

quel est le projet de la logique transcendantale ?

A

fonder la possibilité de la physique comme science pure.

on s’interesse ici aux principes a priori de la pensée. le rôle du concept consiste a opérer la synthèse du divers donné dans l’intuition.la fonction du concept est donc une fonction d’unification ou de synthèse “logique”.

63
Q

quels sont les deux types de concepts dans la logique transcendantale ?

A
  1. concept empirique/ a posteriori : notion générale tiré de l’expérience, abstraite de l’expérience.
  2. concept pure ou a priori : notion universelle et nécessaire à laquelle n’est mêlée rien d’empirique - les catégories (12). Un concept pure, a priori, est à l’origine de tous nos concepts, de toutes nos synthèses
64
Q

qu’est ce que la logique dans la perspective de Kant ?

A

la logique est la science des règles de la pensée en générale. règles formelles de la pensée qui s’interesse à la manière dont on uni les pensées. Toutes les règles logiques concerne la forme. elle est dite formelle car elle fait abstraction du contenu de la connaissance.

les règles logiques sont ainsi des conditions nécessaires mais non suffisante de la vérité

65
Q

quelle est l’idée d’une logique transcendantale ?

A

le propos de Kant est celui d’une critique de la raison pure. Ne s’interesse qu’à l’usage a priori de notre pensée.

or dans cette logique il ne sera pas fait abstraction du contenue de la connaissance comme dans la logique formelle. Au contraire, en s’interessant aux règles de la pensée pure d’un objet, cette logique transcendantale cherche a déterminer sous quelle conditions la pensée pure d’un objet est légitime ou non

66
Q

quelles sont les principales divisions de la logique transcendantale ?

A

la logique transcendantale se divisera ainsi en analytique et dialectique

  1. analytique transcendantale = logique du vrai a priori. aura pour tache de déterminer les conditions de vérité de la connaissance a priori
  2. dialectique transcendantale = logique du faux a priori. décrira ce qui se produit lorsque la raison déroge a ses conditions mise d’avant dans son analytique transcendantale
67
Q

quelle est la division des taches dans l’analytique transcendantale ?

A
  1. analytique des concepts : décompose le pouvoir de l’entendement et ses pouvoirs fondamentaux ( ses catégories).
    - l’analytique des concepts contient deux parties : déduction métaphysique des concepts de l’entendement et déduction transcendantale des concepts purs
  2. analytique des principes : aura pour tache de tirer au clair les principes que l’entendement applique a priori aux phénomènes.
68
Q

dans l’analytique des concepts, qu’est ce que la division déduction métaphysique ?

A

aura pour tache de découvrir les concepts pires de l’entendement. veut montrer le caractère a priori de certaines de nos concepts. (preuve de l’a priorité).

un concept pur devra répondre à un certains nombres de critères.

69
Q

dans l’analytique des concepts, qu’est ce que la division déduction transcendantale ?

A

tachera d’établir la valeur objective des concepts purs permettant de fonder des connaissance a priori. veut montrer que les concepts a priori se rapportent légitimement à des objets. (preuve de l’objectivité)

70
Q

dans l’analytique des concepts, quels sont les critères pour des concepts purs ?

A

4 critères :

  1. concepts doivent être purs et non empirique
  2. ils doivent relever de l’entendement et non de la sensibilité. (vise seulement à exclure l’espace et le temps qui sont des intuitions et non des concepts).
  3. ils doivent être élémentaires (fondamentaux) et non dérivés. concepts irréductibles à des concepts antérieurs.
  4. il faudra que leur liste (des catégories) soit exhaustive. couvrir tout le champ de l’entendement pur.
71
Q

comment découvrir ces concepts purs. élémentaires et exhaustifs (catégories) ?

A

il faut un fil conducteur : les concepts purs doivent relever de l’entendement or l’entendement est un pouvoir de juger. si l’on réussi à trouver les formes élémentaires du jugements, on trouvera les fonctions fondamentales de l’entendement (les catégories).

72
Q

quelles sont les 4 formes logique permettant de synthétiser tous les prédicats/sujet du monde selon des relations logiques (table des jugements) ?

A
  1. quantité des jugements
  2. qualité des jugements
  3. relation des jugements
  4. modalité des jugements.

les douze formes irréductibles renvoient à deux fonctions a priori de notre pensée. Douze manières de synthétiser le divers dans le jugement.

cette table lui permettra de porter au jour les catégories fondamentales de l’esprit humain,

73
Q

qu’est ce que les jugements de quantité ?

A

universels = “ tous les hommes sont mortel”. ce n’est pas quelque chose d’empirique. la forme du jugement universel fait partie de notre entendement.

particuliers = “quelques hommes sont médecins”. restreint la quantité du jugement.

singuliers = “ Socrate est homme”.

74
Q

qu’est ce que les jugements de qualité ?

A

Affirmatifs = “Socrate est un sage”. toute affirmation positive.

négatifs = “Socrate n’est pas un sage”

Indéfini = “l’âme est non-mortelle”. pas une affirmation et pas une négation.

75
Q

qu’est ce que les jugements de relation ?

A

catégories = “ tous les corps sont divisibles. Exprime une relation de contenance sans condition.

hypothétiques = “ s’il y a une justice parfaite, le méchant endurci sera puni”. met en relations des jugements problématiques ou conditionnels.

disjonctifs = “ le monde existe soit par un hasard aveugle soit par une nécessité interne soit par une cause extérieure”. exprime une relation d’opposition logique entre deux ou plusieurs propositions.

76
Q

qu’est ce que les jugements de modalité ?

A

problématiques = “ il se peut que l’examen soit facile”. exprime une possibilité.

assertoriques =  " il fait beau aujourd'hui". existence de fait.
apodictiques = "la somme des angles d'un triangle égale à deux droites". exprime une nécessité.
77
Q

Quelles sont 4 catégoriques, ainsi que les catégories, de la table des catégoriques ?

A
  1. catégoriques de la quantité = unité, pluralité, totalité
  2. catégoriques de la qualité = réalité, négation, limitation
  3. catégoriques de la relation = inhérence et subsistance, causalité et dépendance, communauté.
  4. catégoriques de la modalité = possibilité et impossibilité, existence et non existence, nécessité et contingence.
78
Q

comment le passage de jugement singulier à catégorie totalité s’explique ?

A

les jugements singuliers doivent dans l’usage être la forme logique assimilés aux jugements universels car dans les deux cas le prédicat veut du sujet sans exception.

79
Q

comment le passage de jugement indéfinis à catégorie limitation s’explique ?

A

le jugement indéfini indique que le sujet se trouve dans la sphère indéfini, extérieur à la sphère donc la sphère du prédicat est vue comme limité.

80
Q

comment le passage de jugement disjonctif à catégorie communauté s’explique ?

A

dans un jugement disjonctifs les jugements mis en relation sont dans une relation de communauté

81
Q

quelle est la distinction entre réalité et existence ?

A

la réalité porte sur la teneur “chosale” d’un objet et relève de la quantité. ce qu’est un chose. Sa quiddité. Affirme ce qui caractérise l’objet.

l’existence porte sur l’existence ou la non existence de cet objet. traite à savoir si l’objet est ou non

82
Q

qu’est ce qu’une catégorie ?

A

la catégorie exerce une fonction de synthèse, d’unité..

les catégories sont de pures fonctions de la pensée vouées à l’unification d’un divers d’après une certaine règle Les catégories sont au service des intuitions car elles s’appliquent à elle.

83
Q

qu’est ce qu’un concept primitif ?

A

les catégories sont les vrais concepts primitifs/ souche de l’entendement pur. ces concepts contiennent la souche de tous les concepts dérivés de la raison pure et donc le système composerait l’ensemble de la philo transcendantale.

84
Q

qu’est ce qu’un concept dérivé ?

A

les concepts purs dérivés recevront le nom de prédicables.

85
Q

quelles sont les catégories mathématiques ?

A

les deux premières classe de catégories (qualité, quantité) sont des catégories mathématiques.

détermine quantitativement et qualitativement, rapporte à des objets de l’intuition.

les catégories mathématique porte sur les objets de l’intuition. elle détermine l’objet de l’intuition comme quelque chose de mesurable et de qualifiable.

quantité = s'interesse à l'extension du phénomène.
quantité = s'interesse à l'intensité, le degré.
86
Q

qu’est ce qu’une catégorie dynamique et quelles sont les catégories dynamiques ?

A

les catégories dynamiques s’interesse è l’existence de ces objets soit par rapport les uns les autres ou par rapport à l’entendement. les catégories dynamiques déterminent les relations dynamiques des objets entre eux.

les deux dernières classe de catégories ( relation et modalité

il y a donc une progression dans la structure des catégories : intuition - math - dynamique.