Perception des objets Flashcards

1
Q

Que signifie le mot détection?

A

Détecter la présence d’un objet
dans un environnement

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Q

Que signifie le mot discrimination?

A

Distinguer un objet de d’autres
objets

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Q

Que signifie le mot identification?

A

Identifier précisément un objet
particulier

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4
Q

Qu’est-ce que la vision?

A

L’activation neuronale de la lumière réfléchie d’un objet

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5
Q

Vrai ou Faux. Le noir est une couleur comme les autres avec une longueur d’ondes de lumière réfléchie qui lui est propre.

A

Faux. Le noir absorbe toute la lumière, donc il ne reflète aucune longueur d’ondes. On peut voir cette couleur seulement grâce aux contrastes avec ce qui l’entoure.

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6
Q

De quoi dépend la réflexion de la lumière faite par les objets?

A

Des propriétés de l’objet.

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7
Q

Pourquoi existe-t-il une ambiguïté des stimuli sur les récepteurs?

A

Parce qu’une seul objet peut avoir beaucoup de variabilité dans sa réflexion (plusieurs réflexions différentes).
Et plusieurs objets peuvent avoir la même réflexion.
C’est le cerveau qui permet de faire la différence.

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8
Q

Comment peut-on identifier les objets cachés ou flous?

A

Le cerveau comble le manques à l’aide du contexte et de ses connaissances antérieures pour faire l’identification.

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9
Q

Qu’est-ce que le problème de variance?

A

Le fait qu’un même objet peut-être vu selon différentes orientations. Le cerveau peut quand même l’identifier.

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10
Q

Quel problème est lié aux changements de luminance (luminosité)?

A

Les changements de luminosité (comme les ombres) peuvent être perçues comme deux objets différents alors qu’ils ne sont en réalité qu’un seul objet.
Les cellules du V1 répondent aux délimitations de la luminosité.
Ce n’est que plus tard que le cerveau comprend que la délimitation n’est pas importante et que c’est un seul objet.

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11
Q

Que soutient le théorie du structuralisme?

A

La perception de l’ensemble est la conséquence d’une combinaison d’éléments plus petits (sensations).

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12
Q

Vrai ou Faux. L’œil voit en 3D.

A

Faux. L’oeil voit en 2D, c’est le cerveau qui permet le 3D.

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13
Q

Nommez des exemples pour les quels la théorie du structuralisme s’applique.

A
  • Formes incomplètes: on voit un tout même si certaines parties sont manquantes.
  • Formes imaginaires: le positionnement de certains éléments peut nous amener à voir des formes où il n’y en a pas ou de la profondeur (3D) où il n’y en a pas.
  • Mouvement: des images statiques présentées une à la suite de l’autre assez rapidement sont perçu comme si elles étaient en mouvement même s’il n’y a pas de mouvement réel.
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14
Q

Que soutient le théorie de l’approche de la Gestalt?

A

L’ensemble ≠ la somme de ses parties.
L’ensemble est plus grand ou plus petit que la somme des parties.

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15
Q

Qu’est-ce que le regroupement?

A

Comment les éléments se regroupent afin de
former des objets perçus.

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16
Q

Qu’est-ce que la ségrégation?

A

Comment les objets sont perçus de manière séparée du reste de la scène dans laquelle ils apparaissent.
Un objet ne correspond pas au champ visuel en entier, individualisation.

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17
Q

Vrai ou Faux. Les lois de la Gestalt sont absolues.

A

Faux. Le mot loi sous-entend qu’elles devraient être absolues, mais en réalité elles ne le sont pas. Les lois de la Gestalt sont plutôt des principes heuristiques. Elles sont probabilistes, c’est à dire qu’elles fonctionnent la majorité du temps, mais ne sont pas des lois, car il existe des exceptions.

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18
Q

Quelles sont les 10 lois de la Gestalt?

A
  1. Principe de simplicité ou de bonne figure: même si on ne voit pas une forme en entier, le cerveau déduit la forme et veut faire une bonne figure. Des zones d’une même couleur froment un objet.
  2. Principe de similarité: regroupe les objets similaires pour former un tout.
  3. Principe de bonne continuité: si deux lignes ou objets sont superposés, ont les sépare de façon à ce que la continuité de chacun des objets soit bonne/logique.
  4. Principe de proximité: on regroupe les objets qui sont rapprochés pour former un tout.
  5. Principe de destin commun: pour de objets en mouvement, tendance à percevoir des sous-groupes qui vont dans la même direction et les regrouper en un tout.
  6. Principe de clôture: tendance à remplir les trous dans une forme incomplète.
  7. Principe de familiarité: tendance à regrouper les objets qui ont une signification ou qui semblent familiers.
  8. Principe de région commune: tendance à regrouper/associer les éléments se trouvant dans une même région.
  9. Principe de connectivité uniforme: tendance à percevoir les éléments regroupés comme un tout.
  10. Principe de synchronie: tendance à penser que les objets synchronisés/présentés au même moment forment un ensemble
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19
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients des principes de la Gestalt?

A

Avantages:
- Fonctionnement dans la plupart des situations
- Fonctionnent rapidement
Inconvénients
- Peuvent mener à l’erreur
- Existe des exceptions

20
Q

Décrivez le principe de la ségrégation figure-fond.

A

Cette ségrégation permet d’avoir un effet de profondeur (alors qu’il n’y a pas de réelle profondeur), et les éléments sur le devant ressortent.
* La figure est plus semblable à un objet et plus mémorable que le fond
* La figure est perçue comme si elle est devant le fond
* Le fond est perçu comme un matériel uniforme
* Le fond est perçu comme une extension en arrière de la figure
* Le contour (la bordure) fait partie de la figure

21
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Baylis et Driver (2001) et qu’en est-il ressorti?

A

Présenté une image initiale aux participants avec une figure et un fond.
Présente ensuite deux images semblables à la première et on demande la quelle est la plus près de la première.
La majorité des gens pensent que c’est celle qui est l’image miroir de l’image initiale.
En réalité, c’est l’image que la seule différence est la couleur de la bordure si est la plus semblable.
Cette confusion est causée par le fait que dans le cas de la première image et de son image miroir, l’élément similaire est la figure, alors que pour l’autre image, l’élément semblable à la première image n’est pas la figure, donc il n’est pas marquant.

22
Q

Quels facteurs nous mènent à avoir tendance à percevoir une forme comme une figure?

A

Si la forme est…
* Située dans la partie inférieure d’une image
* Symétrique
* Petite
* Significative/familière (ressemble à un objet connu)
* Orientée à l’horizontale ou la verticale

23
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Gibson et Peterson (1994) et qu’en est-il ressorti?

A

Ils ont présenté deux types d’images aux participants.
Le premier présente une forme qui ressemble à moitié de la silhouette d’une personne.
Le second présente la même forme mais à l’envers (inversée de bas en haut).
Les participants étaient plus capables d’identifier la forme dans le premier type d’image que dans le second en raison de la significativité/familiarité.

24
Q

Que permet la significativité/familiarité?

A

De combler les informations manquantes pour identifier un objet à l’aide de nos connaissances. L’identification est cependant biaisée.

25
Qu'est-ce que la théorie de l'inférence inconsciente et que stipule-t-elle?
– Nos suppositions inconscientes par rapport à l’environnement influencent notre perception – Les suppositions se basent sur nos expériences passées dans des situations similaires.
26
Qu'est-ce que l'expérience de Palmer (1975) et qu'en est-il ressorti?
Les chercheurs ont présenté une image de cuisine sous le seuil de conscience (50 ms) aux participants. Ensuite, il présentent soit une image d'un élément en lien avec la cuisine ou une image d'un élément ayant aucun lien avec la cuisine. Les participants identifiaient l'image en lien avec la cuisine plus rapidement et précisément (80% correct VS 40% correct), car la présentation de l'image d'une cuisine avant avait activé les représentations en lien avec la cuisine, ce qui a facilité le rappel. C'est ce qu'on appelle la connaissance contextuelle.
27
Expliquez l'heuristique de la Lumière d'en Haut.
Tendance à penser que la lumière vient d'en haut pour porter jugement ou identifier des objets. Cet heuristique se base sur notre expérience avec la lumière, qui provient principalement d’en haut dans notre environnement. Cet heuristique nous mène à percevoir les éléments avec une plus grande luminosité vers le haut comme ressortant de l'image (figure), et les éléments avec une plus grande luminosité vers le bas comme un creux dans l'image.
28
Décrivez le modèle de description structurelle comme solution au problème de variance.
Selon ce modèle, les objets sont représentés comme une combinaison de traits volumétriques (cubes, sphère, cylindres, etc). Ce modèle suit la théorie de reconnaissance par composantes (Biederman). Les traits volumétriques seraient nommés des géons et ils seraient les unités de base avec lesquelles les objets sont formés. Ainsi, les objets seraient analysés selon la combinaison de géons et reconnaitre un objet serait en fait reconnaitre un ensemble de géons.
29
Nommez un avantage et un inconvénient des géons.
Avantage Leurs propriétés sont visibles pour la plupart des points de vues, les contours d’un géon maintiennent une propriété relativement invariante. Inconvénient La perception échoue lorsque des géons essentiels à l'identification ou une partie de leurs propriétés sont invisibles en raison de la perspective.
30
Décrivez le modèle de description des images comme solution au problème de variance.
La reconnaissance d’un objet se base sur les images 2D emmagasinées des différents points de vues de cet objet. Nous aurions donc des représentations d'exemplaires emmagasinés. Ce modèle expliquerait la difficulté à reconnaitre un objet selon une perspective non commune (en raison du manque d'images précédentes). Il expliquerait aussi la force d'association élevée pour des perspectives/images fréquentes. Ce modèle a été le sujet d'une étude faite auprès d'un singe qui a été entrainé à répondre à d'identification d'un nouvel objet selon différentes perspectives. Le nombre de réponses suivait une courbe normale à le maximum se situe au moment de la présentation de la perspective connue.
31
Vrai ou faux. Les neurones du V1 répondent aux regroupements.
Vrai. Ils sont influencés par le contexte, ce qui prouve les principes associationnistes. On observe une plus grande activation lorsque l'élément observé fait partie d'un regroupement (presque autant que activation maximale).
32
Qu'est-ce que la modulation contextuelle?
L'influence que le contexte autour du champ récepteur d'une cellule exerce sur la perception de cette cellule. Elle est permise grâce à la rétroaction des cellules avoisinantes, qui vont permettre de déterminer si le stimulus fait partie de la figure ou du fond. Ex. Un élément (barre verte) sera perçu plus facilement s'il se trouve dans la figure que s'il se trouve dans le fond.
33
Qu'est-ce que l'expérience de Sheinberg et Logothetis (1997) et qu'en est-il ressorti?
On entraine un singe pour qu'il active un levier lorsqu'il voit un soleil et un autre levier lorsqu'il voit un papillon. Il développe donc des cellules spécifiques pour le papillon et d'autres pour le soleil dans le cortex inférotemporal (IT). Ensuite, on présente une image d'un soleil à un œil du singe et une image de papillon à l'autre œil. En raison de la rivalité oculaire, le singe a une perception alternée entre les deux images. On observe donc une identification alternée et une activation alternée des deux leviers. En observant l'activation des neurones spécifiques aux papillons, on remarque que les changements de perception ont lieu au niveau du cerveau, en lien avec l'activation de neurones spécifiques. Cette identification alternée se fait dans le cortex inférotemporal.
34
Qu'est-ce que la rivalité binoculaire?
Lorsque deux images différentes sont présentées aux yeux (une par œil), on observe une perception alternée entre les deux images. Au niveau des neurones, les deux rétines sont activées en même temps, mais au niveau du cerveau, l'identification se fait de façon alternée dans le cortex inférotemporal (IT).
35
Quelle région du cerveau permet l'identification des visages?
Région FFA (aire fusiforme faciale)
36
Qu'est-ce que l'expérience de Grill-Spector et al (2004) et qu'en est-il ressorti?
Les expérimentateurs ont présenté une image de Harrison Ford, une image d'un visage ou une image d'un objet quelconque. L'image était ensuite masquée et le participant devait tenter de l'identifier. L'activation du FFA était à son maximum lorsque le participant reconnaissait Harrison Ford et au plus faible lorsqu'elle identifiait un objet. L'activation était moyenne lorsque c'était un visage non identifiable. Il en ressort donc que la réponse neuronale du FFA dépend du stimulus présenté, mais aussi de la réponse de l'observateur au stimulus (s'il l'a reconnu ou non). On développe de nouvelles cellules spécialisées lorsque l'on rencontre des nouveaux objets ou visages.
37
À quoi sert la catégorisation?
La catégorisation permet de réunir des éléments différents selon une catégorie d'objets (ex. table) pour permettre de les identifier correctement les variations d'un objet.
38
Quels sont les deux types de catégorisation?
Catégoriel: fait partie de la catégorie ou non (ex. chien ou chat) Graduel: spectre des éléments faisant partie de la catégorie (ex. couleurs)
39
Vrai ou Faux. Les cellules du V1 sont capable de faire la différence entre la figure et le fond.
Vrai, grâce à la modulation contextuelle.
40
Qu'est-ce que la rétroaction ou le feedback?
Lorsqu'une cellule reçoit de l'information des centre supérieurs. Lorsque le signal voyage "à reculons" ou de haut en bas.
41
Qu'est-ce que l'expérience de Freedman et al (2003) et qu'en est-il ressorti?
Les expérimentateurs ont entrainé un singe à identifier les chats et les chiens. Ils ont ensuite présenté une image d'un chat ou d'un chien. Puis, ils ont présenté une image d'une animal sur le continuum chat-chien (morphing). Le singe devait identifier si la seconde image appartenait à la même catégorie que la première image. Puisque la catégorisation des chats et des chiens est catégorielle, on observe la même activation (ou presque) de l'IT pour les images correspondant à 100%, 80% ou 60% à l'une des deux espèces, et ce même si le stimulus est graduel. De plus, d'activation du IT est plus grande lors de la présentation de la première image (reconnaissance automatique) et l'activation du PF est plus grande lors de la présentation de la seconde image (prise de décision concernant la catégorie). La prise de décision du PF permet la distinction dans son activation selon si l'image représente un chien ou un chat.
42
Quelle zone du cortex cérébral est responsable de l'identification des objets?
Cortex inférotemporal (IT). Il est activé pour la reconnaissance automatique, dans les premiers stades de l'identification.
43
Quelle zone du cortex est responsable de la prise de décision?
Le cortex préfrontal (PF)
44
Quelles ont été les conclusions de l'étude de Freedman et al. (2003)?
- Les neurones sont sensibles à différentes catégories - Les réponses sont catégorielle (pas contingentes, l'une ou l'autre) - Les neurones du IT sont utilisés plus tôt dans les étapes de perception. - Les neurones du PF servent aux comportements de catégorisation, tels la récupération et la décision (opération + sophistiquée, a lieu plus tard dans le processus). - Les neurones du IT et du PF sont utilisés pour différents traitements.
45
Qu'est-ce que la plasticité cérébrale et comment peut-on la développer?
C'est la possibilité de développer de nouveaux neurones pour identifier des nouveaux objets. Elle diminue avec l'âge, mais il est toujours possible d'apprendre. On peut la développer grâce à l'entrainement.