Pediatrie Flashcards
Vaccin vivant ou atténués (item vaccinations) ?
ROR, BCG, varicelle
Vaccins obligatoires en France ?
Diphtérie Tétanos Poliomyélite Haemophilus influenzae de type b Coqueluche acellulaire Hépatite B Rougeole Oreillons Rubéole Meningocoque C Pneumocoque
Calendrier vaccinal ?
DTCaHibPoliomyelite-hepatite B :
2-4-11mois + 6ans, 11-13ans, 25 ans pour la coqueluche et le DTP + 45,65 puis tous les 10 ans pour le DTP
Pneumocoque :
2-4-11mois et rappel si population à risque
VPP23 voir schéma spécifique dans l’item
ROR :
12 mois puis 16 à 18mois
Meningocoque c :
5mois et 12mois
Indications IPP chez l’enfant ? (Item RGO)
- œsophagite prouvée sur une OGD
- pathologie extra digestive avec phmétrie concordante (mais efficacité du traitement discutée)
- pyrosis maltoléré chez l’enfant capable de s’exprimer sans besoin d’exploration
NB : IPP autorisé = omeprazole, esomeprazole et pas avant 1 ans
+/- alginate
Symptomatologie d’une sténose hypertrophique du pylore ? (Item vomissement) ?
- Apparition vers 1 ans de vomissement explosif, en jet, de lait caillé blanc non teinté de bile, 30 à 60min après les repas.
- Appétit conservé contrastant avec une cassure de la courbe de croissance
- Aggravation progressive
- dénutrition, déshydratation
Bilan paraclinique à mener devant une sténose du pylore et traitement à mener ? (Item vomissement)
- Iono/gaz du sang : alcalose hypochlorémique (retentissement)
- Écho abdo (diagnostic): cocarde, épaississement du muscle >4mm
Traitement :
- Correction troubles ioniques et hydratation si besoin
- Chirurgie : Pyloro-myotomie longitudinale extra muqueuse
Quelles sont les principales urgences étiologiques à évoquer devant des vomissements ou symptomatique ? (Item vomissement)
- causes chirurgicales : IIA, volvulus, appendicite, torsion annexe, hernie étranglée, sténose du pylore
- causes neurologiques : hématome, tumeur, méningite
- causes métabolique : acidocétose diabétique, insuffisance surrénale, hypoglycémie, allergie, médicament.
- cause symptomatique : hypovolémie : remplissage vasculaire avec NaCl 0,9% 20ml/kg en bolus
APLV description ? (Item vomissement)
Apparition au sevrage de vomissement chronique intermittent, atomise familiale, signes associés (eczéma, diarrhée)
Vaccin vivant ou atténués (item vaccinations) ?
ROR, BCG, varicelle
Diarrhée chronique : quelles étiologies sont à évoquer ? (Item diarrhée chronique)
Pas de perte de poids : fonctionnelle ++:
- syndrome de l’intestin irritable (à tout âge) +/- insuffisance pancréatique exocrine
Perte de poids : organique :
Nouveau né : spécialiste
Nourrisson/jeune enfant : APLV, maladie coeliaque, mucoviscidose, giardiose
Grand enfant/adolescent : MICI, intolérance au lactose, maladie cœliaque, allergie alimentaire
Examen paraclinique devant suspicion de maladie cœliaque ?
Dans un premier temps :
IgA anti transglutamise + IgA totaux
Si supérieur à 10N : IgA anti endomysium, HLA DQ2 ou DQ8
Si tout positif : diagnostic posé
Sinon : biopsie qui montre lymphocyte intra épithéliale, hypertrophie crypte et atrophie villositaire
Une fois diagnostic posé : test de régime d’exclusion strict du gluten, amélioration des signes et négativation des IgA confirme le diagnostique.
Symptomatologie maladie cœliaque ?
Diarrhée, douleur abdominale
Perte de poids, retard statural, retard pubertaire
Anorexie, dénutrition progressive avec amyotrophie
Pâleur, apathie, tristesse
Signes atypiques (de plus en plus fréquent) : Anémie ferriprive Retard statural isolé avec douleur abdo isolée Association avec des maladies auto-immunes :diabète de type 1, thyroïdite, Trisomie 21, syndrome de Turner,
Maîtres symptôme des MICI ?
Douleur abdominale récurrentes, diarrhée chronique, rectorragie
Paraclinique Crohn/RCH ?
Sérologie :
ASCA : positif 2/3 des crohn
p ANCA : 3/4 des RCH
Calpeotectine foetale (marqueur inflammatoire)
Endoscopie/biopsie : permet de voir les lésions (granulométrie gigantocellulaire et epithelioide typique de Crohn)
Fréquence respiratoire : normes selon l’âge ? (Item détresse respiratoire aiguë)
<1mois : 40-60 1mois à 6mois : 30-50 6mois à 2 ans : 20-40 2 ans à 12 ans : 16-30 13 à 18 ans : 12-20 (/min)
Virus responsable de la bronchiolite aiguë du nourrisson ?
Virus respiratoire syncitial (70% des cas) voir rhinovirus (20%)
Signes clinique de la bronchiolite aiguë du nouveau né ? Auscultation ?(Item bronchiolite)
Début par une rhino-pharyngite
Toux
Augmentation de la fréquence respiratoire
Signes de lutte respiratoire volontiers
Température normale ou élevée (redouter sur infection bactérienne)
Retentissement alimentaire : vomissement, prises diminuées
Auscultation :
Si atteinte bronchiole : freinage expiratoire avec sibilant
Si atteinte alvéolaire : crépitants ou sous-crépitants
Critères de gravité indiquant une hospitalisation devant une bronchiolite aiguë ? (Item bronchiolite)
Terrain :
- prématurité <34 SA et âge corrigé inférieur à 3mois
- âge inférieur à 6semaines
- cardiopathie
- pathologies pulmonaires chronique
- immunosuppression
Clinique :
- FR>60
- cyanose, apnée, malaise, hypercapnie
- signes de lutte intenses (pas juste présents)
- difficulté de la prise alimentaire
- Sat <94% O2
- AEG, fièvre élevée
- atélectasie à la radio
Environnement :
- condition de vie
- difficulté de surveillance et/ou de comprehension des proches
Prise en charge bronchiolite ? (Item bronchiolite)
- Désobstruction nasopharyngée au sérum physiologique
- Antipyrétique si fièvre >38,5 degrés
- Hydratation
- Fractionnement +/- épaississement du lait
- Mesures d’hygiène pour limiter dissémination
Kinésithérapie respiratoire pour désencombrer peut améliorer la symptomatologie
ATB si sur infection bactérienne ou OMA purulente associée
Hospitalisation :
- Nébulisation par b2mimétiques possible en hospitalisation mais efficacité discutée
- Scope
- Oxygénation avec objectif satO2>94% voir VNI si DRA extrême
- nutrition enterale si besoin
+ surveillance ++
Distinction toux aiguë, toux chronique ? (Item toux)
Jusqu’à 3 semaines on peut considérer une toux comme aiguë, attention à la succession d’épisodes aiguë qui pourraient faire croire à quelque chose de chronique.
Quand évoquer le diagnostic d’asthme ? (Item asthme)
- dyspnée expiratoire avec wheezing/sibilants
- rythmée par les infections virales (notamment hivernale)
- déclenchée par l’effort, le rire, le pleur
- toux nocturne en deuxième partie de nuit
- terrain atopique (dermatite atopique, rhinoconjonctivite)
- exposition allergènes/polluant
Quels examens paracliniques prescrire si on suspecte de l’asthme chez un enfant et à partir de quel âge ? (Item asthme)
- radio thoracique systématique pour éliminer un diagnostic différentiel notamment si signes d’alarme
- EFR si âge >6ans (VEMS<80% de la théorique, rapport de tiffeneau <80%, réversibilité après prise de BDCA : augmentation d’au moins 12% du VEMS, test de provocation positif, test d’exercice)
- test allergo : prick test si âge >3 ans voir avant selon contexte
Comment évaluer si un asthme est contrôler un non ? (Item asthme)
Après 6 ans : (idem adulte): sur le mois dernier
- symptôme d’asthme diurne >2/semaine
- au moins 1 réveil nocturne
- prise de BDCA au moins 2x/semaine
- limitation d’activité liée à l’asthme
NB: avant 6 ans remplacer les 2 par des 1
Il faut 0 critère pour estimer que l’asthme est contrôlé
Facteurs de risque d’exacerbation de l’asthme ? (Item asthme)
- mauvais contrôle de l’asthme
- mauvaise observance mauvaise technique de la corticothérapie
- facteur environnement persistant
- diminution du VEMS persistante
- problème psychologie/socio économique associé
- comorbidités : obésité, rhinoconjonctivite
- antécédent d’exacerbation sévère dans les 12 derniers mois ou ayant nécessité l’hospitalisation
Quels traitements de fond pour l’asthme et quand les mettre en place ? (Item asthme)
Traitement si mauvais contrôle de l’asthme :
Pallier 1 : aucun traitement et BDCA en cas de besoin
Pallier 2 : CSI faible dose ou ALT (montelukast) notamment asthme d’effort et BDCA en cas de besoin
Pallier 3 : CSI faible dose + BDLA (seulement après 4 ans) ou CSI moyenne/forte dose ou CSI faible dose + ALT et BDCA en cas de besoin
Pallier 4 : CSI moyenne/forte dose + ALT ou BDLA + BDCA en cas de besoin
Pallier 5 : CSI dose forte + BDLA + anti IGE +/- CSO
+ éducation thérapeutique sur la prise (chambre d’inhalation jusqu’à 6 ans, masque si <3ans, aérosol doseur pas avant 8-9 ans), plan d’action CAT en cas de crise
+ mesures non médicamenteuses : environnement sain, vaccin grippe
+ suivi médical régulier: tous les 2-3 mois : éducation thérapeutique, évaluation du contrôle, EFR une fois par an
Évaluation de la gravité d’une crise d’asthme ? (Item asthme)
Légère :
- FR normale, pas de détresse, ni cyanose
- activité et parole normale
- Sat >95%, PA normale
- DEP >75% avec bonne réponse au BDCA
Modérée :
- FR augmentée, mise en jeu des muscles respiratoires
- marche difficile, chuchote 3 à 5 mots
- Saturation 90 à 95%
- DEP entre 50 à 75%, réponse aux BDCA
Sévère :
- silence auscultatoire
- FR >30 âge supérieur à 5 ans ou 40 entre 2 à 5 ans
- Pas d’activité possible, trouble de l’élocution
- Saturation inférieure à 90%
- DEP <50%, mauvaise réponse aux BDCA
NB : un seule critère suffit au diagnostic de crise sévère
Quand hospitaliser devant une crise d’asthme ? (Item asthme)
- Si crise sévère
- Si échec du plan d’action individualisé
Quels traitements devant une crise d’asthme ? (Item d’asthme)
- Chercher facteur de risque d’exacerbation, examen clinique, SatO2, mesure DEP
- crise d’asthme légère :
BDCA (10 bouffée Max toutes les 20min)
Évaluation de la réponse à 1h et cf prise en charge crise d’asthme modérée pour la suite - crise d’asthme modérée :
BDCA (chambre d’inhalation voir nébulisation)
Corticothérapie orale si FdR d’exacerbation
Évaluation à 1h de la réponse :
°Si bonne réponse (DEP>70%) : Retour à domicile avec +/- corticoïdes orales et +/- traitement de fond selon contrôle
°Si réponse incomplète (DEP 50 à 70%) : augmenter BDCA mettre en place corticoïdes orale +/- IV si réponse mauvaise + ipratropium et réévaluation à H4 et même chose que H1
Crise d’asthme sévère : BDCA en nébulisation Corticoïdes orale ou IV Oxygénothérapie Hospitalisation (transfert médicalisé)
Causes physiologique protéinurie ? (Item protéinurie et syndrome néphrotique)
- fièvre
- effort
- orthostatisme
Pas d’œdème, protéinurie <1g/24h
A partir de quel taux parle-t-on de protéinurie ? (Item protéinurie et syndrome nephrotique)
> 150mg/24h
Quels examens complémentaires réaliser devant une protéinurie ? (Item protéinurie et syndrome néphrotique)
1 - BU permet dépistage mais FP et FN
2 - confirmation par protéinurie des 24h ou grâce au rapport albumine/creatinine urinaire sur échantillon urinaire
3 - Exploration à visée étiologique :
En 1ère intention : Ionogramme sanguin, protéinémie, creatininémie, dosage du complément
En 2ème intention : électrophones protéines urinaires, écho rénale
PBR selon indications restreintes (cf p573)
Quels sont les 3 grands groupes de protéinurie pathologique ? (Item protéinurie et syndrome néphrotique)
- glomérulaire :
Altération de la perméabilité, composée essentiellement d’albumine
Sélective : protéine de faible poids moléculaire, albumine et inférieur (>80% d’albumine)
Non sélective : toutes les classes de globuline (<80% d’albumine) - tubulaire :
Anomalie de réabsorption dans les tubules proximaux
Composée de protéine de masse moléculaire inférieure à l’albumine - malformations de l’appareil urinaire :
Écho fait le diagnostic
Définition biologique du syndrome néphrotique ? Pur ou impur ? (Item protéinurie et syndrome néphrotique)
Protéinurie >50mg/kg/24h ou rapport albumine/creatinine urinaire >200mg/mmol et hypoalbuminemie <30g/L (protidémie <60g/L)
Pur si protéinurie sélective : absence d’hématurie, pas d’HTA, pas d’insuffisance rénale organique persistante. Sinon impur.
Quelle est la présentation clinique du syndrome néphrotique chez l’enfant ? (Item proteinurie et syndrome néphrotique)
- Début brutal, parfois après un épisode infectieux
- Syndrome oedémateux (baisse de la pression oncotique par fuite urinaire des protéines) : œdèmes blanc, mou, indolores prédominants au visage au réveil et aux chevilles en fin de journées avec possible tableau d’anasarque (ascite, pleurésie, hydrocèle)
- Possibilité de révélation via les complications : infection, hypovolémie, thrombose
- Prise de poids, HTA ou hTA
Quand faire une PBR devant une suspicion de syndrome néphrotique idiopathique de l’enfant ? (Item protéinurie et syndrome néphrotique)
- âge : avant 1 an après 11 ans
- syndrome néphrotique impur persistant
- corticorésistance
NB: toujours faire echodoppler avant
Quelles sont les complications aiguë du syndrome néphrotique ? (Item protéinurie et syndrome néphrotique)
- Hypovolémie : douleurs abdo, tachycardie, collapsus, insuffisance rénale aiguë fonctionnelle
- Infection bactérienne : pneumoccoque notamment. Pneumopathie, péritonite, méningite, septicémie
- Thrombose : aussi bien artériel que veineux. Lié à l’hemoconcentration, l’alitement et aussi à des anomalies de l’hemostase (augmentation de la synthèse de facteurs de coagulation, thrombocytose, excretion d’inhibiteur de la coagulation comme l’anti thrombine III)
Quelle est la prise en charge thérapeutique du syndrome néphrotique idiopathique ? (Item protéinurie et syndrome néphrotique)
Corticothérapie :
Prednisone à forte dose per os pour une durée de 4 semaines
Complété par trois perfusions de methylprednisolone en l’absence de rémission à l’issue des 4 semaines
Évaluation de la réponse :
°Corticosensibilité : rémission complète (BU neg) :
-Poursuite sur un mode discontinu (1 jour sur 2)
-Diminution progressive par pallier de 2 semaines puis arrêt (durée totale : 4,5mois)
°Corticorésistance : pas de rémission après methylprednisolone :
-Modification thérapeutique
- Indication PBR
Traitement adjuvant à la corticothérapie : Vitamine D, Calcium
Traitement symptomatique :
- réduction apports sodés +/- hydrique
- durant corticothérapie : pas trop
de sel ni sucre rapide
Albumine si hypovolémie trop importante
Diurétique en cas d’œdème trop importants mais prudence car risque de majorer l’hypovolemie, remplissage préalable
Prévention thrombose : héparine bas poids moléculaire, acide salicylique dans les situations à risque
Prévention et ttt infection : en cas de fièvre ATB probabiliste :ceftriaxone + aminoside
Différents stade de la maladie rénale chronique selon le DFG ? (Item MRC)
Stade 1 : >/= 90mL/min/1,73m°2 Stade 2 : 60 à 89 Stade 3 : 30 à 59 Stade 4 : 15 à 29 Stade 5 : <15
CSQ/nephroprotection maladie rénale chronique ? (Item MRC)
- HTA
- Protéinurie
- rétention de phosphate
- anémie
- Interdiction AINS/diabète/dyslipidemie/acidose…
Principales causes de trouble mictionnel ? (Item troubles mictionnels)
- fonctionnel : troubles urinaires du bas appareil (TUBA) :
Pollakiurie, urgenturie : hyper activité detrusorienne fonctionnelle
Dysurie : dyssynergie vésicosphincterienne - organique :
Fuite et miction normal : implantation éctopique d’uretère chez la petite fille
Dysurie : valve urètre postérieure - neurologie : vessie neurologique
Anomalie médullaire congénitale occulte
Quels antibiotiques pour la coqueluche ? (Item coqueluche)
Azythromycine (3J), clarythromycine (5J) seulement si moins de 3 semaines depuis le début des symptômes
Evolution clinique de la coqueluche de l’enfant et spécificité du nourrisson ? (Item coqueluche)
Phase d’incubation silencieuse 10J
Phase catharrale 10J : fièvre modérée ou absente, rhinorrhée, toux modérée qui devient de plus en plus insistante/tenace
Phase d’état 3 à 4 semaines : Quinte de toux sans inspiration efficace entraînant une congestion voir une cyanose du visage avec reprise inspiratoire caractéristique dit comparable au chant du coq +/- émetisante
Convalescence : plusieurs mois : toux non quinteuse/asthénie
Spécificité du nourrisson :
Pas de chant du coq, quinte mal tolérée, cyanose, apnée, malaise, bradycardie, trouble conscience
Quelles sont les 2 formes compliquées de la coqueluche ? (Item coqueluche)
- Coqueluche maligne : tachycardie, insuffisance respiratoire décompensée, défaillance multiviscérale, hyperleucocytose majeure (>50 000/mm3)
- Encéphalopathie coquelucheuse :
Mal convulsif avec troubles moteurs et troubles sensoriels 1/3 guérison 1/3 mort 1/3 séquelles
Signes devant faire évoquer un ictère pathologique ? (Item ictère)
Anamnèse :
- prématurité <38SA
- incompatibilité maternofoetale ABO, RAI +
- hémolyse familiale
- ictère avant 24h de vie
- ictère prolongé plus de 10J
- ATCD d’ictères traités dans la famille
- origines géographiques : Afrique, Asie, Antille
Clinique :
- AEG, perte pondérale >8%
- cholestase : selles décolorées, urines foncées, hépatomégalie ferme
- infection : fièvre, hypotonie, troubles HD)
- hémolyse : syndrome anémique, splénomégalie
- anomalie examen neuro
- ictère jusqu’à la plante des pieds
- ecchymose, hématomes
Quel bilan paraclinique pour explorer un ictère ? (Item ictère)
- bilirubine totale et conjugée
- incompatibilité materno-foetale :
groupe sanguin mère/enfant, réticulocytes, NFS, test de Coombs direct - infection : CRP, hémocultures, ECBU, données bactériologiques maternelles
- si bili conjuguées :
PAL, gammaGT, ASAT/ALAT, facteurs de l’hemostase
Écho abdo - Selon contexte : TSH T4l, G6PD, pyruvate kinase
Traitement symptomatique de l’ictère ? Quelles précautions ? (Item ictère)
Photothérapie : si bilirubine libre au dessus du seuil critique
Attention à déshydratation, hyperthermie, csq oculaires et gonadiques
Principales causes à évoquer devant un ictère selon qu’il soit conjugué ou libre ? (Item ictère)
Ictère à bilirubine conjuguée :
Atrésie voie biliaire, infection post natale (E coli..)
Ictère à bilirubine libre :
- Ictère simple, ictère au lait de mère
- hémolyse : incompatibilité materno fœtale (ABO, RAI), hémolyses constitutionnelles, Minkowski-Chauffard
- pas d’hémolyse : infection materno-foetale, hypothyroïdie
Tableau clinique typique pneumonie aiguë communautaire ? (Item pneumonie)
Toux fébrile + au moins 1 parmi :
- FR augmentée
- Signes de lutte respiratoire
- Anomalie à l’auscultation : murmure vésiculaire diminué, crépitant en foyer, souffle tubaire
Critères de gravité pneumonie ? (Item pneumonie)
Terrain :
- âge <6mois
- immunosuppression, pathologie chronique (notamment respiratoire)
- drepanocytose
Clinique :
- AEG, trouble HD
- intensité des signes de lutte, FR très élevée
- cyanose, apnée, sueur, hypercapnie
- Sat O2<94%
- difficultés alimentaires
- pneumonie très étendue, adénopathie intertrachéobronchiques
- épanchement pleural, abcès
Environnement : surveillance, compréhension..
Principaux germes responsables pneumonie de l’enfant ? (Item pneumonie)
Virus, pneumocoque, mycoplasme, staphylocoque aureus, streptocoque du groupe A
Quels examens complémentaires devant une pneumonie ? (Item pneumonie)
- radio thoracique
- si hospitalisation nécessaire :
Bilan inflammatoire : CRP, NFS, PCT
Bilan infectieux : hémocultures, antigénurie pneumococcique si >5 ans, PCR mycoplasme sur sécrétion nasopharyngée, recherche virale par PCR ou immunofluorescence (nourrisson)
Ionogramme
Si épanchement ponction pleurale et mise en culture avec recherche Ag pneumococcique, PCR ADNr 16S
3 principales complications pneumonie ? (Item pneumonie)
- épanchement pleural
- abcès
- pneumatocèle
Quels antibiotique devant pneumonie ? (Item pneumonie)
- moins de 3 ans sans facteur de gravité :
amoxicilline 80-100mg/kg/j en 3 prise sans dépasser 3 gr par jour et ce pendant 7 jours si allergie C3G injectable - plus de 3 ans sans FD gravité :
Selon orientation clinique : amoxicilline idem voir macrolides si suspicion mycoplasme - si facteurs de gravité :
Possible bithérapie, favoriser IV, élargissement possible PSDP, SA, SGA
Quel suivi pour la pneumonie une fois ttt antibiotique donné ? (Item pneumonie)
- réévaluation indispensable au bout de 48 à 72h
- si persistance fièvre refaire radio et bilan inflammatoire :
Si épanchement hospitalisation pour explorer
Si pas d’épanchement possible switch vers macrolides - contrôle radiographique à 1 mois le plus souvent
Score d’Apgar quels critères ? (Item PEC NN)
Rêve (respiration) qui (cœur) colore (coloration) ton (tonus), réveil (réactivité). Normalement >/= à 7
Conséquence du diabète au cours de la grossesse sur le nouveau né ? (Item PEC NN)
Malformations congénitales (SNC, cœur, squelette), macrosomie avec augmentation du risque obstétricale (dystocie des épaules, lésions du plexus brachial, fracture, asphyxie périnatale), hypoglycémie par hyper insulinisme, hypocalcémie, cardiomyopathie hypertrophique, polyglobulie, ictère.