Pathologie du système hématopoïétique (Dr. Guillaume St-Jean) Flashcards
Quelle maladie héréditaire et congénitale due à un gène autosome récessif est observée chez les chevaux Arabe ou croisés Arabe? Quelles sont les signes cliniques?
Immunodéficience combinée des poulains arabes
Poulains affectés normaux à la naissance et développent des problèmes respiratoires et parfois digestifs.
- Lymphopénie marquée
- Absence d’IgM et progressivement IgG
- Hypoplasie du thymus
- Bronchopneumonie à adénovirus
Concernant l’hémorragie thymique spontanée ou idiopathique du chien:
- Animal touchée
- Signes cliniques
- Nécropsie
Animal touché: jeune chien de moins d’1 an
Signes cliniques: aigus
- Hémorragie interne massvie = choc hypovolémique
Si toutes les causes possibles sont écartés, on parle alors d’hémorragie thymique spontanée ou idiopathique.
Nécropsie:
- Gros hématome remplissant le médiastin crânial, parfois jusque dans la cavité thoracique (hémothorax)
- Coupes striées de l’hématome = preuve que le thymus est à l’origine des hémorragies
- ATTENTION: Faire test toxicologiques sur le sang pour exclure l’hypothèse de coagulopathie.
Distinguer involution et atrophie du thymus.
Un ou l’autre est une diminution de volume plus ou moins marquée de l’organe.
Si physiologique/normale = involution
Si pathologique = atrophie
Quelles sont les 3 grandes catégories de causes d’atrophie thymique?
- Corticostéroïdes endogènes (stress) ou exogènes
- Infections virales via mécanisme d’apoptose
- Autres; malnutrition protéique, agents chimiothérapeutiques.
Décrire les infections virales causant de l’atrophie thymique.
1) Parvoviroses canine (entérite à parvovirus) et féline (panleucopénie); thymus fortement atrophié car destruction de la lignée myéloïde dans la moelle osseuse.
2) BVD (pestivirus); atrophie modérée à marquée du thymus (in utero = hypoplasie)
3) Distemper canin (morbilivirus); atrophie marquée, rate également
4) Rétroviroses félines (FIV = lentivirus, FeLV=oncorétrovirus); atrophie rapide ou progressive. NL s’hyperplasient puis s’atrophient également.
Qu’est-ce qu’un thymome? Décrire son apparence.
Néoplasme la plupart du temps bénin des cellules épithéliales thymiques, surtout chez les animaux âgés.
Apparence: masses encapsulées, nodulaires et fermes situées dans le médiastin crânial.
Les thymomes peuvent être associés à des syndromes paranéoplasiques. Lesquels?
Chien; myasthénie grave
Chat; dermatite exfoliative
Qu’est-ce qu’un lymphome thymique ou médiastinal? Décrire son apparence selon les espèces.
Néoplasme malin des lymphocytes T qui est le néoplasme le plus commun du thymus, surtout chez les chats FeLV à partir de 6 mois d’âge et les jeunes bovins.
Apparence:
- Fe = une ou plusieurs masses confluentes blanchâtres à grisâtres dans le médiastin crânial
- Bo = masse unique en région cervicale ventrale et/ou dans l’entrée thoracique
Décrire ce qu’est l’hémosidérose dans les NL.
Lorsqu’un NL draine le site d’injection de fer chez les porcelets, il y aura accumulation d’hémosidérine dans les macrophages = hémosidérose. Se caractérise par coloration brun-orange, surtout dans la médulla.
Décrire ce qu’est l’hyperplasie (lymphadénopathie) réactionnelle.
Lorsqu’une grande quantité d’antigènes arrivent dans un NL, il y a augmentation du nombre de macrophages et de lymphocytes (mutiplication et recrutement) = hyperplasie/lymphadénopathie réactionnelle.
** C’est une fonction immunologique du NL, pas un processus inflammatoire. L’architecture générale est préservée et le NL garde sa mobilité.
Décrire l’hyperplasie folliculaire que l’on peut observer lors d’hyperplasie réactionnelle.
Hyperplasie folliculaire = réponse des lymph B à une stimulation antigénique prolongée.
- Les NL drainant les muqueuses cervicales et mésentériques (entre autres), il est normal d’observer un certain degré d’hyperplasie folliculaire.
- Dans les cas plus marquée = confondue avec un lymphome (hyperplasie lymphoïde folliculaire atypique).
Certaines infections virales sont associées à la lymphadénopathie réactionnelle. Décrire lesquelles.
1) Phase initiale de l’infection par FIV, FeLV = hyperplasie folliculaire sévère(atypique)
2) Syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP, arétivirus) = lympadénopathie réactionnelle localisée à la cavité thoracique ou généralisée
3) Fièvre catarrhale maligne des bovins (herpesvirus ovin type 2 OHV-2) = lymphadénopathie réactionnelle généralisée
Définir lymphadénite et son aspect macroscopique.
Lymphadénite = inflammation d’un NL, le plus souvent associée à la présence d’un agent infectieux. S’il y a stimulation antigénique, s’accompagne d’hyperplasie réactionnelle également.
Aspect macro: semblable à l’hyperplasie, mais avec parfois de la suppuration (abcès), de l’inflammation granulomateuse et/ou de la nécrose.
Nommer un exemple de lymphadénite virale chez le porc ainsi que sa cause, les lésions macro et micro.
Syndrome de dépérissement post-sevrage (SDPS) du porc.
Cause: circovirus porcin de type 2 (PCV-2)
Lésions macro: lymphadénomégalie généralisée, avec un aspect homogène du parenchyme à la coupe.
Lésions micro: déplétion lymphoïde et inflammation granulomateuse dans les organes/tissus lymphoïdes
Nommer un exemple de lymphadénite bactérienne chez le mouton et la chèvre ainsi que sa cause, les lésions associées.
Lymphadénite caséeuse (Ov,Caprin)
Cause: Corynebacterium pseudotuberculosis, bâtonnet Gram+
Lésions: formation d’abcès des NL externes et internes et/ou les organes internes, surtout les poumons. Pas de signes cliniques sauf si abcès se rompent et/ou que leur localisation nuit à l’alimentation/la respiration.
** Particularité chez les ovins, abcès avec apparence en pelure d’oignon car encapsulations successives.