PARTIE 7 INTERFER Flashcards
Tout COS doit donc s’appuyer sur les dispositions existantes, à savoir :
- la Permanence Générale (PG) RATP, le Permanent des Réseaux Ferrés (PRF, seul cadre en charge de lancer les séquences de désenfumage pour la RATP, et interlocuteur du COS pour ce domaine) et l’officier de liaison BSPP ;
- un Chef d’Incident Local ou Principal (CIL ou CIP) en mesure de lui apporter une aide technique ;
- le Centre Opérationnel de Gestion de la Circulation (COGC) pour le réseau SNCF ;
- le PCC TRANSDEV pour le réseau ferré de l’aéroport Charles de Gaulle (CDGVAL) ;
- un Poste Central de Sécurité Incendie (PCSI), ou centre de surveillance, ou Local de Gestion d’Intervention (LGI) ou bureau de vente (billetterie) qui, bien que généralement situé en infrastructure, se situe à un niveau supérieur aux voies. Les intervenants y trouvent les téléphones, des plans ou clefs éventuelles (pento-curvilignes pour les accès aux façades de quai des lignes automatisées) ;
- des colonnes sèches avec prises d’incendie tous les 100 mètres en tunnel (sur certaines lignes et prolongement récents) ;
- des guides opérateurs de lignes RATP destinés à mettre en œuvre, en relation avec le Permanent des Réseaux Ferrés (PRF), le désenfumage de la station ou de l’inter-station ;
- des téléphones de bout de quai qui permettent de contacter les régulateurs de lignes (coupure des énergies), le CSO, le CO et la coordination médicale ;
- des rupteurs d’alarme ;
- des prises pour généphones ;
- éventuellement des dispositifs spécifiques d’accès des secours (accès-pompiers) qui ne sont normalement pas dimensionnés pour évacuer les usagers ;
- un éclairage de sécurité et de jalonnement ;
- des cheminements d’evacuation
Cas de déclenchement d’INTERFER :
Toute intervention pour
- accident en gare ou station,
- feu de train ou de rame en espace clos (gare ou station),
- accident en inter-gare ou en inter-station
- feu en tunnel dans le réseau ferré
Dangers spécifiques lors d’un feu en tunnel :
- le risque de panique doit être pris en compte dès le début de l’intervention ;
- le développement des fumées (feu de pneumatiques) peut être rapide,
Limites d’intervention des sapeurs-pompiers :
- le balisage qui doit s’effectuer sans obstacle physique à l’évacuation ;
- les liaisons physiques et les communications ;
- l’établissement de moyens hydrauliques ;
- le rayon d’action du personnel.
PRINCIPES D’INTERVENTION Les fondements de l’intervention sont les suivants :
- mise en sécurité du réseau (arrêt de la circulation et/ou coupure électrique du courant de traction) ;
- évacuation du public ou extraction des victimes ;
- maîtrise du désenfumage (en relation avec le PRF et l’officier détaché à la PG RATP pour ce réseau) ;
- attaque précoce du sinistre le cas échéant ;
- reconnaissances simultanées de part et d’autre du lieu de l’intervention (inter-stations, interconnexions, gares ou stations et accès-pompiers encadrants) ;
- coordination des moyens dans la ou les stations ou gares concernées ;
- maîtrise en permanence des liaisons internes et externes.
Pour y parvenir (fondements d’intervention), il est nécessaire d’appliquer une doctrine d’intervention spécifique qui permet de :
- systématiser l’encadrement du lieu de l’intervention au moyen d’éléments de reconnaissance ;
- dédoubler si besoin et si possible les organes de commandement
L’intervention en tunnel repose sur :
- l’envoi d’un détachement préconstitué permettant d’effectuer les premières étapes de la marche générale des opérations ;
- des principes d’engagement pour chacun des premiers engins ;
- une structure de commandement comprenant le PCA et le PCP.
Volume des moyens INTERFER
Gare ou station principale :
1 groupe ETARE + 1 groupe de commandement (PCTAC) L’OGC n’est pas obligatoirement le COS
Gare ou station ou accès-pompiers encadrant : 1 groupe ETARE
Si réseau RATP : 1 OGC à la PG.
Si réseau SNCF : 1 OGC à l’adresse principale
Il faut distinguer quatre cas 1) L’intervention se situe en cas :
1) L’intervention se situe en station/gare Dans ce cas, le premier groupe ETARE est envoyé à l’adresse, le second en station, gare ou accès-pompiers aval le plus proche sur informations de la PGRATP.
2) L’intervention se situe entre deux stations/gares Le premier groupe est envoyé à l’adresse, le second en station, gare ou accès-pompiers aval le plus proche.
3) L’intervention se situe sur une ligne à l’air libre entre deux stations/gares Le premier groupe est envoyé à l’adresse donnée par le requérant. Le second groupe est envoyé à la station, gare ou accès-pompiers encadrant le plus proche.
4) L’intervention se situe entre deux gares dont l’une est hors secteur Brigade Le premier groupe est envoyé à l’adresse, le CO demande l’intervention en gare ou accès-pompiers encadrant au CODIS concerné.
Les deux premiers engins-pompe :
- alimentent les colonnes sèches, le cas échéant ;
- se rendent obligatoirement au PCSI ou bureau de vente ou LGI afin de prendre les renseignements liés à l’intervention ;
- prennent les premières mesures de mise en sécurité du réseau (coupure d’urgence et/ou arrêt de la circulation ferroviaire), et appliquent la MGO : effectuent les premières reconnaissances, portent secours aux victimes, effectuent les premières extractions, recherchent les manifestations d’un acte malveillant, demandent les renforts nécessaires le cas échéant ;
- réalisent le balisage non entravant (bombe de peinture..), mission primordiale qui doit être effectuée par une équipe désignée. Cette équipe remonte au PCSI, reste en contact téléphonique/radio/dispositif propre à la RATP ou SNCF avec le chef d’agrès du premier engin et guide les engins à venir (balisage employé, nature de l’intervention et actions prioritaires).
Le troisième engin-pompe :
passe au PCSI et, guidé par l’équipe de balisage, rejoint les premiers engins avec le matériel approprié.
Le chef de garde du CSTC, quel que soit son ordre d’arrivée
- réalise les premières mesures imposées de la MGO ;
- demande des moyens de renforcement si nécessaire ; - renseigne le commandement le plus rapidement possible ;
- constitue l’embryon du PCA, et prend en compte les moyens de transmission (téléphone de bout quai, moyens de transmission propres à l’établissement, réseau ANTARES, généphone…) ;
- fait un point de situation à l’OGC situé au PCSI ou PCP (si les transmissions sont indisponibles, il rejoint le PCP).
Le VSAV :
- se rend au PCSI ou LGI et se met à disposition du COS
- prend en charge les premières victimes ;
- propose une zone de PRV/PMA.
Le MEA
se met à disposition du COS. Le balisage ou toute autre mission peut lui être confié.