partie 5 feu de vehicule au gaz Flashcards
quelles sont les deux grandes familles dangereuses en cas de feux ?
les véhicules disposant d’un réservoir sous pression (GPL, GNV, AIR, AZOTE, H2), associé ou non à toute autre énergie (électrique/carburant d’origine fossile ou végétale)
les véhicules disposant d’une batterie de traction associée ou non à un moteur thermique.
que veut dire “4 I “
identifier
inspecter les éléments constitutifs
interdire
intervenir
quel est le risque majeur en cas de feu de véhicule à l’air libre ?
le risque majeur en cas de feu de véhicule est le risque d’explosion .
pourquoi doit on assurer une attaque rapide sur ce genre de feu ?
il est important de mentionner que le risque de quelque nature que ce soit (déclenchement des soupapes de surpression, explosion, BLEVE1, fusion des fusibles thermiques, emballement des batteries) augmente avec le temps de combustion du véhicule
quelle est la règle absolue pour l’attaque ?
Le port de la tenue de feu complète, avec ARI coiffé, est la règle absolue en toutes circonstances.
CAT en cas absence de renseignements ?
l’absence de certitude quant aux caractéristiques du véhicule sinistré, l’hypothèse de la présence d’un réservoir sous pression doit guider l’action des secours.
Quel est le chiffre en moyenne de véhicule gpl gnv ?
En France, le parc actuel est estimé à 200 000 unités de véhicules GNV ou GPL.
quels sont les trois types de gaz principaux utilisés ?
le méthane (CH4) ou gaz naturel. Difficilement liquéfiable (- 163°C à pression atmosphérique), ce gaz est transporté ou stocké essentiellement à l’état gazeux ;
le butane (C4H10) liquéfiable à 0°C (à pression atmosphérique) ;
le propane (C3H8) liquéfiable à – 41°C (à pression atmosphérique).
de quoi est composé essentiellement le GNV ?
de méthane
expliquer le BLEVE ?
c’est la transformation du gaz liquide au gaz vapeur suite à une rupture brusque du réservoir.
cette rupture est le résultat d’une fragilisation de son enveloppe ou de l’augmentation de sa pression .
le gaz est vaporiser dès en atmosphère.
l’énergie produite lors de cette rupture disperse le liquide dans l’air et provoque onde de surpression et fragments.
dans le cas du gpl cela provoque une boule de feu.
composition du GPL ?
50/50 entre butane et propane
que peut-on dire sur le GPL ?
il est plus lourd que l’air donc recherche en sous sol, égout, ou le plus prêt du sol.
densité ?
Densité 2,07 1,52
LIE 1,8 % 2,4 %
LSE 8,8 % 9,5 %
quels sont les véhicules équipé de GPL ?
Le GPL concerne principalement les véhicules légers dont le PTAC est inférieur à 3,5 tonnes. Dotés d’un moteur à essence ou, dans certains cas diesel, ces véhicules fonctionnent en bicarburation. L’utilisation de l’essence ou diesel est obligatoire pour procéder au démarrage .
que peut-on dire sur l’orifice de remplissage ?
Cet orifice spécial est muni d’une bille de sécurité agissant en tant que soupape de sécurité. Ainsi, l’étanchéité est réalisée, empêchant toute fuite liquide ou gazeuse, notamment lors du remplissage. Son emplacement n’est pas normalisé ( plaque, bouchon essence ou diesel).
pour des raisons d’esthétiques, il est volontiers masqué, donc très difficilement repérable.
que peut-on dire sur les réservoirs ?
ils sont compris en tre 30 et 150 litres , résistant aux chocs et tolés de 3 à 4 mm d’épaisseur
équipés de clapet anti retour pour éviter les fuites lors de son remplissage.
2 types: torique et cylindrique.
quelle est le pression de remplissage et est-elle limité ?
pression de 7 bars et le remplissage est limité à 80 % de façon a permettre l’existence d’un ciel gazeux.
que permet la polyvanne ?
de limiter le remplissage du réservoir
de limiter le débit de gaz sur la sortie en cas de rupture de la canalisation
d’interdire le retour de gaz dans la canalisation de remplissage grâce à des clapets
d’indiquer le niveau de gaz restant dans le réservoir
de quoi est composé une soupape de sécurité ?
une valve maintenue en position fermée par un ressort
pression de la soupape de sécurité?
27 bars . son ouverture permet de faire chuter la pression à l’intérieur du réservoir
tout les véhicule doit être doté de ça.
que peut-on dire sur la distribution ?
elle passe par des tuyauterie en cuivre sans passée par habitacle sauf en sortie de réservoir .
nombre d’électrovanne ?
Elles sont normalement au nombre de deux.
La première est placée dans le compartiment moteur avant le détendeur.
La deuxième est généralement placée au niveau du réservoir.
Elles ferment la canalisation du GPL avec la coupure du contact. En cas de choc accidentel entraînant l’arrêt du moteur sans coupure du contact, les électrovannes peuvent rester ouvertes.
C’est alors au niveau du détendeur que le gaz est coupé
rapportés à des réservoirs de 150 litres ?
projection d’éclats avec effet de missile pouvant aller jusqu’à 100 mètres
la création d’un flux thermique avec création d’une boule de feu dont le diamètre peut atteindre 30mètres pendant 3 secondes
la création d’une surpression dont les effets peuvent être ressentis jusqu’à 120 mètres
VCE ?
c’est l’explosion d’un nuage de vapeurs de produits inflammables sous l’effet de causes diverses (flamme, étincelle, friction, compression…). Plus lourd que l’air, le GPL a tendance à s’accumuler sous forme de nuage (en milieu non confiné, le terme UVCE
CAT pour le thème interdire
établir impérativement un périmètre de sécurité en tenant compte des risques constatés, des caractéristiques du vent et de la configuration des lieux. Il doit être d’au moins 50m ;
–le commandant des opérations de secours doit veiller à prendre en compte les risques d’explosion dans ce périmètre (interdiction des matériels nonATEX
CAT pour le theme “Intervenir”
toutes les opérations s’effectuent en tenue de feu, sous ARI ;
–l’attaque à privilégier se fera selon un axe ¾ avant, selon la configuration des lieux. N’engager dans ce périmètre de sécurité que le nombre de personnes strictement nécessaire à l’extinction ;
–s’approcher et attaquer le feu par le 3/4 avant du véhicule, à l’aide d’une première lance (250l/min), et en établir immédiatement une seconde (250l/min) ;
–poursuivre l’attaque au moyen des deux lances ;
en rabattant les flammes de loin, en jet droit pour figer le risque, puis en éteignant le feu en jet diffusé, au fur et à mesure de la progression du binôme, jusqu’à ce que la deuxième lance prenne le relais au contact du véhicule pour achever l’extinction, tandis que la première procède au refroidissement du réservoir ;
si une torchère se déclenche, le périmètre de sécurité sera élargi autant que possible et les intervenants se protégeront derrière des écrans : véhicules, murs, etc…
rappel ?
la soupape de sécurité GPL limite le risque d’explosion. En revanche, elle peut créer un effet « torchère », par à-coups successifs,jusqu’à 5 mètres de distance ;
–par contre, un réservoir de GNV ou d’H2 se videra en 2 minutes environ d’une seule traite sous forme d’une torchère, dès lors que le fusible thermique aura fondu ;
–si la flamme de GNV/GPL est bien visible, celle de l’hydrogène est invisible ;
–faire attention à ne pas souffler ces flammes qui créeraient des mélanges explosifs
GNV explication ?
Le GNV est composé à 97% de méthane, extrait de gisements. Difficilement liquéfiable, ce gaz est stocké dans des réservoirs à l’état gazeux à une pression de 200 bars.
densité et LI ?
ensité 0,55
LIE 6 %
LSE 16 %
utilisation des véhicule au GNV
Les véhicules GNV sont généralement équipés en mono-carburation.
Compte tenu du volume que nécessite une telle installation, ce carburant est essentiellement utilisé pour des flottes captives de véhicules, en particulier celles des autobus.
A Paris, la Régie Autonome des Transports Parisien (RATP) exploite quelques bus et lignes de cette façon.
Cependant, quelques véhicules de tourisme roulent au GNV. Ceux-ci fonctionnent alors en bicarburation.
description de l’alimentation ?
Monocorps, elle est située côté latéral et est isolée par un passage en fourreau étanche. Des clapets antiretour,ainsi que des fusibles déclenchant à 100°C, sont disposés en partie supérieure sur le pavillon. Des électrovannes permettent d’isoler les réservoirs du moteur .
les réservoirs ?
Au nombre de 1 à 9, leur capacité et leur localisation varient en fonction du véhicule. Résistants aux chocs, à la pression et à la température, ils sont en aluminium, en polyéthylène et/ou fibre de carbone. Ils sont
protégés par des barres de contention en cas de rupture des fixations. Un capot peut les protéger
de quoi est composé un réservoir ?
Chaque réservoir est muni d’un fusible thermique déclenchant à 100°C, ainsi que d’un robinet d’isolement.
pourquoi les risques sont réduits en cas d’accident ou de feux sur véhicule GPL ?
de la nature du gaz : plus léger que l’air, le méthane se dilue très rapidement dans l’atmosphère
du positionnement des bouteilles : en raison de leur volume, les bouteilles sont généralement placées sur le pavillon, hors d’atteinte directe des chocs
des thermo fusibles placés sur chaque bouteille et sur la canalisation, qui fondent rapidement (100°C).
quels sont les risques existants ?
En outre, la nature gazeuse du GNV exclut l’apparition d’un BLEVE. Le principal risque est donc celui d’une fuite de gaz, enflammée ou non, voire d’un VCE d’une durée de plusieurs minutes.
CAT en cas de feu GNV ?
En présence d’un feu, le chef d’agrès applique la même procédure que pour un feu sur véhicule léger GPL (cas où la notion de gaz est avérée).
Que les bouteilles soient directement exposées ou non, leur protection et/ou leur refroidissement est impératif. L’utilisation du jet diffusé d’attaque permet d’éviter toute action thermique brutale.
En cas de feu de bus au GNV, le chef d’agrès s’assurera en outre auprès du machiniste que la coupure du contact a été réaliser et que la permanence ratp a été prévenue.
a retenir ?
Le mode opératoire pour ce type de véhicules consiste à refroidir de façon offensive et le plus rapidement possible les réservoirs à l’aide d’une première lance puis d’éteindre l’habitacle avec une seconde lance.
En cas de doute sur la nature de la carburation d’un véhicule, ce mode opératoire s’impose
identification des bus GNV ?
lunette arriere
ouie aération coté droit
série 7000
indication roule au gaz.
quel est la chose à retenir ?
Le mode opératoire pour ce type de véhicules consiste à refroidir de façon offensive et le plus
rapidement possible les réservoirs à l’aide d’une première lance puis d’éteindre l’habitacle avec une
seconde lance.
En cas de doute sur la nature de la carburation d’un véhicule, ce mode opératoire s’impose.
quelles est le code danger et matière du gpl ?
23/ 1965
butane: 23/ 1011
propane: 23/1978
quels est la comparaison avec le gaz de ville ?
le gpl est plus lourd que l’air donc recherche au niveau du sol et dans les sous sols.
reco identifier ?
Déterminer le type de véhicule (logo, motorisation, questionner le propriétaire,
demande d’identification carburant au CSO, etc.).
reco inspecter ?
Contrôler les équipements liés à la source d’énergie sans toucher le véhicule,
détecter les fuites éventuelles, etc.
reco interdire ?
établir impérativement un périmètre de sécurité en tenant compte des
risques constatés, des caractéristiques du vent et de la configuration des
lieux. Il doit être d’au moins 50m ;
sauvetage ?
Les opérations de sauvetage sont prioritaires sur toutes les autres.
(intervenir) établissement / attaque
toutes les opérations s’effectuent en tenue de feu, sous ARI ;
– l’attaque à privilégier se fera selon un axe ¾ avant, selon la configuration
des lieux. N’engager dans ce périmètre de sécurité que le nombre de
personnes strictement nécessaire à l’extinction ;
– s’approcher et attaquer le feu par le 3/4 avant du véhicule, à l’aide
d’une première lance (250l/min), et en établir immédiatement une
seconde (250l/min) ;
– poursuivre l’attaque au moyen des deux lances ;en rabattant les flammes de loin, en jet droit pour figer le risque, puis en
éteignant le feu en jet diffusé, au fur et à mesure de la progression du binôme, jusqu’à ce que la deuxième lance prenne le relais au contact du véhicule pour achever l’extinction, tandis que la première procède au
refroidissement du réservoir
si une torchère se déclenche, le périmètre de sécurité sera élargi autant que possible et les intervenants se protégeront derrière des écrans : véhicules,murs etc.
– rappel : la soupape de sécurité GPL limite le risque d’explosion. En
revanche, elle peut créer un effet « torchère », par à-coups successifs, jusqu’à 5 mètres de distance ;
– par contre, un réservoir de GNV ou d’H2 se videra en 2 minutes environ
d’une seule traite sous forme d’une torchère, dès lors que le fusible
thermique aura fondu ;
– si la flamme de GNV/GPL est bien visible, celle de l’hydrogène est invisible ;
– faire attention à ne pas souffler ces flammes qui créeraient des mélanges
explosifs Page
protection ?
les opérations liées à la protection doivent être conduites le plus rapidement
possible et parallèlement aux opérations d’extinction ;
– des contrôles sont régulièrement réalisés au moyen de l’explosimètre. En cas
de difficulté, le chef d’agrès demande l’intervention des spécialistes NRBC.
déblai / dégarnissage ?
le port des ARI sera maintenu jusqu’au retour à la normale.
surveillance ?
après l’extinction, poursuivre le refroidissement (le risque de BLEVE persiste tant que la pression interne du réservoir n’est pas retombée). Le
contrôle avec une CTHE est nécessaire
pour quels raison les risques liés aux accidents ou aux feux des véhicules GNV sont relativement réduits ?
de la nature du gaz : plus léger que l’air, le méthane se dilue très rapidement dans l’atmosphère ;
du positionnement des bouteilles : en raison de leur volume, les bouteilles sont généralement placées sur
le pavillon, hors d’atteinte directe des chocs ;
des thermo fusibles placés sur chaque bouteille et sur la canalisation, qui fondent rapidement (100°C).