feu ou explosion de tunnels de grande longueur 2025 Flashcards
que désigne le terme “tunnel”?
Le terme de « tunnel » désigne l’ensemble des voies de circulation couvertes, quel que soit leur mode de construction : ouvrages creusés ou immergés, tranchées couvertes, couvertures non transparentes à l’air, couvertures partielles présentant une surface d’ouverture vers l’extérieur inférieure à 1m² par voie de circulation
quelle est le nombre d e tunnels en moyenne sur le secteur bspp ?
environ 60 kms de tunnels sur le secteur bspp
par quoi se caractérisent les tunnels routiers ?
1.du génie civil (monotubes / bitubes ; unidirectionnels / bidirectionnels ; faible longueur à plusieurs kilomètres, résistance au feu, etc.)
2.de l’exploitation : Centre d’Exploitation et de Surveillance (CES) ou Poste de Contrôle Tunnels et Trafic (PCTT) etc.
3.des équipements de sécurité, Issues de Secours (IS), principe de désenfumage, niveau de résistance au feu
4.du volume de trafic.
que veut dire CES ,
centre d’exploitation et de surveillance
que veut dire pctt ?
poste de controle tunnels et traffic
quelle est la date de la circulaire interministérielle ?
29 mars 2006
que doit prendre en compte le cos sur intervention ?
il doit prendre en compte les dispositifs de secours à demeure.
quels sont les dispositifs de sécurité présents ?
un système de détection automatique d’incident qui propose un scénario de mise en sécurité à l’Opérateur Sécurité Trafic (OST)
des dispositifs physiques d’interruption du trafic en entrées de tunnel à commande manuelle ou automatique depuis le CES
des IS (issues vers l’extérieur) tous les 200 m protégées par une porte CF (qui peut avoir été condamnée de l’intérieur par un verrou fusible en raison de la proximité du sinistre), disposant ou pas de communication avec le CES
des niches de sécurité (extincteur, hydrant, prise de CS ou CH, réseau d’appel d’urgence, volume sans sortie vers l’extérieur) tous les 200 m ;
dispositifs (2e parties)
des Postes d’Appels d’Urgence (PAU) placés dans les niches de sécurité et dans les aménagements pour l’évacuation et la protection des usagers, permettant une communication avec le CES
des poteaux d’incendie ou des colonnes humides sous 6 bars, débit simultané de 120m3/h, placés de préférence dans les niches incendies tous les 200m, permettant une alimentation directe des établissements d’attaque sans besoin d’engin-pompe
des colonnes sèches (voire en eau morte sans pression) à alimenter depuis la surface et/ou les têtes
des systèmes de ventilation/désenfumage, commandés depuis le CES
des intercommunications entre tubes permettant des transferts de victime/matériel ou une attaque protégée,voire un passage d’engins
des systèmes de surveillance du trafic (vidéo), de la qualité de l’air, des niches et IS
des dispositifs de récupération des eaux souillées/pollutions.
qui doit informer le cos sur les informations de sécurité ?
l’officier détaché au ces du tunnels
a quoi peut s’apparenter les feux de tunnels ?
Les feux en tunnel peuvent s’apparenter à des feux en espace clos (espace confiné), cumulant également les spécificités liées aux ERP (présence de public) et aux IGH (commandement en « aveugle », difficultés de liaison, différents niveaux d’intervention, etc.).
quels sont les deux facteurs qui présentent un risque pour les intervenants ?
Les principales difficultés auxquelles seront confrontés les intervenants seront la chaleur et les fumées
quel est le délai à partir duquel les conditions sont difficiles ?
10 mins selon les retex
quels,sont les éléments fondamentaux pour la réussite de cette intervention ?
La connaissance de l’ouvrage et les délais d’intervention sont les éléments fondamentaux de l’intervention
quels sont les principes d’intervention fondamentaux pour cette intervention ?
les opérations de sauvetage et d’évacuation du public resté dans les véhicules ou présent dans le tunnel
les opérations d’extinction en établissant directement au plus vite sur les poteaux d’incendie alimentés(lorsqu’ils existent) les moyens hydrauliques les plus puissants possibles.
quels sont les actions qui complètent les principes fondamentaux ?
des reconnaissances dans l’ensemble de l’ouvrage (niches, IS et escaliers qui les desservent..)
la prise en compte du public extrait du tunnel (demande de centre d’accueil des impliqués le cas échéant) en coordination avec la police
une maîtrise permanente des liaisons internes et externes
un contact permanent avec le CES afin de maîtriser les installations et moyens techniques propres à chaque tunnel ;
que doit on garder à l’esprit en permanence ?
les tunnels comme des zones d’exclusion
la stabilité au feu de l’ouvrage au regard de la nature du sinistre, en mesure de commander un retrait des intervenants et/ou une reconnaissance ou une évacuation du niveau supérieur
quels sont les moyens envoyés ( intervention qui repose sur ???)
un détachement pré constitué
des principes d’engagement
un pca
un pcp
volume ?
Accès 1
► EP CGI (amont)
► VSAV
► VLR OGC
► MEA VO
► G.ELD
► G.ST
► VLR CDS ELD
► Le G. aide au CDT
Accès 2
► EP (soutien)
Accès 3
► EP (aval)
► G.ELD
Accès 4
► VLR OGC (au CES Tunnel)
1 ogc au CES
quelles sont les adresses de référence pour ce type d’intervention ?
l’IS située immédiatement en amont du sinistre (ou à défaut l’accès le plus proche desservant le sens de circulation sinistré s’il n’y a pas d’IS)
l’accès le plus proche desservant le sens non sinistré
l’IS située immédiatement en aval du sinistre (ou à défaut l’accès le plus proche desservant le débouché du sens de circulation sinistré)
le Centre d’Exploitation et de Surveillance (CES).
que doit faire le co pour tout départ pour feu ou explosion ?
Le CO rend compte à la coordination médicale de tout départ pour feu ou explosion dans un tunnel routier de plus de 300 mètres, en précisant l’adresse principale (accès engin AMONT). Le médecin coordinateur estime s’il dépêche ou non une équipe médicale selon les renseignements. Dans l’affirmative le CO rend compte au cos (idem pour off prev)
CAT 1 EP?
LE PREMIER ENGIN (EP Cgi ou EP et VL CdG) dénommé par la suite engin AMONT
s’engage par l’IS située immédiatement en amont du sinistre, ou, si le tunnel ne dispose pas d’IS, par la voie qui correspond au sens de circulation présumé du sinistre ;
2e EP ?
LE DEUXIEME ENGIN (dénommé par la suite engin SOUTIEN)
après reconnaissance du tube non sinistré dans le cas des tunnels bitubes, se présente, à la tête de tube, dans le sens de circulation. Il ne s’engage dans le tube que sur ordre du COS, en complément de l’engin AMONT ;
3 e EP ?
LE TROISIÈME ENGIN (dénommé par la suite engin AVAL)
s’engage côté AVAL par l’IS située immédiatement en aval du sinistre, ou, si le tunnel ne dispose pas d’IS, et sur ordre du COS, par le débouché du sens de circulation présumé du sinistre. Le risque de voir surgir un véhicule ne pouvant être totalement écarté, il pénètre dans le tunnel avec la plus grande vigilance ;
le 1er OGC ?
LE PREMIER OGC se rend à l’accès principal,
recueille les premiers renseignements auprès des différents chefs d’agrès et prend les mesures qui s’imposent. Il établit immédiatement les liaisons avec l’officier situé au CES afin d’obtenir toutes les informations disponibles ;
le 2 eme OGC ?
se rend au CES et prend le rôle d’officier de liaison.
MEA + VSAV
LE MEA ET LE VSAV se rendent à l’accès principal, à disposition du COS.
quelle est la CAT lorsque la localisation du sinistre ne correspond pas à l’adresse de départ ?
les rôles des engins AMONT et SOUTIEN sont inversés
le COS redirige l’engin AVAL conformément à l’engagement précédemment décrit.
ou se rendent les engins de renforts ?
soit en ZDI, définie à l’avance ou précisée par le COS
soit à l’accès principal dans les autres cas
liaison descendante ?
chefs d’agrès à chefs d’agrès, COS à chefs d’agrès et CES, PCP à PCA :
les dispositifs de communication propres aux tunnels de + de 300m permettent d’établir un réseau
tactique fiable, basé sur les PAU (interphones), en particulier du PCA au CES.
ces dispositifs peuvent être complétés par les liaisons radio Antares en mode relayé dans certains
tunnels uniquement (cf : Intranet BSPP/ANTARES/ document de référence/liste des
communications relayées dans les ERP IGH etc..).
Dans les ouvrages non équipés de dispositifs de
retransmission Antares, l’utilisation de la valise « Relais Indépendant Portable (RIP) » permet
d’établir une communication de groupe.
liaison montante ( pcp cso ) ?
avant l’activation du PCTAC, les liaisons radio Antares sont utilisées en mode relayé
(communications/OPS)
dès l’activation du PCTAC, les liaisons montantes sont réalisées en mode relayé (communication CDT)
et peuvent être complétées par des liaisons informatiques, satellitaires et téléphonique.
Ce plan fait l’objet d’un Ordre Particulier de Transmissions (OPT) « Tunnel de + de 300m ».
que trouve-t-on a l’adresse en cas de feu explo etc…? cm 121
Accès 1
► EP CGI (amont)
► VSAV
► VLR OGC
► MEA VO
► G. REX
► GST
► Chef de S. ELD
► Le G. aide au CDT
Accès 2
► EP (soutien)
Accès 3
► EP (aval)
► G. ELD
Accès 4
► VLR OGC (au CES Tunnel)
quelle est la particularité en cas de déclenchement de groupe eld ?
le coz demande la mise en préavis du section eld sdis
pg ratp ?
ogc
quel est le risque en cas de conditions extrêmes ?
Lorsque ces conditions extrêmes sont réunies, il va se
produire des « flash-over en continu » qui, peu à peu,
vont conduire à l’embrasement de tous les véhicules
proches de celui qui est à l’origine du sinistre (+ de 500
m dans le cas du tunnel du mont blanc).
sur quel document trouve-t-on les renseignements sur les tunnels ?
C’est pourquoi les tunnels routiers de plus de 300 m
doivent systématiquement faire l’objet d’un triptyque
ÉTARÉ, établi sur la base des données figurant dans
les plans d’intervention et de sécurité (PIS) que
l’exploitant est en mesure de fournir
dégagement de fumée ?
Voiture 30 min à + de 1 heure :
cas des véhicules électriques 20 à 40
70 000 m3
≈ un tunnel de 10 m de diamètre
et 900 m de longueur
Poids lourd 70 min 60 à 90 380 000 m3
≈ volume de la tour Montpar
Camion citerne 90 min 150 à 300 1 600 000 m3
débit de désenfumage ?
110 m3/sec