partie 4 . intervention pour feu ou explosion dans les dépots d'hydrocarbures 2022 Flashcards

1
Q

boil over ?

A

Une rétention en feu surchauffe un réservoir
contenant un hydrocarbure lourd. L’eau présente
au fond du réservoir vaporise, augmente le volume
et expulse l’hydrocarbure à l’extérieur du réservoir.
Ce dernier s’enflamme aussitôt après plusieurs heures
d’incendie, si le produit est suffisamment visqueux
(Pétrole Brut, Fuel lourd). Effet thermique uniquement
avec retombées importantes de liquide enflammé

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2
Q

bleve?

A

vaporisation violente à caractère explosif consécutif
à la rupture d’un réservoir contenant un liquide à
une température significativement supérieure à sa
température d’ébullition. Enorme explosion de gaz
qui génère une boule de feu colossale et causant des
dégâts considérables.

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3
Q

a quoi faut allusion cette arrêté ?

A

celui ci est relatif au stockage aérien de liquide inflammable

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4
Q

quel est sont les principes de cette réglementation ?

A

L’exploitant élabore une stratégie de lutte contre les sinistres avec un objectif d’extinction en moins
de trois heures après le début de l’incendie pour les cas suivants

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5
Q

quels sont les régimes existants ?

A

régime autonome et non autonome

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6
Q

explication du régime autonome ?

A

L’exploitant dimensionne sa défense contre l’incendie pour éteindre seul ou avec de l’aide mutuelle
privée les incendies survenant dans les scénario de référence.

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7
Q

Régime de non autonomie ?

A

L’exploitant ne dispose pas de moyens propres suffisants pour lutter contre le sinistre.

Il fait alors appel aux services de secours public. Concernant l’intervention, la Direction des Opérations de Secours (DOS) est assurée par le maire ou le préfet,
le COS par les services de secours publics et la Direction des Opérations Internes (DOI) par l’exploitant

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8
Q

que veut dire DOI ?

A

directeur des opérations internes

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9
Q

qui assure les fonctions de DOS ,

A

préfet ou maire

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10
Q

quel est l’implication opérationnelle dans les sites autonomes ?

A

Les exploitants qui ont choisi ce régime devront être conformes au 31/12/2018. Pendant la phase de mise en conformité, un recours temporaire aux services de secours sera demandé et la stratégie d’intervention appliquée est celle décrite dans le Plan d’Opérations Interne (POI)1

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11
Q

que se passe-t-il lorsque l’exploitant est autonome ?

A

Dès lors que l’exploitant est autonome, en accord avec celui-ci, la BSPP détache un officier de liaison et un volume de départ capable d’établir une lance canon mousse afin de pallier une éventuelle défaillance
de la défense incendie de l’exploitant.
Cet officier n’est pas COS tant que la situation est sous contrôle de l’exploitant.

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12
Q

quelle est la mission de l’officier de liaison ?

A

retransmettre les informations utiles à l’EMO et à son CSO afin de permettre à ces derniers de disposer d’une vue d’ensemble sur l’évolution de la situation ;

répondre aux besoins éventuels du DOI ;

prendre le COS et demander les moyens nécessaires si l’intervention sort du cadre du régime d’autonomie.

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13
Q

a quoi consiste un POI ?

A

Plan d’urgence, obligatoirement mis en place dans
les ICPE (installations classés pour la protection de
l’environnement), SEVESO seuil haut, pour faire face à
un risque grave, susceptible de conduire à un accident
majeur.

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14
Q

peut on avoir un POI de partout ?

A

non que dans les usines classées SEVESO seuil haut ( sinon on appelle cela plan de défense incendie).

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15
Q

que doit fournir l’exploitant pour être conforme

A

il doit fournir l’eau et émulseur

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16
Q

que doit comporter le plan étares ?

A

Les triptyques ETARE devront prendre en compte le régime choisi par l’exploitant et son statut au
moment de la rédaction du triptyque.

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17
Q

particularité sur le classement ETARES ?

A

aucune influence

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18
Q

expliquer le phénomènes des feux liquides inflammables ?

A

Ce sont les vapeurs émises par le liquide qui brûlent. Un incendie de liquide inflammable est donc un phénomène, qui, s’il n’est pas contenu ou éteint, aura tendance à s’amplifier et à conduire à des scénario d’accident majeur.

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19
Q

comment se fait l’extinction des liquides inflammables ?

A

L’extinction des feux de liquides inflammables doit être menée avec des lances canons à mousse.

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20
Q

donner les 3 types de liquides inflammables ?

A

H 224 : liquide ( point éclair supé à 23 oc) + temp ébul 35
et vapeurs
extrêmement
inflammables

H 225 : liquide
et vapeurs très
inflammables

H226 : point éclair 60 / t / 93 °C
et vapeurs
inflammables

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21
Q

donner la définition du liquide combustible ?

A

Liquide dont le point éclair est compris entre 60°C
et 93°C (fiouls lourds, pétroles bruts et produits
réchauffés)

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22
Q

expliquer le taux de foisonnement ?

A

Rapport entre le volume de mousse et le volume de
solution moussante. Les mousses sont classées selon
3 foisonnements :
► bas foisonnement (TF < à 20) : LCM
► moyen foisonnement (TF de 20 à 200) : Générateur
BIRO et lance SF 225 de la BPM
► haut foisonnement (TF > à 200) : générateur
TURBEX de la BPM.

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23
Q

donner la définifition de UVCE ?

A

Phénomène détonnant résultant de la fuite d’un gaz
inflammable mélangé en proportions particulières avec
un comburant et rencontrant une source d’ignition

24
Q

qu’est ce que “le risque courant ?”

A

comprend les feux hors d’une rétention et de surface limitée (˂ 100 m² pour un feu de liquides non
miscibles) tels que feu de chaufferie, feu de station-service, feu de PL, feu de PL TMD, crash d’avion de tourisme

25
Q

quel est le taux d’application réflexe pour les liquides inflammables

A

Taux d’application réflexe pour les liquides inflammables
non miscibles à l’eau : 10 l/min/m²

Taux d’application réflexe pour les liquides inflammables
miscibles à l’eau : 16 l/min/m²

26
Q

quelle est la règles de sécurité (périmètre etc.. ) pour les risques courants ?

A

une zone d’exclusion de 50 m dans laquelle ne sera
engagé que le personnel assurant l’extinction et le
refroidissement

► un périmètre de sécurité d’environ 100 m

27
Q

quand doit démarrer l’attaque par la mousse ?

A

L’attaque à la mousse doit démarrer le plus rapidement possible pour faire baisser le rayonnement thermique.
La projection par jet indirect sur un point fixe devra toujours être privilégiée pour améliorer l’efficacité du tapis de mousse.

28
Q

par quoi peut-on maintenir le tapis de mousse ?

A

entretenir régulièrement le tapis de mousse
(0,2 l/min/m²) tant que le risque de ré-inflammation
persiste. Le maintien du tapis de mousse peut être
réalisé avec des lances « moyen foisonnement »
(lance BIRO)

29
Q

comment doit-on caractérisé les feux de chaufferie ?

A

en espace clos

30
Q

comment doit se faire l’attaque ?

A

L’attaque doit être menée vent dans le dos. Dans tous
les cas, une lance en eau doit être établie pour assurer
la protection du personnel.

31
Q

que peut on dire sur la progression dans un tapis de mousse ?

A

Toute progression dans le tapis de mousse doit être
proscrite face au risque de ré-inflammation par rupture
du tapis ou de chute pour le personnel pendant la phase
d’attaque

32
Q

quel est le phénomène qui peut influencer le périmètre de sécurité ?

A

Les limites du périmètre et de la zone peuvent évoluer
en fonction de l’importance du rayonnement thermique
et des risques (explosion, écoulement de liquide
enflammé…)

33
Q

que doit faire le COS a son arrivée sur place ?

A

► type d’installation concernée par l’incendie (citerne
TMD, cuve, local chaufferie, flaque au sol…)

► installations menacées par le flux thermique et les
phénomènes dangereux potentiels

► nature du produit (miscible à l’eau ou non), quantité et
conditionnement

risque d’écoulement enflammé (tranchées, fossés,
barrages)

► délais d’arrivée des moyens de renfort en émulseur et
en eau si impossibilité d’alimenter sur place

► risque de pollution (panache de fumées, eaux
d’extinction, produits polluants

34
Q

comment doit se faire l’attaque à la mousse ?

A

l’ attaque à la mousse doit démarrer le plus rapidement possible pour faire baisser le rayonnement thermique.

La projection par jet indirect sur un point fixe devra toujours être privilégiée pour améliorer l’efficacité du tapis de mousse

35
Q

CAT feux de chaufferie au FIOUL ?

A

prendre en compte le plan d’intervention (si existant)

► couper l’alimentation du fluide au moyen de la vanne
police et des énergies électriques

► ventiler les locaux (raccord ZAG)

► attaquer à la mousse ou au jet diffusé

► veiller au risque de pollution par les eaux d’extinction

► refroidir l’atmosphère et ventiler ( ventilateur électrique autonome (2 pev))

► ne pas négliger l’ensemble des caractéristiques de feu en espace clos

36
Q

CAT pour feu de station service ?

A

Positionner les engins à distance

► procéder aux sauvetages et à l’évacuation de la zone
sinistrée et sinistrable

► engager un minimum de personnel

► attaquer et protéger avec les moyens adaptés (eau/
mousse) en fonction de la zone touchée (pompe,
véhicule, bâtiment administratif et annexe…)

► prévoir une montée en puissance des moyens
hydrauliques

► temporiser à 5 l /min/ m², si moyens mousse employés,
jusqu’à la mise en place du dispositif d’extinction.
Exemple : pour 200 m² de surface en feu, il faut un
débit de 1 000 l/ min de solution moussante (1 LGP)

► poursuivre les actions de refroidissement de structures

► prévoir un tapis de mousse

► effectuer des relevés explosimétriques

► porter une attention particulière aux eaux d’extinction

37
Q

Les stations-service peuvent-elles être classées ICPE ?

A

oui

38
Q

quel est la température pouvant être atteinte afin de couper la distribution du carburant ?

A

un fusible présent au niveau des îlots de distribution
qui lorsqu’il atteint 70° coupe la distribution de
carburant et déclenche l’extinction automatique

39
Q

que succède l’incendie ?

A

En général, l’explosion succède à l’incendie

40
Q

CTA pour les feux de camions citerne ?

A

► si la citerne n’est pas atteinte la protéger et
l’envelopper de mousse

► prévoir l’autonomie en émulseur (2 EP + FMOGP)
avant l’arrivée de renfort (FACA, BEM…)

► en présence d’une fuite alimentée sur une citerne,
orienter le jet de la lance vers l’origine de la fuite. La
mousse suivra l’écoulement du liquide enflammé

41
Q

Que comprend le risque majeur ?

A

les installations fixes de stockage

ou de distribution de liquide inflammable et combustible.

42
Q

quelle est la stratégie adoptée par l’ensemble des sites ?

A

La stratégie adoptée pour l’ensemble des sites est
dimensionnée pour une extinction des incendies des
scénarios de référence en moins de 3 heures après le
début de l’incendie puis maintien d’un tapis de mousse.

43
Q

quelle est la surface d’une rétention ?

A

► 6 000 m² pour les liquides non miscibles à l’eau
► 3 000 m² pour les liquides miscibles

44
Q

quel est le principe d’intervention pour les feux risques majeur ?

A

Le principe d’intervention est celui d’une attaque
massive à la mousse jusqu’à extinction complète,
dimensionnée sur la base d’un taux d’application

45
Q

que doit disposer un site autonome ?

A

L’exploitant dispose des ressources et réserves en eau
et en émulseur nécessaires pour éteindre en moins de 3
heures seul ou avec le protocole d’aide mutuelle et des
conventions de droit privé, les incendies susceptibles
de se produire dans ses installations, au regard des
scénarios les plus défavorables pour les cas suivants
pris individuellement et seulement ces scénarios :

► feu de réservoirs
► feu dans la rétention, surface des réservoirs déduite
► feu de récipients mobiles de liquides inflammables ou
d’équipements annexes aux stockages

46
Q

volume engin site autonome ?

A

A l’adresse:
G. ETARE (dt 1 FA)
G. Aide au CDT

En ZDI:
VL CDG FMOGP
VL OGC ZDI
FMOGP
BEM
BEAA
CA

L’OGC est officier de liaison au PC exploitant avec le
DOI.

47
Q

Volume engin site non autonome ?

A

A l’adresse:
G. ETARE (dt 1 FA)
G. Aide au CDT

En ZDI
G. ENV HYDRO
X FACA
VL CDG FMOGP
FMOGP
BEM
BEA
GST

L’OGC est officier de liaison au PC exploitant avec le
DOI.

48
Q

Description de la phase de temporisation ?

A

Elle précède l’attaque et permet de contenir les
effets thermiques et l’incendie le temps nécessaire à
l’établissement des moyens utiles à l’extinction. Elle
est effectuée avec la moitié des moyens nécessaires
à l’attaque (moyens SP) ou 50 % du taux d’application
(moyens du dépôt). Cette phase permet de réduire de 30
à 40 % le flux thermique

49
Q

description de la phase d’extinction ?

A

C’est la mise en œuvre de l’ensemble des moyens
nécessaires à l’extinction du sinistre : exploitant +
renforts externes publics (SP), privés ou zonaux si
nécessaires (calculés en fonction du T.A.). Cette phase,
une fois lancée, ne peut pas être stoppée. Les réserves
minimales de l’exploitant prévoient une extinction en 20
minutes

50
Q

pourquoi doit-il doubler cette durée d’extinction ?

A

réaliser une deuxième phase d’extinction
► effectuer le refroidissement des installations voisines
► anticiper l’entretien d’un tapis de mousse, le temps
nécessaire à l’élimination complète du produit et
éviter tout risque de ré-inflammation

51
Q

que doit s’assurer le cos en cas d’absence de durée définie ?

A

en absence de durée définie, le COS doit donc
s’assurer de disposer du débit d’extinction pendant
une durée minimum de 40 min

52
Q

description de la phase de refroidissement ?

A

Elle est menée en parallèle des opérations de
temporisation et d’extinction, les ouvrages situés dans un
rayon de 50 m autour du sinistre sont à refroidir. Action
menée par exploitant + moyens publics (SP)

53
Q

quels sont les moyens max de la bspp ?

A

► 10 FACA (30 000 l/min ou 1 800 m³/h)
► 3 FMOGP en aspiration (18 000 l/min ou 1 080 m³/h)
+ 10 FACA (30 000 l/min ou 1 800 m³/h)
► 6 FACA en aspiration alimentant 3 FMOGP (18 000 l/min
ou 1 080 m³/h) + 4 FACA (12 000 l/min ou 720 m³/h)
► 4 BEM (24 000 l d’émulseur)
► 3 FMOGP (30 000 l d’eau + 3 000 l d’émulseur)
► 6 BEA (18 000 l/min) alimentés par FACA/ FMOGP

54
Q

quels sont les seuils du flux thermiques de la structure ?

A

5kw/m2 seuil des destructions de vitres
significatives

8 kW/m²
seuil des effets domino et correspondant
au seuil de dégâts graves sur les
structures

16 kW/m²
seuil d’exposition prolongée des
structures et correspondant au seuil des
dégâts très graves sur les structures
hors structures béton

20 kW/m²
seuil de tenue du béton pendant
plusieurs heures et correspondant au
seuil des dégâts très graves sur les
structures béton

200 kW/m² seuil de ruine du béton en quelques
dizaines de minutes

55
Q

seuil d’effets du flux thermique sur l’homme ?

A

3 kW/m²
SEI : Seuil des Effets Irréversibles
Zone des dangers significatifs
pour la vie humaine

5 kW/m²
SEL : Seuil des Effets Létaux
Zone des dangers graves pour la
vie humaine
Destruction des vitres

Possibilité d’engagement en tenue
de feu pour des actions rapides
(<10 minutes)

8 kW/m²
SELS : Seuil des Effets Létaux
Significatifs Zone des dangers

très graves pour la vie humain Dégâts graves sur
les structures. Effets
dominos possibles

Tenue de feu : 2 min de résistance
Engagement possible en tenue
d’approche pour des actions rapides