Partie 3 - L'organisation des secours sur intervention - Titre 3 - ATTITUDE ET COMPORTEMENT DU SAPEUR-POMPIER DE PARIS Flashcards
- ÉTHIQUE DU SAPEUR-POMPIER DE PARIS
L’éthique est un ensemble de règles de conduite. Elle indique au sapeur-pompier comment il doit se comporter, agir et être envers ceux qui l’entourent.
Le général CASSO, premier commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (1963-1970) l’a illustrée comme suit :
« Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique,
peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger.
Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion,
mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi
de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes
d’attente te sembleront longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne mon
apparente lenteur ».
- DEVISE DE LA BRIGADE
Citez la devise de la brigade
sauver ou perir
- COMPORTEMENT GÉNÉRAL DU SAPEUR-POMPIER DE PARIS
Il doit faire preuve en permanence :
- d’altruisme : disposition de caractère qui pousse à s’intéresser aux autres, à se montrer généreux et désintéressé
- d’efficience : capacité de rendement de performance
- de discrétion : attitude de quelqu’un qui ne veut pas s’imposer
- DISCRÉTION ET LE SECRET PROFESSIONNELS
Les sapeurs-pompiers de Paris sont soumis à la discrétion professionnelle et n’ont donc pas le droit de divulguer des informations ou des documents concernant la BSPP sans l’accord de l’autorité hiérarchique sauf sur demande d’un magistrat. Les sapeurs-pompiers de Paris sont également soumis au secret professionnel, qui s’applique à tout ce qui a été vu, entendu ou compris concernant un tiers, qu’il soit victime ou non.
Le secret professionnel est général et absolu, sauf pour les cas suivants :
- obligation pour les sapeurs-pompiers de Paris de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité
- lorsque le sapeur-pompier de Paris doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son
innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause
- CHARTE DE L’ACCUEIL DU PUBLIC SUR LES LIGNES D’URGENCE
Citez les 3 points essentiels:
Il s’abstient de :
- comportement irréprochable
- écoute attentive
- politesse / courtoisie (stationnaire)
Il s’abstient de tout tutoiement, toute familiarité, de propos désobligeants, de réflexions inappropriées et d’attitude déplacées.
- COMPORTEMENT GÉNÉRAL EN OPÉRATION
Citez les 3 points :
- politesse
- respect
- discipline
Garant des actions et du comportement du personnel placé sous ses ordres, le COS veille à éviter tout
débordement de langage avec les tiers et les agents des services publics avec lesquels il est amené à
collaborer. Il les rectifie sans délai, le cas échéant
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- COMPORTEMENT AU CONTACT DE LA VICTIME
En arrivant sur les lieux d’un accident ou d’une détresse, l’équipage agit :
Calme et Humanité
- COMPORTEMENT AU CONTACT DE LA VICTIME
L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’intervention doit amener le
sapeur-pompier à porter une attention particulière :
- a ses paroles et au ton de sa voix
- à son regard
- à sa posture physique
- DÉCOUVERTE D’ARME SUR INTERVENTION
Lorsqu’une arme est utilisée comme telle, qu’elle soit une arme d’origine ou par destination, les secours
devront sans délai
Demander l’intervention des forces de l’ordre
À
contrario, en l’absence de notion de violence, seul le port ou le transport d’une arme de la 1re (armes de
guerre et leurs munitions), de la 4e (armes à feu de défense et leurs munitions soumises à autorisation) ou de
la 6e (armes blanches) catégorie constitue un délit pénal que le sapeur-pompier dans l’exercice de ses
fonctions doit dénoncer.
En cas de doute, l’officier de garde compagnie est sollicité et la coordination médicale est contactée, les
médecins disposant d’une dérogation au secret professionnel concernant la détention d’arme.
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- DÉCOUVERTE DE STUPÉFIANTS SUR INTERVENTION
En cas de découverte de stupéfiants en intervention et même s’il s’agit d’un délit pénal, les secours doivent,
avant toute décision d’information des forces de l’ordre:
- faire coïncider la notion de dénonciation avec celle de secret professionnel. Il faut faire la différence entre un simple consommateur, détenteur d’une faible
quantité de drogue pour son usage personnel, et un passeur ou un trafiquant détenteur d’une quantité importante.
Dans le premier cas, s’il y a un lien avec une victime, les secours doivent informer le médecin coordinateur de la suspicion de consommation.
Dans le second cas, l’appel des forces de l’ordre doit être réalisé discrètement mais sans délai, afin qu’elles réalisent la saisie de la drogue.