Partie 3 - L'organisation des secours sur intervention - Titre 1 - Devoirs généraux en intervention Flashcards
1.RESPECT DE LA CHAINE DE COMMANDEMENT OPÉRATIONNEL
Le commandement opérationnel de la Brigade s’articule autour de 3 échelons
Citez les 3 échelons:
- échelon tactique au niveau des groupement
- échelon opératif à l’état major Brigade
- échelon stratégique subordonné à la préfecture de zone
1.RESPECT DE LA CHAINE DE COMMANDEMENT OPÉRATIONNEL
La Direction des Opérations de Secours (DOS) appartient au :
Prefet de police
ou
autorité déléguée ( prefet du 92,93,94)
1.RESPECT DE LA CHAINE DE COMMANDEMENT OPÉRATIONNEL
Le Commandant des Opérations de Secours (COS) désigné est chargé, sous l’autorité du DOS, de
la mise en oeuvre de tous les moyens publics et privés mobilisés pour l’accomplissement des opérations de
secours.
1.RESPECT DE LA CHAINE DE COMMANDEMENT OPÉRATIONNEL
Sous l’autorité du COS, dont il est également le conseiller technique (au DOS), un médecin de la BSPP est chargé de :
l’organisation et du fonctionnement de la chaîne médicale des secours
** A savoir **
Cette fonction est assurée
successivement par un médecin désigné par la coordination médicale de la Brigade puis, selon la nature de
l’intervention, par le Directeur des Secours Médicaux (DSM) de garde et enfin par le médecin-chef
Brigade de garde.
1.RESPECT DE LA CHAINE DE COMMANDEMENT OPÉRATIONNEL
Dans un Dispositif Prévisionnel de
Secours (DPS), le COS pré-positionné remplace :
L’OGC dans la chaine de commandement opérationnel
1.RESPECT DE LA CHAINE DE COMMANDEMENT OPÉRATIONNEL
Qui est le COS sur les emprises des aérodromes Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget (l’emprise d’un aérodrome n’est pas obligatoirement
totalement identique à la zone d’aérodrome ou ZA).
Le G** commandant la BSPP
ou
son représentant
- RESPONSABILITES
La responsabilité du chef :
- constante et totale
- responsable devant ses superieurs de l’action de ses subordonnés
Cette action dépend des moyens, de l’organisation et de l’état des matériels dont il dispose, mais surtout de
la valeur et du moral qu’il a su faire naître et maintenir chez ses subordonnés.
***
- RESPONSABILITES
La responsabilité de l’intervention :
- chef présent sur place et qui occupe le plus haut rang
dans la chaîne de commandement opérationnel
S’il y a plusieurs chefs en titre de même niveau (chef d’agrès, chef de garde ou officier de garde) dans le
départ de première intervention et dans le complément de premier départ, c’est celui du CSTC qui est de
fait COS. En l’absence d’un chef du CSTC concerné dans un niveau donné, il revient au plus ancien dans
le grade le plus élevé de prendre la fonction.
***
L’autorité présente qui ne prend pas le commandement des opérations de secours reste néanmoins
responsable de l’intervention
**
- RECHERCHE DU RENSEIGNEMENT
La recherche du renseignement doit être permanente tout au long de l’intervention et plus particulièrement
à son début puisqu’elle concourt à l’élaboration de la décision opérationnelle et oriente l’élaboration des
ordres d’engagement des moyens de secours.
Pour que des informations se transforment en un renseignement utile à la prise de décision, il faut être
en capacité de pouvoir les consolider par le recueil d’informations provenant de plusieurs sources :
- CO
- personnes sur les lieux
- services publics
- des CR circonstanciés
- ANTICIPATION
Définition :
L’anticipation, qui permet la prise de toutes les dispositions tactiques et matérielles,
est indispensable dans tous les domaines.
- ANTICIPATION
Elle est le grand principe qui régit l’action des secours :
- en amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de secours
et de la répertoriation des établissements les plus dangereux - au moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à compléter
préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève
- DISCIPLINE
La discipline requiert de la part de l’exécutant :
- la stricte observation des ordres reçus
- la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant
- DISCIPLINE
En particulier, la discipline au feu impose :
- de se protéger physiquement avec les Equipements de Protection Individuelle (EPI) et les moyens
adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage, etc.) - de conserver son sang froid + sérénité
- d’opérer en silence en toute circonstance
- de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre
aucune exception lors d’une évolution sous ARI) - de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative
- ZONAGE DE L’INTERVENTION
ZONE D’EXCLUSION (ROUGE) :
Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal
(par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des
véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et n’est
autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.
- ZONAGE DE L’INTERVENTION
ZONE CONTROLEE (ORANGE):
Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone
d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection
vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).