les feux espace naturel 2025 Flashcards
a quoi correspond les feux de petits volumes ?
les feux de broussailles, hautes herbes hors forêt.
Composition feu developpé ?
1 groupe ETARE dont 1 CCR
+ 1 groupe de commandement (PCTAC)
L’OGC n’est pas obligatoirement le COS
+
1 groupe d’intervention « feu de forêts » (SDIS)
1 VLTT + 4 CCF + 1 camion-citerne grande capacité
ou
un détachement de circonstance BSPP
Toute opération de lutte se déroule selon un scénario qui comprend les quatre phases essentielles suivantes ?
la reconnaissance ;
protection des biens et des personnes ;
l’attaque ;
la surveillance.
que permet la reconnaissance ?
Elle permet :
d’apprécier l’ampleur du sinistre, son contour et ses possibilités de propagation en se plaçant sur des
points hauts, si nécessaire au moyen du MEA ou à l’aide d’un hélicoptère ;
de demander des moyens, prévoir les relèves ;
de préciser les accès à emprunter ainsi que la ZDI adaptée en précisant les coordonnées Brigade ;
d’organiser l’engagement des moyens de manière à pouvoir assurer en permanence la réalimentation des
engins selon le principe d’un moyen à l’attaque, un moyen au point d’eau et un moyen en transit ;
de prévoir un itinéraire de repli ;
de ne s’engager que sur des itinéraires praticables.
la sécurité consiste à quoi ?
Elle permet d’assurer la sécurité du public et de protéger les points sensibles (habitations menacées,
bâtiments divers).
que permet l’attaque ?
L’attaque du feu se déroule en trois stades successifs : Fixer, Maîtriser, Eteindre.
que permet la surveillance ?
Cette phase succède à l’extinction une fois que le COS a passé le message « feu éteint » et est destinée à
prévenir toute reprise de feu. Elle est active (ronde ou présence en continu de personnel) et d’une durée
variable en fonction de la nature du sol, de la superficie et des risques météo.
cat sécurité individuelle ?
Si la protection contre le risque du flux thermique
et des fumées reste une priorité, l’engagement sur les
« feux d’espaces naturels » nécessite la préservation de
la résistance physiologique du SPP.
* Pour tout départ feu CMA 113 et 114 le personnel
s’équipe de la tenue légère d’intervention.
* Le chef d’agrès ou le COS, à son arrivée sur
les lieux, détermine le risque et fait porter la
tenue de feu sans ARI si nécessaire. Il conserve
la possibilité de faire revêtir la tenue de feu par
son équipe d’attaque tout en laissant les équipes
chargées des établissements en tenue légère.
❷ se déplacer ou manœuvrer toujours en binôme
❸ ne pas s’engager dans la végétation haute non
reconnue
❹ observer toujours la progression du front du feu
❺ prendre les précautions nécessaires relatives à
l’hydratation du personnel engagé
cat sécurité collective ?
reconnaître à pied ou en véhicule léger les pistes,
les aires pour effectuer les demi-tours ; le guidage
est impératif
► veiller à la fermeture des vitres, des portières et des
volets de ventilation de l’engin
► ranger son engin sur le bord de la piste du coté du
feu de façon à ne pas gêner la progression des
autres engins
► la voie carrossable ou voie d’accès doit être laissée
libre pour le passage d’autres engins
► s’assurer que tous les engins sur une même piste
soient dans le même sens et dans le sens du repli
Engins en attente dans le même sens.
► toujours prévoir un chemin de repli. Éviter les zones
dangereuses (pentes positives, endroits ventés).
Préférer les zones favorables : les secteurs dégagés
ou déjà brûlés
► ne pas s’engager sur les rocades et pénétrantes
carrossables sans possibilité de fuite dans le sens
de la marche
► préparer les ARI en position robinet ouvert avec
masque raccordé à la SAD, l’ICS en position éteinte.
Cette préparation permettra de coiffer sans délais
les ARI en cas de repli des personnels dans les
engins. Une cagoule de fuite sera raccordée à l’ARI
du CA pour protéger le conducteur
► le conducteur doit surveiller en permanence les
sauts de feu ou changements de sens du vent vers
explication des liaisons ?
Liaisons descendantes (PCTAC/COS-chefs d’agrès) :
► utilisation des liaisons radio Antares en mode direct
► utilisation des communications en mode direct DIR
AIR SOL pour les moyens aériens (DIR 610-DIR
620- DIR 630-DIR 640)
– dès l’activation du PCTAC, les liaisons montantes sont réalisées en mode relayé (communication
CDT) et peuvent être complétées par des liaisons informatiques, satellitaires et téléphonique.
Les moyens de renforcement extérieurs à la BSPP provenant de la grande couronne doivent utiliser la communication Antares interdépartementale (TKG 286/SIS IDF) lors de leurs déplacements. Sur les lieux, ils seront intégrés à l’OCT mis en place.
L’organisation de l’Ordre Complémentaire de Transmissions (OCT) est de la responsabilité de l’Officier PC.
que provoque les chaleurs estivales ?
Toutefois, les fortes chaleurs estivales provoquent un
dessèchement important des végétaux de toute nature.
Ces végétaux libèrent ainsi des essences propres à
s’enflammer et favorisent une propagation accrue de
front de feu qui en fonction des conditions aérologiques,
peut être difficilement maîtrisable
quels sont les facteurs pouvant influencés la propagation et l’éclosion?
La température, l’ensoleillement et l’humidité de
l’air sont des facteurs influençant les probabilités
d’éclosion d’un feu puis sa vitesse de propagation.
d’une facon générale que peut on dire ?
plus il fait chaud et sec plus le risque est présent
quel est l’élément qui influence la propagation du feu ?
Le vent est un des facteurs qui influence la propagation d’un feu, caractérisé par une force et une direction.
Il sera déterminant pour connaître la vitesse de progression d’un front de flamme ainsi que la direction prise par le feu.
que peut on dire pour les feux montant et descendant ?
Feu montant → feu rapide et virulent.
Feu descendant → feu lent et peu virulent.
que peut on dire sur les zones forestiers ?
les zones forestières du secteur de compétence de la BSPP sont relativement bien découpées par un quadrillage de
pistes délimitées qui confèrent une accessibilité correcte aux engins de la Brigade.
que peut on dire des chemins forestiers ?
la faible portance du sol des chemins forestiers doit être une préoccupation constante de tout chef d’agrès appelé à engager des engins qui ne sont pas tout terrain
quels sont les CMA ,
113 114
définition d’un feu d’espace naturel ?
Par définition, le feu d’un espace naturel est un feu
mobile qui peut évoluer rapidement. De fait, il convient
généralement d’engager rapidement les moyens sur le
front du feu afin de stopper l’évolution libre de celui-ci.
quels sont les 3 garants de la réussite de cette intervention ?
La sectorisation, l’anticipation et la demande précoce
de moyens sont alors les garants d’une intervention
réussie.
Ces feux nécessitent et imposent une réelle manœuvre logistique sur laquelle il faut axer les efforts
donner les différentes définitions ?
► QUEUE OU AMORCE DE FEU : origine du départ
de feu avant son évolution
► AXE DE PROPAGATION : direction générale de
développement du feu, il en délimite les parties
droites et gauches
► FLANC DROIT : côté droit du feu par rapport à l’axe
de propagation
► FLANC GAUCHE : côté gauche du feu par rapport
à l’axe de propagation
► FRONT DE FEU : avant du feu par rapport à l’axe de propagation
► LISIÈRE : partie délimitant la surface brûlée de la
surface non brûlée
► DOIGT : partie du feu évoluant différemment de l’axe
de propagation (exemple : à cause du relief)
► ROCADES : les routes, chemins ou pistes qui
contournent le chantier en longeant la lisière sans la
traverser
► PÉNÉTRANTES : les routes, chemins ou pistes qui
permettent de traverser la lisière
► SAUTE : distance parcourue par des escarbilles
composition d’un groupe intervention feu de foret ?
Cet ensemble de véhicules constitue un groupe d’intervention feux de forêts, placé sous les ordres d’un
chef de groupe feux de forêts, dont la composition est la suivante :
► 1 VLTT : 1 chef de groupe – 1 conducteur
► 4 CCF : 1 chef d’agrès – 1 conducteur – 1 binôme (chef-équipier)
En fonction des besoins et des contraintes locales, un des CCF peut être remplacé par un engin d’appui
(Camion Citerne Grande Capacité) avec le personnel adapté
quelles sont les 4 phases de lutte contre le sinistre ?
toute opération de lutte se déroule selon un scénario qui comprend les 4 phases essentielles suivantes :
► la reconnaissance
► la sauvegarde des personnes et des biens
► l’attaque
► la surveillance
que peut-on dire de la phase de reco ?
Cette phase, particulièrement déterminante en feux de forêts du fait du caractère éminemment évolutif de ce type de
sinistre, permet de prendre connaissance du milieu avant de mettre en place un dispositif.
Le travail de reconnaissance doit être reporté sur un plan au plus tôt
la phase de reco permet de ?
d’apprécier l’ampleur du sinistre, son contour et ses possibilités de propagation en se plaçant sur des points
hauts, si nécessaire au moyen du MEA ou à l’aide d’un aéronef télé-piloté ou d’un hélicoptère
► de demander des moyens, prévoir les relèves
► de préciser les accès à emprunter ainsi que la ZDI adaptée en précisant les coordonnées Brigade
► d’organiser l’engagement des moyens de manière à pouvoir assurer en permanence la réalimentation des engins
selon le principe d’un moyen à l’attaque, un moyen au point d’eau et un moyen en transit
► de prévoir un itinéraire de repli
► de ne s’engager que sur des itinéraires praticables
que permet en exemple la phase de sauvegarde ?
confiner la population
► évacuer partiellement ou totalement
► fermer les portes et les volets
► vérifier l’état de la toiture
► rechercher les locaux à risque et les sources d’énergie
► rechercher les points d’eau éventuels
► établir des lances
► mouiller les éléments fragiles des habitations
quels sont les 3 stades de l’attaque ?
Circonscrire, maîtriser, éteindre
définition de circonscrire ?
C’est l’action qui a pour but d’arrêter la propagation en faisant porter l’effort des moyens en priorité sur les endroits
les plus virulents : avant du feu, lisière sous le vent, lisières montantes, ensuite sur l’ensemble du périmètre.
Le feu est fixé lorsque la propagation du sinistre est arrêtée. Cela consiste à stopper la progression du feu au plus vite
dans les parcelles concernées, en engageant sur chaque face un engin-pompe adapté à la viabilité des pistes
que peuton dire de l’attaque de front ?
Cette attaque consiste à casser la pointe et progresser ensuite par les flancs.
Elle est possible s’il y a peu de vent et si les moyens en matériel et en eau sont suffisants. Les reconnaissances aériennes sont nécessaires.
Les
engins sont obligatoirement sur des chemins carrossables afin de pouvoir se replier rapidement
que peut on dire de l’attaque direct ?
C’est l’attaque la plus active, elle est basée sur la rapidité d’exécution. L’action d’un seul engin peut suffire
que peut-on faire si les accès sont praticable ?
Si les chemins d’accès sont praticables pour les CCF et que les axes d’approche sont accessibles aux
moyens/gros porteurs BSPP (CCR et FMOGP) : c’est une plus-value pour mettre en place un dispositif
grande et petite NORIA
déf de maitriser ?
Ce stade vise à diminuer l’intensité du feu en plaçant
un dispositif continu pour supprimer toute flamme sur
les lisières. Le feu est maîtrisé lorsque les flammes ne
peuvent plus s’étendre sur les lisières dans les limites
où elles ont été circonscrites. Cela consiste à renforcer
les faces les plus menacées par des moyens adaptés,
en tenant compte de l’importance du foyer et du sens
du vent
quelles sont les 2 manœuvres existantes lors d’un feu développé?
Manœuvres offensives : ce sont les manœuvres qui nécessitent un déplacement dynamique pour aller
chercher le feu par exemple. Les SPP porteront alors la tenue légère d’intervention en première intention afin de
préserver leur résistance physiologique. Cette tenue sera modifiée en fonction des conditions d’engagement si
besoin au ordre du COS ;
► Manœuvres défensives : ce sont les manœuvres qui nécessitent la défense d’un point sensible (DPS) type
habitation, centre équestre, antenne relais. Ces manœuvres ne sont pas dynamiques mais sont réalisées en
formation statique. La TDF complète avec ou sans ARI sera alors revêtue
définition de l’attaque de flancs ?
Dans la mesure du possible, il est d’abord nécessaire de rétrécir le front, puis la méthode consiste à éteindre les
flancs en remontant vers le front du feu
Elle reste théoriquement la méthode idéale sous réserve d’un feu non violent avec un front accessible
sécurité individuelle ?
❶ Si la protection contre le risque du flux thermique
et des fumées reste une priorité, l’engagement sur les
« feux d’espaces naturels » nécessite la préservation de
la résistance physiologique du SPP.
* Pour tout départ feu CMA 113 et 114 le personnel
s’équipe de la tenue légère d’intervention.
* Le chef d’agrès ou le COS, à son arrivée sur
les lieux, détermine le risque et fait porter la
tenue de feu sans ARI si nécessaire. Il conserve
la possibilité de faire revêtir la tenue de feu par
son équipe d’attaque tout en laissant les équipes
chargées des établissements en tenue légère.
❷ se déplacer ou manœuvrer toujours en binôme
❸ ne pas s’engager dans la végétation haute non
reconnue
❹ observer toujours la progression du front du feu
❺ prendre les précautions nécessaires relatives à
l’hydratation du personnel engagé
Des bouteilles d’eau doivent être embarquées dès le
départ du CS