PART 2 Feux ou explosions dans les tunnels routiers de grande longueur Flashcards
Voies souterraines ou simples couvertures
acoustiques, les tunnels routiers se caractérisent par une grande diversité au niveau
► du génie civil (monotubes / bitubes, unidirectionnels / bidirectionnels
► de l’exploitation : centre d’exploitation et de
surveillance (CES) ou poste de contrôle tunnels
et trafic (PCTT)
► des équipements de sécurité
► du volume de trafic
Les feux en tunnel peuvent s’apparenter à des feux
- espace clos (espace confiné)
- ERP (public)
- IGH (CDT à l’aveugle)
Les principales difficultés auxquelles seront confrontés les intervenants seront la chaleur et les fumées.
- Les principes de sécurité sont axés sur l’auto-évacuation des usagers.
Les principales difficultés auxquelles seront confrontés
les intervenants seront
- chaleur
- fumées
Principes généraux
éléments fondamenteaux
- connaissance de l’ouvrage
- délais d’intervention
ETARE / plans d’intervention et de sécurité (PIS) que l’exploitant est en mesure de fournir.
Les principes fondamentaux d’une intervention dans un tunnel consistent à mener simultanément :
► les opérations de sauvetage et d’évacuation du public
► les opérations d’extinction
Ces actions sont complétées par :
► des reconnaissances dans l’ensemble de l’ouvrage
► la prise en compte du public
► une maîtrise permanente des liaisons internes et externes
► un contact permanent avec le CES
Toutes ces opérations sont menées en considérant en permanence :
- Les tunnels comme des zones d’exclusion.
- La stabilité au feu de l’ouvrage au regard de la nature du sinistre, en mesure de commander un retrait des intervenants et/ou une reconnaissance ou une évacuation du niveau supérieur
Toutes ces opérations sont menées en considérant
en permanence
► les tunnels comme des zones d’exclusion
► la stabilité au feu de l’ouvrage
L’intervention en tunnel repose sur
► un détachement préconstitué
► des principes d’engagement
► un poste de commandement avancé (PCA) situé au
plus près du sinistre, soit au niveau d’une IS, soit à l’entrée du tunnel
► un poste de commandement principal (PCP) situé
en retrait
ALERTE DES SECOURS
L’identification de toutes les IS et accès de secours
permet de définir un point d’accès pour chaque engin
sélectionné :
Les adresses de référence sont :
► l’IS située immédiatement en amont du sinistre
► l’accès le plus proche desservant le sens non sinistré
► l’IS située immédiatement en aval du sinistre
► le centre d’exploitation et de surveillance (CES
Engagement
► 1ER ENGIN
(EP Cgi ou EP et VL CdG) dénommé par la suite engin AMONT s’engage par l’IS située immédiatement en amont du sinistre, ou, si le tunnel ne dispose pas d’IS, par la voie qui correspond au sens de circulation présumé du sinistre
► MGO guide les premières actions du COS. Il demande les renforts nécessaires et renseigne
ll commandement. L’accès par lequel s’engage l’engin AMONT est appelé « accès principal » pour
l’intervention
Engagement
► 2E ENGIN
après reconnaissance du tube non sinistré dans le cas des tunnels bitubes, se présente, à la tête de tube, dans le sens de circulation.
Il ne s’engage dans le tube que sur ordre du COS, en complément
de l’engin AMONT
dénommé par la suite engin SOUTIEN),
Engagement
► 3E ENGIN
s’engage côté AVAL par l’IS située immédiatement en aval du sinistre, ou, si le tunnel ne dispose pas d’IS, et sur ordre du COS, par le débouché du sens
de circulation présumé du sinistre
Le risque de voir surgir un véhicule en sens inverse
(dénommé par la suite engin AVAL)
Engagement
le 1ER OGC
se rend à l’accès principal, recueille les premiers renseignements auprès des différents chefs d’agrès et prend les mesures qui s’imposent.
Il établit immédiatement les liaisons avec l’officier
situé au CES afin d’obtenir toutes les informations
disponibles
Engagement
► SECOND OGC
se rend au CES et prend le rôle
d’officier de liaison
Engagement
► MEA et VSAV
se rendent à l’accès principal, à
disposition du COS
Engagement
Cas particulier
Pour les tunnels bitubes et dans le cas où la localisation du sinistre ne correspond pas à l’adresse de départ mais se situe dans l’autre sens de circulation
► les rôles des engins AMONT et SOUTIEN sont inversés
► le COS redirige l’engin AVAL conformément à l’engagement précédemment décrit
ENGAGEMENT DES MOYENS DE RENFORCEMENT
Les engins de renforcement se rendent
► soit en ZDI, définie à l’avance ou précisée par le COS
► soit à l’accès principal dans les autres cas
LIAISONS
Liaisons montantes (PCP-CSO/CO) :
► avant l’activation du PCTAC, les liaisons radio Antares sont utilisées en mode relayé (communications/OPS)
► dès l’activation du PCTAC, les liaisons montantes sont réalisées en mode relayé (communication CDT) et peuvent être complétées par des liaisons informatiques, satellitaires et téléphonique.
► Ce plan fait l’objet d’un ordre particulier de transmissions (OPT) « Tunnel de + de 300 m »
LIAISONS
Liaisons descendantes :
► chefs d’agrès à chefs d’agrès, COS à chefs d’agrès et CES, PCP à PCA :
► les dispositifs de communication propres aux tunnels de + de 300 m permettent d’établir un réseau tactique
fiable, basé sur les PAU (interphones), en particulier du PCA au CES
► ces dispositifs peuvent être complétés par les liaisons radio Antares en mode relayé dans certains tunnels
Éléments de sécurité
- DAI / IS / PAU / PI / CS , CH
- dispositif interruption physique
- ventilation desenfumage
- intercommunication entre tubes
- système de surveillance
- dispositif récupération eaux souillé - pollution
Méthode desenfumage
Longitudinal
Transversale
Semi transversale
Moyens au départ
Accès 1
EP CGI (amont)
VSAV
VLR OGC
MEA VO
GELD
Chef de section ELD
G.aide au CDT
GST
Accès 2
EP (soutien)
Accès 3
EP (aval)
GELD
Accès 4
VLR OGC (au CES Tunnel