Organisation sémantique Flashcards
La mémoire sémantique
Formée de concepts, de leurs définition et des relations qu’ils entretiennent. Le contenue de la MS est abstrait et relativement stable.
Différente de la mémoire épisodique qui est plutôt concrète, particulière et en constante évolution.
Modèle de réseau hiérarchique de Bower et al.
Apprentissage de 112 mots puis rappel:
- Groupe Organisé: mots présentés en hiérarchies
- Groupe Aléatoire: mots présentés sans hiérarchies
Augmentation de la performance avec les essais. Meilleur rappel pour le groupe Organisé.
Donc notre cerveau fonctionne naturellement avec des hiérarchies.
Modèle de réseau hiérarchique: Postulats de Collins et Quillian
Vision taxonomique du modèle.
1) Les concepts sont représentés par des noeuds qui contiennent la définition du concept et des pointeurs à d’autres concepts.
2) Les concepts sont organisés hiérarchiquement en trois niveaux.
3) Un concept du niveau intermédiaire contient des pointeurs vers un seul concept abstrait mais plusieurs concepts concrets (Aucun lien entre les concepts de même niveau).
4) Principe d’économie
5) Le temps requis pour comparer deux concepts varie selon le nombre de noeuds qui doivent être parcourus entre les deux. Il doit respecter les pointeurs entre les concepts.
Collins et Quillian: expérience
Vérification d’énoncés en MS, il faut répondre Vrai ou Faux.
Les énoncés concernent l’appartenance à une catégorie ou les propriétés de l’objet.
Prédictions:
1) Le temps requis pour prendre une décision variera selon le nombre de noeuds qui séparent les deux concepts.
2) Pour les propriétés: le temps selon les niveaux de hiérarchie.
Résultats: le temps est + long pour les propriétés que pour l’appartenance à une catégorie.
Le TR augmente en fonction du niveau hiérarchique impliqué dans l’énoncé EFFET DE NIVEAU.
Problèmes du modèle de réseau hiérarchique
- Effet d’inversion de niveaux: parfois le niveau plus lointain a un TR plus rapide.
- Effet de représentativité: objets de même niveau mais le + typique va avoir un TR + rapide.
- TR très variable pour le jugement d’items d’un même niveau: fréquence d’occurence dans notre vie.
Le modèle de comparaison des traits
Smith et al.
Partage la vision de Rosch.
- Un concept contient l’ensemble des traits qui le définit. Parmi eux il y a un sous-ensemble (traits de définition).
- Les décisions d’appartenance se font au moyen d’un calcul de similarité sémantique (pas de liens directs entre les concepts).
- La similarité sémantique détermine la distance sémantique entre les deux concepts.
Stade 1: comparaison globale. Production d’un INDICE DE SIMILARITÉ entre 0 et 1 entre les deux listes de traits.
Stade 2: si l’indice de similarité est intermédiaire, alors les traits de définition sont examinés de façon minutieuse.
Notion de fréquence de production
La similarité sémantique dépend de la fréquence de production: fréquence selon laquelle les individus nomment une catégorie pour un concept donné.
Smith et al: présentation de triades de mots exemplaire de petite ou grande catégorie. Sujet doit dire à quelle catégorie l’exemplaire appartient.
La catégorie la plus fréquemment rapportée devrait être associée à un temps de jugement plus court.
- Effet de niveau standard: catégorie + proche a un TR + court.
- Effet d’inversion de niveau (s’explique par la fréquence de production).
Modèle non-hiérarchique: propagation de l’activité
Certains éléments peuvent être plus ou moins associés sémantiquement (selon la fréquence d’utilisation, niveau de partage de propriétés…)
Collins et al:
- La MS est un ensemble de réseaux formés par des concepts en interaction à travers lesquels se propage l’activation (vision de connexions neuronales)
- Les concepts sont mis en relation par la propagation d’activation
Donc les concepts voisins sont aussi activés.
Modèle a des limites: difficile à tester, trop flexible et pas assez précis.
Propagation de l’activation
Exemple de l’effet de Stroop: c’est plus long de nommer la couleur si le mot représente une couleur différente car activation automatique du concept représenté par le mot.
Préparation sémantique
Meyer et Schvaneveldt:
Le sujet voit 2 mots/non-mots et doit indique si les deux sont des mots (on mesure le TR).
TR est plus long pour HERBE/PAIN que pour BEURRE/PAIN.
La préparation sémantique:
- Réduit le TR à des informations subséquentes qui sont fortement associées en MLT.
- Influence l’interprétation des informations.
- Augmente le TR à des informations subséquentes qui sont faiblement associées en MLT.
Exemple: ferme/chevaux VS ferme/ordinateur
Lecture plus rapide et moins d’hésitation pour ferme/chevaux.
- Le système cognitif essaie constamment d’anticiper les suites d’une information.
- Cette activation prend la forme de l’activation automatique d’éléments associés.
La façon l’information est organisée en MLT reflète fondamentalement la compréhension que nous avons du monde.
Le modèle ACT
Anderson.
Mêmes hypothèses que le modèle de la propagation de l’activation et prédictions empiriques.
Présentation d’objets liés entre eux. Certains concepts ont plusieurs liens, d’autres en n’ont que 1. Tâche de jugement Vrai/Faux.
EFFET DE FAN: l’augmentation du nombre d’arcs vers un concepts accroît le temps nécessaire pour vérifier un de ces arcs.
Le temps de vérification augmente avec l’accroissement du nombre d’arcs en direction de la personne ou du lieu.
La théorie du schéma
Structure générale de la connaissance qui offre un cadre permettant d’organiser des regroupements de connaissances.
- Script
- Mémoire autobiographique
Script
Connaissances relatives à ce qui a lieu lors d’activités routinières. 2 types de représentations:
- En fonction du caractère central: Les éléments sont placés selon leur centralité. + central est + proche.
Présentation de paires d’expression, sujet doit dire si font partie du script.
TR est + rapide pour la caractéristique centrale.
DONC: dans la comparaison d’activités c’est la centralité qui est importante.
- En fonction de leur ordre séquentiel: lister les activités selon la séquence. Pas de preuve que n’existe pas.
Mémoire autobiographique
La mémoire de nos expériences personnelles. 2 types de représentations (les deux fonctionnent dans la mémoire autobiographique):
- Représentations chronologique: Sujet doit donner un souvenir et le + de détails possibles.
Groupe 1: selon l’importance
Groupe 2: selon séquences et émotions.
Rappel de + d’items dans le groupe chronologique. - Représentation en fonction du caratère central: Présentation de mots cibles au sujet pour voir s’ils sont présents dans la mémoire. Mesure du TR. Preuve de l’existence d’une centralité.
Schéma dans le cerveau: mémoire autobiographique
Activation de différentes zones du cerveau pour faire différentes choses dans la mémoire autobiographique.
Rubin: présentation aux sujets d’indices (par exemple 1er amoureux).
Si le sujet trouve le souvenir il doit appuyer sur un bouton puis juger son niveau d’émotion et de visualisation d’une image mentale.
Résultat:
L’émotion est déjà maximale au moment de l’appui du bouton (amygdale agit vite).
Augmentation de l’activité dans le cortex visuel après avoir appuyé sur le bouton.
Jugement d’intensité émotionnelle est corrélé avec le niveau d’activation. Idem pour le jugement d’image mentale avec l’activation du cortex visuel.