La catégorisation Flashcards
Concepts et Catégories
Concept: représentation mentale abstraite qui ne représente aucun objet concret particulier.
Catégorie: regroupement d’objets concrets illustrant le concept.
Catégories pour:
- simplifier notre environnement
- faciliter l’identification des objets
- diminuer le besoin d’apprentissage
- structurer nos connaissances
- pour faire des prédictions
- pour communiquer, transmettre un message
Hypothèse de Worf
Les représentations linguistiques déterminent la façon que nous percevons le monde (vision extrême: pas de pensées si pas de code verbal).
Mais, recherches ont montré que le code verbal influence nos connaissances mais on peut avoir des connaissances sans la langue (exemple des bébés ou des animaux).
Identification des concepts
Premières études:
- propriétés partagés
- règle logique qui unit les caractéristiques.
Les règles regroupent différemment les éléments d’un même ensemble.
- Règle conjonctive: ET
- Règle disjonctive: OU
- Règle conditionnelle: SI…ALORS
- Règle biconditionnelle: SI…ALORS dans les deux directions.
Expérience de Bourne:
- Apprentissage de règles logiques à partir des attributs dans une tâche de classification. Les sujets font des erreurs au début mais moins suite aux rétroactions (plusieurs essais requis).
- Moins d’erreurs dans conjonctive et disjonctive.
Expérience de Bruner et al:
- Apprentissage des attributs à partir des règles (avec des cartes).
Hypothèse des règles logiques
- Un objet ne peut appartenir qu’à une seule catégorie (jugement d’appartenance est dichotomique et certain).
- Les caractéristiques de base qui déterminent l’appartenance à une catégorie sont discontinues (chat avec 3 pattes n’est pas un chat).
- L’appartenance à une catégorie se fait selon les règles décisionnelle logiques (avec SI, OU etc.).
Problèmes:
- Les frontières des catégories ne sont pas très bien définies dans la réalité.
- Les dimensions utilisées pour définir les catégories sont souvent continues (continuum, dépend du contexte, etc.).
- L’appartenance à une catégorie n’est pas dichotomique (certains éléments sont plus caractéristiques d’une catégorie).
Caractéristiques des catégories naturelles
- Définies par rapport à des dimensions continues (couleurs, grandeur…)
- Organisation hiérarchique
- Les membres sont inégaux (catégorie artificielles sont typiques, catégories naturelles sont typiques pour certains).
- Certaines caractéristiques sont dépendantes (pour marcher il faut des pattes).
- Forment des taxonomies.
Théorie de Rosch
Les concepts sont organisés hiérarchiquement dans des niveaux qui varient selon leur degré d’abstraction (animal-chien-terrier).
- Niveau supérieur: abstrait
- Niveau de base: utilisé dans la vie courante, concret (formation d’images mentales). Catégories plus distinctives que du niveau subordonné.
- Niveau subordonné.
Plus on va du niveau supérieur au niveau subordonnée, plus on partage des attributs communs.
Le niveau de base est spécial car a beaucoup plus d’attributs communs que le niveau supérieur.
Principe de la ressemblance familiale
Score de ressemblance familiale: nombre d’attributs partagés avec les autres membres. Un objet représentatif de la catégorie a un score plus élevé.
Modèle prototype
Hypothèse de Rosch:
Le prototype est la moyenne statistique des caractéristiques des membres (selon nos expériences passées ont calcule une moyenne des caractéristiques pour former un prototype).
Conséquences:
- L’appartenance à une catégorie n’est pas dichotomique (les forces d’association varie selon le degré de typicalité d’un objet, comme différentes races de chiens par exemple).
- Un objet peut appartenir à plus d’une catégorie s’il est similaire aux prototypes de deux catégories.
- Les exemples prototypiques sont jugés plus rapidement (TR plus grand pour pingouin = oiseau que pour merle = oiseau).
L’effet de représentativité
Rosch, Simpson et Miller:
Tâche avec deux catégorie et 4 dimension et 1 prototype.
- Apprentissage: présentation des 6 exemples pour chaque catégories.
- Test: présenter de nouveaux stimuli et classer dans chaque catégorie.
- Mesures: TR et nombre d’erreurs.
- Résultats: moins d’erreurs et TR plus rapide pour les stimuli les plus représentatifs selon le prototype.
Études en neurosciences cognitives pour les catégories
- Aires spécialisées dans le traitement de catégories: lobe inféro-temporal.
Patients incapables de reconnaître soit les êtres vivants, soit les objets (contradictoire car résultats obtenus avec un scan et donc pas d’identification de neurone précis). - Électrodes sur des patients épileptiques (Kreiman): il y a des neurones spécialisés pour une catégorie particulière.
Actions et perception des gens
Il existe des prototypes de séquences d’actions, comme un script (aller au restaurant par exemple).
Pour la perception des personnes, ce n’est pas calculé comme pour les objets.
Catégories supérieures comme les groupes religieux, sociaux, etc.
Mais attention aux stéréotypes: exagération des caractéristiques similaires des membres d’un groupe.
Modèle exemplaire
Différent du prototype.
Selon ce modèle on encode toutes les caractéristiques et pas une moyenne. Fonctionne pour des objets très spécifiques et concrets. Si rencontré souvent ça va devenir un prototype.
Les deux modèles (prototype et exemplaire) peuvent coexister.
