L'imagerie mentale Flashcards
Représentation verbale vs images mentales
- Représentation verbale: connaissance exprimée sous la forme d’un langage.
- L’image mentale: représentation ANALOGUE à l’information sensorielle (pas juste visuel).
Théories reliées aux images mentales dans les tâches cognitives
- Théorie des propositions de Pylyshyn: toute connaissance est exprimée par des propositions SÉMANTIQUES, y compris les connaissances dans l’espace.
- Théorie analogue de Kosslyn et Shepard: il existe un système de traitement des informations visuelles qui est spécialisé et qui utilise une représentation ANALOGUE.
Les tâches de balayage mental
Kosslyn et Pomerantz:
Mémoriser une carte fictive, et se focaliser sur les objets nommés. Dans la tête, faire le voyage entre les deux objets puis appuyer sur un bouton.
Mesure: temps de réaction
Résultats: le TR augmente en fonction de la distance réelle qui sépare les objets sur la carte. Donc le balayage mental fonctionne comme le balayage visuel (l’information n’est pas transformée en code verbal).
Critique: les participants pouvaient deviner l’objectifs de l’étude et donc augmenter le TR volontairement.
Reed et al: même expérience mais utilisation d’une spirale 3D qui rend difficile la détermination de la distance entre deux objets. Même résultat.
Traitement séquentiel vs traitement parallèle
- Parallèle: représentation de la connaissance dans laquelle plusieurs items peuvent être traités en même temps.
- Séquentielle: représentation de la connaissance dans laquelle un seul item peut être traité à la fois.
Nelson et Smith: visages manipulées (selon 5 caractéristiques et 3 valeurs).
- Condition 1: sujet reçoit description verbale (traitement séquentiel)
- Condition 2: sujet voit une image (traitement en parallèle)
Montrer un visage test et les participants doivent décider si visage test correspond.
TR en fonction de condition de présentation (plus grand pour condition 1).
Le nombre de caractéristiques est relié aux TR dans la condition 1 mais pas dans la 2.
Tâches à rotation mentale
Shepard et Metzler: Jugement de similarité sur des objets tridimensionnels.
On est capable d’emmagasiner l’objet sous forme d’image mentale puis on peut la manipuler mentalement par rotation pour comparer.
Le TR augmente avec la différence angulaire (+ l’angle est grand, + le TR est grand).
Le jugement repose sur une rotation qui respect les règles d’une rotation physique sur des objets réels.
Interférence
Lorsqu’une tâche implique deux opérations de la même modalité.
Brooks
- Étude 1: courte présentation d’une image, parcours mental de l’image et indiquer ou est chaque coin. 3 conditions selon le type de réponse (verbale, manuelle, visuo-manuelle).
RÉSULTAT: TR + court pour condition réponse verbale (modalités différentes).
- Étude 2: courte présentation d’une phrase à apprendre puis examen mental et indiquer si des mots sont des noms. 3 conditions selon le type de réponse (verballe, manuelle, visuo-manuelle).
RÉSULTAT: TR + long pout condition réponse verbale car même modalité.
Types de mesures dans les études en neurosciences cognitives
- Flux sanguin cérébral (+ facile, - invasif)
- Potentiels évoqués (+ facile, - invasif, info temporelle précise en ms)
- IRMf (résolution spatiale bien définie, + complexe)
- TEP (+ invasif, bonne résolution spatiale)
Neurosciences cognitives: Roland et Friberg
Flux sanguin cérébral, trois tâches:
- 1. Calcul mental
- 2. Balayage d’un son
- 3. Image visuelle d’une marche dans le quartier.
RÉSULTAT: augmentation du flux sanguin dans cortex visuel pour tâche 3 seulement.
Neurosciences cognitives: Godenberg et al
Flux sanguin cérébra, tâche d’apprentissage et rappel de mots CONCRETS.
- Groupe 1: apprendre les mots en écoutant
- Groupe 2: apprendre les mots en formant des images mentales.
RÉSULTATS:
- Rappel meilleur pour Groupe 2
- Augmentation du flux sanguin dans lobe occipital pour Groupe 2 durant les rappels.
Neurosciences cognitives: Le Bihan et al
IRMf
- Stimuli visuels réels
- Stimuli imaginés
RÉSULTAT: Activation de la zone V1 pour les deux, mais + forte pour les stimuli visuels réels (pour nous permettre de distinguer le réel de l’imaginaire).
Neurosciences cognitives: Kosslyn et al
PET
Tâche: demander aux sujets de créer des images mentales de différentes tailles.
RÉSULTAT: Dans V1, la taille d’activation selon la taille d’un stimulus imaginé.
Neurones d’imagerie: Kreiman et al
Mesure des réponses des électrodes implantées dans le lobe temporal médian des patients sévèrement épileptiques.
- Tâche 1: perception visuelle stimuli réels.
- Tâche 2: images mentales stimuli imaginés.
RÉSULTAT: neurone + fortement activé pour l’image du ballon que pour le visage dans les deux tâches, mais + forte activation si stimuli réels.
Ce que démontrent les études en neurosciences cognitives
- Les représentations d’images mentales existent.
- Les images mentales utilisent les mêmes aires cérébrales que la vision.
- La perception et l’imagerie partagent des mécanismes similaires.
Dissociation entre l’imagerie et la perception
Farah et al: patient R.M. (dommages lobes occipital et pariétal):
- Perception normale
- Imagerie troublée
Behrmann et al: patient C.K. (agnosie visuelle):
- Perception troublée
- Imagerie normale
Mécanismes de l’imagerie et de la perception expliquent les différences: Behrmann et al.
Traitement différent:
- Perception est aux niveaux bas et haut
- Imagerie mentale: niveau haut essentiellement
Expérience avec les horloges
La manipulation mentale d’images semble avoir les mêmes propriétés que leur manipulation physique.
Tâche: identifier mentalement l’angle des aiguilles des horloges et décider lequel est le + grand.
RÉSULTATS:
- TR + rapide si l’angle est plus grand.
- Différences individuelles dans l’utilisation de l’imagerie (certaines personnes sont + visuelles).