oral Français 3 Flashcards
Ubris de l’homme, besoin d’etre reconnu en société
La vie de l’homme civil est rempli de mots dont l’homme est responsable, ce qui n’est pas le cas pour l’homme naturel. sous l’effet de la vie sociale, les hommes se transforme et sont conduits à poursuivre des maux en les prenant pour des biens, bouleversant ainsi l’équilibre naturel des maux.
« L’homme n’a guère de maux que ce qu’il s’est donné lui-même. »
Rousseau discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes
loi gayssot
La loi Gayssot de 1990 sanctionne le génocide commis par les nazis. L’objet de la loi n’est pas de protéger la sensibilité des Juifs face aux atteintes des négateurs de la Shoah. La loi sanctionne le négationnisme en tant qu’il est non pas une insulte aux victimes mais une incitation à la haine raciale.
Selon les propres termes du ministre de la Justice (Pierre Arpaillange) qui présentait le texte de la loi aux sénateurs, «la négation de l’Holocauste (…) n’est, aujourd’hui, qu’une expression du racisme et le principal vecteur de l’antisémitisme».
Ce qui est en cause n’est donc pas la mémoire, aussi respectable soit-elle, mais les usages actuels du déni de la mémoire.
C’est au moyen des lois que l’état assure la liberté de l’homme. L’état doit pouvoir recourir à la force pour faire respecter les lois.
Max Weber, Le savant et le politique : Il faut concevoir « l’état contemporain comme une communauté humaine qui (…) revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime. »
La violence est dite légitime si elle s’exerce au nom de la loi et dans l’intérêt générale. L’État va canaliser les violences particulières présentent chez les individus en structurant le psychisme humain par le renforcement des interdits.
La science et la religion peuvent être conciliées
Russel
“Pour la première fois dans l’histoire, le déterminisme est actuellement attaqué par des hommes de science pour des raisons scientifiques. “ (cf méca q)
(Science et religion)
En affirmant qu’il n’existe pas de loi déterminant la trajectoire d’un atome donné, la science moderne redonne du crédit à l’hypothèse du libre arbitre, et ce faisant à l’idée de la singularité de l’homme dans la religion chrétienne.
le determinisme ne voit que les grnads mouvements mais pas le particulier et donc ce raisonnement est faux.
1/ La Justice comme convention :
La République, Platon : L’Anneau de Gygès
« Personne n’est juste volontairement, mais par contrainte » selon glaucon
2/ La justice comme nature :
Platon, Le Gorgias.
Thèse : La vraie Justice selon Calliclès est celle telle quelle est selon la nature. Cet ordre de la loi étant institué par l’homme, il relève de la culture tandis que l’ordre de la nature est universel et nécessaire.
Pour Socrate via Platon, ce qui est le plus mauvais est de commettre l’injustice tandis que selon Calliclès le pire est de la subir.
a- Critique du droit du plus fort : la fragilité de la force :
Rousseau, Du contrat social, Chapitre 3, Du droit du plus fort.« Le plus fort n’est jamais assez fort pour etre toujours le maitre. »
Le pouvoir reposant sur la force, celui-ci va être dépendant des rapports de forces qui existent au sein de la société. Ses rapports de forces sont fluctuants fragilité du pouvoir.
L’obéissance volontaire va ainsi remplacer la servitude involontaire. C’est cela qui assure la pérennité du pouvoir. Il faut faire en sorte que les hommes fassent de l’obéissance à la loi un devoir : c’est le projet du Contrat Social.
Le libre consentement à la loi ne peut résulter que d’une loi légitime. Ex : Antigone ne respecte pas les lois de Hommes (légales) mais celles des Dieux (légitimes). L’obéissance à la loi n’est pas un devoir si la loi n’est pas légitime.
Le droit ne peut pas reposer sur la force pour que le pouvoir politique soit à la fois légitime et durable.
force et justice chez pascal
La finalité de la politique chez Pascal est la paix.
Il est absurde de s’opposer aux lois.
Il est absurde de croire que les lois sont justes et qu’on puisse établir la vraie justice (Ne peut pas justifier le fait de s’opposer aux lois car ce qui prime est la paix).
B) Le contrat social, seul contrat véritablement légitime :
Rousseau a une exigence d’idéal morale en politique. Pour lui la politique est le moyen de s’accomplir et non de se corrompre. « L’homme est né libre, et partout il est dans les fers », Du contrat social Livre I, Chapitre I.
Obéir aux lois c’est obéir à soi-même, et donc etre libre. La liberté n’est plus comprise comme faire ce que l’on désire mais comme ce que l’on doit faire. Avec la volonté générale, la loi est juste parce qu’elle est au service de tous : elle s’applique à tous et ne sert pas des intérêts particuliers. L’homme devient une personne morale : l’obéissance se transforme en devoir.
III- Un accord nécessaire de la morale et de la politique ?
Kant, Projet de paix perpétuelle.« la politique doit plier le genou devant la morale ».
La pureté de l’intention est essentielle au point de vu morale mais secondaire en politique. Ce qui importe en politique est que les lois soient respectées. La politique doit viser l’établissement et le maintien du droit, le bien commun et non les intérêts particuliers.
le droit doit etre etabli en respectant le droit
