citations Flashcards

1
Q

qu’est ce que la philosophie pour l’homme?

A

La philosophie ne sert à rien mais en même temps elle est essentielle. Si vivre, c’est satisfaire des besoins vitaux, alors la philosophie ne sert à rien. Mais si vivre ne se réduit pas à cette condition animale, mais fait usage de ce que nous avons de propre, la raison, alors la philosophie est nécessaire. La philosophie sert alors à devenir pleinement homme, de nous dépasser de nous élever, de nous achever en tant qu’homme et ainsi devenir pleinement libre en s’accomplissant
Aristote la métaphysique

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2
Q

suicide

A

“il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux c’est le suicide jugé que la vie vaut la peine vaut ou ne vaut pas la peine d’être vécue c’est répondre à la question fondamentale de la philosophie.” mythe de Sisyphe, camus

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3
Q

Camus philosophie de l’absurde

A

Notre mort inéluctable et la souffrance inutile sont des manifestations du non-sens de la vie, tandis que l’homme recherche toujours le sens. L’absurde est un sentiment que ressent l’homme confronté à l’absence de sens de son existence.
Camus récuse deux fuites possibles : refuge dans la religion ou croyances irrationnelles ou le suicide ;
Propose 3 réactions possibles
La révolte, puis la liberté et la passion
Révolte = fait d’être lucide sur l’absurdité de sa vie et d’accepter ce non-sens sans fuir dans des croyances irrationnelles. Prendre conscience de l’absurde permet de savoir qu’il n’y a pas de but dans la vie et donc de profiter du moment présent.

L’absurde est une philosophie de l’action, de la révolte et non du renoncement. C’est en agissant que l’homme réinjecte du sens dans le monde, c’est la révolte de l’homme qui créé l’homme.

Le destin de Sisyphe ne dépend plus que de lui et c’est par son supplice qu’il en prend conscience : il peut donc être heureux. « la lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme » le mythe de Sisyphe

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4
Q

l’absurde de la vie presse l’homme à réfléchir

A

« La mort est le génie qui inspire le philosophe, l’Apollon musagète de la philosophie… S’il n’y avait pas la mort, on ne philosopherait guère. »
Schopenhauer. Le Monde comme volonté et représentation

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5
Q

l’insatiabilité du désir :

A

Schopenhauer le monde comme volonté et comme représentation
différence entre le désir et un désir satisfait l’homme aussi entre la souffrance des désirs insatisfaits et la souffrance de l’ennui
“Le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir; le premier est une déception reconnue, le second une déception non encore reconnue”

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6
Q

Julie ou la nouvelle Héloïse, Rousseau

A

« Malheur à qui n’a plus rien à désirer. Il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possède. On jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère et on est heureux qu’avant d’être heureux. »
Julie ou la nouvelle Héloïse, Rousseau
L’imagination rend présent ce qui est absent en l’idéalisant, en le rendant conforme à nos désirs le désir se nourrit donc de l’absence

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7
Q

la maîtrise des désirs

A

Épicure dans lettre à Ménécée
Il distingue les désirs naturels et nécessaires, les désirs naturel et non nécessaire, et les désirs vains. en vivant toujours de peu l’homme pour contrer la mauvaise fortune. Limiter ses désirs permet d’avoir l’âme en repos (ataraxie), et le corps en repos (aporie). l’homme doit renoncer au superflu et suivre la nature. le bonheur est simplement de ne pas souffrir, être en équilibre. Épicure donne un chemin pour se libérer de ses désirs : le bonheur est lié à la liberté.
“L’homme qui a l’âme en paix n’est importun ni à lui-même ni aux autres. ”

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8
Q

Le bonheur est il une satisfaction d’ordre moral?

A

Kant idée d’une histoire universelle au point de vue pragmatique.

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9
Q

Distinction bonheur et béatitude

A

Lettre à Élisabeth du aout 1645 descartes
le bonheur est une satisfaction purement extérieure
la béatitude est le parfait contentement intérieur, issu de l’exercice de la vertu. Il est indissociable d’un comportement moral.
La bonne volonté c’est la volonté de faire ce que la raison nous dit de faire. la béatitude est issue de l’exercice de la bonne volonté.
la vertu est donc au dessus du bonheur, c’est le souverain bien.

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10
Q

Le bonheur est un fondement impossible du devoir

A

“La morale n’est donc pas à proprement parler la doctrine qui nous enseigne comment nous devons nous rendre heureux, mais comment nous devons nous rendre dignes du bonheur”
Kant fondements de la métaphysique des mœurs
Ce qui rend heureux dépend du temps il n’atteint pas l’universalité. Il ne peut donc y avoir pas de règles pour être heureux mais seulement des conseils puisque si la fin n’est pas déterminée, le moyen ne peut pas être infaillible.
Comme le bonheur varie il ne peut pas être le principe de l’action morale.
Ce qui doit guider l’homme et donc le respect de la loi morale
Un acte moral est un acte fait par devoir, par respect pour la loi morale, dont l’intension est pur, accompli par volonté (volonté qui est guidé par la raison), en se détachant de sa sensibilité . C’est le seul acte digne de respect. Ce qui importe est d’agir par respect pour la loi morale l’intention doit être pur, détachée de toute sensibilité. L’action morale est celle qui rend l’homme digne d’être heureux. le vrai bonheur est la satisfaction d’une exigence de la moralité

limite de Kant : “Kant a les mains pures, mais il n’a pas de mains” (Peguy)

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11
Q

Définition de la conscience :

A
  • Savoir immédiat (étymologie : cum sciencia, avec savoir), c’est la conscience psychologique.
  • Retour réflexif du sujet sur ses propres actions pour les juger et les analyser, c’est la conscience morale.
  • Saisie immédiate de la pensée par elle-même (ainsi toute pensée est une pensée consciente), c’est la conscience philosophique.
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12
Q

la pensée est consciente

A

Descartes a tout supprimer et en supprimant tout, il a aussi supprimé l’être qui pense avoir tout supprimé (= impossible). Ainsi, cette proposition « je suis donc j’existe » est nécessairement vraie à chaque fois que je la prononce ou que je la conçois dans mon esprit.
Descartes, Principes de la philosophie
« Je ne peux pas penser sans penser que je pense » & « Quand je pense, je me pense pensant ».
Toute pensée est consciente Chez Descartes, l’esprit = l’âme=transparence de la pensée à elle-même. toute pensée est alors consciente

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13
Q

la pensée se fait en moi mais rien ne prouve qu’elle advient par moi

A

Nietzsche, Par-delà bien et mal, partie 1
Critique de la pensée de Descartes : il ne remet pas en cause le langage (=faculté de parler, moyen d’expression et de communication, qui permet l’expression de la pensée). Le langage n’est pas neutre et c’est une façon d’influencer notre pensée ; la langue nous amène à penser d’une certaine façon. Thèse : « La pensée s’impose à moi ».pensée élaborée en moi mais sans moi. Rien ne prouve que ce soit moi qui pense : on devrait dire « il y a de la pensée »

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14
Q

La conscience est une condition de la liberté

A

Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique
Il n’y a pas de représentation sans sujet  se représenter un objet implique que le sujet existe  lorsque je me représente, je prends conscience de moi  toute représentation suppose la conscience.
3éme condition de la connaissance : existence du sujet
Principe de la causalité tout effet a une cause remet en cause la liberté : pour etre libre il faut etre sa cause première pour se déterminer et etre au principe de ses effets.
Nos actions reposent :
 Soit sur une cause extérieure : je ne suis pas actif mais passif= je ne suis pas libre.
 Soit je suis la cause de mon action, (donc la 1ére cause), je ne subis pas= je suis libre.
Selon Kant, « le je prouve que j’agis par moi-même » leçons de métaphysiques. La conscience de mon action, de ce que je fais et de ces déterminations signifie que je suis libre.

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15
Q

La liberté comme illusion de la conscience

A

Texte : Spinoza, Lettre LVIII à Schuller
Propose une nouvelle définition du désir effort pour persévérer dans son etre (continuer à etre tout ce qu’on peut etre).
Spinoza ne croit pas à la capacité de l’homme à se déterminer de façon absolue sans motifs contraignants.
Comment expliquer le fait que l’homme croit en son libre arbitre ?
=> Exemple de la pierre : le libre arbitre est une illusion provenant de l’anthropocentrisme. « L’homme se croit comme un Empire dans un Empire ». En fait, « les hommes se croient libre : ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes d’où ils sont déterminés ». Le libre arbitre est dû à l’ignorance du déterminisme. Ainsi les hommes se croient libre mais ne le sont pas : ils n’ont pas de libre arbitre (=capacité à se déterminer soi-même a agir, indétermination de la volonté)ne pas posséder de libre-arbitre ne signifie pas forcément ne pas etre libre.
Faut-il renoncer à l’idée de liberté ? Spinoza la définit autrement : l’homme ne peut pas se libérer de ses passions mais il peut s’efforcer de les subir moins en agissant, en prenant conscience de ses affects, de ses passions et en les comprenant. Etre libre c’est connaitre la nécessité (comprendre ce qui nous pousse à agir) et composer avec elle  plus l’on a de conscience, plus l’on a de connaissance qui permet de comprendre la nécessité de la nature. Si contrainte (etre déterminé à agir par une cause extérieure) pas de liberté, mais nécessité et liberté ne s’opposent pas. La liberté passe par la conscience. Désir de persévérer dans son etre = le conatus.

CCL : Les hommes sont conscients de leur désir mais ignorants des causes qui les déterminent. En cela, ils se croient libres mais ne le sont pas.

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16
Q

L’inconscient, une hypothèse nécessaire et légitime pour expliquer les désirs :

A

5 leçons sur la psychanalyse, Freud
Rêves = réalisation voilée de désirs refoulées.
La conscience pour Freud n’est pas au centre de moi : il y a aussi chez l’Homme l’Inconscient. (1/ ce qui n’est pas conscient (Bergson) 2/ une instance psychique au même titre que la conscience)
Elle ne l’emport pas sur la conscience, mais le moi doit faire avec : « Le moi n’est plus maitre dans sa propre maison ». On ne peut pas comprendre l’inconscient avec le conscient : il a son propre fonctionnement, sa logique. Ainsi, on ne peut pas bien expliquer les rêves. Si l’on prend seulement les rêves littéralement, alors il n’y a aucun sens et c’est absurde. Il faut faire l’effort de penser les rêves avec une autre logique.
Avec Freud, c’est toute la conception de l’homme qui change. Avec Descartes, on a un homme transparent à lui-même, alors qu’avec Freud, l’homme est opaque, étranger à lui-même. Cette transformation a des conséquences par rapport à :
-la connaissance de soi : pour Descartes, je peux me connaitre alors que pour Freud, je ne peux/veux pas me connaitre.
-Les actions : je peux maitriser ,par ma force, mes passions, pour Descartes par ma volonté car je les connais. Si je suis inconscient et pris dans une sorte de déterminisme, je ne peux pas maitriser mes désirs. Pose le pbm de la responsabilité et de la source de mes actions. Je ne maitrise pas ce que je suis. Déterminisme qui remet en cause ma liberté et ma responsabilité.
Chez Kant prendre conscience d’un objet, c’est prendre conscience de moi parce qu’il n’y a pas d’objet sans sujet.

17
Q

L’approche scientifique se constitue donc en rupture radicale avec nos modes habituels de pensée et d’expression

A

La Formation de l’esprit scientifique, de Bachelard
le passage de l’esprit préscientifique à l’esprit scientifique est rendue possible par la prise en compte et le dépassement de ce qu’il définit comme des obstacles épistémologiques, permettant alors la construction rationnelle d’une expérience. Celle-ci, par la longue réflexion qui la précède, dépasse l’observation directe d’un fait empirique et entraîne l’abstraction et la mathématisation du phénomène physique, seul moyen à ses yeux d’échapper aux préjugés inhérents à la nature humaine qui ont longtemps paralysé le progrès scientifique.
Bachelard réfute donc ceux qui tiennent notre perception immédiate pour un instrument de connaissance. C’est la capacité de formuler des interrogations pertinentes qui signe la marque du véritable esprit scientifique : «Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit. »

18
Q

la relation éthique à l’autre

A

Emmanuel Levinas totalité et infini
Pour décrire l’expérience de l’altérité, Levinas part d’une figure étrange et familière le visage d’autrui. C’est une conscience et un regard qui me mettent en cause ou mettent en doute le pouvoir que je peux avoir sur le monde.
Le meurtre seul prétend à la négation totale. Autrui est à la fois insaisissable et vulnérable.
Autrui ne résistera pas à son propre meurtre par la force mais en opposant à la force qui le frappe « l’infini de sa transcendance » ie le caractère sacré de la vie humaine.
Le rapport à autrui devient le principe de la relation éthique et permettent de définir un nouvel humanisme qui affirme l’impossibilité de ne pas entendre le commandement moral de ne point tuer
Le visage qui fait apparaître autrui comme un être unique me fait immédiatement prendre conscience de ma responsabilité à son égard
la relation éthique n’est donc pas anonyme mais vivante autrui est ainsi un être de chair incarnée et non une généralité ou une abstraction sans visage.

19
Q

curiosité, soif d’apprendre

A

On est curieux qu à proportion qu’on est instruit Rousseau

20
Q

caractérisation de l’h

A

« Renoncer à penser c’est renoncer à être un homme. » la crise de la culture Hannah Arendt
camp de concentration = mal radical= mal à la racine de l’humanité

21
Q

ce qu’il est socio-économiquement déterminera sa manière de penser

A

Marx « ce n’est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience »
L’existence de l’homme ne dépend pas de sa conscience : sa pensée ne déterminent pas ce qu’il sera réellement et socialement : être un prolétaire un bourgeois et cetera.
mais c’est inversement, ce qu’il est socio-économiquement, qui déterminera sa manière de penser, de se représenter sa vie et son monde. Marx affirme la primauté de la vie matérielle de l’homme, sa condition socio-économique, sur sa conscience.

22
Q

impératif catégorique

A

agis de telle sorte que la Maxime de ton action puisse être érigée par ta volonté en une loi universelle critique de la raison pure

23
Q

vivre dangereusement

A

Holderlin là où croît le danger croît aussi ce qui sauve

24
Q

etnocentrie

A

Le barbare c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie Lévi-Strauss race et histoire

25
Q

Les médias sont-ils la maladie de la démocratie et de l’espace public ?

A

BOURDIEU Dans son essai Sur la télévision, accuse la télévision de fragiliser la démocratie. Selon lui, ce média fait peser un danger sur les systèmes politiques démocratiques en raison du « monopole de fait [qu’il] détiennent sur les instruments de production et de diffusion à grande échelle de l’information »

Les médias constitueraient, à ses yeux, une instance de censure et de contrôle de l’usage de la raison publique, conduite par le profit donc par des faits divers, scoops, au lieu de réfléxions civiques.
Le remède qu’il propose pour sortir des contraintes du champ journalistiques, l’Audimat et la visibilité, révèle une posture élitiste qui ne permet pas de résoudre et de donner des horizons propres à la démocratie puisqu’il préconise la confiscation de la parole publique par les experts comme unique solution à l’antinomie de l’Audimat et de la démocratie et de celle de la visibilité et de la vérité.

26
Q

progres du bien sur le mal

A

Baudrillard, le terrorisme et le 11-Septembre :
Nous croyons naïvement que le progrès du Bien (…) correspond à une défaite du Mal. (…) Le triomphe de l’un n’entraîne pas l’effacement de l’autre, bien au contraire.”

27
Q

c’est l’objet qui fait exister le sujet.

A

la société de consommation
“Le consommateur vit comme liberté, comme aspiration, comme choix ses conduites distinctives, il ne les vit pas comme contrainte de différenciation et d’obéissance à un code”
la consommation est devenue un moyen de différenciation, et non de satisfaction. L’homme vit dans et à travers les objets qu’il consomme. Mieux même, ce sont les objets qui nous consomment. En corollaire de cette thèse fondamentale, Baudrillard argue que l’objectivation des relations sociales, celle du corps et des individus, ont pris le pas sur le sujet. Le monde réel a disparu selon lui, remplacé par des signes du réel, venant donner l’illusion du vrai monde.

28
Q

L’inutilité de l’art conséquence de l’ennui

A

« C’est l’oubli des gouts simples et naturels, qui rendent si nécessaire un amusement étranger »
Lettre à d’Alembert, Rousseau
Dans sa lettre à d’Alembert, Rousseau s’attaque aux artistes : Dans l’activité utilitaire, le plaisir ressenti est proportionné et réglé sur le besoin naturel. Au contraire, pour Rousseau, l’activité artistique émane de plaisirs dénaturé puisqu’inutiles, ie dégagés de tout besoin. Ces travaux naissent non pas du travail mais de l’oisiveté selon rousseau :

29
Q

2) Illusion et vanité de l’œuvre d’art

A

Outre son caractère inutile, l’œuvre d’art est également dévaluée car elle détourne les hommes de la vérité :
« Quelle vanité que la peinture, qui attire l’admiration par la ressemblance des choses dont on n’admire point les originaux » Pascal, Pensées.

30
Q

3) Industrie culturelle et aliénation de l’œuvre d’art,

A

Les œuvres d’art sont réduites à des marchandises : on assiste à un nivellement de ces œuvres qui atteint aussi bien l’art populaire que l’art savant.
« Les productions de l’esprit dans le style de l’industrie culturelle ne sont pas aussi des marchandises mais le sont intégralement. », La dialectique de la raison, Adorno et Horkheimer.
La production n’était auparavant pas motivée par le produit, ce qui a changé avec l’avènement du capitalisme. La recherche du profit est devenue directe jusque dans l’effet scrupuleusement recherché des œuvres d’art sur les spectateurs.

31
Q

1) L’œuvre d’art comme expression subjective

A

L’œuvre d’art nous révèle la réalité tant qu’elle est perçue par l’artiste, en deca de la perception ordinaire. Thèse de Proust dans Le temps retrouvé : « la vraie vie c’est la littérature ».
« Qu’un déchet de l’expérience à peu près identique pour chacun (…). Mais était-ce bien cela la réalité ? »
Double valeur de l’œuvre d’art :
• L’artiste peut révéler son rapport profond et singulier au monde ;
• L’art offre ce rapport singulier aux spectateurs et lecteurs.

32
Q

• L’art comme moyen de lutte pour changer l’ordre du monde :

A

« La littérature efficace, c’est la littérature qui entraîne l’homme vers l’amélioration de la condition des hommes et vers l’humanité. » Sartre dans Qu’est-ce que la littérature ?

Sartre pose la notion de la “littérature engagée”. Il y exprime clairement que la littérature n’est qu’un effort, une lutte pour atteindre la connaissance et la liberté.

33
Q

Relativité apparente du jugement de gout :

A

David Hume : « tout individu devrait être d’accord avec son propre sentiment sans prétendre régler ceux des autres », De la norme du goût
La beauté caractérise l’œuvre d’art donc apprécier une œuvre, c’est juger de sa beauté. La beauté est un sentiment qui relève du plaisir produit par l’admiration de l’objet. Disputer la beauté est alors inutile :

34
Q

l’homme a utilisé la technique pour former des armes toujours plus sophistiquées

A

• L’homme s’y révèle parfois moins qu’un animal : l’homme a utilisé la technique pour former des armes toujours plus sophistiquées et ne reproduit qu’avec plus de ruses et de forces les défauts du schéma de la nature :
« La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif et l’utilisation intelligente des conquêtes scientifiques ».
Le 8 août 1945, Camus rédige un éditorial dans “Combat”, le journal qu’il dirige, où il s’oppose à l’utilisation de l’arme atomique. rappel Hiroshima le 6 aout et Nagasaki le 9

35
Q

dans la société, l’homme doit continuer à mériter ce titre :

A
  • « Le chien apprend à aimer, il enseigne l’amitié à l’homme ! »,
    Lamartine, discours au conseil général de saoen et loire.