oral francais 2 Flashcards

1
Q

B) L’évaluation religieuse du travail :

A

Max Weber, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme :
Pour lui, le sens même de la vie de l’homme est de travailler. On travaille pour dieu, à la gloire de dieu et non pas pour soi. Tout le monde doit travailler, même le riche : c’est un commandement universel. Justification de la richesse par le fait qu’elle n’est pas pour soi mais ce résultat est pour dieu. Le protestantisme concilie ainsi l’idée d’un ascétisme (austérité…) : discrédite la culpabilisation du désir de richesse car il est pour dieu.
→ conditions réunies pour que le capitalisme puisse se développer : 1/le travail comme équivalent de la richesse, 2/ le choix du travail comme signe de la providence divine, 3/ La richesse, un dessein de dieu pour les hommes sur la terre.

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2
Q

Le travail comme condition de l’humanité :

A

Kant, réflexions sur l’éducation. “il est de la plus grande importance d’apprendre aux enfants à travailler”
Valorisation du travail particulier pour l’homme en particulier. Les enfants doivent travailler dès leur plus jeune âge. Cependant, ce n’est pas pour survivre. Le travail constitue une occupation contraignante. L’oisiveté est un tourment pour l’homme. (Oisiveté= absence de travail, de contraintes et non comme absence d’occupations). L’homme qui ne travaille pas éprouve un manque : il s’ennuie. L’homme a donc besoin de travailler pour ne pas se sentir lui-même (se sentir soi-même est un état intenable pour Kant : état qui est le nôtre sans travailler). Par le travail, l’homme oublie sa sensibilité.
Travail : → ce qui permet de se détacher de sa sensibilité → ce qui permet à l’homme de développer sa raison ;
Le travail nous détourne de notre nature sensible pour arriver à notre destination : l’homme développe sa raison par l’effort dans le but de devenir un homme moral.

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3
Q

A) Critique de l’éloge du travail :

A

Nietzsche, Aurore :Le travail « constitue la meilleure des polices, (…) car il consume une extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion »
L’individu est pensé comme facteur de division : il s’oppose à la société. Lorsque l’homme travaille dur, il n’a plus de temps ni d’énergie pour développer sa raison, sa rêverie et tout ce qui peut le caractériser en tant qu’homme.
Moins de raison > Moins de liberté>Plus de sécurité pour la société
Le travail est ici un travail forcé, c’est une contrainte. Le jeu est une illusion : il permet seulement d’apaiser le besoin de travailler. . L’individu, vu comme un danger par la société est éliminé par le travail harassant.// à Mussolini

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4
Q

Critique du loisir comme travail :

A) L’homme travaille inconsciemment :

A

Baudrillard, la société de consommation : Le temps de repos est au service du travail. Il permet de reconstituer la force de travail. Le loisir renvoie à l’impossibilité de perdre son temps : le loisir est un temps de consommation. Dans le loisir, on croit se libérer du travail alors qu’on vit avec la même logique qu’au travail (= optimisation du temps…). Le loisir est donc une forme spécifique du travail.

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5
Q

Le travail comme limite de l’humanité

A

Marx, Le capital, Livre I : Toute société est scindée en une classe de possédants et des exploités. Ces derniers qui ne possèdent pas les moyens de production doivent travailler en échange d’un salaire, au profit des possédants. L’origine essentielle du profit ne se fait pas dans les échanges mais dans la production. Le prolétaire vend sa force de travail pour un temps déterminé, durant lequel il va produire plus de richesses que son salaire = surtravail, « survaleure », donc bénéfice.

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6
Q

B-L ’homme travaille aussi dans l’intérêt d’être reconnu, admiré :

A

→Rousseau dans son discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes montre que l’homme a fait de grands progrès, grâce à “tant de forces employées”, “pour nourrir son fol orgueil et je ne sais quelle vaine admiration de lui-même”→ le travail présente l’intérêt de rendre le travailleur admiré, valorisé (∥ à intégrer une grande école).

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7
Q

la relation à autrui

A

“Le moi, devant autrui, est infiniment responsable”

Chez Lévinas, le visage c’est l’expressif d’autrui, qui me renvoie à ma responsabilité totale : je dois répondre de tous les autres. La subjectivité est investie chez lui d’une responsabilité totale, elle soutient le monde, au point de faire d’elle l’otage d’autrui. En quelque sorte, Lévinas a radicalisé l’approche de Kant en incarnant la loi morale dans la figure d’autrui.

La Bête humaine de zola un meurtrier renonce à tuer sa victime, parce qu’il la voit chancelante, ivre, fragile. ce n’est pas un sursaut de la conscience morale qui empêche de tuer, mais c’est la fragilité de l’autre qui, littéralement, désarme le meurtrier.

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8
Q

intro le travail de l’homme est qqchose de penible

A

“c’est à la sueur de ton front que tu mangeras ton pain”

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9
Q

L’homme ne réussit pas seul à satisfaire ses besoins donc il forme une société.

A

Le travail est ce qui le lie aux autres (dimensions sociales + // à pascal Bruckner sur la vieillesse.
Il y a donc une spécialisation des fonctions qui assurent un rendement meilleur, plus important, et un travail exécuté plus facilement. Platon la République

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