Ophtalmo Flashcards
Quels sont les éléments à examiner lors d’un examen physique d’un patient avec un œil rouge justifiez ce que vous chercher?
Inspection : Évaluer la symétrie, la présence d’un œdème palpébral, un érythème, une proptose.
Conjonctive et sclère : Observer la rougeur (diffuse, sectorielle, en placard), la présence de sécrétions.
Cornée : Rechercher une opacité, une ulcération, un infiltrat cornéen.
Pupille : Vérifier la réactivité, la symétrie et la présence d’un réflexe photomoteur normal.
Mobilité oculaire : Tester les mouvements oculaires pour détecter une douleur ou une limitation.
Tonométrie : Mesurer la pression intraoculaire si suspicion de glaucome.
Test à la fluorescéine : Vérifier la présence d’une abrasion cornéenne ou d’un ulcère
Un type de conjonctivite nécessite un test diagnostic, quel type et quel test?
Suspicion gono/chlam
Culture
Comment différencier une hémorragie sous-conjonctivale d’une conjonctivite ?
Hémorragie sous-conjonctivale : Rougeur localisée, asymptomatique, sans douleur ni sécrétion. Résolution spontanée en 2 semaines.
Conjonctivite : Rougeur diffuse, sécrétions (mucopurulentes si bactérienne, claires si virale), sensation de brûlure ou de corps étranger.
Comment différencier une conjonctivite bactérienne d’une conjonctivite virale à l’examen physique ?
Conjonctivite bactérienne → Sécrétions purulentes abondantes, paupières collées le matin (infection bactérienne probable).
Conjonctivite virale → Sécrétions claires, sensation de brûlure ou de sable, atteinte bilatérale progressive (ex. adénovirus).
Adénopathie préauriculaire palpable → Présente surtout dans les conjonctivites virales.
Quels sont les signes à EP d’un glaucome à angle fermé
-Rougeur conjonctivale diffuse → Signe d’inflammation oculaire sévère.
-Cornée opaque et œdémateuse → Due à l’élévation brutale de la pression intraoculaire.
-Pupille mydriase fixe → Réaction pupillaire bloquée par l’élévation de la pression intraoculaire.
-Pression intraoculaire élevée (40-80 mmHg) → Confirme le diagnostic (glaucome aigu).
-Douleur oculaire intense avec nausées/vomissements
Quels signes physiques permettent de suspecter une hémorragie sous-conjonctivale ?
Plaque rouge unilatérale bien délimitée → Signe classique, sans extension diffuse.
Absence de douleur et d’écoulement → Différencie l’hémorragie d’une conjonctivite.
Évolution spontanément résolutive → Résorption en 1-2 semaines sans traitement nécessaire.
Quels signes cliniques sont évocateurs d’un zona ophtalmique ?
Éruption vésiculeuse sur le front et la paupière → Localisation typique selon le territoire du nerf ophtalmique.
Signe de Hutchinson (lésion sur la pointe du nez) → Prédictif d’une atteinte oculaire.
Rougeur conjonctivale et photophobie → Indiquent une atteinte cornéenne ou une uvéite associée.
Œdème palpébral → Réaction inflammatoire fréquente dans le zona ophtalmique.
Quels signes physiques permettent de suspecter un corps étranger cornéen ?
Sensation de corps étranger et larmoiement → Symptôme principal signalé par le patient.
Rougeur conjonctivale localisée → Réaction inflammatoire autour de la lésion.
Test à la fluorescéine positif → Met en évidence l’abrasion cornéenne causée par le corps étranger.
Présence d’un point noir ou métallique visible → Suggère un corps étranger intraoculaire.
Comment différencier une épisclérite d’une sclérite à l’examen physique ?
Épisclérite → Rougeur sectorielle, douleur modérée, pas de photophobie ni de baisse d’acuité visuelle.
Sclérite → Rougeur plus violacée, douleur intense irradiant parfois, atteinte plus profonde pouvant menacer la vision.
Test de la vasoconstriction avec phényléphrine : Blanchiment des vaisseaux si épisclérite, persistance de la rougeur si sclérite.
Quels signes physiques permettent de différencier une blépharite d’un orgelet ?
Blépharite → Inflammation chronique des paupières avec croûtes sur les cils, démangeaisons et sécrétions grasses (dysfonction des glandes de Meibomius).
Orgelet → Nodule douloureux, érythémateux et localisé au bord de la paupière (infection aiguë des glandes de Zeiss ou de Moll, souvent due à Staphylococcus aureus).
Différence principale → La blépharite est chronique et bilatérale, alors que l’orgelet est aigu et unilatéral.
Quels signes physiques permettent de suspecter un chalazion ?
Nodule ferme et indolore sur la paupière → Blocage chronique d’une glande de Meibomius.
Absence de rougeur et de douleur aiguë → Différencie du chalazion de l’orgelet.
Évolution lente sur plusieurs semaines → Contrairement à l’orgelet, qui est aigu.
Quels signes physiques suggèrent une kératite fongique
Rougeur conjonctivale diffuse → Indique une inflammation sévère.
Infiltrats cornéens avec bord irrégulier et apparence “en plumes” → Typique d’une kératite fongique.
Douleur modérée à sévère → Moins intense qu’une kératite bactérienne.
Quels signes permettent de distinguer une cellulite orbitaire d’une cellulite périorbitaire ?
Cellulite périorbitaire → Rougeur et œdème palpébral, mais pas de douleur aux mouvements oculaires ni de proptose.
Cellulite orbitaire → Œdème palpébral important, douleur aux mouvements oculaires, proptose et parfois diplopie.
Quels éléments rechercher à l’examen physique d’une suspicion de dacryocystite ? (inflammation du sac lacrymal)
Rougeur et douleur au niveau du sac lacrymal (près du canthus interne) →
Inflammation aiguë d’origine bactérienne.
Tuméfaction douloureuse avec possible écoulement purulent à la pression → Signe typique d’obstruction infectée du canal lacrymal.
Larmoiement excessif (épiphora) → Cause par l’obstruction du drainage lacrymal.
Quels signes physiques permettent de suspecter un hyphéma ?
Présence de sang dans la chambre antérieure
Douleur et photophobie → Indiquent une irritation intraoculaire.
Baisse de l’acuité visuelle → Dépend de la quantité de sang obstruant l’axe visuel.
Facteurs de risque → Trauma oculaire, troubles de la coagulation.
Quels signes physiques permettent de diagnostiquer une perforation oculaire ?
Déformation pupillaire (pupille en “goutte d’eau”) → Signe de rupture du globe.
Hypotonie oculaire → Œil mou à la palpation.
Signe de Seidel positif → Fuite d’humeur aqueuse visible après test à la fluorescéine.
Quels sont les signes physiques évocateurs d’une neuropathie optique ?
Baisse brutale et unilatérale de l’acuité visuelle → Indique une atteinte du nerf optique.
Dyschromatopsie (altération de la perception des couleurs) → Caractéristique des neuropathies optiques.
Défaut pupillaire afférent (pupille de Marcus Gunn) → Réponse pupillaire anormale à la lumière.
Œdème papillaire (visible à l’ophtalmoscopie) → Possible en cas de neuropathie inflammatoire ou compressive.