Notions de base Flashcards

1
Q

La substance psychoactive

A

Terme qui englobe bien plus que les drogues.

Une substance psychoactive affecte le cerveau de multiples façons:
Affecte les comportements envisagés et produits
Modifie les perceptions
Affecte l’humeur, la conscience et les cognitions
Peut créer une dépendance
Altère le rythme cardiaque

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2
Q

3 groupes de substances psychoactives

A

Dépresseurs : Un dépresseur ralentit l’activité du cerveau, du système nerveux et diminue le niveau d’éveil.
Stimulants : À l’opposé, un stimulant augmente l’activité du cerveau, augmente le rythme cardiaque et rend plus alerte.
perturbateurs : Les perturbateurs viennent modifier les perceptions, le fonctionnement cérébral et les cognitions.

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3
Q

Dépresseurs

A

Dilaudid, morphine, opium, fentanyl, xylazine (drogue zombie), héroïne, valium, xanax, GHB, peinture, essence, aerosol
- Anesthésiques, opioïdes, opiacés, anxiolytique et sédatif (barbiturique, benzo), alcool, solvants
- Soulage les gens, leur apporte beaucoup de bien  risque de dépendance très élevé

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4
Q

effets dépresseurs

A
  • Détendre les gens, bien-être, moins ressentir la douleur, ralentit le système nerveux et niveau d’éveil, ralentissement cœur, somnolence, augmentation de prise de risques
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5
Q

Stimulants

A
  • Augmente activité du cerveau, rend plus alerte, plus réveillé
  • Caféine, nicotine, chocolat, antidépresseurs et autres (ritalin), met/amphétamines (aderoll), cocaïne, drogue de l’amour, crystal meth, crack, ecstasy
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6
Q

Effets des stimulants

A
  • Sentiment d’invincibilité, énergie, concentration accrue, convulsions et palpitations cardiaques, paranoïa, insomnie
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7
Q

Les perturbateurs

A
  • Modifier les perceptions, le fonctionnement cérébral et les cognitions
  • Cannabis, lsd, ecstasy (amphétamine mais très modifiée en laboratoire – caractéristiques stimulantes se perdent et gagnent en perturbateurs), champignons magiques, kétamine, phencyclydine
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8
Q

Effets des perturbateurs

A
  • Hallucinations, bad trip, détente, rire, plus d’appétit
  • Peut revivre les mauvaises expériences de bad trip alors qu’on ne consomme pas
  • Rare qu’on voit une dépendance ou une surdose
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9
Q

cas particulier ecstasy

A

L’ecstasy est une dérivée des amphétamines. (amphétamine mais très modifiée en laboratoire – caractéristiques stimulantes se perdent et gagnent en perturbateurs)

Elle peut procurer les effets de deux types de substance:
Les stimulants et les perturbateurs!

Ainsi, elle peut être classée dans l’une et l’autre des catégories de substances.

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10
Q

stats

A

78 % des Québécois de 15 ans et plus consomment de l’alcool.

15 % des Canadiens sont des consommateurs de cannabis.

L’alcool est consommé régulièrement par près de 60 % des jeunes des écoles secondaires
* 1.5% des Canadiens sont pharmacodépendants
* 9 ans canada initié à l’alcool, mais 9 ans au chili initié au crack dû au trafic de drogues
* Environ 80% des délinquants sont des consommateurs, 25% en consomment presque tous les jours

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11
Q

intoxication

A
  • Intoxication : effet remarquable direct sur la personne, altère le fonctionnement  état qui survient peu après la prise de substance, apporte plusieurs problèmes (pense pas aux conséquences actes, aux risques)
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12
Q

tolérance

A
  • La tolérance : liée à la quantité que la personne doit prendre pour en ressentir son état habituel, se développe puisque plus on en prend souvent, moins on ressent les effets alors doit consommer plus, dangereux pour l’overdose
  • Les gens qui veulent arrêter et qui avaient une grande tolérance, si on reprend une autre grosse dose, danger et arrêt respiratoire
  • Tolérance croisée : consomme une substance, mais on devient tolérant à d’autres en même temps
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13
Q

sevrage

A
  • Sevrage : lié à la dépendance physique, symptômes désagréables (douleur, tremblements), possible avec la plupart des dépresseurs, signaux du corps qui nous poussent parfois à une rechute, cas de l’héroïne pas mortel, cas de l’alcool peut être mortel (hallucinations, inconfort, corps peut te lâcher quand il doit tjrs vivre avec l’alcool pour continuer)  la pire chose c’est d’arrêter d’un coup, pourrait être induit dans un coma
    La méthadone pourrait aider à stabiliser la personne, effet à plus long terme
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14
Q

Demi-vie d’une substance

A
  • Demi-vie : le temps que prend notre corps à éliminer 50% de la substance, peut renseigner sur l’apparition prochaine de symptômes de sevrage, plus c’est court, plus on va devoir consommer vite
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15
Q

craving

A
  • Craving : dépendance psychologique, envie de consommer pour revivre les effets, surtout avec stimulants
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16
Q

psychose toxique

A
  • Psychose toxique : hallucinations, idées délirantes après la consommation, bcp effets disparaissent rapidement, mais certains symptômes peuvent perdurer, dangereux ++ chez les gens avec un problème de santé mentale, lien avec le taux de THC dans le cannabis, certains éléments accentuent (hérédité, santé mentale)
17
Q

3 niveaux d’usage

A
  • Récréatif : pas de conséquences négatives, majorité des consommateurs, capable de fonctionner, pour le plaisir, cheap, opportunistes, souvent amis
  • Abusif : qui dépasse les limites de ce qui est acceptable socialement, consommation incontrolée
  • Dépendance : trouble de l’usage, besoin de continuer la consommation même avec les conséquences négatives, état psycho et physio qui se manifeste par des cpts à risque, détresse, consommation compulsive qui occasionne une multitude de problèmes, peut occasionner sevrage et craving
18
Q

DSM-V

A
  • On fusionne les termes de dépendance et d’abus pour en faire le trouble de l’usage
  • Leger quand 2-3 critères seulement, moyenne quand 4-5 critères, grave quand 6+ critères  peu importe la sévérité, la personne peut s’en sortir (pas pcq t’as encore envie que t’es dépendant, aucun autre critère pendant 12 mois)
    Manque de contrôle sur la consommation
    Fonctionnement social altéré
    Consommation risquée de la substance
    Propriétés pharmacologiques
19
Q

4 modes d’absorbtion et effets

A
  • Inhaler : intensité élevée mais effet court
  • Injecter : intensité élevée mais effet court
  • Priser (sniffer) : intensité moyenne et durée moyenne
  • Avaler : intensité la moins élevée qui dure le plus longtemps
  • La manière dont on consomme influence l’intensité de l’effet et du contre-effet de la drogue, la durée
20
Q

contre effet

A
  • Le contre-effet est le contraire de l’effet qui est supposé être vécu initialement
    Chaque drogue procure un effet et un contre-effet par la suite.
21
Q

mélanges et 3 catégories

A

Le mélange c’est de consommer au même moment ou dans un court laps de temps plus d’une substance.

Les effets d’un mélange sont imprévisibles. On parvient tout de même à les regrouper dans trois catégories:

Additivité :Lorsque sont consommées plus d’une substance avec les mêmes propriétés et que l’effet s’additionne.

Potentialisation : Lorsque sont consommées plus d’une substance et que l’une d’entre elle, qui procure habituellement un faible effet ou aucun effet, vient décupler les effets d’une autre.

Antagoniste : Lorsque la consommation d’une substance vient diminuer ou annuler les effets d’une autre.
(naloxone)

22
Q

La loi de l’effet

A

Le type d’une substance n’est pas suffisant pour bien saisir les effets possibles d’une consommation.
Il faut aussi prendre en considération l’individu et le contexte.
Bien sûr, l’effet possible provient d’abord de plusieurs caractéristiques liées à la substance. (propriétés, autres, dosage, mode, fréquence, intervalle)
L’effet est aussi aux caractéristiques du consommateur. (age, bio, santé, expérience)
Finalement, l’effet d’une substance peut aussi être modelé par le contexte qui l’entoure: enviro, famille, classe social, pays, lois, époque

23
Q

mythes

A

conso de cannabis NE détruit PAS les cellules
alcool donne de l’énergie = NON car c’ets un dépresseur
«Le mythe de l’escalade» (Consommer une drogue douce mènera vers les drogues dures
«Consommer un dépresseur permet de diminuer l’effet d’un stimulant et inversement»
«Légaliser ou décriminaliser une drogue fera forcément exploser le nombre de consommateurs»
conso récréative ne mène pas à la dépendance, moins de 1% vont devenir dépendants
«Certains pays sont épargnés, la drogue n’y entre pas»
« La consommation de cannabis cause la schizophrénie»
«La dépendance est un choix, les gens qui continuent de consommer manquent de volonté»
«Les sites d’injection supervisée sont un danger pour notre quartier» réduit les risques de maladie, bénéfices

24
Q
A