Notes de la girly Flashcards

1
Q

Question type examen :

Qu’est-ce qu’un sujet et qu’est-ce qu’un corps dans l’approche psychanalytique ?

En quoi le lien social module l’adolescent ?

A

Le corps est une fiction nécessaire pour le sujet (produite par lui). Dès le départ il y a une co-émergence entre le sujet et le corps. C’est une particularité du sujet humain (de savoir et de parler) par rapport aux animaux qui communiquent seulement. L’humain est traversé par le signifiant (qui ne sont pas des signes). Le sujet ce n’est pas la personne (persona, le masque). L’individu (indivis) est celui qui n’est pas divisé, alors que le sujet est justement divisé. Il n’y a pas que le « je », il y a aussi le « moi ». Notre corps est notre écriture psychique (en cela il n’est pas seulement organique).

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2
Q

Il n’y a pas d’objectivité existante chez l’humain

A

tout ce que les humains racontent n’est pas objectif, il est dans la solitude, la singularité. Il y a autant de singularité que d’humains.
Le sujet a une prise sur cette subjectivité mais inconsciente (c’est un paradoxe) : le patient nous dit quelque chose mais ce qu’il nous dit est traversé par l’inconscient.
La position consciente c’est une position faux-semblant.

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3
Q

L’inconscient aussi oriente le travail clinique.

A

Le patient nous suppose un savoir sinon il ne viendrait pas nous voir et nous raconter sa vie. Derrière son récit il y a quelque chose qui est porté par la souffrance. C’est précisément le principe de l’association libre, de laisser l’inconscient s’exprimer.
Le sujet regarde autrement sa propre histoire, le fait qu’il prenne conscience qu’il existe différentes versions, différentes façons de percevoir la une situation ou un évènement, et c’est ça qui agit, qui fait déjà office de traitement (de se rendre compte qu’il y a plusieurs version).
En psychanalyse il est question de traitement (on ne guéris de rien du tout). Ils pensent que notre psychisme est un symptôme dans le sens formation de compromis (à partir de l’impossible de « guérir »). On ne guérit jamais de notre psychisme.

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4
Q

Nous parlons parce que nous n’arrivons pas à être en paix avec nos pensées.

A

C’est parce qu’il y a ce leurre d’attraper les choses par la parole (chacun à sa représentation, qui est donc un leurre, exemple pour une voiture, chacun aura sa conception).

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5
Q

Nous parlons aussi parce que nous sommes manquants, parce que le sujet qui parle est un sujet qui manque, c’est à dire un sujet qui désir.

A

Or le désir n’est pas l’envie ou le souhait. Le désir est inconscient. Souvent c’est le désir qui s’impose et qui gagne.
Toutes les psychopatho sont des pathologies du désir !

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6
Q

Ne plus avoir de désir c’est la

A

pathologie, exemple la mélancolie (perception d’une cruauté du monde) car **la parole ne suffit plus. **

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7
Q

Exemple clinique :

A

Sujet addicte fou la famille en vrac, tout le monde souffre selon Ham (anorexie, boulimie, drogue…).
Cas d’une femme qui était en couple avec un héroïnomane. Désir de ne pas avoir d’enfant mais désir de maternité => fini enceinte.
Ham lui a donner l’envie => « vous êtes contant je suis enceinte » > Quelque chose du transfert va venir se loger dans autre chose : dans le prénom de sa fille Ham retrouve casi parfaitement son prénom a lui.

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8
Q

La répétition :

A

**Le sujet va s’en plaindre car il ne sait vivre que comme ça jusqu’au moment où il apprend à vivre autrement.
**

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9
Q

Quelle différence entre sujet humain et règne animal ?

A

L’instinct domine chez l’animal vs la pulsion chez l’homme (nous sommes passé de la nature à la culture). Il a fallu un processus et une anomalie chez l’humain pour parvenir à cette culture : l’immaturité cérébrale.
L’achèvement cérébrale se fait en interaction avec les autres (qui sont des êtres de culture et pas des êtres de nature) nous sommes dans le règne pulsionnel.

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10
Q

Naissance de la culture au travers du mythe de Totem et tabou :

A

meute de loups qui décide de ne plus recommencer à manger le père…interdit de l’inceste, du meurtre et du cannibalisme. C’est grâce aux règles et aux normes que la société tient debout.

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11
Q

Aujourd’hui on a troqué la religion pour la technique,

A

nous connaissons une aliénation à la technique, forme de croyance aussi qui remplace la religion (on croit que l’on va manquer si on ne l’a pas).

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12
Q

La modification du lien sociale entraine de nouvelles pathologies psychiques, beaucoup plus de dépression, d’addictions.

A

La culture produit un certain nombre de symptômes.
Fanatisme identitaire généralisé (cas de Dahesh). Ce fanatisme a provoqué des maladies.

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13
Q

Exemple clinique :

A

8h par jour à regarder des vidéos d’horreur (décapitation) « j’essayais de me représenter la mort ». La mort ne peut être représenté psychiquement. En analysant cette patiente (qui a été chez Dahesh)
On peut y voir une forme d’addiction à un discours chez les patients qui ont tués, qui sont à cet extrême (idéal morbide = destructibilité psychique). (Ham n’a eu que expériences avec addictologie donc lecture via ça).

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14
Q

Parenthèse :

A

1/3 qui s’en sortent mais un toxicomane reste toute sa vie toxicomane même s’il arrête la substance selon Ham (sa structure psychique ne change pas j’imagine donc on adapte, c’est comme ceux qui ont un besoin pathologique de contrôle, il faut les laisser contrôler sans que ça dérange leur vie selon TD inté).

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15
Q

Isolement est une forme de pathologie !

A

(Isolement dans le groupe car pris dans une forme de virtualité). L’isolement est différent de la solitude. Ces pathologies ont été accentuées par le confinement (certains ont développé des phobies sociales).

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16
Q

Freud a basculé de neurologue à psychanalyste découverte à travers correspondance avec Phillies. Il faisait une forme d’auto-analyse sans le savoir.

A

Freud renonce à la causalité à ce moment. Il traitait pas mal de patientes qui étaient hystériques (conversion de l’angoisse sur une partie du corps). Très courant à l’époque mais plus du tout aujourd’hui.

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17
Q

J’ai l’impression que chaque époque à ses maladies, chaque époque véhicule et est propice à l’émergence de maladies spécifiques.

A
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18
Q

Pour Freud tout est sexuel mais pas au sens de la :

A

génitalité au sens de la sexualité infantile.

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19
Q

Freud évoque l’idée des ‘faux souvenirs’ et pour expliquer cela il va nommer « l’effet souvenir ». :

A

C’est la question du comment et pas du pourquoi qu’il faut poursuivre en psychanalyse.

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20
Q

Dolto donne une bonne définition du fantasme = « interprétation non réflexive » = sujet interprétatif dès la naissance mais pas au sens réflexif.

Exemple :

A

interprétation caresse comme une agressivité : va garder comme trace que ce qu’il a perçu a cet instant, que c’était une intention agressive (trace).

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21
Q

Rajoutez à sa la question du sevrage qui est un préjudice (le sujet n’a pas conscience que sa mère est séparée et indépendante de lui), si ça n’a pas été réglé ensuite ça donne une pathologie (si trace désagréable).

A

Ce sont ces traces qui sont des traces de langage, pas au sens de la parole mais de traces qui affectent le sujet (et on est déjà dans le fantasme originaire, auquel on n’aura jamais accès sauf dans le délire).

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22
Q

Exemple clinique :

A

Cas d’un patient qui délire et se voit sortir du ventre de sa mère. « Forme d’inquiétante étrangeté » car il était double, il prend la chaise et il se voit prendre la chaise. Angoisse de morcellement.

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23
Q

Signifiant =

A

mot chargé d’affect (a pris l’affecte d’un autre). Ce peut être des Molèmes, des phonèmes … (linguistique)

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24
Q

Il va se loger quelque chose dans le signifiant, d’où le fait qu’on les retrouves ailleurs que dans le mot en lui-même, (perroquet = père ok, aimer dire un mot dans lequel il y est caché un mot sexuel quand on est chaud du cul sans forcément s’en rendre compte)

A

On ne refoule jamais des affects ils se déplacent de signifiant en signifiant, ce sont les représentations que l’on refoule.

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25
Q

Appréhender le psychisme :

Freud a voulu mettre en place une approche : la métapsychologie

A

La psychanalyse est un dispositif conceptuel mis en place pour traiter les pathologies, c’est une forme de psychothérapie qui s’appuie sur la parole et même sur le dispositif langagier.

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26
Q

En 1897 : naissance de la psychanalyse par Freud (formaliser notions) => pour arriver à un petit livre qui rassemble toutes ces notions « la métapsychologie ».

A

Il parle de l’hypothèse de l’inconscient. Il dit que l’appareil psychique obéit à 3 principes : principe économique, principe topic et principe dynamique. Psycho clinique dynamique est une méthode mais aussi dispositif qualitatif dans le sens ou on s’intéresse à la singularité du sujet. En effet, malgré le fait que certains symptômes sont communs à plusieurs pathologie, l’expression de ces symptômes dépend de la singularité du patient.

On peut illustrer ça avec le fait que 1+1= 2 donc que la manière pour arriver à 2 est singulière (on pourrait avoir 0.9 + 1.1 etc…) => démonstration mathématique que la vérité est subj

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27
Q

La question de la singularité c’est comment :

A

on en arrive à ce résultat (symptôme), qu’est ce qui s’est ajouté, entremêlé en nous.

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28
Q

Le principe économique =

A

circulation de l’énergie libidinale (sexuelle, pas au sens génital, au sens plaisir et déplaisir). C’est ce qui fait le pulsionnel.

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29
Q

Le principe topic =

A

(topos = lieu). C’est donc la question des lieux psychiques, conceptuels. Inconscient préconscient et conscient. Quand on parle il y a ce que l’on dit et il y a ce qui porte ce qui est dit (l’inconscient, constitué de refoulement, dynamique). Ce qui est refoulé n’est jamais effacé. Dès lors qu’on passe d’une phrase à une autre on est dans le conscient et préconscient.

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30
Q

Le principe dynamique :

A

vient d’une loi de la physique « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». C’est en cela que le retour du refoulé peut être pathologique.

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31
Q

Il n’y a pas de normalité ou d’anormalité, il y a un équilibre.

A

Il peut y avoir déclanchement suite à un évènement, un facteur qui va activer, déclencher quelque chose mais ce quelque chose était déjà tracé dans l’appareil psychique du sujet, c’est les prédispositions.

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32
Q

Ce qui nous différencie des animaux c’est la question de la parole (portée par le pulsionnel), or la pulsion se différencie de l’instinct.

A

La pulsion c’est un concept limite entre le psychique et le somatique (c’est ce qui fait la jointure, qui est à la limite entre psychique et somatique). Le but de la pulsion est la satisfaction (plaisir ou déplaisir), l’objet c’est l’objet supposé satisfaire la pulsion. Sauf qu’aucun objet ne peut venir la satisfaire, à chaque fois qu’on pense l’avoir trouvé on repart à sa recherche car cet objet est à jamais perdu, c’est un objet de fantasme. On ne peut donc que désirer sans jamais atteindre l’objet, c’est ce qu’on appelle la vie. On rencontre quelqu’un au début c’est l’excitation puis on se rend compte que ce n’est pas ça.

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33
Q

Il peut y avoir la passion, ou le sujet pense fantasmatiquement avoir trouvé l’objet qui apporte satisfaction (par exemple un drogué).
Les sujets pris dans une passion sont des sujets cliniquement isolés (il n’est pas question de solitude). L’isolement c’est une manière d’exprimer la crainte de la solitude (paradoxalement).

A
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34
Q

En 1921 : Freud met en place la deuxième topic, celle du Moi du Ca et du Surmoi.

A

L’explosion des névroses de guerre à fait le lit de ce changement, de ce nouvel apport. La névrose de guerre est un aspect de la névrose traumatique. Ces névrosés traumatiques ont eu tout un tas de symptômes (dépression, inhibition, cauchemars… symptômes TSPT).
Le sujet traumatisé a perdu sa capacité d’oublier, ne peut plus refouler car il y a eu effraction qui provoque une détresse (psychique). Ce qui est effracté c’est le moi et cette effraction va finir pas inhiber le corps. Ce moi est aussi amené comme une synthèse entre le ça et le surmoi.
Le sujet revit sans arrêt l’évènement car il a été en proximité avec la mort.
Dans la névrose traumatique c’est un évènement réel qui fait effraction.

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35
Q

C’est la guerre et toutes ses conséquences qui vont faire que Freud va revisiter ses concepts. Il dira que le moi est en très grande partie inconsciente alors qu’avant il postulait qu’il était conscient

A

À la sortie de l’Œdipe, on a la mise en place du Surmoi, des interdits (pas besoin de les dire, c’est déjà intégré).

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36
Q

Méthode de la construction via la :

A

parole

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37
Q

L’Inconscient ne connait ni le temps, ni la contradiction, ni la mort.

A

Sert à comprendre que le sujet humain à une organisation psychique (c’est ce que Lacan va appeler structure). La nosographie psychiatrique (DSM-V) différent de l’organisation psychique ou structure.

L’organisation psychique correspond à la manière choisie inconsciemment par le sujet pour habiter le monde.

De plus en plus, dans les psychothérapies le transfert ne se passe plus.

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38
Q

Les organisations psychiques (3 structures) :

A
  1. Le névrosé
  2. Le psychotique
  3. Le pervers
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39
Q
  1. Le névrosé
A

Dans la névrose le sujet est conscient de ses troubles et de sa souffrance => plainte.

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40
Q

Ce qui caractérise le névrosé c’est le _____ (amène réminiscences, souvenir par la parole) et la _ (= nier un fait vrai).

A

Ce qui caractérise le névrosé c’est le refoulement (amène réminiscences, souvenir par la parole) et la dénégation (= nier un fait vrai).

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41
Q

Nous passons notre vie à dénier, or ce voile repose sur le fait que la vérité est inconsciente. Si un patient nous dit « je vous assure que ce n’était pas ma mère » on peut être sûr que c’est précisément de ça dont il s’agit.

A
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42
Q

Névrose de transfert =

A

se révèle sous transfert, donc hystérie, névrose obsessionnelle ou phobique.

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43
Q

On est tous bisexuels psychiques.

A

Il n’y a pas d’homosexualité, il y a par la suite une sexualité auto-orienté (oralité, phallisme…). La sexualité auto-orientée c’est prendre zones de son corps comme source de plaisir, d’où le fait que Freud évoque le bébé pervers polymorphe), puis on a une sexualité hétéro-orienté (par l’autre). Ce choix est inconscient.

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44
Q

Cas de la phobique =

A

loge l’angoisse dans un objet de peur qu’il suffit d’éviter pour ne pas être angoissé (mécanisme d’évitement => économique car permet de fonctionner normalement)

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45
Q

L’hystérie

A

représentation et affect en excès.

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46
Q

Il y a tout à coup une séparation entre la représentation et l’affect, la représentation va être refoulé et l’affect va se balader de représentation en représentation (d’idée obsessionnelle en idée obsessionnelle). L’affect va se convertir sur le corps, par la représentation (partie du corps va représenter quelque chose).

A

La question qui se pose dans l’hystérie c’est la question du sexe :
« on ne m’aime pas assez ou on ne m’a pas assez aimé » => séduction, théâtralisme qui sont des recherches d’amour.

La névrose obsessionnelle c’est le dialecte de l’hystérie.

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47
Q
  1. Le psychotique
A

Chez le sujet psychotique (que Freud nomme aussi névrose narcissique) n’est pas pris dans le symbolique, dans la métaphore, il est castré

castration = interdit

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48
Q

Dans la psychose il y a absence de métaphore. Il peut y avoir adaptation, dans le cas où il mime l’autre.
Il peut aussi y avoir un système où ils sont beaucoup plus performants que d’autres, quand il y a compensation de la métaphore par de l’abstraction.

A

La psychose n’est pas forcément pathologique, c’est une structure c’est quand il décompense qu’il passe dans le pathologique.

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49
Q

Dans la castration symbolique le sujet va accepter l’interdit et va dire « mon désir je le remets à plus tard », il y a la forclusion du « nom du père ». Le « nom du père » est une métaphore, c’est quelque chose qui va venir entre le bébé et sa mère et faire tiers et qui va faire que la mère désir ailleurs (pas seulement le bébé). S’il n’y a pas ce « nom du père » bébé va continuer de penser qu’il est l’unique objet de désir, donc on n’accepte pas un autre => voir drop

A

S’il n’est pas castré symboliquement il compense, ce n’est pas forcément déficitaire ou pathologique mais si ça craque il décompense.
Fantasme d’être eux-mêmes objet de désir.

Dans cette structure, lorsqu’on décompense on débouche sur la paranoïa ou la schizophrénie.

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50
Q

a. Les 2 types de psychoses :

A

paranoïa d’un côté et de l’autre la schizophrénie.

51
Q

Paranoïa :

A

certitude, n’a pas de doute et est persécuté. Tout ça sans avoir décompenser. C’est une défense contre l’homosexualité. Délire systématisé.

52
Q

Schizophrénie :

A

c’est quelqu’un qui est « mort vivant ». Dédoublement de la personnalité qu’on appelle le clivage.
Il peut avoir des hallucinations.

53
Q

Là on est structuré de telle ou telle manière c’est pour la vie. Généralement on est comme ça toute la vie mais il peut tout de même y avoir un basculement au moment de l’Œdipe.

Symptômes =

A

formation de compromis.

54
Q

Dans ces organisations psychiques on a des défenses, le mécanisme de défense peut être prit dans n’importe quelle structure, il n’y a donc pas de mécanismes propres à une structure en particulier.

Schizophrénie et obsession ont un point commun =

A

question liée à la mort

55
Q
  1. Le pervers
    Perversion :
A

absence de culpabilité (Surmoi très faible)

56
Q

Ce qui les caractérisent c’est la triade déni défi et désaveux.

A

Ne considère pas l’autre en tant que sujet mais en tant qu’objet.

57
Q

Déni de la castration:

A

Sait qu’il est castré mais refuse cette castration (je sais que ma mère n’a pas de pénis mais si je veux moi je lui mets, il va greffer un pénis à l’autre) (à rapprocher du borderline).

58
Q

Défi la loi de castration

A

Met sa loi à la place. La conséquence c’est le désaveu donc il désavoue tout. Quelqu’un qui se veut être dieu.

59
Q

Désavoue la loi et désavoue l’autre comme sujet

A

Se prend pour la personne qui fait la Loi. Souvent fétichistes, majoritairement des hommes, sérial killer souvent. Vont fonctionner en utilisant l’autre.
Tout pervers est narcissique (pléonasme). Se prenne pour Dieu.
L’autre n’est qu’un objet de jouissance. Seul chose qui l’arrête c’est qu’on s’oppose, qu’on lui dise non.

60
Q

Discours capitaliste =

A

pervers

61
Q

Sérial killer pour Ham (notre prof) :

A

fantasme de faire revivre une personne et de la tuer à nouveau (pour eux c’est là même) car souvent ils tuent des personnes qui ont les mêmes attributs. Dénué de sentiments de culpabilités.
Attention entre ce qu’il en est de la structure et des défenses (peuvent très bien être différents). Je peux être hystérique et des défenses psychiques d’obsessionnelle.

62
Q

Phallus =

A

signifiant du manque.

63
Q

Il existe 11 mécanismes de défenses :

A

« Le moi et les mécanismes de défenses » Ana Freud. (Défenses = moïque donc au niveau du corps). « Il n’y a de moi que moi corps ».

64
Q

Psychopathologie Infantile vs Chez l’enfant

Infantile =

A

relatif à l’enfant, dynamique donc peut être aussi chez l’adulte. Le symptôme chez l’enfant peut perdurer toute la vie et devenir infantile donc très compliqué au niveau du travail clinique. Beaucoup plus profond, plus encré, s’inscrit dans la structure du sujet

65
Q

Psychopathologie Infantile vs Chez l’enfant

Chez l’enfant =

A

enfant uniquement. Passager.

66
Q

Envisager en symétrie avec la nosographie adulte. Sexualité infantile déduite par Freud à partir de son analyse d’adultes. Sexualité infantile =

A

phallique, orale, anal.

67
Q

Névrosé a effectué le complexe d’œdipe via l’angoisse de castration.
Dans la névrose, on a un sujet qui va désirer ailleurs =

A

triangulation

68
Q

Psychose :

A

forclusion du nom du père. Le sujet n’a pas été séparé du désir de la mère.
Sujet inscrit comme un objet de désir de l’autre (l’autre maternel, pas seulement la mère). Le sujet n’a pas été séparé du désir de la mère = non-triangulation

69
Q

Nouage du sujet avec son corps :

A

Corps et sujet se confondent. Le sujet se noue à un corps via son fantasme.

Le corps est écrit par le sujet et en même temps le corps façonne le sujet, il y a une dialectique entre sujet et corps.

Le corps n’est pas le somatique.

70
Q

Stade du miroir :

A

Miroir = reconnaissance de soi donc identification.

Infans va se reconnaitre dans le miroir => identification primaire

Lacan : À partir du miroir on a le sujet, on a que l’être avant le miroir.

Miroir => sujet => représentation, identification narcissique => Moi (Lacan)

Pour qu’il y ait représentation il faut qu’il y ait sujet et pour qu’il y ait sujet il faut qu’il y ait miroir.

71
Q

Dolto est beaucoup plus originaire, pour elle le sujet est là :

A

dès le départ (dès conception).

72
Q

Tout part d’un reflet auquel on va s’identifier, qu’on va aimer =>

A

Reconnaissance, identification narcissique. C’est à partir de là que le sujet commence à émerger. Il voit son reflet mais l’enfant est immature cérébralement et désarticulé (ne peut pas utiliser son corps comme il veut).

73
Q

Image à laquelle il s’identifie est unifiée alors que lui se vit morcelé. Donc il va y avoir un hiatus (décalage) :

A

s’identifie à quelque chose mais vit autre chose.

74
Q

L’enfant va être pris dans un leurre car

A

reflet et se vit morcelé alors que l’image elle n’est pas morcelée.

75
Q

Ébauche du moi (naissance du moi) :

A

reconnaissance de son propre corps (inversé) dans le miroir
L’ébauche du moi est en même temp lié à la vision de son corps (« il n’y a de moi que moi corps »).

76
Q

Pas besoin miroir direct :

A

la parole est un miroir, le prénom (quand on nous appelle on se reconnait), le holding and handling (maniement et maintient) : se toucher est aussi un miroir).

77
Q

Se prendre pour ce qu’on n’est pas =>

A

aliénation à l’imaginaire pour Lacan (fantasme pour Freud). « je pense là ou je ne suis pas et je suis là ou je ne pense pas » Lacan.
C’est ce qui produit l’émergence du sujet, la naissance du moi. Aliénation à l’imaginaire dynamique car va nous porter toute notre vie.
Dans la psychose le problème c’est que le sujet n’est pas dupé, pas captivé par cette image. Forme de miroir brisé dans la psychose.

78
Q

V ou F: Cette reconnaissance, identification à quelque chose qui n’est pas vraiment soi.

A

VRAI

79
Q

L’autre va confirmer « c’est toi » =>

A

Réaction de retournement = façon de se reconnaitre soi (reconnaissance et émergence du Moi) et de reconnaitre l’autre comme appart et différent.

80
Q

Émergence du je :

A

l’autre nous permet de dire je. « je » d’opposition.

81
Q

L’autre est aussi un miroir pour moi.
Dans cette intelligibilité (pas de communication pour Lacan), chacun de nous reçoit son propre message de manière inversé.

A

Inscription du sujet dans le lien social dans l’opposition.

On considère le stade du miroir comme le narcissisme en plein (amour qu’on se porte).
Car ce qui motive l’amour c’est le narcissisme. Quand on dit je t’aime à l’autre on est finalement en train de dire je m’aime à travers toi.

82
Q

Comme je ne peux pas atteindre cette image je vais essayer de l’atteindre par l’autre :

A

émergence du sujet.
Cet amour nous intéresse en clinique car c’est la question du transfert.

83
Q

Il n’y a de haine que de soi. Nous sommes constitués sur un mode narcissique. Tout cela vaut pour la structure névrotique, pour expliquer nos liens dans le corps social.

A

Nous avons besoin les uns des autres pour que notre narcissisme continu de fonctionner. C’est ça qui nous fait tenir, qui fait qu’on fait culture.

84
Q

Tout cela est en train d’être abimé => on est plus dans la blessure mais dans la destruction a travers la virtualité (pathologie de la massification) => passage de l’imaginaire (fantasme) à l’image en tant que tel dans l’aliénation.

A

On est de plus en plus dans les problématique traumatiques, névrose traumatique, donc avec des sujets qui sont dans l’échec du refoulement (civilisation du zapping, du jetable) donc ils sont de plus en plus inhibés, déprimé… et développe des addictions, radicalité (fanatisme), violences.

85
Q

Ce qui se met en place c’est aussi l’idéal __________.

A

du moi

86
Q

Ébauche du moi =

A

virtualité que je ne pourrais jamais atteindre (je vais courir derrière car c’est ce que j’aime mais je ne pourrais jamais l’atteindre).

87
Q

Cette image que je me constitue donne ce moi idéal. Et les parents et l’entourage vont constituer le moi idéal. Moi idéal et idéal du moi =

A

dynamique tout au long de la vie. Ils vont resurgir de façon conséquente au moment de l’adolescence. On va continuer à être dans des fictions toute notre vie (quand on se concentre on s’emmêle les pinceaux, on arrive plus car on est plus dans l’être)

88
Q

Le moi se constitue par identification à l’image que l’on voit dans le miroir qui n’est qu’un reflet (image inversée) :

A

même cette source d’identification n’est pas fidèle car inversée. C’est pour cela que seul les autres peuvent nous voir tel que nous sommes et inversement.
Il y a également une autre illusion (qui fait office de vérité dans notre imaginaire) c’est l’image unifiée. C’est une distorsion entre ce qu’il est et ce qu’il croit être. Cette ébauche du moi se fait entre ce qu’il est et ce qu’il croit être. C’est dynamique, cela ne va plus le quitter cette distorsion entre ce qu’il est et ce qu’il croit être. Lacan va dire je pense la ou je ne suis pas et j’existe la ou je ne pense pas.

89
Q

Le stade du miroir va créer une anticipation imaginaire (=la pensée) dont on va être aliéné toute notre vie.

A

Il va y avoir une réaction de retournement qui va faire qu’il va y avoir le début de la différentiation entre lui et l’autre et cela aura pour effet la naissance du je (à savoir que le je est social à la différence du moi).
Il y a le moi et le je => d’où la division du sujet.

90
Q

La haine est ____ chez le sujet humain (haine du déplaisir du au fait que la mère ne réponde pas à sa demande). Plus tard le sujet va pouvoir jouir par sa haine de l’autre.

A

première

91
Q

Résumé :

A

le stade du miroir phénomène qui consiste par la reconnaissance par l’enfant à partir de 6 mois. Situe la constitution du moi unifié dans la dépendance à une identification aliénante. Cette image est un leurre, c’est une image spéculaire est le siège de la méconnaissance et de l’ignorance.

92
Q

Lacan parle du stade du miroir pour la première fois en 1936. C’est l’avènement du narcissisme dans le plein sens du mythe car il indique la mort liée à l’insuffisance vitale de la période dont ce moment est issu.
phase fusionnelle (temps spéculaire) =

A

l’enfant ne fait aucune différence entre lui et le monde extérieur. Il est porté par cette mère qui va le voir s’observer dans le miroir et jubiler (= rapport ludique à l’image qu’il voit). Jubilation montre qu’il se reconnait. Tout l’environnement va être reflété dans le miroir. Il s’agit-là d’une identification imaginaire (produite lorsqu’il assume une image).

93
Q

On peut donc dire que c’est cette image spéculaire qui donne à l’enfant la forme intuitive de son corps et de la réalité environnante. Donc l’enfant va anticiper imaginairement la forme totale de son corps alors même que le vécu de son corps est un vécu morcelé. Cet écart, anticipation imaginaire (corps morcelé vs corps unifié) va subsister et c’est ça le processus de pensée.

A

On a là le triomphe de l’assomption de l’image du corps au miroir (cet enfant porté par la mère ou un autre va se tourner vers son regard pour lui demander d’authentifier sa découverte). Sa découverte est authentifiée par l’autre et par un signifiant (le prénom).
Le prénom peut cliniquement avoir une incidence.

94
Q

Le processus d’identification va dans un premier temps se confondre avec le transitivisme (fusion, pas de différence entre lui et l’autre parce qu’il est en train de se différencier :

A

quand un enfant tombe il pleure parce qu’il croit que c’est lui qui est tombé).

95
Q

Le moi c’est l’image du miroir dans sa :

A

structure inversée.

96
Q

C’est aussi cette structure que l’on retrouve dans notre manière de communiquer les uns avec les autres. Chacun de nous reçoit son propre message de manière inversé (même procédé que dans le miroir). Nous jouons tous le rôle de miroir les uns pour les autres puisque ce lien social continu de se structurer de cette manière. C’est ce qui amène Lacan a dire qu’il n’y a pas de communication. Il y a intelligibilité mais intelligibilité de mal entendu.

A

Les mots paraissent communiqués mais les représentations sont différentes (Si on dit le mot voiture on comprend mais on ne va pas avoir la même image de la voiture dans notre tête).
Si je reste au sens du mot j’entends les mots de manière narcissique, dans mon imaginaire à moi.

97
Q

Chaque fois, chaque séance sera différente. C’est quelque chose qui se construit au moment ou il se dit. C’est l’actualisation dans le transfert. Si un patient va dire la même chose à un autre psy ce sera différent. À chaque fois qu’il en parle ça s’atténue, l’angoisse diminue. Le but c’est de vivre sans angoisses, pas de guérir car on ne guérit pas de notre psychisme.

A

La question du transfert est liée à celle du miroir car c’est une question de narcissisme.
Le transfert est un traitement par l’amour.

98
Q

Stade du miroir : un carrefour structurel
* Le formalisme du moi:

A

C’est-à-dire l’identification de l’enfant à une image qui le forme mais qui l’aliène primordialement. * C’est un stade d’agressivité (l’agressivité qui abrite l’être humain, ou le sujet doit gagner sa place sur l’autre)

99
Q

Stade du miroir : un carrefour structurel

  • C’est la mise en place des objets de désir dont le choix se réfère toujours à l’objet de désir de l’autre. Cela veut dire que le désir est toujours inconscient.
A

Le désir se réfère à un objet perdu qui est un objet fantasme. C’est parce que l’objet est manquant qu’on le désir. Et c’est ce désir qui nous fait tenir, qui nous fait être sujet et heureusement qu’on ne le trouve jamais car c’est ce qui nous fait tenir.

100
Q

Il peut y avoir des illusions de retrouver cela :

A

amour passionnel mais aussi addiction => donne l’illusion qu’on a trouvé l’objet qui comble le manque. Ces problématiques d’addictions sont non seulement en augmentation mais en évolution (produits nouveaux qui accrochent tout de suite). Ce sont des sujets qui avaient justement des problèmes avec la question du désir. Parce que le manque du manque c’est l’angoisse donc ils ont bricolé un manque avec le produit.

101
Q

Question du désir chez Lacan lié à ces objets (objet a), ces objets causes de désirs.
Il en a nommé 4. Objet à tout jamais perdu car création, fantasme :

A
  • Voix
  • Fécès (monnaie d’échange, trésor dans l’imaginaire de l’enfant en voyant l’enthousiasme et l’intérêt des parents et autres)
  • Sein
  • Regard (Première fois ou l’enfant regarde et se voit regardé. Mais le regard ce n’est pas que les yeux.)
102
Q

Toutes les pathologies de l’humain sont en lien avec le désir, sont des pathologies de désir.
S’il y a une panne au niveau du désir on peut avoir au mieux une dépression et au pire une mélancolie.

A

Chacun a ses propres objets a. c’est cela qui fait la singularité du sujet dans la formule du fantasme.

103
Q

Le nouage sujet corps :

A

On ne parle pas d’un corps organique mais d’un corps fabriqué par le sujet lui-même.

imaginaire (fantasme, inconscient) n’est pas imagination (rêverie…)

104
Q

Francoise Dolto :

A

Toujours dans l’hypo de l’inconscient. Différence avec lacan c’est qu’elle a théorisé avec l’autre.
Conception de Françoise Dolto vont représenter une torsion fondamentale.

105
Q

Pour Lacan le sujet n’est jamais une donnée première car il émerge au moment du miroir.
Chez Lacan le sujet n’est ni localisable, ni désignable en dehors d’une opération qui implique des signifiants en relation avec d’autres signifiants.

A

Le sujet est en représentation qu’entre deux signifiants (d’où le fait qu’il n’est pas localisable, ni désignable : c’est un sujet « baladeur »).

Lacan défini le sujet en même temps que l’expérience qui le constitue. le sujet émerge au moment du miroir.

106
Q

Qu’est-ce qu’un signifiant ?

A

C’est un mot chargé d’affect. Tous les mots peuvent être signifiants mais tous ne le sont pas.
L’inconscient ne connait ni la contradiction, ni le temps, ni la mort.

107
Q

Les recherches de Dolto se situent en amont de ce questionnement car elle a travaillé avec l’observation et l’interaction avec les enfants. Pour elle la conception est déjà la manifestation d’un désir du sujet. si le sujet est là c’est qu’il a bien voulu être la (dès conception) (pour elle le sujet est une donnée première, dès la conception). Ce qui la préoccupe n’est pas tellement le problème de l’origine du sujet mais c’est la question du nouage du sujet à son corps. Comment le sujet qui est une donnée première se noue à son corps.

A

C’est toute l’idée qu’elle développe dans son livre « l’image inconsciente du corps ».
Stade du miroir a une fonction structurante pour elle (rejoint Lacan) dans les 3 registres RSI (imaginaire, réel et symbolique).

108
Q

Classes: privation, frustration, castration

Le réel :
Le symbolique :
Imaginaire :

A

Le réel : privation
Le symbolique : castration
Imaginaire : frustration

109
Q

Le réel :

A

Le réel c’est la nature. C’est ce qui reste toujours à la même place. On a beau utiliser des signifiants pour désigner les choses, la chose reste telle qu’elle est, elle ne se modifie pas. Ne peut pas subir de modification par le symbolique qui ne fait que le border.
Trou dans le symbolique (trou dans les macaronis). Inaccessible

110
Q

Le symbolique :

A

Règne animal = signes et signaux.

Nous nous fonctionnons avec le symbolique.
Ce qui caractérise le symbolique c’est la question de la castration (interdit symbolique).
Ordre, langage

C’est le fait que la mère désir ailleurs si on a le nom du père que le sujet va rentrer dans l’ordre symbolique, qu’il va intégrer la castration.

111
Q

Imaginaire :

A

Ce qui le caractérise c’est la frustration. (On court derrière l’objet et on ne l’atteint jamais).

112
Q

Les 3 noués forme la :

A

réalité psychique.

113
Q

Assomption d’un processus engagé depuis la conception. Expérience miroir = temps de cristallisation décrit par Lacan mais dans le prolongement d’une dynamique très spéculaire (expérience qu’on peut nommer spéculaire).

Lacan =

A

sujet spéculaire vs Dolto = sujet pré-spéculaire (comment il en arrive à un sujet spéculaire)

114
Q

Ne rejette pas la théorie de Lacan mais pour elle moment de cristallisation du sujet alors que pour Lacan c’est l’émergence.
Cette orientation détermine une autre divergence fondamentale :

A

Chez Lacan au stade du miroir le nourrisson parait sortir des profondeurs de l’imaginaire

115
Q

Pour Lacan dans le sujet il y a de l’être (et l’être ce n’est pas le sujet). C’est pour cela qu’il dit qu’il parait sortir des profondeurs d’un fantasme de fusion et dans la fusion il y a de l’être.

A

Dolto considère au contraire qu’un enfant qui existe c’est déjà en lui-même symbolique de sa quête de l’autre.

116
Q

La différence entre l’autre et l’Autre :

A

L’autre c’est le semblable. Nous sommes tous des « autres » les uns pour les autres.

117
Q

L’Autre c’est l’Autre du langage (c’est lui que nous essayons de traduire à chaque fois de parler sans jamais y arriver).

A

Ce qui reste du côté de l’Autre ce n’est pas la trace mais le mouvement de la trace (trace du langage pour moi). C’est une autre manière de parler de l’inconscient. « L’inconscient est structure comme le langage ».
L’Autre est une instance de langage.

118
Q

Ce qui préoccupe Dolto c’est

A

cette irruption du sujet dans le manque (pas le stade du miroir) et la question de la découverte de l’autre d’abord comme un corps.

Ce qui se joue pour elle à ce moment ce n’est pas l’émergence du sujet mais son inscription définitive dans un corps biologiquement et visuellement donné (cristallisation).

Il va s’agir pour elle d’introduire un concept permettant de penser les étape pré-spéculaires, le pourquoi le sujet est un sujet pré-spéculaire. Elle propose le concept de l’image inconsciente du corps. Elle va promouvoir l’image corporelle comme une matrice de l’identité mais avec cette différence fondamentale qu’elle repère cette matrice de l’identité dans les étapes pré-spéculaires.

119
Q

V ou F: On ne peut pas avoir une identité fixe.

A

V: Si l’identité se fixe (fanatisme, radicalisation) c’est l’horreur. Si je ne suis plus dans un processus d’identification l’autre n’existe plus. Or nous sommes dans des processus d’identification car nous avons des semblables. Quand on est plus que dans notre identité on ne veut pas s’identifier à l’autre et l’autre devient un autre d’une autre race. Dans l’identité je ne suis pas avec des semblables.
C’est ce genre de crispation identitaire qui mène à la communauté.

120
Q

Nous sommes dans des identités multiples, nous passons de l’une à l’autre et c’est ce qui nous permet d’être sujet.

A

C’est à partir de ce repérage là que D va formuler de façon théorique les implications de ces hypothèses concernant la question du sujet.

121
Q

Père (géniteur ou autre) symbolise l’interdit, la loi. Le père c’est :

A

une métaphore, une fonction.
Le phallus est le signifiant du manque (à vérifier).

122
Q

La castration Œdipienne (acceptation interdiction de l’inceste) :

A
  • Garçon : image pénienne, urétrale, centrifuge, ça va s’articuler du côté de la virilité
  • Fille n’a pas les force péniennes, centrifuges, urétrales du garçon. Elle a des forces centripètes. Elle attire, guette l’objet qui représente pour elle la jouissance et qu’elle peut prendre pour elle (fait croire à l’autre qu’il a le phallus pour l’avoir de lui). « à cette image du corps attractive correspond une attitude attractive et séductrice vis-à-vis du père ». Dolto
    Ce qu’elle va atteindre après l’Œdipe c’est la tendresse vs virilité chez le garçon.
123
Q

Moment œdipien est un moment d’angoisse. Tous les enfants passent par une flambée phobique à ce moment.

Le garçon sort de l’Œdipe par l’angoisse de castration.

A

De l’autre cote c’est l’angoisse de ca qui fait entrer la fille dans l’Œdipe.

Le garçon va passer sa vie à vérifier si son zizi est toujours là. Il a confondu zizi et phallus.

L’Œdipe de la fille ne va pas se liquider mais va se sublimer pour aller vers la tendresse. La femme est dans l’être avec l’enfant alors que l’homme est dans l’avoir, avoir un enfant, ce qui est différent.
Question du sexuel au moment de l’Œdipe.

124
Q

Phase de latence :

A

C’est la période des « pourquoi ? ». l’enfant s’ouvre à quelque chose qui est toujours de l’ordre du pulsionnel mais qui n’est plus géré par le sexuel. C’est la pulsion épistémophilique (déplace sur le savoir sur le monde) => sublimation du sexuel au savoir.
Toujours dans une idéalisation des imagos parentaux.
Question du jeu : manière d’aborder les règles, d’appréhender ce qui est permis. Moment où il rentre en interaction du côté du lien social. Question de la curiosité (hégémonie de la pulsion épistémophilique)