Notes de la girly Flashcards
Question type examen :
Qu’est-ce qu’un sujet et qu’est-ce qu’un corps dans l’approche psychanalytique ?
En quoi le lien social module l’adolescent ?
Le corps est une fiction nécessaire pour le sujet (produite par lui). Dès le départ il y a une co-émergence entre le sujet et le corps. C’est une particularité du sujet humain (de savoir et de parler) par rapport aux animaux qui communiquent seulement. L’humain est traversé par le signifiant (qui ne sont pas des signes). Le sujet ce n’est pas la personne (persona, le masque). L’individu (indivis) est celui qui n’est pas divisé, alors que le sujet est justement divisé. Il n’y a pas que le « je », il y a aussi le « moi ». Notre corps est notre écriture psychique (en cela il n’est pas seulement organique).
Il n’y a pas d’objectivité existante chez l’humain
tout ce que les humains racontent n’est pas objectif, il est dans la solitude, la singularité. Il y a autant de singularité que d’humains.
Le sujet a une prise sur cette subjectivité mais inconsciente (c’est un paradoxe) : le patient nous dit quelque chose mais ce qu’il nous dit est traversé par l’inconscient.
La position consciente c’est une position faux-semblant.
L’inconscient aussi oriente le travail clinique.
Le patient nous suppose un savoir sinon il ne viendrait pas nous voir et nous raconter sa vie. Derrière son récit il y a quelque chose qui est porté par la souffrance. C’est précisément le principe de l’association libre, de laisser l’inconscient s’exprimer.
Le sujet regarde autrement sa propre histoire, le fait qu’il prenne conscience qu’il existe différentes versions, différentes façons de percevoir la une situation ou un évènement, et c’est ça qui agit, qui fait déjà office de traitement (de se rendre compte qu’il y a plusieurs version).
En psychanalyse il est question de traitement (on ne guéris de rien du tout). Ils pensent que notre psychisme est un symptôme dans le sens formation de compromis (à partir de l’impossible de « guérir »). On ne guérit jamais de notre psychisme.
Nous parlons parce que nous n’arrivons pas à être en paix avec nos pensées.
C’est parce qu’il y a ce leurre d’attraper les choses par la parole (chacun à sa représentation, qui est donc un leurre, exemple pour une voiture, chacun aura sa conception).
Nous parlons aussi parce que nous sommes manquants, parce que le sujet qui parle est un sujet qui manque, c’est à dire un sujet qui désir.
Or le désir n’est pas l’envie ou le souhait. Le désir est inconscient. Souvent c’est le désir qui s’impose et qui gagne.
Toutes les psychopatho sont des pathologies du désir !
Ne plus avoir de désir c’est la
pathologie, exemple la mélancolie (perception d’une cruauté du monde) car **la parole ne suffit plus. **
Exemple clinique :
Sujet addicte fou la famille en vrac, tout le monde souffre selon Ham (anorexie, boulimie, drogue…).
Cas d’une femme qui était en couple avec un héroïnomane. Désir de ne pas avoir d’enfant mais désir de maternité => fini enceinte.
Ham lui a donner l’envie => « vous êtes contant je suis enceinte » > Quelque chose du transfert va venir se loger dans autre chose : dans le prénom de sa fille Ham retrouve casi parfaitement son prénom a lui.
La répétition :
**Le sujet va s’en plaindre car il ne sait vivre que comme ça jusqu’au moment où il apprend à vivre autrement.
**
Quelle différence entre sujet humain et règne animal ?
L’instinct domine chez l’animal vs la pulsion chez l’homme (nous sommes passé de la nature à la culture). Il a fallu un processus et une anomalie chez l’humain pour parvenir à cette culture : l’immaturité cérébrale.
L’achèvement cérébrale se fait en interaction avec les autres (qui sont des êtres de culture et pas des êtres de nature) nous sommes dans le règne pulsionnel.
Naissance de la culture au travers du mythe de Totem et tabou :
meute de loups qui décide de ne plus recommencer à manger le père…interdit de l’inceste, du meurtre et du cannibalisme. C’est grâce aux règles et aux normes que la société tient debout.
Aujourd’hui on a troqué la religion pour la technique,
nous connaissons une aliénation à la technique, forme de croyance aussi qui remplace la religion (on croit que l’on va manquer si on ne l’a pas).
La modification du lien sociale entraine de nouvelles pathologies psychiques, beaucoup plus de dépression, d’addictions.
La culture produit un certain nombre de symptômes.
Fanatisme identitaire généralisé (cas de Dahesh). Ce fanatisme a provoqué des maladies.
Exemple clinique :
8h par jour à regarder des vidéos d’horreur (décapitation) « j’essayais de me représenter la mort ». La mort ne peut être représenté psychiquement. En analysant cette patiente (qui a été chez Dahesh)
On peut y voir une forme d’addiction à un discours chez les patients qui ont tués, qui sont à cet extrême (idéal morbide = destructibilité psychique). (Ham n’a eu que expériences avec addictologie donc lecture via ça).
Parenthèse :
1/3 qui s’en sortent mais un toxicomane reste toute sa vie toxicomane même s’il arrête la substance selon Ham (sa structure psychique ne change pas j’imagine donc on adapte, c’est comme ceux qui ont un besoin pathologique de contrôle, il faut les laisser contrôler sans que ça dérange leur vie selon TD inté).
Isolement est une forme de pathologie !
(Isolement dans le groupe car pris dans une forme de virtualité). L’isolement est différent de la solitude. Ces pathologies ont été accentuées par le confinement (certains ont développé des phobies sociales).
Freud a basculé de neurologue à psychanalyste découverte à travers correspondance avec Phillies. Il faisait une forme d’auto-analyse sans le savoir.
Freud renonce à la causalité à ce moment. Il traitait pas mal de patientes qui étaient hystériques (conversion de l’angoisse sur une partie du corps). Très courant à l’époque mais plus du tout aujourd’hui.
J’ai l’impression que chaque époque à ses maladies, chaque époque véhicule et est propice à l’émergence de maladies spécifiques.
Pour Freud tout est sexuel mais pas au sens de la :
génitalité au sens de la sexualité infantile.
Freud évoque l’idée des ‘faux souvenirs’ et pour expliquer cela il va nommer « l’effet souvenir ». :
C’est la question du comment et pas du pourquoi qu’il faut poursuivre en psychanalyse.
Dolto donne une bonne définition du fantasme = « interprétation non réflexive » = sujet interprétatif dès la naissance mais pas au sens réflexif.
Exemple :
interprétation caresse comme une agressivité : va garder comme trace que ce qu’il a perçu a cet instant, que c’était une intention agressive (trace).
Rajoutez à sa la question du sevrage qui est un préjudice (le sujet n’a pas conscience que sa mère est séparée et indépendante de lui), si ça n’a pas été réglé ensuite ça donne une pathologie (si trace désagréable).
Ce sont ces traces qui sont des traces de langage, pas au sens de la parole mais de traces qui affectent le sujet (et on est déjà dans le fantasme originaire, auquel on n’aura jamais accès sauf dans le délire).
Exemple clinique :
Cas d’un patient qui délire et se voit sortir du ventre de sa mère. « Forme d’inquiétante étrangeté » car il était double, il prend la chaise et il se voit prendre la chaise. Angoisse de morcellement.
Signifiant =
mot chargé d’affect (a pris l’affecte d’un autre). Ce peut être des Molèmes, des phonèmes … (linguistique)
Il va se loger quelque chose dans le signifiant, d’où le fait qu’on les retrouves ailleurs que dans le mot en lui-même, (perroquet = père ok, aimer dire un mot dans lequel il y est caché un mot sexuel quand on est chaud du cul sans forcément s’en rendre compte)
On ne refoule jamais des affects ils se déplacent de signifiant en signifiant, ce sont les représentations que l’on refoule.
Appréhender le psychisme :
Freud a voulu mettre en place une approche : la métapsychologie
La psychanalyse est un dispositif conceptuel mis en place pour traiter les pathologies, c’est une forme de psychothérapie qui s’appuie sur la parole et même sur le dispositif langagier.
En 1897 : naissance de la psychanalyse par Freud (formaliser notions) => pour arriver à un petit livre qui rassemble toutes ces notions « la métapsychologie ».
Il parle de l’hypothèse de l’inconscient. Il dit que l’appareil psychique obéit à 3 principes : principe économique, principe topic et principe dynamique. Psycho clinique dynamique est une méthode mais aussi dispositif qualitatif dans le sens ou on s’intéresse à la singularité du sujet. En effet, malgré le fait que certains symptômes sont communs à plusieurs pathologie, l’expression de ces symptômes dépend de la singularité du patient.
On peut illustrer ça avec le fait que 1+1= 2 donc que la manière pour arriver à 2 est singulière (on pourrait avoir 0.9 + 1.1 etc…) => démonstration mathématique que la vérité est subj
La question de la singularité c’est comment :
on en arrive à ce résultat (symptôme), qu’est ce qui s’est ajouté, entremêlé en nous.
Le principe économique =
circulation de l’énergie libidinale (sexuelle, pas au sens génital, au sens plaisir et déplaisir). C’est ce qui fait le pulsionnel.
Le principe topic =
(topos = lieu). C’est donc la question des lieux psychiques, conceptuels. Inconscient préconscient et conscient. Quand on parle il y a ce que l’on dit et il y a ce qui porte ce qui est dit (l’inconscient, constitué de refoulement, dynamique). Ce qui est refoulé n’est jamais effacé. Dès lors qu’on passe d’une phrase à une autre on est dans le conscient et préconscient.
Le principe dynamique :
vient d’une loi de la physique « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». C’est en cela que le retour du refoulé peut être pathologique.
Il n’y a pas de normalité ou d’anormalité, il y a un équilibre.
Il peut y avoir déclanchement suite à un évènement, un facteur qui va activer, déclencher quelque chose mais ce quelque chose était déjà tracé dans l’appareil psychique du sujet, c’est les prédispositions.
Ce qui nous différencie des animaux c’est la question de la parole (portée par le pulsionnel), or la pulsion se différencie de l’instinct.
La pulsion c’est un concept limite entre le psychique et le somatique (c’est ce qui fait la jointure, qui est à la limite entre psychique et somatique). Le but de la pulsion est la satisfaction (plaisir ou déplaisir), l’objet c’est l’objet supposé satisfaire la pulsion. Sauf qu’aucun objet ne peut venir la satisfaire, à chaque fois qu’on pense l’avoir trouvé on repart à sa recherche car cet objet est à jamais perdu, c’est un objet de fantasme. On ne peut donc que désirer sans jamais atteindre l’objet, c’est ce qu’on appelle la vie. On rencontre quelqu’un au début c’est l’excitation puis on se rend compte que ce n’est pas ça.
Il peut y avoir la passion, ou le sujet pense fantasmatiquement avoir trouvé l’objet qui apporte satisfaction (par exemple un drogué).
Les sujets pris dans une passion sont des sujets cliniquement isolés (il n’est pas question de solitude). L’isolement c’est une manière d’exprimer la crainte de la solitude (paradoxalement).
En 1921 : Freud met en place la deuxième topic, celle du Moi du Ca et du Surmoi.
L’explosion des névroses de guerre à fait le lit de ce changement, de ce nouvel apport. La névrose de guerre est un aspect de la névrose traumatique. Ces névrosés traumatiques ont eu tout un tas de symptômes (dépression, inhibition, cauchemars… symptômes TSPT).
Le sujet traumatisé a perdu sa capacité d’oublier, ne peut plus refouler car il y a eu effraction qui provoque une détresse (psychique). Ce qui est effracté c’est le moi et cette effraction va finir pas inhiber le corps. Ce moi est aussi amené comme une synthèse entre le ça et le surmoi.
Le sujet revit sans arrêt l’évènement car il a été en proximité avec la mort.
Dans la névrose traumatique c’est un évènement réel qui fait effraction.
C’est la guerre et toutes ses conséquences qui vont faire que Freud va revisiter ses concepts. Il dira que le moi est en très grande partie inconsciente alors qu’avant il postulait qu’il était conscient
À la sortie de l’Œdipe, on a la mise en place du Surmoi, des interdits (pas besoin de les dire, c’est déjà intégré).
Méthode de la construction via la :
parole
L’Inconscient ne connait ni le temps, ni la contradiction, ni la mort.
Sert à comprendre que le sujet humain à une organisation psychique (c’est ce que Lacan va appeler structure). La nosographie psychiatrique (DSM-V) différent de l’organisation psychique ou structure.
L’organisation psychique correspond à la manière choisie inconsciemment par le sujet pour habiter le monde.
De plus en plus, dans les psychothérapies le transfert ne se passe plus.
Les organisations psychiques (3 structures) :
- Le névrosé
- Le psychotique
- Le pervers
- Le névrosé
Dans la névrose le sujet est conscient de ses troubles et de sa souffrance => plainte.
Ce qui caractérise le névrosé c’est le _____ (amène réminiscences, souvenir par la parole) et la _ (= nier un fait vrai).
Ce qui caractérise le névrosé c’est le refoulement (amène réminiscences, souvenir par la parole) et la dénégation (= nier un fait vrai).
Nous passons notre vie à dénier, or ce voile repose sur le fait que la vérité est inconsciente. Si un patient nous dit « je vous assure que ce n’était pas ma mère » on peut être sûr que c’est précisément de ça dont il s’agit.
Névrose de transfert =
se révèle sous transfert, donc hystérie, névrose obsessionnelle ou phobique.
On est tous bisexuels psychiques.
Il n’y a pas d’homosexualité, il y a par la suite une sexualité auto-orienté (oralité, phallisme…). La sexualité auto-orientée c’est prendre zones de son corps comme source de plaisir, d’où le fait que Freud évoque le bébé pervers polymorphe), puis on a une sexualité hétéro-orienté (par l’autre). Ce choix est inconscient.
Cas de la phobique =
loge l’angoisse dans un objet de peur qu’il suffit d’éviter pour ne pas être angoissé (mécanisme d’évitement => économique car permet de fonctionner normalement)
L’hystérie
représentation et affect en excès.
Il y a tout à coup une séparation entre la représentation et l’affect, la représentation va être refoulé et l’affect va se balader de représentation en représentation (d’idée obsessionnelle en idée obsessionnelle). L’affect va se convertir sur le corps, par la représentation (partie du corps va représenter quelque chose).
La question qui se pose dans l’hystérie c’est la question du sexe :
« on ne m’aime pas assez ou on ne m’a pas assez aimé » => séduction, théâtralisme qui sont des recherches d’amour.
La névrose obsessionnelle c’est le dialecte de l’hystérie.
- Le psychotique
Chez le sujet psychotique (que Freud nomme aussi névrose narcissique) n’est pas pris dans le symbolique, dans la métaphore, il est castré
castration = interdit
Dans la psychose il y a absence de métaphore. Il peut y avoir adaptation, dans le cas où il mime l’autre.
Il peut aussi y avoir un système où ils sont beaucoup plus performants que d’autres, quand il y a compensation de la métaphore par de l’abstraction.
La psychose n’est pas forcément pathologique, c’est une structure c’est quand il décompense qu’il passe dans le pathologique.
Dans la castration symbolique le sujet va accepter l’interdit et va dire « mon désir je le remets à plus tard », il y a la forclusion du « nom du père ». Le « nom du père » est une métaphore, c’est quelque chose qui va venir entre le bébé et sa mère et faire tiers et qui va faire que la mère désir ailleurs (pas seulement le bébé). S’il n’y a pas ce « nom du père » bébé va continuer de penser qu’il est l’unique objet de désir, donc on n’accepte pas un autre => voir drop
S’il n’est pas castré symboliquement il compense, ce n’est pas forcément déficitaire ou pathologique mais si ça craque il décompense.
Fantasme d’être eux-mêmes objet de désir.
Dans cette structure, lorsqu’on décompense on débouche sur la paranoïa ou la schizophrénie.