Note Évolution de la menace terroriste et de la réponse opérationnelle associée. Flashcards

1
Q

Les attentats ont été à l’origine de plusieurs mesures, quelles sont-elles ?

A
  • Du Plan Rouge Alpha ;
  • D’un ajustement des mesures opérationnelles du Plan Jaune ;
  • De la création du nouveau Centre Opérationnel (2011) et de sa montée en puissance en 3 niveaux de conduite ;
  • Au niveau zonal du plan matriciel multi attentats dans les transports en commun et du Plan Rouge Alpha Circulation ;
  • De la promotion du projet SINUS (2008) ;
  • Du portail CRISORSEC (2009).
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2
Q

Dans le cadre d’une course mortifère qu’est ce qui favorable au malfaisant ?

A

Le rapport entre effort de préparation et effets obtenus :

  • Bilans très lourds (violence sur cible molle) ;
  • Terreur et psychose ;
  • Saturation de la réponse opérationnelle.
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3
Q

Sur quoi doit porter l’effort principal en termes de préparation opérationnelle ?

A

L’effort principal doit porter sur une « course mortifère «, potentiellement aggravé d’actions kamikazes et/ou de sur-attentat, considérant qu’il :

  • Présente un niveau de menace élevé ;
  • Impacte directement la sécurité des intervenants ;
  • Serait de nature à révéler notre seuil de saturation.
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4
Q

Quels sont les objectifs et ressorts ENI ?

A

2 objectifs : désorganiser et terroriser, qui tendent à instaurer un sentiment d’insécurité et de défiance envers les structures de l’État.

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5
Q

De quelle manière l’ENI peut-il désorganiser l’Etat ?

A

En saturant la réponse opérationnelle :
 Disponibilité des moyens de secours (notamment des équipes médicales) ;
 Engorgement des hôpitaux ;
 Saturation des réseaux de commandement et de transmissions ;
 Densification du trafic et engorgement des axes.
- En démontrant la vulnérabilité de l’état en recherchant des cibles emblématiques :
 Bâtiments nationaux ;
 Grands services (production d’énergie, transport public) ;
 Lieux de grands rassemblements ;
 Forces institutionnelles (armée, police, secours).

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6
Q

Comment l’ENI peut-il obtenir l’effet de terreur ?

A
  • Le sentiment de n’être en sécurité nulle part (impact psy fort) ;
  • Les modes opératoires (cruauté, injustice d’un ciblage aléatoire) ;
  • La théâtralité de l’action (recherche d’une apothéose en final) ;
  • La quantité (bilan et victimologie) ;
  • Une communication maitrisée (le « faire-savoir » est essentiel au terroriste, l’objectif médiatique influe sur le choix des cibles, le scénario et les horaires de l’attaque) ;
  • La détermination des assaillants (sentiment de légitimité du fait conviction religieuse incitant au jusqu’au-boutisme, raisonnement altéré par l’absorption de stupéfiant).
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7
Q

Que doivent redouter les SP lors d’une intervention dans le cadre « attentat » ?

A
  • Le retour sur zone d’un assaillant non fixé et évoluant de façon aléatoire ;
  • Un tireur embusqué agissant en 2ème attention.
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8
Q

Que faut-il anticiper en cas de déclenchement de ceinture d’explosifs ?

A

Au-delà de l’effet mécanique d’une explosion, il faut anticiper la projection de nombreuses pièces métalliques et dans un cas moins conforme, un phénomène de contamination (hépatite ou HIV du PBIED).

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9
Q

Quelle est la portée d’une ceinture d’explosifs (chargée à 5kg) ?

A

Mortelle à 14 m et provoque des effets jusqu’à 40 m

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10
Q

Quelle est le rayon de sécurité pour un véhicule suspect ?

A
  • Voiture : 200m

- Camion : 400 m

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11
Q

Qu’est ce qui doit attirer la vigilance de chaque intervenant lors d’une intervention dans le cadre d’une « attaque terroriste » ?

A
  • personne suspecte, visiblement engoncée et en grande sudation ;
  • Véhicule de livraison et de location à proximité de la zone de 1er impact (châssis surbaissé témoignant d’un surpoids, fils électrique apparents).
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12
Q

Quelles sont les actions terroristes à caractère NBRC qui pourraient être redoutées ?

A
  • l’emploi d’un toxique industriel (chlore, cyanure…) en quantité restreinte (porté par une personne) ;
  • L’attaque d’un site SEVESO ;
  • Un véhicule « bélier » rempli de matière dangereuse ou détourné de son itinéraire ;
  • L’emploi d’un gaz de combat pouvant être persistant (vésicant type Ypérite, neurotoxiques) ;
  • La pollution d’un site de traitement des eaux potables.
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13
Q

Pour quelle raison faut-il être vigilant à tout symptôme suspect dans le cadre d’une attaque terroriste ?

A

Car le recoupement des informations sera complexe et le point de départ de l’évènement ne sera pas nécessairement spectaculaire et marqué.

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14
Q

Pour quelle raison les opérations de « LEVÉE DE DOUTE » doivent être réalisée au plus tôt ?

A
  • Engager au mieux les ressources d’appui spécialisées ;
  • De constituer un périmètre de sécurité ;
  • D’extraire les personnes exposées en s’appuyant sur la doctrine du groupe PMA NRBC et du Plan Jaune.
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15
Q

Dans le cadre d’une attaque terroriste NRBC, que doit savoir faire le personnel ?

A
  • Utiliser les 1ers instruments de levée de doute (AP2C, MCB1) ;
  • Rechercher la présence de traces ou flaques huileuses au sol ;
  • Repérer les symptômes anormaux (toux, suffocations, convulsions, brulures chimiques) ;
  • Identifier le risque associé à un objet ou un véhicule douteux.
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16
Q

Quels sont les services de police qui seront mis à contribution lors d’une intervention à caractère terroriste ?

A
  • DOPC (Direction de l’Ordre Public et de la Circulation), ainsi que la salle CIC DOPC ;
  • La DSPAP (Direction de la Sécurité de Proximité et de l’Agglomération Parisienne) et de sa Salle d’Information et de Commandement DSPAP ;
  • La DRPJ ;
  • Les forces d’intervention de la police nationale (FIPN : BRI, RAID) – GIGN ;
  • DOSTL (Direction Opérationnelle de Soutien Technique et Logistique).
17
Q

Quels sont les deux critères de succès de la réponse BSPP ?

A
  • Ne pas fixer d’emblée un dispositif de secours trop important face à une menace potentiellement multiple et mobile ;
  • De prévenir le danger sur les intervenants.
    L’intelligence de situation est une clé de la réussite. L’effort doit être porté sur la compréhension du risque, l’appréciation de son évolutivité et le respect de modes opératoires pragmatiques et sobres.
18
Q

Quels sont les efforts à entreprendre pour tendre à un engagement en sécurité ?

A
  • Préciser au plus tôt la zone d’exclusion, sous forme schématique ;
  • Garantir autant que possible la sécurité des primo intervenants en les renseignant sur la présence d’un éventuel assaillant (mobile ou fixé) et la persistance du danger ;
  • Transmettre en direction des acteurs de terrain et des unités des points sécuritaires adaptés.
19
Q

Qu’est ce qui doit être précisé avant un engagement sur intervention laissant apparaitre la présence d’un individu armé ?

A

Un Point de Regroupement Initial sera identifié afin :
 De sécuriser au mieux l’engagement des 1ers engins ;
 Provoquer un contact initial entre le 1er COS et la police ;
 De désigner le cas échéant un PRV et décider des itinéraires d’engagement et d’évacuation.

20
Q

Quels sont les points d’intérêts qui doivent être signalés dans un message d’ambiance (niveau OGC) ?

A
  • De quoi s’agit-il ? Comment se caractérise la menace ?
  • Est-elle encore présente ? vers où semble-t-elle s’être déplacée ?
  • Volume estimé des victimes, effort sur l’estimation du nombre d’UA (élément dimensionnant) ;
  • Forces amie présentes sur les lieux (police, SAMU, Sentinelle) ;
  • Population globalement concernée par l’évènement ;
  • Éventuelle valeur symbolique du site touché ;
  • Adresse précise, éventuellement quadrilatère délimitant la zone de danger.
21
Q

Quel est l’engagement initial pour le CMA 317 « fusillade » ?

A
Module de projection réduits :
•	OGC
•	EP
•	2 VSAV
•	AR (idéalement AR + UMH)
22
Q

Quel module est sonné pour une attaque à la grenade, colis piégé ou par un kamikaze équipé d’un gilet explosif ?

A

CMA 1116 « Explosion à caractère terroriste »:

  • OGC
  • DN
  • 2 VSAV
  • 1 VRCH
  • 1 VLR NRBC
  • AR + UMH
23
Q

Quel est la composition du CMA 1116 « Explosion à caractère terroriste » ?

A
  • OGC
  • DN
  • 2 VSAV
  • 1 VRCH
  • 1 VLR NRBC
  • AR + UMH
24
Q

Qu’est-ce qui doit être transmis à tous les C/A si une menace hostile est présente sur les lieux (non décelée en amont) ?

A

L’OGC désigne un PRI par radio à tous les agrès engagés sur son intervention.

25
Q

A quels critères doit répondre une manœuvre de sauvetage d’une victime en cas d’intervention sous le feu ?

A
  • Ne pas prendre de risque inutile en tentant de récupérer des victimes probablement décédées (pas de mobilité apparente, pas d’appels verbaux, blessures graves apparentes) ;
  • Tenir compte des angles morts et du positionnement des tireurs présumés ;
  • Prioriser l’extraction des victimes invalides et encourager les valides à se mettre à l’abri ;
  • Coordonner les manœuvres de sauvetage avec la Police et bénéficier si besoin d’un appui feu ;
  • Avoir préalablement et clairement défini avec l’OGC le cheminement ALLER-RETOUR.
26
Q

Quel groupe est-il en mesure d’apporter une réponse plus coordonnée et plus sécurisée dans le contexte intervention sous le feu ?

A

Les GAIS OU GES (GROUPE D’APPUI INTERVENTION SPÉCIALISÉE)

27
Q

De quelle manière doit être utilisé SINUS lors d’une attaque à caractère terroriste ?

A

Géré par l’OGC, l’utilisation du SINUS ne doit pas retarder les évacuations (pose des bracelets et FMA, utilisation immédiate des listes papiers avec étiquette SINUS puis saisie informatique et transmission a posteriori en zone sécurisée.

28
Q

Où se situent les secours dans le cas d’une prise d’otage massive ?

A
  • Aucun secours (SP…) en Zone d’exclusion
  • GAIS OU GES (GROUPE D’APPUI INTERVENTION SPÉCIALISÉE) en Zone contrôlée, avec 1er PRV et SAS d’extraction.
  • Zone de soutien : dispositif de secours.
29
Q

Qui peut permettre l’engagement des secours en zone d’insécurité ?

A

Le Commandant Opérationnel Brigade (COB) par une décision officielle.

30
Q

Quelles sont les 3 actions que doivent mener le SP avant sécurisation ?

A
  • Protection-sûreté : le 1er COS doit rester en retrait et rechercher immédiatement un lieu permettant de regrouper les victimes dans la Zone moins vulnérable la plus proche (protégée des effets d’un éventuel sur-attentat) ;
  • Sauvetage : les équipes s’engagent afin de réaliser les gestes simples de survie (limités à la pose de garrots) ;
  • Extraction : les équipes extraient rapidement les victimes de la zone de vulnérabilité vers une zone moins exposée.
31
Q

Quelles règles doit systématiquement respecter l’engagement des GAIS OU GES ?

A
  • Demande exprimée par le commandant de la FI spécialisée (COIS) ;
  • Validation par le Général commandant la Brigade ou son représentant (niveau COB) ;
  • Engagement du GAIS OU GES uniquement dans une zone reconnue par la FI (passage préalable d’une colonne d’assaut pour lever le risque de tirs directs) ;
  • GAIS OU GES engagé sous protection policière, sur ordre d’un policier spécialisé identifié ;
  • Port de protections balistiques par le personnel du GAIS OU GES.
32
Q

Quels sont les principes de la réponse opérationnelle sur un site d’attentat avec suspicion d’agent NRBC ?

A
  • La détection (levée de doute) et l’identification de l’agent ;
  • Le port prédéfini des effets de protection individuelle et leur adaptation en fonction des missions et de l’agent ;
  • La création du périmètre de sécurité (Z. EX, ZC, ZS) ;
  • L’extraction rapide et le tri visuel de toutes les personnes présentes dans le périmètre qui les expose à un danger NRBC immédiat ;
  • La première prise en charge des victimes par un déshabillage, une décontamination d’urgence et une médicalisation de l’avant ;
  • Au besoin, la décontamination approfondie des victimes contaminées, afin de prévenir tout transfert de contamination au-delà de la zone contrôlée.
33
Q

Quel sont les objectifs de la manœuvre des secours en cas de très nombreuses victimes ?

A

L’objectif principal est de diminuer la mortalité globale par trois actions :

• Faire bénéficier toutes les victimes UA de gestes secouristes puis si besoin médicaux dans un délai le plus bref possible ;
o Evacuer toutes les UA dans un délai le plus rapide possible (objectif 30 min), vers un service adapté à leur pathologie (trauma center) ;
o Libérer la zone le plus rapidement possible en raison du risque de surattentat (notion de “délai d’impunité” plaidant pour une évacuation des sites avant quarante minutes).

• Les objectifs secondaires sont :
o La qualité de prise en charge des UR et leur évacuation vers des hôpitaux adaptés ;
o La traçabilité de l’évacuation des victimes et l’utilisation de SINUS.

34
Q

Quels sont les 6 trauma-center ?

A
  • Pitié Salpêtrière ;
  • Kremlin Bicêtre ;
  • Henri Mondor ;
  • Beaujon ;
  • HEGP ;
  • Percy.
35
Q

Quelles mesures permettra à la BSPP de mobiliser au maximum ses ressources ?

A
  • Activer au plus tôt les plans de rappel pour armer dès que possible la totalité des engins disponibles (effort VSAV, PS et équipes médicalisées) ;
  • Restreindre et dégrader ponctuellement la réponse courante au stricte minimum (détresse vitale, feux de contenants) ;
  • Sur décision du CEMO, réserver les volumes d’un PRA sur les sites les plus menacés (ROISSY, ORLY, la Défense) et engager la totalité des moyens BSPP disponibles sur les sites afin d’être en mesure d’évacuer les victimes traitées dans les PMA au plus tôt (effort sur les deux premières heures) ;
  • Répartir au mieux les VRB et les malles damage control (3 par CMED de GIS + 1 GFIS et 1 GSS) ainsi que celles du VAS et des 3 VRB (malle « hémorragie en situation d’exception » + brancards + KDUR + cagoules de fuite + malles antidotes + protection balistiques) ;
  • L’engagement des GAIS OU GES participera aux manoeuvres d’extraction de victimes situées en zone non sécurisées (prises d’otages, ou assaillant retranché) ;
  • Lancer au plus tôt la manoeuvre logistique d’armement de véhicules de transports en commun (BSPP, RATP (limite = droit de retrait), voir DOSTL).
36
Q

Quels sont les principaux groupes mobilisables (SDIS) :

A

 Possibilité de demande jusqu’à 4 modules attentats. Chacun est composé de 4 EP + 8 VSAV ;
 en complément possibilité de demander des groupes SAP à 1 OGC + 4 VSAV et pour certains SDIS modules médicalisés à 1 OGC, 1 VLM et 4 VSAV.