Neuropsychologie des épilepsies Flashcards
Rôle essentiel de la neuropsychologie dans le cas d’une chirurgie
- Conséquence sur le fonctionnement cognitif
- Localisation du foyer épileptique
- Anticiper les risques d’un geste chirurgical
Connaissances actuelles - épilepsies temporales
- Importance de l’hippocampe et structures adjacentes (cortex parahippocampique et périrhinal)
Présence d’une lésion temporale dans hémisphère dominant pour le langage entraîne des déficits en mémoire verbale.
Présence d’une lésion dans hémisphère non dominant pour le langage entraîne déficit en mémoire visuospatiale mais cette fonction est moins latéralisée + effet du double encodage.
- Amygdale et insula souvent aussi touchées dans les épilpesies temporale
Rôle dans le traitement des informations émotionnelles
Déficits de jugement d’expressions faciales émotionnelles
Connaissances actuelles - épilepsies frontales
Concerne 20/30% des patients avec crises partielles
Désordres cognitifs variés :
- Troubles FE (anticipation, planification, inhibition, flexibilité mentale)
- Cognition sociale (faux pas, humour, histoires absurdes)
- Mémoire (rappel libre vs rappel indicé)
- Mémoire de travail
Connaissances actuelles - Take Home Message
Connaissances actuelles - Crises psychogènes
Modification du comportement (conscience et/ou des mouvement et/ou des sensations) soudaine et paroxystique (limitée dans le temps et assez nets).
Très souvent confondues avec des crises d’épilpesie (pas d’anomalie à l’EEG).
Bien que d’origine psychologique, les crises psychogènes sont bien réelles et affectent à la fois le fonctionnement du cerveau et celui de la personne.
Cliniquement :
- Mouvements non contrôlés des membres, de la tête, du tronc
- Les yeux peuvent être fermés ou ouverts
- Perte de contact avec l’environnement
- Evanouissement, chute, cris, pleurs
- Le petient se souvient rafrement de ce qui s’est passé pendant la crise
Une crise très longue avec des fluctuations, des paroles, des cris ou des pleurs peuvent être en faveur de CNEP mais ne sont pas des signes certains.
Dans 70% des cas on retrouve : troubles dépressifs, troubles anxieux dont syndrome de stress post-traumatique ou autre troubles somatoformes ou dissociatifs.
10% à 20% des patients ayant des CNEP souffrent aussi d’épilpesie et environ 30% des patients épilpetiques feront un jour des crises psychogènes non épileptiques, ce qui complique le diagnostic.
Investigation “phase 1” pour les épilpesies pharmaco-résistantes
- Enregistrement vidéo-EEG prolongé
- Examen neurologique
- Bilan neuropsychologique de 4H (+post-istal)
- Tomographie par résonance magnétique de haute résolution
- Médecine Nucléaire
- IRM fonctionnelle
Eventuellement :
- Electrodes implantées
- WADA
Examen neuropsychologique postictal
Examen court réalisé quelques minutes après une crise.
Permet de tester les fonctions cognitives sous influence directe de la crise.
- Langage (dénomination, compréhension)
- Mémoire (verbale et visuelle)
- Fonctions exécutives (auto-activation, inhibition, flexibilité)
- Négligence (bissection de lignes)
Localisation du foyer épilpetique ?
Latéralisation du langage ? de la mémoire ?
Connaissances actuelles - dépression
Plus fréquente comorbidité psychiatrique.
- Diminution des capacités attentionnelles
- Impact dans tâches mnésiques
- Perception plus marquée des difficultés cognitives
Influence de la dépression surtout pout les épilpesies temporo-latérale gauche et probable participation du lobe frontal dans ce type d’épilpsie.