neuro Flashcards

1
Q

quelle est la différence entre la voie afférente et la voie efférente du système nerveux

A

Le système nerveux périphérique est divisé en voie afférente, qui conduit l’information captée par les sens au système nerveux central, et en voie efférente, qui transmet les instructions du système nerveux central aux organes, aux muscles et aux glandes.

Les nerfs sensitifs (afférents) permettent le passage de l’influx des organes des sens vers la moelle épinière ou l’encéphale. On retrouve aussi des nerfs moteurs qui acheminent l’influx nerveux du SNC aux muscles ou aux glandes (efférents) .

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2
Q

qu’est-ce qu’une céphalée secondaire

A

Céphalée causée par une pathologie sous-jacente:
- traumatisme crânien, un traumatisme de la colonne cervicale
- une cause vasculaire (AIT, AVC, HSA, artérite temporale)
-cause tumorale
- HTIC
- cause infectieuse (méningite, encéphalite)

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3
Q

qu’est-ce qu’une céphalée associée à une névralgie/neuropathie

A

Causée par l’irritation d’un nerf. Par exemple, la névralgie du nerf trijumeau (V) ou d’Arnold

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4
Q

qu’est-ce que des mécanismes nociceptifs périphériques

A

une douleur associée à une irritation d’une région connexe au crâne (bruxisme, tension musculaire, cervicalgie)

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5
Q

quoi faire en présence de symptômes pointant vers une migraine avec sx neurologiques

A

Discuter avec un MD ou IPS pour la faire évaluer car on ne peut éliminer l’AVC ou l’AIT

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6
Q

définie la méningite

A

Inflammation aigue des membranes: dure-mère, arachnoïde, et la pie-mère (couche plus profonde des méninge) enveloppant le cerveau de la moelle épinière et du LCR

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7
Q

qu’est-ce qui caractérise la méningite bactérienne

A
  • urgence médicale
  • si non-traitée mortel
  • streptococcus pneumoniae, streptocoque du groupe B, Neisseria meningitidis, S. aureus si blessure pénétrante ou lésion de la peau.
  • 3 à 5 jours de sx non spécifiques insidieux
  • peut avoir un début fulminant.
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8
Q

pourquoi s’attarder à la sphère ORL lors d’une suspicion de méningite

A

car le germe majoritaire responsable de la méningite est aussi responsable de la sinusite, de l’otite et de la mastoïdite (S. pneumoniae)

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9
Q

quel signe cutanée est possible dans une méningite au méningoccoque

A

purpura: > 4 mm avec relief
Pétéchie: < 4 mm

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10
Q

distingue les signes méningés

A
  • kernig: résistance et douleur nuccale à l’extension passive du genou suite à sa flexion.
  • Brudzinski: flexion genou et hanche suite à flexion passive de la nuque
  • mobilité de la nuque: coucher sur le dos, prendre la tête entre les mains et fléchir la nuque jusqu’à ce que le menton touche sa poitrine. Si douleur ou résistance = anormal
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11
Q

nomme les parties du crânes en face latéral

A
  • fronto-temporal
  • pariéto-temporal
  • pariéto-occipital
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12
Q

nomme la structure située entre les deux os pariétaux

A

la suture sagittale (séparation sur le dessus de la tête)

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13
Q

Définie la céphalée de tension

A
  • souvent associé à des mécanisme nociceptifs périphériques dans des cas aigus: tension musculaire excessive (stress, mauvaise posture, fatigue, bruxisme).
  • Le système nerveux central (SNC) devient hyperexcitable et sensibilisé aux stimuli douloureux. Sa réaction au stimuli est interprétée comme étant douloureux (nociceptifs centraux)
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14
Q

Considérant l’implication de la nociception périphérique dans la céphalée de tension, quoi questionner?

A
  • trouble du sommeil
  • stress
  • dysfonction ATM
  • cervicalgie
  • fatigue visuelle
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15
Q

nomme les manifestations cliniques de la céphalées de tension

A
  • pression légère à modérée, non-pulsatile
  • peut géner les AVQ mais pas les empêcher
  • bilat, région occipito-pariétal ou en bandeau
  • photophobie ou sonophobie (pas les deux)
  • pas de no/vo
  • raideur musculaire a/n du cou
  • épaule en saillie
  • sensibilité péricrânienne
  • peut durer de 30 min à 7 jours, de façon intermittente
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16
Q

nomme le traitement privilégier de la céphalée de tension, nomme le mode d’action

A

l’acétaminophène, un antipyrétique non-salicylés

elle diminue la synthèse des prostaglandines a/n du SNC uniquement. Elle inhibe la portion POX de la prostaglandine H2 synthéase, sans activité anti-inflammatoire.

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17
Q

nomme l’effet du tylenol en concordance avec le rôle des prostaglandines

A
  • empêche la stimulation de l’hypothalamus par les PTG entrainant l’élévation de la température
  • Empêche la stimulation des récepteurs de la douleur par les PTG
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18
Q

nomme la posologie du Tylenol chez l’adulte, l’enfant et la clientèle gériatrique

A

adulte: 325-1000mg q. 4-6h (max 4g)

Enfant: 10-15 mg/kg/dose q. 4h-6h (max 5 doses/jour ou 75 mg/kg/jour

gériatrique:
- idem à l’adulte, mais moins de 10 à 14 jours
- si Tx prolongé > 65 ans: dose max 2600-3250 mg/jour
- si alcoolisme, > 80, dénutrition, déshydratation, < 50 kg: dose max 2000 mg/jour

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19
Q

nomme l’antidote du tylenol

A

L’acétylcystéine (mucomyst)

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20
Q

explique d’où provient l’effet hépatotoxique du tylenol

A

le métabolite toxique NAPQI contenu dans le tylenol est pris en charge par le glutathion stocké dans le foie. En présence d’une trop grande quantité de NAPQI, les réserves de glutathion s’épuisent, et le risque d’hépatotoxicité. L’antidote permet la restauration des stocks de glutathion

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21
Q

nomme les symptômes de l’intox. à l’acétaminophène

A
  1. au stade 1 (1-24h post-ingestion):
    - malaise diffus
    - anorexie
    - no/vo
    - diaphorèse/léthargie parfois
  2. stade 2 (18-72h):
    - symptômes GI
    - hypovolémie, tachycardie, hypoTA
    - hépatotoxicité, néphrotoxicité possible
  3. stade 3 (72-96h):
    - symptômes systémiques/troubles hépatiques
    - jaunisse
    - hypoglycémie
    - encéphalopathie
    - coagulopathie
    - l’hémorragie, rare
    - IRA en état critique
    - somnolence, confusion, coma, décès possible
  4. stade 4 (4 jours à 3 semaines):
    - résolution
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22
Q

nomme la surveillance clinique en présence d’intox. au tylenol

A
  • état de conscience
  • Astérixis (tremblement/battement des mains lorsque poignet en extension)
  • TA
  • acidose
  • glycémie
  • bilan hépatique
  • coagulogramme
  • amylase et lipase
  • fonction rénale
  • surveillance infectieuse
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23
Q

nomme la complication de l’hépatite induite par le tylenol

A

la septicémie, d’où la surveillance des hémoc et SMU-DCA

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24
Q

nomme les Tx non-pharmaco de la céphalée de tension

A
  • sommeil régulier
  • bonne gestion du stress
  • activité physique
  • limiter le temps d’écran
  • saine alimentation
  • journal des céphalées
  • examen de la vue
  • dentiste si bruxisme
  • risque de surdosage à l’acetaminophene*
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25
Q

nomme les symptômes de la migraine simple

A
  • unilatérale
  • pulsatile
  • modérée à sévère
  • aggravation par les AVQ
  • no/vo
  • photophobie/sonophobie
  • 4-72h sans traitement
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26
Q

nomme les caractéristiques de la migraine avec aura

A
  • symptômes d’aura (sensation subjective passagère souvent visuelle) qui se développe graduellement sur plus de 4 min et si plusieurs symptômes, ils surviennent successivement.
  • durent moins de 60 min
  • Engourdissement, faiblesse d’un membre, trouble de la vision latéralisée, perte de vision
  • céphalée fait suite à l’aura < 60 min, mais peut parfois commencer avant l’aura ou en même temps
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27
Q

nomme les déclencheurs de la migraine

A
  • jeûne
  • additifs alimentaire
  • alcool
  • excès ou sevrage caféine
  • aliment salés ou gras, fromage vieillit
  • stress
  • stimuli sensoriels
  • habitude de vie
  • COC, nitro
  • changement hormonaux
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28
Q

nomme une question importante à ne pas négliger au questionnaire en présence d’une migraine

A

ATCD familiaux

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29
Q

nomme les mécanismes impliquées dans le développement de la migraine

A
  • la dopamine jouerait un rôle au niveau du système trigéminovasculaire, qui est responsable de la transmission nociceptive et la modulation du tonus vasculaire. En effet, dans la migraine, l’influx douloureux est transmis du trijumeau au thalamus, puis au cortex, qui entraine une sensibilisation centrale, qui se manifeste par l’allodynie (douleur provoquée par un stimuli non-douloureux)
  • la vasodilatation et l’inflammation des vaisseaux sanguins méningés jouerait également un rôle
  • La CGRP (calcitonine gene-related peptide) par rapport à son rôle dans la transmission de la douleur a/n centrale et périphérique. Est également impliqué dans l’inflammation neurogène et dans la vasodilatation neurogène
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30
Q

explique la physiopathologie de la migraine

A
  1. stimuli environnementaux/internes déclenchent la migraine
  2. vasodilatation et inflammation neurogènes des vaisseaux méningés
  3. Les fibres afférentes nociceptives renvoient le signal au tronc cérébral, ce qui provoque la sensibilisation périphérique associées à la douleur pulsatile
  4. Les voies ascendantes transmettent l’influx douloureux du noyau caudal du nerf trijumeau au thalamus puis au cortex, où la sensibilisation centrale cause l’allodynie
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31
Q

nomme l’effet du maxeran dans le traitement de la migraine

A

Le maxeran est un agent antidopaminergique/antiémétique (antagoniste des récepteurs dopamine D2) qui est caractérisé par l’inhibition des récepteurs dopaminergique D2 et diminue l’action du système trigéminovasculaire (responsable de la transmission
nociceptive et modulation du tonus vasculaire)

permet de soulager no/vo et favorise l’absorption des autres médicaments PO

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32
Q

nomme la clientèle chez qui nous devrions éviter le maxeran

A

Les personnes atteintes de Parkinson

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33
Q

nomme les effets secondaires du maxeran

A
  • somnolence
  • étourdissements
  • réactions extrapyramidales
  • diarrhées
  • hyperprolactinémie
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34
Q

nomme l’action des triptans

A

le triptan est un agoniste sélectif des récepteurs de la sérotonine 5-HT1B et 5-HT1D, qui permet l’inhibition de la libération de neuropeptides vasoactifs et pro-inflammatoires (dont le CGRP)

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35
Q

Nomme une interaction médicamenteuse possible avec les triptans

A

avec les ISRS r/a risque de syndrome sérotoninergique (agitation, fièvre, sudation, tachycardie, tremblements)

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36
Q

nomme les contre-indications absolue des triptans

A
  • maladie vasculaire ou coronarienne
  • migraine basilaire/hémiplégique
  • utilisation dans les dernières 24h
  • prise d’IMAO, dérivés de l’ergot

*prudence avec HTA et syndrome de Raynaud

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37
Q

nomme les effets secondaires des triptans

A
  • réaction au site
  • bouffées vasomotrices (flushing)
  • sensation de chaleur, brûlure
  • somnolence
  • étourdissements
  • paresthésies
  • no/vo
  • HTA
  • dysgueusie, irritation nasale
  • serrement poitrine, cou, gorge
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38
Q

nomme une alternative aux triptans

A

les gépants, qui bloquent le récepteur du CGRP et interrompent la cascades de douleurs migraineuse

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39
Q

qu’est-ce que la céphalées de Horton

A
  • Crises intense d’un seul côté du visage, au poutour de l’oeil, à la tempe et parfois ad dents, oreilles et cou. Peut provoquer un larmoiement, un narine bouchée ou qui coule, un paupière qui se ferme ou qui coule, une rougeur à l’oeil
  • Dure jusqu’à 3h, ad 8x par jour
  • non soulagé par analgésie
  • orbito-temporale ou unilatéral orbitale
  • myosis
  • oedème palpébral
  • surtout la nuit/matin
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40
Q

nomme les signes d’une céphalée médicamenteuse

A
  • mal de tête dès l’arrêt de l’effet du médicament
  • tolérance
  • maux de tête qui augment en fréquence et en intensité en absence d’analgésie
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41
Q

à quelle fréquence d’utilisation risque-t-on une céphalée de surconsommation

A
  • opiacés: 8-9 jours/mois
  • triptans: 9-10/mois
  • tylenol: 15 jours/mois
  • AINS: 15/mois
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42
Q

nomme les symptômes de la méningite bactérienne

A
  • débute par des symptômes non-spécifiques tels que malaise, fièvre, irritabilité, vomissement
  • tachycardie (spécifique)
  • céphalée (N-S)
  • photophobie (S)
  • raideur nucale (NS)
  • altération de l’état mental (NS)
  • convulsions (S)

La méningite à N. meningitidis peut entrainer la mort en qq heures en induisant une coagulopathie

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43
Q

qu’est-ce qui caractérise la méningite virale

A

aucune atteinte du parenchyme cérébral, donc moins sévère que bactérienne.

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44
Q

nomme les manifestations cliniques de la méningite virale

A

débute souvent par la fièvre, une myalgie, des symptômes respiratoires ou digestifs, souvent associés à l’entérovirus

  • céphalée
  • raideur nucale
  • fièvre
  • altération état de conscience
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45
Q

comment distinguer la méningite virale de bactérienne?

A

par la ponction lombaire et l’analyse de LCR

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46
Q

nomme les contre-indications à la ponction lombaire

A

l’HTIC qui se manifeste par:
- oedème papillaire
- diminution de l’EC (léthargie, délai de réponse aux consignes verbales, ralentissement de l’élocution)
- vomissements en jet
- pupilles: réflexe ralenti, anisocorie (différence de taille), mydriase
- signe de babinski +

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47
Q

quel est le risque associé à la ponction lombaire en présence d’HTIC

A

l’engagement cérébral

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48
Q

Quel examen paraclinique faire en cas de méningite

A

hémoculture pour identifier le germe responsable et le traiter

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49
Q

de quoi est constitué le traitement de la méningite

A
  • Dexaméthasone 10 mg IV q.6h x 4 jours afin de diminuer l’inflammation méningée
  • Ceftriaxone 2g IV q. 12h ad résultats hémoc/PL
  • vanco IV
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50
Q

nomme la surveillance associée à la dexaméthasone

A
  • glycémie
  • TA
  • insomnie
  • anxiété/agitation
  • rétention liquidienne
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51
Q

nomme la classe, le mode d’action et la surveillance de la ceftri

A
  • céphalo de 3e génération
  • bactéricide
  • ajuster en cas d’IR < 10 ml/min
  • allergie pénicilline = risque d’allergie croisée
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52
Q

nomme la classe, le mode d’action et la surveillance de la vancomycine

A
  • glycopeptide
  • bactéricide
  • surveillance: creux avant l’administration (N: 15-20 mg/L) et pic 1h après la fin de l’administration de la dose.
  • attention néphrotoxique et ototoxique
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53
Q

pourquoi administrer la vanco lentement?

A

r/a syndrome de l’homme rouge:
- flush
- rash
- urticaire
- HypoTA

Il s’agit d’une réaction pseudo-allergique liée à l’histamine, mais no IgE médiée

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54
Q

qu’est-ce que le signe de Babinski (réflexe cutané plantaire)

A

placer la jambe en légère rotation externe, tracer un J inversé partant de la plante du pied jusqu’à la base des orteils.

Une extension des orteils est une réaction anormale chez l’adulte et peut indiquer une atteinte des neurones moteurs supérieurs du faisceau corticospinal

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55
Q

nomme les redflags de la méningite indiquant une urgence médicale

A

céphalée + fièvre + raideur nucale + brudzinski ou kernig = urgence médicale

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56
Q

quel est le lien entre les contraceptifs, la migraine et l’AVC

A

l’utilisation d’un COC en présence d’atcd de migraine avec aura est une contre-indication absolue car cela représente un risque d’AVC ischémique non-négligeable de 1.6 à 2x plus élevé avec avec des doses faibles d’oestrogènes

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57
Q

nomme les facteurs qui dictent les manifestations cliniques de l’AVC

A
  • la localisation
  • l’étendue de la lésion
  • la présence de circulation collatérale
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58
Q

nomme les manifestations clinique de l’AVC lacunaire

A
  • plus souvent asympto
  • pas d’atteinte du cortex, donc fonctions mentales supérieures intactes
  • atteinte motrice hémicorporel
  • hémiparésie
  • hémiplégie
  • parfois atteinte sensitive avec hémianesthésie
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59
Q

nomme les manifestations cliniques de l’AVC sylvien (artère cérébrale moyenne)

A
  • hémiparésie controlatérale (déficit musculaire), plus particulièrement a/n des membres supérieurs et du visage
  • héminégligence (le malade méconnait son hémicorps gauche) lorsque hémisphère non-dominant atteint
  • dysarthrie (élocution)
  • hémianesthésie
  • hémianopsie (perte d’un côté complet du champ visuel périphérique)
  • apraxie (incapacité de traduire les pensées en mouvements, malgré une force motrice adéquate et une pensée adéquate)
60
Q

nomme les manifestations cliniques d’un AVC survenant dans l’artère postérieure

A
  • atteinte motrice et sensitive
  • hémiparésie controlatérale prédominante aux membres inférieurs.
  • apathie
  • confusion
  • apraxie
61
Q

Nomme les manifestations cliniques de l’AVC de l’artère ophtalmique

A

amaurose fugace (perte de vision monoculaire)

62
Q

nomme les manifestations cliniques de l’AVC de l’artère vertébrobasilaire

A
  • Atteinte unilatérale ou bilatérale des nerfs crâniens (nystagmus, vertiges, dysphagie, dysarthrie, diplopie)
  • ataxie (trouble de la coordination)
  • parésie spastique
  • trouble de la conscience pouvant aller jusqu’au coma si occlusion totale du tronc basilaire
63
Q

dans quel lobe se situe l’aire de Broca

A

dans le lobe frontal

64
Q

ou se situe l’aire de Wernicke

A

dans le lobe temporal

65
Q

nomme les fonctions du lobe frontal

A
  • régulation des fonctions cognitives supérieures (mémoire, jugement, logique, raisonnement, trait de personnalité)
  • inhibition
  • mouvements volontaires des yeux
  • mouvements moteurs volontaires
  • mouvement complexes
  • expression orale du langage
66
Q

nomme les fonctions du lobe temporal

A
  • compréhension du langage (Wernicke)
  • analyse des données visuelles et auditives pour la compréhension du langage
  • intégrations des expériences émotionnelles passées
67
Q

nomme les fonctions du lobe pariétal

A
  • analyse les données somesthésiques, tactiles et kinesthésiques
  • le cortex sensoriel reçoit et interprète l’information spatiale
68
Q

nomme le rôle du lobe occipital

A

traitement des données visuelles

69
Q

nomme la façon d’évaluer les symptômes d’AVC

A
  1. l’échelle de Cincinnati (face, arm and speech)

selon laquelle un seul suffit afin de suspecter la présence d’AVC:

  • affaissement facial (hémiplégie faciale)
  • affaissement d’un bras (hémiplégie)
  • parole et discours inadéquats (aphasie ou dysarthrie)
  1. l’échelle de Glasgow:
  • ouverture des yeux (4)
  • réponse verbale (5)
  • réponse motrice (6)
  1. déterminer l’heure exacte de l’apparition des symptômes pour voir l’admissibilité à la thrombolyse
  2. questionner sur ATCD médicaux/chx et la médication
70
Q

nomme les redflags de la céphalée

A
  • nouvelle céphalée > 50 ans
  • changement de pattern
  • pire céphalée
  • céphalée coup de tonnerre
  • céphalée provoquée par l’activité physique, sexuelle, toux ou valsalva
  • sx neurologiques focaux
  • fièvre ou raideur nucale
  • trauma significatif récent
  • atteinte de l’état général
  • cancer actif ou passé
  • immunosupprimée
71
Q

nomme les nerfs crâniens

A

I: olfactif
II: optique
III: moteur oculaire commun
IV: pathétique (trochléaire)
V: trijumeau
VI: moteur oculaire externe
VII: facial
VIII: auditif
IX: glossopharyngien
X: vague
XI: spinal
XII: hypoglosse

72
Q

de quoi est responsable le nerf 1 et comment l’évaluer?

A

le nerf olfactif est responsable de l’odorat.

Elle évalue l’anosmie ou l’hyposmie chez une personne ayant un AVC ou un TCC.

  1. vérifier la perméabilité de chaque narine en obstruant l’autre narine
  2. présenter une odeur prononcée, familière et non-irritante (ail, vanille, dentifrice, café, savon)
73
Q

comment évaluer le nerf II

A

le nerf optique est responsable de la vision, et est évaluée par:
- des tests d’acuité visuelles centrales (échelle de Snellen)
- vision de près (lecture)
- le test de champs visuel par confrontation
- l’inspection du fond de l’oeil (reflet rouge présent, papille optique plus claire que le reste de la rétine et ses bords sont biens définis, les artères sont plus brillante et minces que les veines)

74
Q

comment évaluer les nerfs III, IV et VI

A

Le nerf oculomoteur commun est responsable des mouvements oculaires tels que la constriction pupillaire, muscle releveur de la paupière supérieure.

  1. réaction à la lumière, consensuel (N = PERRL)
  2. test de l’accommodation (N = myosis)
    - si anosicorie peut être un signe d’HTIC
  3. soulèvement des paupières: demander au pt d’ouvrir les yeux grands, le pt devrait pouvoir soulever les paupières de façon symétrique. Si ptose = atteinte musculaire ou des nerfs crâniens.

Le nerf trochéaire s’évalue à l’aide du test de convergence

Les 3 nerfs s’évaluent simultanément à l’aide des positions cardinales, du test de convergence, de Hirshberg et de l’écran

On doit s’assurer de la symétrie du mouvement, qu’ils soient parallèle et qu’il y a absence de nystagmus

75
Q

comment évaluer le nerf IV

A

mouvement oculaire du grand oblique (vers le bas et le nez)
- test de convergence

76
Q

comment évaluer le nerf V

A

Le nerf trijumeau est composé de trois branches, soit mandibulaire, maxillaire et ophtalmique et permet la sensibilité faciale (perception du touché), mastication (force contraction de la mâchoire) et fermeture de la paupière lors d’une stimulation de la cornée.

  1. fonction motrice de la mâchoire: demander de serrer les dents et de bouger la mâchoire et palper les muscles masseters et temporaux, vérifer la force et la symétrie. Atteinte = AVC possible.
  2. fonction sensitive: demander de fermer les yeux et toucher avec un morceau de tissus et abaisse langue cassé, les 3 branches du nerfs de façon bilatérale (6 points) a/n de la mâchoire, du front et des joues. Perte de sensation = névralgie du trijumeau ou tumeur ou trauma
  3. réflexe cornéen: toucher la cornée à l’extérieur avec un bout de tissus, devrait provoqué clignement bilat et larmoiement. Sinon = atteinte des nerfs V ou VII
77
Q

comment évaluer le nerf VI

A

mouvement oculaire du droit externe (latéral)
- test des positions cardinales
- test de l’écran = strabisme ou faiblesse musculaire

78
Q

comment évaluer le nerf VII

A

motricité faciale (mouvement et expression), goût 2/3 antérieur langue (sucré, salé)

  • on l’évalue en demandant à la personne de faire des mouvements et expressions exagérés du visage (gonfler les joues, sourire avec les dents, fermer les yeux très fort, lever les sourcils)

Les mouvements devraient être symétriques, sinon = paralysie de Bell, paralysie du nerf facial, AVC, AIT (atteinte centrale)

79
Q

comment évaluer le nerf VIII?

A

le nerf auditif, responsable de l’audition, est évaluer au moyen des tests de chuchottement, Weber et Rinne.

  1. Rinne: vibrer le diapason, mettre sur la mastoïde, quand il n’entend plus, déplacer vers l’oreille. (CA > CO) si CO > CA = déficit de conduction
  2. Weber: vibrer le diapason, le mettre sur la ligne médiane du crâne, le son (CO) devrait être perçu également des deux côtés. Déficit de conduction = plus fort du côté malentendant, déficit de perception = plus faible
  3. test de chuchotement/frottement: Se placer à un bras de distance derrière et chuchoter des mots à deux syllabes, des chiffres ou des lettres, sur 12, il devrait pouvoir en nommer 6
80
Q

comment évaluer le nerf IX et X

A

le nerf glossopharyngien permet la déglutition, le réflexe nauséeux et de la toux, permet le goût au niveau postérieur de la langue.

le nerf vague, gouverne les mouvements des structures de l’oropharynx, permettant ainsi la déglutition et la phonation. Ils conduisent aussi les influx sensitifs des viscères et permettent ainsi la réaction vagale (parasympathique)

on les évaluent simultanément

  1. demander d’avaler en aposant les mains sur la gorge pour témoigner du mouvement. Si difficulté = AVC, paralysie pharyx ou palais, vieillissement
  2. mouvement du palais mou en disant AHHH, si non symétrique et/ou déviation de la luette = paralysie des nerfs X
  3. réflexe nauséeux: son absence = atteinte des nerfs IX ou X et risque d’étouffement
  4. phonation: un différent ton de voix pourrait être dû à une atteinte du Xe nerf
81
Q

comment évaluer le nerf XI

A

le nerf spinal permet la motricité cou-épaule.

  1. demander à la personne de forcer contre la pression des mains en levant les épaules. (muscles trapèzes)
  2. rotation de la tête (muscle sternocléiomastoïdien)

un déficit = AVC ou méningite

82
Q

comment évaluer le nerf XII

A

l’hypoglosse contrôle la motricité de la langue.

  1. tirer la langue et inspecter
  2. bouger dans toutes les directions
  3. demander de mettre la langue dans la joue et forcer contre résistance

une déviation ou une faiblesse = atteinte du XII nerf secondaire à l’AVC

83
Q

explique en quoi consiste le test de convergence

A

placer un crayon à 60 cm de son nez, et demander de suivre le crayon.

Cela évalue la capacité des yeux à se déplacer vers l’intérieur pour passer de la vision de loin à la vision de près.

Devrait être convergent jusqu’à 5-8 cm, si > 8 cm = déficit de convergence, peut être associé à l’hyperT4

84
Q

Explique le test de Hirschberg

A

il s’agit d’une façon d’évaluer le parallélisme des yeux et la fonction musculaire à l’aide d’une lampe de poche dirigée à 30 cm des yeux, en observant le reflet sur la cornée.

Une asymétrie évoque un mauvais alignement provenant soit d’une faiblesse musculaire, soit d’une atteinte au nerf crânien. Si une asymétrie est noté, il faut faire le test de l’écran

85
Q

explique en quoi consiste le test de l’écran

A

il s’agit d’une façon de dépister un mauvais alignement des yeux ou un déséquilibre dans la fonction musculaire extraoculaire.

  1. fixer le nez de l’inf.
  2. cacher un oeil puis observer le mouvement.
  3. découvrir l’oeil et observer le mouvement, il devrait regarder droit devant

S’il y a déplacement de l’oeil = désalignement ou trouble musculaire.

Permet de dépister strabisme

86
Q

comment évaluer la fonction cérébelleuse?

A
  1. coordination et précision
    - épreuve de l’opposition du pouce. Si manque de coordination ou dysdiadococinésie (lente, maladroite et molle) peut indiquer une atteinte cérébelleuse
  • épreuve du talon sur le tibia: couchée sur le dos, la personne place son talon sur le genou opposé et le glisse le long de la crête tibiale jusqu’au pied, lui demander de le refaire mais les yeux fermés. Un manque de coordination ou si le talon chute peut indiquer une atteinte cérébelleuse.
  • épreuve mains-genoux: les mains posées sur les genoux, la personne les soulève, les retourne et les paume vers le haut, les pose de nouveau sur les genoux. Lui demander de le faire à plusieurs reprises rapidement . Un manque de coordination ou la présence de dysdiadococinésie peut indiquer une atteinte cérébelleuse
  1. équilibre:
    - épreuve de Romberg: se tient debout, les pieds joints et les bras le long du corps, lui demander de fermer les yeux pendant 20-30 sec. Si perte d’équilibre au moment de fermer les yeux = ataxie
  • dérive en pronation: la personne se tient debout, les pieds joints et les yeux fermés. Lui demander de lever les bras devant elle, les paumes vers le haut et de les maintenir dans cette position pendant 20-30 sec. Une déviation latérale ou supérieure, avec ou sans torsion = perte du sens de la position
87
Q

comment évaluer la démarche

A
  • évaluer la marche (demi-cercle ou trainante = parésie spastique)
  • évaluer ligne droite talon-orteil (surveiller ataxie)
  • évaluer marche sur la pointe des pieds
  • évaluer marche sur les talons
88
Q

comment évaluer le réflexe stylo-radial

A
  • maintenir le bras suspendu en tenant le pouce. Percuter avec le marteau à 2-3 cm du processus styloïde-radial. Une flexion et une supination devraient être observées. Une hyporéflexie ou une aréflexie peut être associée à une atteinte tronculaire (c5-c6)
89
Q

comment évaluer le réflexe du triceps

A

Soutenir le bras horizontalement de façon à ce qui pende, percuter directement au dessus du coude. Une extension devrait être observée

Une hyporéflexie/areflexie indique une atteinte des racines cervicales (C7)

90
Q

comment évaluer le réflexe rotulien

A

faire pendre le genou et percuter sous le genou sur le tendon, une extension de la jambe devrait être observée

Une hyporéflexie peut être associée à une atteinte des racines lombosacrée (L2-L4)

associé avec une lombalgie = signe de Lasègue positif = hernie discale

91
Q

comment évaluer le réflexe achillien?

A

maintenir le pied en dorsiflexion, percuter le tendon d’achille, une flexion du pied devrait être observée. Une hyporéflexie + Si lombalgie associé = hernie discale

92
Q

comment évaluer le réflexe abdo

A

effleurer l’abdomen de l’extérieur vers l’intérieur du nombril aux 4 quadrants, normalement une contraction et une déviation du nombril est observée du même côté de la stimulation. L’absence de ce réflexe peut constituer une atteinte aux voies pyramidales, comme dans le cas d’un AVC, il sera absent en controlatéral

93
Q

comment évaluer la présence d’un syndrome du canal carpien

A
  1. signe de Phalen: placer les mains l’une contre l’autre de façon à former un angle droit par rapport aux avant-bras x 1 min. Sert à montrer une compression du nerf médian. Positif si parasthésie
  2. Signe de Tinel: soutient la main en légère flexion dorsale, et percute la face de flexion du poignet. Si des douleurs et des paresthésies apparaissent dans le territoire du nerf médian = compression du nerf médian dans le cas d’un syndrome du canal carpien
  3. faiblesse de l’abduction du pouce
94
Q

que signifie une hyperréflexie

A

une atteinte au motoneurone supérieur comme en cas D’AVC

95
Q

nomme les différents mécanismes menant aux blessures de la cheville

A
  • inversion du pieds (vers l’extérieur)
  • l’éversion (vers l’intérieur)
  • flexion plantaire (en pointe)
  • dorsiflexion (flexion dorsale, vers le ciel)
96
Q

nomme les différents grades des entorses (atteinte ligamentaire)

A
  1. grade I: étirement ligamentaire (déchirures microscopiques de qq fibres)
    - oedème minime
    - pas d’ecchymose
    - douleur légère et tolérable
    - mise en charge N malgré douleur
  2. grade II: déchirure partielle des ligaments
    - oedème modéré
    - ecchymose
    - douleur
    - MEC difficile voire impossible
    - diminution de la mobilité
  3. Grade III: déchirure complète ou quasi complète du ligament
    - oedème marqué
    - ecchymose
    - douleur importante
    - MEC impossible
97
Q

quels sont les critères motivant la nécessité d’effectuer une radiographie de la cheville

A
  • Existence d’une douleur de la région maléolaire

+ au moins une des conditions suivantes:

  • douleur à la palpation des 6 cm distaux du rebord postérieur des malléoles latéral ou médial jusqu’au jusqu’aux pointes malléolaires

ou

  • incapacité de procéder à une MEC immédiate lors du traumatisme et de faire 4 pas lors de l’évaluation
98
Q

nomme les critères motivant la prise d’une radio du pieds

A
  • douleur de la région du tarse (mid-foot)

+ au moins l’une des propositions suivantes:

  • douleur à la palpation de l’os naviculaire (médial)

ou

  • douleur à la palpation de la base du 5 métatarse

ou

  • incapacité de faire une MEC immédiate lors du trauma et de faire 4 pas à l’évaluation
99
Q

explique les phases de la cicatrisation des ligaments lors d’une entorse

A
  1. l’hémostase: vasoconstriction périphérique. qq minutes
  2. inflammation: vasodilatation afin de favoriser la mobilisation des leucocytes. 1-4 jours
  3. prolifération
  4. maturation
100
Q

L’utilisation d’AINS est-elle donc appropriée en phase aigue d’une entorse?

A

non puisque l’inflammation est une étape essentielle à la cicatrisation des ligaments, et dure de 1-4 jours. On devrait donc limiter l’utilisation d’AINS pendant cette phase.

101
Q

nomme le seul AINS qui est sélectif

A

Célécoxib, il inhibent seulement la cox-2, n’ayant ainsi aucun effet sur la membrane gastrique car COX 2 non présent sur la muqueuse gastrique

102
Q

pourquoi les maladies cardiaques constitue une contre-indications aux AINS?

A

Car ils inhibent la prostaglandine H2 qui est responsable d’une vasodilatation et d’une diminution de l’agrégation plaquettaire au niveau de l’endothélium. Cela étant dit, en inhibant la PG, il y a vasoconstriction et augmentation de l’agrégation plaquettaire.

Cela augmente ainsi le risque thrombotique artériel chez les patients à risque

103
Q

nomme les traitements non-pharmaco de l’entorse

A

P: protection (protéger la région blessée d’une autre blessure

R: repos

I: ice

C: compression

E: elevation

physio (propioception)

104
Q

nomme les différentes blessures du genou

A
  • entorse
  • déchirure ligamentaire (dérobade)
  • syndrome fémoropatellaire
  • déchirure méniscale (blocage)
105
Q

nomme les critères motivant la prescription d’une radio du genou

A
  • blessure récente < 7 jours

+ au moins un des facteurs suivants:

  • > 55 ans
  • sensibilité isolée à la rotule
  • sensibilité à la tête de la fibula
  • incapacité de fléchir le genou à 90°
  • incapacité de MEC lors du trauma ou de faire 4 pas lors de l’évaluation
106
Q

nomme la nomenclatures des fractures

A
  • pouteau-Colles: extrémité distale du radius lors d’une chute entrainant la main sur le sol)
  • en bois vert: fracture partielle
  • transversale: perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’os
  • linéaire: parallèle à l’axe longitudinal de l’os
  • oblique
  • avulsion: séparation d’un fragment d’os servant de point d’attache pour un ligament/tendons (entorse)
107
Q

à quoi s’expose les enfants lors d’une fracture

A

au risque de trouble de croissance si la fracture se fait au niveau de l’épiphyse (plaque de croissance).

Si la fracture atteint la diaphyse, aucun risque

108
Q

nomme la nomenclature des mouvements de la mains

A

supination = paume vers le ciel

pronation = paume vers le sol

abduction = vers le pouce

adduction = vers l’auriculaire

109
Q

os de la main et du poignet

A
  1. scaphoïde
  2. trapèse
  3. métacarpe I
  4. phalange proximal du premier métacarpe
  5. phalange distale du premier métacarpe
  6. trapezoïde
  7. métacarpe II
  8. phalange proximal
  9. phalange distale
  10. lunatum
  11. capitatum
  12. métacarpe III
  13. phalange proximale
  14. phalange moyenne
  15. phalange distale
  16. hématum
  17. métacarpe IV
  18. phalange proximale
  19. phalange moyenne
  20. phalange distale
  21. triquetrum
  22. pisiforme
  23. métacarpe V
  24. phalange proximale
  25. phalange moyenne
  26. phalange distale
110
Q

nomme la fracture du poignet qui représente un risque

A

la fracture du scaphoïde r/a une chute la main ouverte pour amortir (hyperextension du poignet avec déviation ulnaire). Entraine un risque de nécrose avasculaire, d’atteinte fonctionnelle et d’arthrose.

Pas toujours bien visualisé au RX, demander vue sur le scaphoïde

111
Q

De quoi est constitué le traitement de la fracture scaphoïde

A

immobilisation du pouce avec attelle

112
Q

nomme l’examen physique permettant de soupçonner une fracture du scaphoïde

A

palpation de la tabatière anatomique = douleur

113
Q

comment évaluer les tendons de la main

A

flechisseurs = face palmaire
extenseur = face dorsale

si on veut déplier un doigt mais on est incapable = atteinte des tendons extenseurs de la face dorsale de la main

114
Q

nomme des signes de fractures non-accidentelle

A
  • Aucune histoire de trauma ou lésion qui s’est produite sans témoin
  • Histoire incompatible avec l’âge et le stade de développement de l’enfant
  • Histoire incompatible avec la lésion
  • Histoire qui change à répétition
  • Délai avant de consulter des services de santé
  • Nourrisson de moins d’un an

Fractures à haut risque:
- Côtes: Multiples, uni ou bilatérales et situées n’importe où le long des côtes.

  • Métaphysaire
  • Fx humérus chez un enfant de moins de 18 mois: Plus susceptibles d’être de forme spiralée ou oblique. La fracture non-accidentelle de l’humérus se situera dans la région diaphysaire ou proximale.
  • Fx fémur chez un enfant qui ne se déplace pas seul
  • Fractures multiples
  • Présence d’autres fractures d’âge différents (découvert à la suite de radiographies)
  • Présence d’autres lésions d’origine traumatique
115
Q

nomme les régions du corps où les ecchymoses paraissent suspectes

A
  • Ecchymoses chez les bébés qui ne se déplacent pas
  • Ecchymoses sur les oreilles, le cou, sur ou sous les
    pieds, les fesses ou le torse, le dos, le ventre et les
    organes génitaux
  • Situé ailleurs que sur le devant du corps
  • Situé ailleurs que sur une proéminence osseuse
  • Dimension inhabituelle/Nombre inhabituel
  • Forme définie (ex: empreinte d’une main, boucle d’une
    ceinture, marque de morsure)
  • Ne correspond pas au mécanisme causal.

Blessure intra-orale inexpliquée chez un jeune enfant

  • Hémorragie sous-conjonctivale inexpliquée à l’extérieur de la période néonatale
  • Signe ou symptôme musculosquelettique (diminution de l’utilisation d’un membre, évidence de douleur, œdème/chaleur/rougeur) chez un enfant non ambulant
116
Q

comment évaluer l’enfant lorsqu’on suspecte une maltraitance

A
  • Approche empathique et sans jugement: possible que la personne qui accompagne ne connaisse pas l’histoire de la blessure
  • Poser des questions ouvertes et simples
  • Éviter de suggérer des réponses
  • questionner les intérêts
117
Q

nomme les symptômes physiques du TCCL, puis les redflags

A
  • Céphalées
  • Étourdissements et vertiges
  • Vision floue
  • Photophobie, sonophobie
  • Nausées
  • Fatigue
  • Troubles du sommeil

redflags:
- Céphalée sévère ou s’aggravant
- Vomissements répétés
- Diplopie
- Perte de vision
- Convulsion
- Dysphasie, dysarthrie
- Difficulté à marcher
- Faiblesse MS ou MI
- Paresthésie, parésie MS ou MI

118
Q

nomme les sx cognitifs du TCCL et les redflags

A
  • Ralentissement psycho-moteur
  • Difficulté de concentration
  • Difficulté à comprendre
  • Difficulté à se rappeler des
    informations

redflags:
- Détérioration de l’état d’éveil:
- Somnolence importante
- Confusion
- Perte de conscience
- Désorientation

119
Q

nomme les symptômes émotifs et les redflags du TCCL

A
  • Irritabilité émotionnelle
  • Anxiété
  • Tristesse
  • Sx dépressifs

redflags:
- Comportements agressifs
- Agitation
- Pleurs excessifs
- Comportements inhabituels

120
Q

qu’est-ce que l’ostéoporose et pourquoi ça prédispose aux fractures

A

Affection qui se traduit par une diminution de la masse osseuse
et qui mène à un affaiblissement des os car les os deviennent poreux et fragiles.

Ceci prédispose les os aux fractures. Nous appellerons ces fractures « fractures de fragilisation »

121
Q

comment survient une fracture de fragilisation

A

La fracture de fragilisation survient spontanément ou à la suite d’une simple activité comme s’étirer, se pencher, faire une torsion, tousser et éternuer. Elle peut également se produire à la suite d’un léger traumatisme comme trébucher ou faire une chute d’une hauteur normale, en marchant à une
vitesse modérée.

  • Chute en position debout (chute de sa hauteur)
  • Chute en position assise
  • Chute en position couchée (lit ou chaise pliante inclinée de moins d’un mètre)
  • Chute après avoir manqué de une à trois marches dans un escalier
  • Faux mouvement ou de la toux (sauf si coqueluche)
  • Implique tous les os, sauf le crâne, la colonne cervicale, le visage, les rotules, les pieds
    et les mains.
122
Q

nomme les indications d’un dépistage de la DMO

A
  • commence à l’âge de 70 ans en présence d’aucun facteur de risque
  • À l’âge de 65 à 69 ans en présence d’un facteur de risque
  • À l’âge de 50 à 64 ans en cas de fracture antérieure ou en présence d’au moins 2 facteurs de risque

fx de risque:
- > 3 conso/semaine
- tabagisme actif
- Fx après 40 ans
- glucocortico > 3 mois par année et > 5mg/jour
- > 2 chutes dans la dernière années
- IMC < 20
- fracture de la hanche chez un parent
- ostéoporose secondaire

123
Q

explique concrètement ce en quoi consiste la DMO

A

RX en DD: colonne lombaire, col fémoral et hanche

Un score T est attribué afin d’indiquer la solidité des os de la colonne et de la
hanche, en comparaison à celle d’un jeune d’âge moyenne en santé

  • Un score T inférieur à - 2.5 indique la présence d’ostéoporose
  • Un score T entre -1 et -2.5 indique une faible densité osseuse (ostéopénie)

La DMO et le score T permettent d’évaluer le risque de fracture

124
Q

qu’est-ce que les biphosphonates

A

des médicaments anti-résorptifs osseux pour l’ostéoporose.

3-6 = augmentation de la masse osseuse
6-12 mois = diminution du risque de fx

attention: risque d’hypocalcémie, rester debout après la prise - éviter de manger et boire car diminue l’absorption

  • rester debout car très irritant pour l’estomac
  • enseignement: produit laitier = nuit à l’absorption
  • surveiller si IRC (augmentation de l’excrétion du calcium et incapacité de synthétiser la vit. D) car peut induire une hypocalcémie (diminution de la résorption = moins de calcium sérique)
125
Q

nomme la supplémentation utile à l’ostéoporose

A

Calcium : conseiller de consommer des aliments riches en calcium (produits laitier, brocoli, jus d’orange, saumons en conserve) pour atteindre
l’apport nutritionnel recommandé en calcium.

  • Femmes âgées de plus de 50 ans : 1 200 mg/jour
  • Hommes âgés de 50 à 70 ans : 1 000 mg/jour
  • Hommes âgés de plus de 70 ans : 1 200 mg/jour

Vitamine D : conseiller un supplément d’au moins 400 UI par jour ainsi que la
consommation d’aliments riches en vitamine D (oeuf, poisson gras, lait) afin d’atteindre l’apport
nutritionnel recommandé en vitamine D de 600 UI/j (patients âgés de 51 à 70 ans)
et 800 UI/j (patients âgés de plus de 70 ans) chez les hommes et les femmes.

126
Q

en terme d’activité physique, quelles recommandations pour l’ostéoporose?

A
  1. Activité qui favorise l’équilibre:
    * Tai-chi
    * Exercices de flexion, d’extension et de flexion latérale de la colonne
    * Marche talon-pointe
    * Marcher, s’arrêter brusquement, changer de direction
  2. Activité qui améliore les capacités fonctionnelles:
    * S’asseoir, se lever d’une chaise
    * S’accroupir
    * Monter les escaliers
  3. Activités de renforcissement musculaire
    * Exercices avec des poids
    * Accroupissements, fentes, flexions ou élévations du bassin pour améliorer la
    force des jambes
    * Exercices de poussée, de traction et de pression pour les muscles du haut du
    corps et des épaules, tels que les extensions des bras, les flexions des bras et
    les pompes au sol ou contre le comptoir
    * Planches, planches latérales et exercices de stabilisation horizontale pour
    cibler les muscles extenseurs de l’abdomen et du dos et améliorer votre
    posture
127
Q

comment prévenir les chutes

A
  • Éviter de surcharger les pièces (petits tapis, fils électriques, objets inutiles)
  • Lors de réveils la nuit, s’asseoir 1-2 minutes avant de se lever
  • Placer les objets à usage courant à portée de main
  • Utiliser des veilleuses la nuit
  • Utiliser des aides à la marche (canne, déambulateur, marchette)
  • Utiliser des appuis (barreau de douche, bords de lit, main courante, siège de toilette surélevé avec des appuis mains)
  • Éviter d’aller marcher à l’extérieur si la chaussée est glissante
  • Utiliser des crampons avec les bottes
  • Examen de la vue à jour, porter les lunettes
  • Payer un déneigeur pour l’entrée ou couvrir l’entrée
128
Q

nomme les caractéristiques d’une douleur mécanique

A
  • Douleur principalement dans la journée, prédominante en pm ou en
    soirée.
  • La douleur nocturne, si elle est présente, est habituellement légère et
    surtout associée aux changements de position
  • Absence de raideur matinale significative, souvent moins de 30
    minutes
  • Douleur augmente avec la
    mobilisation
  • Douleur soulagée avec le repos
  • Peu ou pas d’oedème articulaire
  • Absence d’érythème
  • Absence de symptôme systémique
129
Q

nomme les caractéristiques d’une douleur inflammatoire

A
  • Douleur à prépondérance nocturne ou matinale
  • Raideur matinale > 1 heure
  • Raideur s’atténue à la mobilisation
  • Raideur réapparaît au repos
  • Oedème articulaire
  • Chaleur
  • Érythème (présent surtout dans les affections inflammatoires telle la
    goutte ou l’arthtrique septique)
  • Fatigue, asthénie (Sx systémiques associés)
130
Q

nomme des affections inflammatoire

A
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Goutte
  • Spondylite ankylosante
  • Sacro-iliite
131
Q

nomme des affections mécaniques

A
  • Entorse
  • Fracture
  • Contusion
  • Lacération
  • Arthrose
132
Q

nomme les caractéristiques de la PAR

A
  • nodules surtout en surface des extenseurs
  • perte de poids ou constant
  • sujets jeunes
  • symptômes systémiques
  • facteur rhumatoïde souvent présent
  • CRP souvent élevée
  • petites articulations d’abord
  • raideur matinale allant de 1h à toute la journée, qui diminue avec l’utilisation de l’articulation
  • épanchement souvent présent
  • rétrécissement et érosion de l’espace articulaire au RX avec excroissances osseuses et ostéoporose r/a cortico
  • atteinte souvent bilat. et symétrique
  • vitesse de sédimentation élevée
133
Q

nomme les caractéristiques de l’arthrose

A
  • > 40
  • surtout les femmes
  • souvent r/a surcharge pondérale
  • atteinte des grosses articulations des genoux et de la hanche, de la colonne, surtout unilatéral
  • évolution variable et progressive
  • raideur matinale < 30 min
  • aggravation de la douleur avec l’utilisation de l’articulation, soulagée au repos
  • pas d’épanchement
  • nodule de heberden et nodule de bouchard
  • rétrécissement de l’espace articulaire, ostéophytes et sclérose, kyste sous-chondraux au RX
  • vitesse de sédimentation élevée de façon passagère
134
Q

nomme les interventions non-pharmaco de l’arthrose

A
  • Gestion du poids
  • Activité physique (yoga, tai-chi)
  • Chaleur
  • Froid
135
Q

qu’est-ce que la viscosuppléance

A

l’injection d’acide hyaluronique dans l’espace synovial afin de permettre une meilleur mobilité de celle-ci et réduire la douleur causée par la friction: c’est un peu comme injecter un lubrifiant dans l’articulation qui agirait comme amortisseur et qui diminuerait la friction entre les os.

136
Q

nomme les différents type de flexion du cou

A
  • flexion: cou vers le plancher
  • flexion latérale droite: oreille droite vers l’épaule
  • flexion latérale gauche
137
Q

nomme les mouvements d’amplitude dorsolombaire

A
  • flexion: pencher par l’avant
  • extension: plier vers l’arrière
  • flexion latéral: oreille vers le plancher
  • rotation: twist
138
Q

différencie la lombalgie simple de la lombalgie avec compression radiculaire

A

la lombalgie simple est une douleur de type mécanique, qui n’entraine aucune sciatalgie importante, ou ad le genou. La douleur augmente à la palpation ou mobilisation de la colonne

La lombalgie avec compression radiculaire est une lombalgie avec compression d’une ou de plusieurs racines nerveuse, dont le nerf sciatique. La douleur est intense et irradie jusqu’au pieds/orteil. Est souvent accompagnée d’engourdissement/faiblesse

139
Q

à l’examen physique qu’est-ce qui permet de distinguer la lombalgie simple de celle avec compression radiculaire?

A

la lombalgie avec compression entrainera souvent un signe d’irritation radiculaire positif (Lasègue +)

signes moteurs, sensitifs ou réflexes concordant avec l’atteinte nerveuse (rotulien et achiléen)

douleur augmentée à la toux ou au valsava

140
Q

nomme une urgence médicale associée aux lombalgies

A

le syndrome de la queue de cheval, qui se caractérise comme une compression nerveuse des racines rachidiennes L2 à L5. Cela se manifeste par une hypotonie des sphincters urinaires et fécales pouvant ainsi mener à une incontinence de novo, une douleur lombaire importante et l’apparition brusque de ces symptômes.

À l’examen physique, au TR, on observera la diminution du réflexe anal, une atteinte radiculaire, une perte de tonus et une difficulté à la mobilisation

141
Q

si augmentation de la lombalgie lors de la flexion

142
Q

si lombalgie en extension

A

origine facettaire/sténose

143
Q

si lombalgie pulsatile inexpliquée chez la personne âgée

A

anévrisme de l’aorte abdo ad preuve du contraire

144
Q

nomme les signes d’irritation radiculaire et duremérien

A

Permettent de déceler la présence d’irritation/inflammation a/n du nerf sciatique ou fémoral

  1. tripode: Mains sur les cuisses, assis, faire l’extension passive du genou du côté de la lombosciatalgie à la recherche de la reproduction de la douleur a/n lombaire. Observer aussi si le pt déplace ses bras vers l’arrière. On peut faire le tripode croisé en le faisant avec la jambe du côté non-atteint
  2. Lasègue: décubitus dorsal, spécifique au nerf sciatique. Élévation passive de la jambe tendue du côté douloureux. Positif si douleur entre 20 et 70°. On cherche une exacerbation de la douleur
145
Q

détaille l’échelle de glasgow

A
  1. Ouverture des yeux:
    - yeux ouverts ou ouvre les yeux à l’arrivée de l’infirmière sans stimulation = 4
    - ouvre les yeux à la stimulation verbale = 3
    - ouvre les yeux à la stimulation douloureuse périphérique = 2
    - aucune réponse = 1
  2. réponse verbale
    - répond aux questions et orienté x 3 sphère = 5
    - répond aux questions mais désorienté = 4
    - si incapable de formuler des phrases complètes = 3
    - si grognement, gémissements = 2
    - si aucune réponse verbale = 1
  3. réponse motrice:
    - répond aux consignes simples = 6
    - localise la douleur douloureuse périphérique = 5
    - flexion normale/retrait en réponse à la douleur = 4
    - décortication (fléchissement des bras et des doigts) = 3
    - décérébation (extension des bras) = 2
    - aucune réponse = 1
146
Q

nomme les redflags de la lombalgie

A
  • apparition récente d’incontinence ou de rétention urinaire ou fécale
  • traumatisme grave récent
  • paraparésie (déficit incomplet de la force musculaire des MS), quadraparésie, ou autre signes neuro évolutifs
  • perte de poids inexpliquée, fièvre, frissons
  • syndrome queue de cheval (perte de sensation a/n des fesses, de la région génitale et anale, incontinence)
  • douleur aiguë non soulagée en position couchée
  • douleur croissante qui ne faiblit pas
147
Q

interprète le glasgow suivant:

Après lui avoir parlé doucement, ensuite plus fortement, vous constatez que M. Tanguay garde les yeux fermés. Vous appliquez ensuite une douleur périphérique,
soit une pression à l’aide d’un crayon sur l’ongle d’une main pendant 10 à 15 secondes. M. Tanguay entrouvre légèrement les
yeux. Étant intubé, M. Tanguay ne peut pas
émettre de son ou de gémissement, et ce, en dépit des stimuli verbaux et douloureux. Dans le but de susciter une réponse motrice, vous utilisez ensuite un stimulus central, soit une torsion du trapèze pendant 30 secondes. Sous l’effet de la torsion, vous sentez le corps de M. Tanguay se raidir. Vous observez aussi une légère flexion des mains et des pieds vers l’intérieur.

A

ouverture des yeux = 2

réponse verbale = 1

réponse motrice = 3

Glasgow à 6

< 3 = coma profond
entre 4 et 8 = coma
entre 9 et 13 = déficit neurologique focal ou perte de conscience < 5 min