examen 1 Flashcards
Nomme la formule qui contribue à la régulation de l’équilibre acidobasique
CO2 + H2O = H2CO3 = H+ + HCO3-
comment les reins agissent-ils afin de compenser une baisse ou une hausse de pH?
les reins vont agir en augmentant l’excrétion de H+ dans l’urine afin de compenser une acidose et vont rétentionner le HCO3-
quelles sont les valeurs de pH normales
pH: 7,35 à 7,45
PO2: 80-100 mmhg
PCO2: 35-45
HCO3-: 22-26
explique la circulation pulmonaire
- Le sang désoxygéné emprunte la veine cave inf. et sup. pour entrer dans l’oreillette D et le ventricule D.
- il sera ensuite acheminé vers les alvéoles par les artères pulmonaires puis les capillaires des alvéoles.
- le sang est oxygéné dans les alvéoles
- le sang oxygéné est retourné à l’oreillette gauche par les veines pulmonaires.
- le sang oxygéné est propulsé par l’aorte vers la circulation systémique
différencie la zone de conduction de la zone respiratoire
la zone de conduction: nez, fosses nasales, pharynx, larynx, trachée, bronches, bronchioles, bronchioles terminales, qui réchauffent, humidifient et acheminent l’air aux alvéoles.
zone respiratoire: constituent la zone où se font les échanges gazeux. Comprend les bronchioles respiratoires, les conduits alvéolaires, les sacs alvéolaires et les alvéoles pulmonaires.
comment se font les échanges gazeux
Chaque gaz diffuse depuis la région où la pression partielle est élevée vers la région où elle est plus basse. Plus la différence de pression est élevée, plus les échanges se font rapidement. Alors qu’il circule dans les capillaires pulmonaires, le sang absorbe de l’O2 contenu dans l’air intraalvéolaire et y rejette du CO2. L’O2 diffuse de l’air intraalvéolaire, où sa pression est de 104 mmhg vers le sang dans les capillaires pulmonaires ou la PO2 est de 40 mmhg. La diffusion se poursuit jusqu’à ce que la PO2 du sang atteigne celle de l’air intraalvéolaire. Le CO2 lui, diffuse des capillaires pulmonaires, où la PCO2 est de 45 mmhg, jusqu’à l’air intraalvéolaire où la PCO2 est de 40 mmhg.
explique les 4 étapes de la respiration
- La ventilation pulmonaire, qui comprend l’inspiration
- La respiration externe : l’échange gazeux alvéolaire où le sang désoxygéné est converti en sang oxygéné.
- Le transport des gaz respiratoire : 1.5% d’O2 se dissous et circule dans le plasma et 98.5% est lié à l’hémoglobine.
- La respiration interne : échange gazeux systémique, dans laquelle le ventricule gauche pompe le sang oxygéné dans l’aorte qui l’achemine au moyen des artères et des capillaires systémiques jusqu’aux cellules des tissus.
- échange entre les tissus et les capillaires: le CO2 diffuse des cellules jusqu’au sang.
- où il sera transporter d’une part (23%) sur le groupement globine de l’hémoglobine, d’autre part de façon dissoute dans le plasma (7%) puis le reste (70%) sera converti en HCO3-.
- diffusion du CO2 du sang aux alvéoles pour être expiré.
comment le système respiratoire compense-t-il les modifications de pH à la baisse
si le pH baisse, il y aura une augmentation de la FR et de l’amplitude afin d’éliminer le CO2 de façon accrue.
nomme les effets du tabac sur le système respiratoire
A) La nicotine provoque une constriction des bronchioles terminales qui limite l’entrée d’air dans les poumons et sa sortie.
B) Le monoxyde de carbone se lie à l’hémoglobine et en diminue donc la capacité de transporter l’O2.
C) Les irritants contenus dans la fumée augmentent la quantité de mucus par les muqueuses de l’arbre bronchique et font enfler le revêtement de ces muqueuses.
D) Les irritants détruisent les cils qui tapissent les parois des conduits du système respiratoire. L’excès de mucus et de débris ne s’élimine pas facilement, ce qui accroit la difficulté à respirer. C’est ce qui explique la toux des fumeurs et qu’ils soient plus souvent malades.
E) Les irritants peuvent aussi convertir l’épithélium normal en épithélium squameux stratifié, lequel est dépourvu de cils et de cellules caliciformes. (infection, accumulation de mucus)
F) Avec le temps, le tabagisme entraine la destruction des fibres élastiques des poumons et est la principale cause de l’emphysème. **
G) Ces changements finissent par provoquer l’affaissement des petites bronchioles et l’emprisonnement de l’air dans les alvéoles à la fin de l’expiration, avec pour résultat des échanges gazeux moins efficaces.
définie la MPOC
la MPOC est une maladie chronique caractérisé par des symptômes respiratoires chroniques tels que la dyspnée, la toux et les expectorations causés par des anomalies des VR et/ou des alvéoles (emphysème) causant une obstruction progressive et chronique.
nomme les symptômes suggérant un diagnostic de MPOC
- une dyspnée progressive, pire à l’effort et persistante.
- une respiration sifflante
- des infections respiratoires fréquentes
quelles sont les deux présentations clinique de la MPOC
- bronchite obstructive chronique: caractérisée par une toux productive qui dure plus de 3 mois et qui survient au cours de 2 années consécutives. Se confirme par un indice de Tiffeneau de < 70%
- l’emphysème: caractérisée par la dilatation et la destruction des alvéoles au dela des bornchioles terminales. L’air reste emprisonné dans les alvéoles et augmente le volume résiduel, diminuant l’efficacité des échanges gazeux.
quels sont les critères suggérant la nécessité d’un dépistage de la MPOC
- symptômes (toux, dyspnée, expecto, wheezing, infections respi. fréquentes et persistantes)
- présence de facteurs de risques
- histoire familiale de MPOC
quels sont les outils diagnostiques de la MPOC
- spirométrie:
- VEMS renseignant sur la sévérité/degré d’obstruction. Indice de Tiffeneau (ratio VEMS/CVF) de < 70% - Échelle de la dyspnée mMRC
- impact fonctionnel de la maladie au quotidien: CAT test
qu’est-ce que l’indice de Tiffeneau
sert à établir le degré d’obstruction des VR
VEMS: volume expiratoire maximal en 1 secondes (le + vite)
CVF: la quantité maximale d’air que vous pouvez expirer après avoir inspiré le plus profondément possible (le + plus longtemps)
à quoi ressembleront les résultats de spirométrie d’un pt MPOC
VEMS < 80% de la valeur prédite
CVF normal ou près de la normale, mais en diminution progressive
VEMS/CVF < 70% de la VP
forme de la courbe débit-volume concave (grompe lentement au début avant d’atteindre le plateau
quels sont les traitements de la MPOC
- si plus ou égale à 2 exacerbations ou plus ou égale à 1 hospitalisation ou mMRC > 2 et CAT > 10 = BALA (B2 agonistes longue action: améliore VEMS, volumes pulmonaires, dyspnée et nombre d’exacerbations) et ACLA (anticholinergique longue action: améliore les symptômes, l’état de santé et l’efficacité de réadaptation.)
- si 0 ou 1 exacerbation sans hospit = bronchodilatateur (BACA ou BALA)
nomme les bronchodilatateurs
- BACA (agonistes B2 courte action:
- sulfate de salbutamol (ventolin)
- sulfate de terbutaline (Bricanyl) - BALA (longue action):
- formotérol (oxeze)
- salmétérol (serevent)
tous sauf serevent = début d’action de 5 min, serevent = 5-20 min
nomme les anticholinergiques en inhalation
- longue action (ACLA)
- Bromure d’aclidinium (tudorza): amélioration du VEMS p/r à spiriva, moins de xérostomie et goût désagréable).
- bromure de glycopyrronium (seebri) agit + vite que spiriva et dure 24h.
- bromure de tiotropium (spiriva) 1ère ligne pour MPOC léger à modéré.
- bromure de uméclidinium (incruse)
- courte action (ACCA)
- bromure d’ipratropium (atrovent) agit en 30 min et dure de 6-8h (1 à 6 inh. QID)
nomme les combinaisons BALA + ACLA
- Duaklir (bromure d’aclidinium + formotérol)
- Ultibro: Bromure de glycopyrronium + indacatérol
- Inspiolto: Bromure de titropium + olodatérol
- Anoro: bromure d’uméclidinium + vilantérol
nomme la combinaison ACCA + BACA
combivent: Bromure d’ipraptropium (serevent) + Salbutamol (ventolin) double action bronchodilatatrice
dans quels cas envisage-t-on un traitement corticostéroïdes et dans quels cas ne l’envisage-t-on pas?
on l’envisage fortement: si hospitalisation r/a EAMPOC, si > 2 EAMPOC modérée par année, si eosinophiles > 300 et si atcd d’asthme.
on l’envisage si: 1 EAMPOC modérée par année et eosinophiles entre 100-300
on ne l’envisage pas si: pneumonies répétées, eosinophiles < 100, ATCD infection à mycobactérie
quels sont les corticostéroïdes de choix dans le traitement de la MPOC
La “trithérapie” qui combine un corticostéroïdes, un anticholinergique longue action et un agoniste B2 LA.
pertinent dans le cas d’une MPOC sévère non contrôlée par d’autres pompes et si les eosinophiles > 100
nomme la physiopathologie de l’emphysème associé à la MPOC
Les substances irritantes contenues dans le tabac entrainent une inflammation et détruisent la fibre élastique des voies respiratoires qui normalement empêche les VR de collapser. Cela entraine une destruction et une dilatation des bronchioles distales, puis une destruction des sacs alvéolaires. La perte d’élasticité entraine une fusion des alvéoles (gros sacs) et une diminution de la surface disponible aux échanges gazeux. Les alvéoles dilatées en permance entraine une rétention du CO2 et une hypercapnie. Cette rétention d’air entraine une augmentation du volume thoracique ce qui explique le thorax en tonneau. Le pt doit forcer pour expirer l’air piégé, ce qui explique la position tripode, la respiration à lèvres pincées, l’utilisation des muscles accessoires. Cet effort accru entraine une augmentation de la demande et de la perte d’énergie entraine une fonte musculaire, une dénutrition puis une cachexie.
nomme la présentation clinique de l’emphysème
- dyspnée sévère
- coloration rosée
- cachexie
- vieux et mince
- MV diminués, hyperrésonnance
- tachypnée
- lèvres pincées
- utilisation des mucles accessoires
- thorax en tonneau
- augmentation du temps expiratoire
- dyspnée amplifiée à la parole et à l’alimentation
- anxiété
nomme les complications de l’emphysème
- acidose respi. r/a rétention de CO2
- pneumothorax r/a collapsus pulmonaire en lien avec la perte d’élasticité, la friabilité et la faiblesse des VR.
- dénutrition r/a augmentation de la mobilisation des besoins en O2 et en énergie fortement associée à l’augmentation de l’effort respiratoire et l’utilisation des muscles accessoires.
nomme la physiopathologie de la bronchite chronique
Les substances irritantes contenues dans la fumée entraine l’inflammation chronique des VR, ce qui provoque la mobilisation des cellules inflammatoires (neutro, lympho). Cela cause une hypertrophie des glandes muqueuses dans les bronches ce qui augmente la production de mucus, ce qui obstrue les VR et cause la toux et les expectorations. Cette obstruction cause également l’hypoxémie (diminution PO2) qui se traduit par la cyanose, le clubbing puis l’hypoxie.
la diminution de l’efficacité des macrophage et l’accumulation de mucus causées par l’inflammation vont entrainer une défaillance mucocilliaire qui va favoriser les infections.
Les irritants causent des lésions a/n de l’endothélium des vaisseaux ce qui entraine de l’athérosclérose (DB2, DLP) qui peut provoquer de l’HTA, l’HTP, l’hypertrophie du ventricule D, l’insuffisance cardiaque
comment choisir le traitement de mon pt MPOC
- il faut se questionner sur la gravité de sa dyspnée avec l’échelle mMRC
- sur les symptômes d’atteinte fonctionnelle avec le CAT test
- le nombre d’exacerbations dans la dernière année.
- nécessité d’hospitalisation?
nomme les groupes qui classifie les atteintes de la MPOC
- groupe A: peu de dyspnée, peu ou pas d’exacerbation (0 à1). CAT < 10, mMRC 0-1.
- Groupe B: 0 à 1 exacerbation qui n’ont pas mené à l’hôpital, CAT > 10, mMRC >2. Peu d’exacerbation, mais plus de dyspnée.
- Groupe E: Exacerbation ++ (>2 ou 1 menant à l’hôpital)
quel est l’outil permettant d’évaluer la dyspnée
mMRC qui évalue la dyspnée selon un grade de 0 à 4. 0 étant dyspnéique à l’effort vigoureux et 4 étant trop dyspnéique pour effectuer les AVQ
qu’est-ce que le CAT test
un outil qui permet d’évaluer les répercussions fonctionnelles de la MPOC telles que la toux, l’embarras bronchique, l’anxiété, le sommeil, l’énergie, la capacité à effectuer les AVQ et l’essoufflement.
0-10: impact faible
11-20: Impact moyen
21-30: Impact important
31-40: Impact sévère
comment estime-t-on la gravité de la MPOC
par la classification GOLD:
légère = VEMS > 80% de la VP
modéré = entre 50 et 79% de la VP
grave = entre 30 et 49% de la VP
très grave = < 30%
nomme les différences associées aux gaz respiratoires chez les deux composantes de la MPOC
bronchite chronique = diminution de la PO2 ainsi qu’une augmentation de la PCO2 car les deux sont emprisonnés.
Emphysème = PO2 quasi normale, car aucune obstruction à l’entrée d’air, PCO2 augmentée r/a rétention d’air.
nomme les symptômes de la bronchite chronique
- toux grasse expectorante
- expecto souvent purulentes
- cyanose (blue bloater = hypoxie)
- clubbing (hypoxie)
- obésité (athérosclérose r/a irritants)
- plus jeunes (30-40)
- polyglobulie (r/a hypoxémie compensation des reins pour augmenter l’oxygénation par la fixation à l’hb)
- rhonchi (sécrétions ++), crépitants, sibilances (obstruction/inflammation)
- acidose r/a hypercapnie
- OMI r/a surcharge par (en premier temps r/a libération accrue de catécholamines r/a nicotine + activation SNS r/a hypoxie, entraine tachycardie, diminution du DC, donc activation du système RAT = surcharge. Puis en 2e temps car athérosclérose + HTP entraine une pression sur le coeur D et entraine la surcharge liquidienne.
- Tachypnée (RR + amplitude) r/a hypoxie
- MCAS, DB2, ostéoporose (comorbidités métaboliques r/a lésions vaisseaux, inflammation systémique, sédentarité, hypoxie)
à quoi porte-t-on attention dans la FSC d’une personne MPOC
- polyglobulie
- leucocytose si infection
- Éosinophiles pour candidat CSI
nomme les examens paraclinique de la MPOC et explique pourquoi ils sont pertinents
- spirométrie: degré d’obstruction VR
- RXP: hyperinflation et pneumothorax
- ETT: r/o ICD et HVD
- FSC + gaz sanguin: objectivé l’équilibre acidobasique et la présence d’acidose respi., hypoxie/hypercapnie
- culture expecto. (EAMPOC)
- CRP
Fait le PQRSTU pour un patient avec des symptômes respiratoires. (excluant RDS)
P: Y’A-T-IL DES DÉCLENCHEUR DE LA TOUX/ DYSPNÉE, PIRE LA NUIT? ORTHOPNÉE? À L’EFFORT?
P:Y’A-T-IL DES QQCH QUI AMÉLIORE: LE REPOS? L’UTILISATION DE BRONCHODILATATEUR? L’ANALGÉSIE/ANTIPYRÉTIQUE SONT-ILS EFFICACES? DORMIR ASSIS? POSITION PARTICULIÈRE? (TRIPOD)
Q: CARACTÉRISTIQUES DE LA TOUX (PRODUCTIVE/GRASSE, SÈCHE, QUINTEUSE, ABOYANTE, ÉMÉTIQUE), CARACTÉRISTIQUES DES EXECTOS (BLANCHÂTRE, JAUNÂTRE, SPUMEUSE, VERDÂTRES, ROUILLE (pneumocoque), HÉMOPTYSIE, ÉPAISSE, FLUIDE). CARACTÉRISTIQUES DE LA DOULEUR THORACIQUE SI APPLICABLE.
R: SITUÉ OPPRESSION THX SI PRÉSENTE.
S:
T: DÉBUT D’APPARITION? ÉVOLUTION LENTE VS RAPIDE, PROGRESSIVE? TOUX/DYSPNÉE CONSTANTE VS INTERMITTENTE, AGGRAVATION RÉCENTE DES SX? MATIN? (Fumeur), NUIT (OAP, ICG, INFECTION), TOUT TEMPS (INFECTION)
U: QU’EST-CE QUI DIFFÈRE DE VOS DERNIÈRES INFECTIONS RESPI? QU’EST-CE QUI VOUS INQUIÈTE?
fait la revue des systèmes chez le pt ayant des symptômes respiratoires
GÉNÉRAL/SX B: FATIGUE, PERTE D’APPÉTIT/ POIDS, PERTE D’ÉNERGIE PROGRESSIVE? DIFFICULTÉ À DORMIR? FIÈVRE (x quand, combien?)SUEURS NOCTURNES? (R/O NÉO CAR SX SEMBLABLES: FATIGUE, TOUX, PERTES DE POIDS), LÉTHARGIE, ÉTAT DE CONSCIENCE? IRRITABILITÉ?
ORL: PRÉSENCE DE DYSPHAGIE: TOUX POST REPAS/HYDRATATION, DÉRHUMAGE, DOULEUR À LA DÉGLUTITION, STAGNATION BOL ALIMENTAIRE, VOMISSEMENT POST-REPAS, ETC. DLR PHARYNGÉE OU AUTRE SX DE NÉO GORGE/ SENSATION D’OBSTRUCTION, VOIX + RAUQUE?. CONGESTION, RHINORRHÉE, OTALGIE, ÉCOULEMENT.
COU: RESSENTEZ-VOUS UNE MASSE/ BOSSE. RAIDEUR NUCALE.
COEUR: TROUVEZ VOUS VOS JAMBES ENFLÉES? DRS? ORTHOPNÉE? EXPECTOS SPUMEUSES ET ROSÉES? AVEZ VOUS DES PALPITATIONS?
RESPI/THORAX: DYSPNÉE vs ESSOUFFLEMENT, HÉMOPSTYSIE? CHANGEMENT COULEUR EXPECTO? DOULEUR/ OPPRESSION THORAX (soudaine vs graduelle)? AVEZ-VOUS REMARQUÉ UN BRUIT À LA RESPIRATION
ABDO: BRULEMENTS D’ESTOMAC/RGO, HABITUDES D’ÉLIMINATION, DIURÈSE (déshydratation), VOMISSEMENTS?
PSYCHO: ANXIÉTÉ/ PANIQUE INEXPLIQUÉE (difficulté respiratoire)
MEMBRES: DOULEUR JAMBES, CHALEUR, ROUGEUR.
A: PRÉSENCE D’ALLERGIE POUVANT CAUSER DES SX RESPI, ALLERGIE ATB CONNUE, TYPE DE RÉACTION.
M: PRISE DE RX RÉG. + VENTE LIBRE (DÉCONGESTIONNANT, SIROP TOUX), RX POUVANT CAUSER DES SX SIMILAIRE (IECA, BB), PRISE INHALATEUR, ASSIDUITÉ, IMMUNISATION (INFLUENZA, PNEUMOCOQUE). IMMUNOSUPPRESSEURS? CONTRACEPTION. TABAC ACTIF/ANCIEN/ PASSIF, X CMB DE TEMPS, COMBIEN/JOUR, DÉSIR D’ARRÊTER, ROH (FACTEUR AGGRAVANT DÉNUTRITION)
P: ATCD MÉDICAUX/CHIRURGICAUX/FAM. SURTOUT RESPI ET CARDIO (HTA, DB2, MCAS,, INFECTIONS RESPI RÉCURRENTES, NÉO, TUBERCULOSE, ÉPILEPSIE, AVC, DYSPHAGIE, INTERVENTION/HOSPIT. RÉCENTE (broncho, ODG, ETO). Histoire de naissance
L: ÉTAT NUTRITIONNEL/ PERTE D’APPÉTIT, DIÈTE, APPORTS, HYDRATATION.
E: EXPOSITION À UNE PERSONNE MALADE, DES PRODUITS CHIMIQUES, MOISISSURES, ALLERGÈNE, DIMINUTION DE L’ÉNERGIE LORS AVQ/AVD, TRAVAIL, ACTIVITÉ, CHSLD?
nomme et explique les comorbidités de la MPOC
- HTP: constriction des petites artères r/a hypoxie (Activation SNS exagérée)
- HTA: 40 à 60% plus de risque chez les MPOC r/a nicotine (vasoconstriction), athérosclérose, hypoxie…
- DB2, syndrome métabolique: 50% tabagisme, sédentarité.
- IC: 20-30%, mortalité x4
- MCAS, IM, maladies thromboemboliques, FA
- SAHOS
- ostéoporose: tabac, sédentarité, cortico
- IRC: hypoxémie/hypercapnie entrainent lésions rénales.
- Dépresssion/anxiété: qualité de vie, panique r/a dyspnée
- RGO r/a hyperinflation + muscles accessoires
- Néo poumons: dépistage important x2 homme et x4 femmes, tabagisme.
nomme l’examen physique chez un pt avec des symptômes respiratoires
GÉNÉRAL: ASPECT CACHEXIQUE?, FAIBLESSE MUSCULAIRE, TEINT MAUVE/ROUGEÂTRE (POLYGLOBULIE/HYPOXÉMIE). PÂLEUR, SÉCHERESSE MUQUEUSE, HYPER/HYPOTHERMIE, HYPOTA (déshydratation). ORIENTATION.
ORL: VOIX RAUQUE, OBSTRUCTION VISIBLE PHARYNX. RESPIRATION LÈVRE PINCÉE, DÉPISTAGE DYSPHAGIE, MEMBRANES TYMPANIQUES (otite), VISUALISATION DE LA LANGUE ET DU PHARYNX À LA RECHERCHE D’ANGIOEDÈME,
COU: PALPATION À LA RECHERCHE D’ADÉNOPATHIE SUGGÉRANT INFECTION/NÉO
TRACHÉE SYMÉTRIQUE?. BRUDZINSKI/KERNIG
RESPI/THORAX: CYANOSE, CLUBBING, THORAX EN TONNEAU, TIRAGE, BAN, UTILISATION DES MUSCLES ACCESSOIRES, TRIPOD. WHEEZING. EXPANSION PULMONAIRE (RÉDUITE, SYMÉTRIQUE/ASYMÉTRIQUE), PERCUSSION (matité). AUSCULTATION PULM: SIBILANCES, CRÉPITANTS (PNEUMONIE, OAP), RONCHI, DIMINUTION DES MV (SYMÉTRIQUE OU ASYMÉTRIQUE), FROTTEMENT PLEURAL. FR (TACHYPNÉE) SAT.
(HYPOXÉMIE)
COEUR: OMI, TURGESCENCE JUGULAIRES? TACHYCARDIE
que va-t-on entendre à l’auscultation pulmonaire chez le patient MPOC
sibilances/wheezing si inflammation + obstruction importante
rhonchi
diminution des MV (emphysème)
Crépitants lors d’EAMPOC
que va-t-on voir à l’examen physique d’un MPOC
SV: fièvre si EAMPOC, tachypnée, hypoxie, tachycardie
Examen mental: possible confusion si infection, anxiété r/a dyspnée
inspection: faiblesse, teint cireux, rosée/mauve r/a polyglobulie, cyanose péribuccale, tripode, thorax en tonneau, tirage sus-sternal/intercostal, diminution de l’expansion thoracique, clubbing, cachexie
percussion: tympanisme si PTX
nomme les complications générales de la MPOC
- EAMPOC, pneumonie
- insuffisance respiratoire aiguë
- acidose respiratoire
- décès
en quoi consiste le plan d’action du MPOC
Il s’agit de responsabiliser le pt dans la prise en charge de sa maladie.
il est constitué de 2 ordonnances que le patient doit initier lorsqu’il y a un changement de son état:
- changement couleur expecto: levaquin x 7 jours ou si utilisé dans les 3 derniers mois, clavulin.
- si plus essoufflé: prednisone x 10 jours.
Le pt s’engage à aviser son professionnel dans les 2 jours lorsque le plan d’action est initié.
nomme les soins infirmiers dans la prévention de la progression de la MPOC
- Cessation tabagique
- Éviter expositions aux substances irritantes.
- enseignement sur la MPOC et ses complications
- prévention de la EAMPOC puis expliquer le plan d’action.
- promouvoir la vaccination (covid, influ, pneumocoques, coqueluche, VRS)
- référer à un programme d’autosoins.
- référer à un programme de rééducation pulmonaire
- activité physique
quels sont les soins infirmiers pour s’assurer d’une bonne gestion des symptômes de la MPOC
- revoir la technique d’inhalation
- enseignement sur la respiration lèvres pincées
- Oxygénothérapie
nomme les soins infirmiers associés à la prévention et à la gestion des complications de la MPOC
- référer en nutrition pour éviter dénutrition, cachexie, ostéoporose.
- remettre et expliquer le plan d’action
- savoir quand consulter
- HDM, étiquette respiratoire
- évaluer dépression/anxiété
- évaluer compliance aux traitements
quelle est la fonction de l’épiglotte
Elle obture l’ouverture du larynx pendant la déglutition empêchant ainsi la survenue de fausse route. Elle permet l’ouverture et la fermeture du larynx
quoi évaluer dans le système oculaire
- sourcils, cils, paupières:
- symétrie
- déformation
- rougeur
- enflure - conjonctive et sclère:
- couleur
- régularité de la surface
- présence de lésion ou corps étrangers
- conjonctive = transparente et petits vaisseaux sanguins.
- sclère = blanche - cornée: transparente et brillante, exempte de sang
- iris:
- doit être plate
- couleur - Acuité visuelle avec l’échelle de Snellen (vision 20/20 = bonne vision, capable de lire à 20 pieds
- Pupille égale, ronde, réactive à la lumière et à l’accommodation (convergence, contraction/dilatation de la pupille).
nomme les redflags du système oculaire
- photophobie importante
- douleur oculaire avec ou sans vomissement (glaucome fermée)
- perte de vision, acuité visuelle réduite (décollement rétinien
- halos colorés
- absence de mobilité de l’œil (cellulite)
- voile/corps flottants soudains (détachement rétine)
- lésions vésiculaires (herpétiques/zona)
- pupilles inégales (compression du Nerf III)
0-5 ans : rétinoblastome (bille blanche a/n d’une pupille)
quels sont les erreurs de réfraction
myopie: l’image se forme en avant de la rétine
hypermétropie: l’image se forme à l’arrière de la rétine
astigmatisme: déformation de la cornée, oeil en ballon de baseball
nomme les affections de l’oeil
- orgelet
- chalazion
- blépharite
- conjonctivite
- kératite (ulcère cornéen)
Qu’est-ce que l’orgelet? Nomme les manifestations cliniques
infection des glandes sébacées des follicules pileux du rebord de la paupière par une bactérie, souvent S. aureus.
manifestations cliniques: oedème, rougeur locale, douleur au toucher.
traitement conservateur: compresses chaudes 5-10 min QID + hygiène savon doux dilué
qu’est-ce que le chalazion
Un chalazion est un granulome inflammatoire chronique des glandes de Meibomius de la paupière. Il peut succéder à un orgelet.
Apparait au niveau de la paupière supérieure sous forme d’oedème rougeâtre et sensible pointant vers l’intérieur et non sur le rebord de la paupière comme l’orgelet.
Traitement IDEM à l’orgelet, mais peut durer plusieurs semaines. + Massage post-compresse/hydratation
qu’est-ce que la blépharite
inflammation qui peut être aiguë et localisée (orgelet/chalazion) ou généralisée (toute la paupière) ou chronique. Peut être antérieure (externe/orgelet) ou postérieure (interne/chalazion). Peut être causée par un S. Aureus ou le sébum
manifestations cliniques: bords des paupières rouges, squameux et croûtés. Démangeaisons, sensation de brûlure, d’irritation et de photophobie.
Si chronique = chaleur sèche. Si compresses ne fonctionnent pas, Tx de 2e intention fucidin gtt, érythromycine 5% onguent
quels sont les redflags de la blépharite
- photophobie
- perte d’acuité visuelle
- douleur importante
- rougeur avec hyperhémie conjonctivale diffuse
- kératite (ulcère)
quelle est la complication à surveiller lors d’une blépharite
la cellulite infectieuse périorbitaire qui se traduit par un oedème, un érythème, une douleur périorbitaire, sans vésicule. Puis la kératite (ulcère)
explique les différents types de conjonctivites
bactérienne: touche plus souvent les enfants. Présence d’irritation, de larmoiement, rougeur et écoulement purulent, croûtes. Dure x 7-10 jours, plus fréquent en hiver. Se traite par compresses froides, HDM, érythromycine topique.
virale: causée principalement par l’adénovirus, très contagieux, dure ad 14 jours. Se manifeste comme un écoulement aqueux, rougeur, sensation de corps étranger, photophobie, rhume associés, adénopathie périorbitale. commence souvent par un oeil, mais touche les deux yeux. Éviction scolaire.
allergique: réaction d’hypersensibilité de type 1 après un contact avec un allergène et qui implique l’histamine. Se manifeste par une rougeur, un prurit* et un oedème (chemosis), larmoiement, sensation de brûlure, éternuements. Se traite par antihistaminiques topiques ou PO, cromolyn (stabilisateurs mastocytes), cortico topique (ketorolac), compresses froides, hydratation opht.
qu’est-ce qui prédispose l’enfant à l’OMA
- la structure de leur trompe d’Eustache qui est horizontale et courte ad 3 ans.
- n’a pas bénéficier d’allaitement exclusif ad 6 mois ou pas dutout
- moins de 2 ans
- biberon couché, suce
- garderie
nomme la physiopathologie de l’OMA
souvent débutée par une IVRS qui entraine une inflammation de la trompe d’Eustache, ce qui piège les bactéries entre celle-ci et la membrane tympanique, qui proliférerons et entraineront une infection. L’inflammation entraine une accumulation de liquide qui exerce une pression a/n du tympan, son bombement et l’érythème.
nomme les critères de diagnostique de l’OMA
Un début récent, habituellement abrupt, de signes et symptômes;
La présence des deux points suivants :
- un épanchement mucopurulent dans l’oreille moyenne qui se manifeste par au moins un des éléments suivants :
– bombement de la membrane tympanique; OU
– membrane tympanique colorée et opaque; OU
– otorrhée non due à une otite externe; OU
– mobilité absente ou limitée de la membrane tympanique;
- une inflammation de l’oreille moyenne qui se manifeste par au moins un des éléments suivants :
– érythème marqué de la membrane tympanique; OU
– otalgie (évidence d’une douleur à l’oreille qui interfère avec les activités normales ou le sommeil).
Explique quoi évaluer dans la RDS concernant l’OMA
Neuro: céphalée, raideur nucale, état de conscience (moche, tranquille, irritable).
Visage: douleur dentaire/faciale
ORL: otalgie (unilatéral, bilat.) otorrhée (couleur), perte d’audition, mal de gorge/odynophagie, congestion nasale, rhinorrhée, écoulement post-nasal.
Respi: toux, expecto, dyspnée, essoufflement
GI: selles, no/vo, dlr abdo, diurèse
EG: température, combien, x combien de temps, soulagée par? Perte d’appétit? Sommeil?
douleur pire la nuit?
quoi évaluer à l’examen physique concernant l’OMA
SV: FR, sat., température
EG: poids, signes de déshydratation (sécheresse muqueuses, changement état de conscience, dépression fontanelles) État de conscience, coloration (cyanose, pâleur)
visage: inspection/palpation mastoïde à la recherche d’érythème, douleur, oedème, décollement de l’oreille (mastoïdite). Paralysie visage
Cou: adénopathie
ORL: examen otoscope: oedème, otorrhée, cérumen, couleur tympan (gris perle, translucide), bombement, matité, érythème, bulle, perforation, cône lumineux (5h OD, 7h OG), marteau (1h OD, 11h OG) Douleur à la palpation du tragus, hélix. Rhinorrhée, palpation des sinus frontaux et ethmoïdaux. Amygdales (grosseurs/exsudat), érythème pharyngée, luette (centrée), écoulement post-nasal
cutanée: rash
poumons: BAN, tirage, auscultation
quelles sont les complications de l’OMA
- mastoïdite
- perforation du tympan
- méningite
- perte d’audition
nomme les traitements non-pharmaco de l’OMA
- hygiène nasale adaptée à l’âge
- Vaccination selon le PIQ
- repos
- allaitement exclusif ad 6 mois
- éradication du tabac à la naissance
quand consulter à l’urgence pour un OMA
- suspicion de mastoïdite/méningite (raideur nuque)
- fièvre < 3 mois
- atteinte de l’EG
- rash ou oedème facial
- vomissements répétés
- otalgie qui augmente malgré la prise d’analgésie
qu’est-ce qui motiverait une référence en ORL pour une OMA
- 6 otites par année ou 4 en 6 mois
- perforation tympanique non-résolue en 6 semaines.
nomme le mécanisme d’action des pénicillines
Inhibent la synthèse des mucopeptides contenus dans la paroi cellulaire de la bactérie, ce qui entraine la création de défaut dans celle-ci et provoque la mort cellulaire par lyse bactérienne.
qu’est-ce qui motive l’usage d’un antibiotique dans le traitement de l’OMA
Enfant moins de 6 mois: antibiotique dans tous les cas.
Enfant de tout âge: Si symptômes sévères (fièvre > 39, otalgie modéré/grave depuis > 48h, tympan perforé)
si immunodéficience, maladie cardiaque, pulmonaire, anomalie de la tête et du cou.
Sinon, une période d’observation de 48h est conseillé
quels sont les antibiotiques de premières intentions pour traiter l’OMA
- amoxicilline à haute dose si présence de facteurs de risque de résistance à la pénicilline (< 2 ans, ATB < 30 jours, garderie, OMA fréquentes, hospit. récent).
- 90 mg/kg/jour divisé par BID max 4g/jour x 10 jours si symptômes sévères ou si < 2 ans. ou x 5-7 jours si pas sévère
si usage récent d’ATB ou présence de conjonctivite purulente = Clavulin 90mg/kg/jour max 3g/jour ou Amoxicilline 45mg/kg/jour + clavulin 45mg/kg/jour
quelles structures évaluée lors de l’inspection de l’oreille
- Le pavillon de l’oreille externe-tragus
- Canal auditif externe
- Membrane tympanique: (coloration, transparence/opacité, cône lumineux à 5h pour l’oreille droite et à 7h pour la gauche
- Mastoïde
Si vous observez votre marteau à 11h00, vous observez l’oreille droite? VRAI ou FAUX.
faux, on observe le marteau à 11h lorsqu’on regarde l’oreille gauche, alors qu’on l’observe à 1h à droite
fait le PQRSTU de l’OMA
O: débuté quand? Après rhume, piscine/lac, corps étranger?
P: pire la nuit/soir, pallier par analgésie/hygiène nasale?
Q: otalgie, irritabilité, pleurs
R: tympan, rétroauriculaire? (mastoïdite)
T: constant, soudain/progressif?
U: opinion du parent
nomme les manifestations cliniques de la mastoïdite
- Dlr retro-auriculaire
- Mastoïde rouge et oedématiée
- Écoulement des tissus mous
- Fièvre
- Otalgie-otorrhée
- Vertiges
- Paralysie faciale
- Céphalée
- Décollement de l’oreille
qu’est-ce qui différencie la pharyngite/amygdalite à Streptocoque de celle virale
La pharyngite à strep apparait de façon abrupte comparée à celle virale qui apparait progressivement.
La pharyngite virale: est souvent accompagnée de symptômes de rhume (rhinorrhée, toux), ne provoque souvent aucune fièvre. Peut être accompagnée de diarrhée, conjonctivite, enrouement.
La pharyngite à strep:
- fièvre
- adénopathie cervicale douloureuse
- odynophagie ++
- inflammation amygdale/pharynx avec exsudat
- no/vo, douleur abdo chez enfants
- pétéchies palatines
- rash scarlatiniforme
quel est l’outil utile dans la prise en charge de la pharyngite
Le score de Centor modifié est utile pour déceler la probabilité de faire face à une une pharyngite bactérienne. Un score de > 4 indique un pourcentage de 51-53% d’avoir un SGA.
Les critères se basent sur la présence de fièvre > 38, l’absence de toux, l’adénopathie douloureuse, la présence d’exsudat amygdaliens et l’âge.
Si score 3-4-5: culture de gorge + strep test, sinon pas de test + traitement symptomatique
quelle est l’utilité d’une antibiothérapie dans le traitement d’une pharyngite
- diminue la durée des symptômes (1 jour)
- permet de prévenir le rhumatisme articulaire aiguë si débutée dans les 9 jours.
- diminue les complications et la transmission
nomme les complications de la pharyngite à SGA
- rhumatisme articulaire aigu (arthrite, cardite, chorée)
- glomérulonéphrite
- abcès préamygdalien
nomme le traitement antibiotique privilégié de la pharyngite à SGA
- pénicilline V: 50mg/kg/jour divisé par BID x 10 jours, 1200mg max (enfant). 600 mg PO BID x 10 jours (adulte)
- Amoxicilline: 50 mg/kg/jour divisé par BID ou DIE x 10 jours, max 1000mg (enfant). 500 mg PO BID ou 1000mg DIE x 10 jours (adulte)
qu’est-ce que la pharyngite
La laryngite (croup, faux croup, laryngotrachéobronchite) est une infection virale fréquente en pédiatrie. Elle se manifeste par un stridor inspiratoire, une toux aboyante et du tirage
à quoi ressemble l’évaluation d’un patient chez qui on suspecte une laryngite (PQRSTU)
HMA: prodome viral, stridor progressif pire la nuit, avec toux aboyante.
P: la nuit? Post-rhume/corps étranger? 1er épisode? Améliorer par analgésique/antipyrétique, par le froid?
Q: toux aboyante/chant du phoque? Sèche? Voix enrouée/rauque/éteinte? Caractéristiques des pleurs
T: progressif ou soudain, évolution favorable/défavorable? Début symptômes et aggravation.
À quoi ressemble le AMPLE d’une personne chez qui on suspecte une laryngite
A: allergie ATB/respiratoire (peut être causée par l’allergie)
M: tylenol efficace? Quelle dose? X combien de doses? Quand la dernière? PN, VL, antitussif > 6ans? Prise ATB dans le passé, quand, pourquoi?
P: ATCD chx (TTT, amygdalectomie), asthme, RGO, OMA, infection respi récurrente, histoire de naissance.
L: apports/boires suffisants/insuffisant, appétit, tolérance du dernier repas/hydratation. Capacité à avaler.
E: tabac passif? Animaux? Allergènes? Chauffage au bois? Contact infectieux?
En quoi consiste la RDS chez un enfant où on suspecte une laryngite?
EG: état de conscience, impact AVQ/sommeil/appétit, élimination (diurèse, selle), coloration (cyanose, pâleur), fièvre?
ORL: oreille (otalgie, otorrhée), gorge (odynophagie, dysphagie, changement voix), rhinorrhée, congestion
Respi: difficultés respiratoire, tirage inspiratoire, BAN, toux (aboyante, sèche), expectorations (couleur).
GI: dlr abdo, no/vo, diarrhée
Tég: rash, lésions
nomme les red flags associés à la laryngite
SADDD
sécrétions ingérables
apnée
détresse respiratoire
désaturation
déshydratation
explique l’examen physique chez un patient atteint d’une laryngite
EG: coloration, état de conscience, agitation/léthargie, score de Westley
Respi: auscultation pulmonaire (stridor, MV), tirage, BAN, FR, sat. tripod? Stridor au repos vs agitation/pleurs)
Cardio: remplissage capillaire/pouls (volémie)
ORL: évaluation de la gorge à la recherche d’obstruction par abcès/corps étranger, hypersialorrhée? Protrusion linguale? Oreille (membrane tympanique, inflammation, épanchement)
Tég: sécheresse muqueuse, pli cutanée, rash, purpura, pétéchies, fontanelle
Cou: adénopathies (sensible, < 1 cm, mobile), masse
nomme les 4 catégories de laryngite et nomme les traitements associés
interventions générales: calmer l’enfant pour ne pas augmenter le stridor/effort respiratoire. Les antibiotiques ne sont pas efficace.
- légère:
- histoire compatible (voix rauque, toux aboyante, réveil la nuit)
- pas de stridor au repos, seulement à l’agitation/pleurs.
interventions: Décadron 0.6mg/kg x1 dose max 16mg + congé
- modérée:
- stridor au repos intermittent
- léger tirage
interventions: Décadron 0.6mg/kg x1 dose + observation 2h, hospit si pas d’amélioration en 4h
- Laryngite sévère:
- stridor au repos important
- tirage plus important avec utilisation des muscles accessoires.
- agitation
- saturation normale
interventions: décadron + nébul épi, observation x 3h, répéter q. 15-20 min, monitorage cardiaque si > 1 dose/heure, hospit. si > 3 doses
- laryngite avec insuffisance respiratoire imminente:
- stridor au repos sévère
- détresse respiratoire avec fatigue
- léthargie avec altération de l’état de conscience
- désaturation, cyanose
intervention: heliox + épi + décadron + O2 haut débit + intubation PRN, soins intensifs
nomme les interventions non-pharmacologiques de la laryngite
- sortir à l’air frais 15 min
- humidificateur
- hydratation
- antipyrétique
- position assise
- repos voix
- aliments froids
- irrigation nasale
nomme les raisons de consultation r/a la laryngite
- difficulté à avaler
- cyanose
- dyspnée
- stridor au repos sans amélioration au froid
- si pas d’amélioration après > 15 min d’air frais
- T° > 48-72h
- si perte de voix > 1 semaine
qu’est-ce que l’épiglottite
une infection bactérienne (H. influenzae T2) de l’épiglotte qui constitue une urgence médicale car elle peut entrainer l’obstruction complète des voix respiratoires.
se caractérise par:
- agitation importante r/a détresse respi.
- maux de gorge +++
- stridor ++
- fièvre importante
- dysphagie
- hypersialorrhée
- diminution de l’état de conscience
- dyspnée
se traite par IET + ATB
**pas d’examen oropharyngée r/a risque de spasme laryngé
qu’est-ce que la sinusite
Une infection majoritairement virale qui découle principalement d’une IVRS et qui entraine l’inflammation des sinus et donc la congestion sinusale. Se résorbe en 10-14 jours.
Elle se caractérise par:
- céphalée/douleur dentaire/faciale unilat.
- congestion nasale
- rhinorrhée colorée
- hyposmie/anosmie/toux
Dans quels cas suspecte-t-on une sinusite bactérienne
- aggravation des symptômes ou aucune amélioration après 10-14 jours
- aggravation des symptômes après 5-7 jours suite à une amélioration initiale des symptômes (infection biphasique)
*les atb ont un effet modeste même en présence d’une sinusite bactérienne. Mais si utilisé amox 500mg TID x 5 jours.
quoi questionner dans le T du PQRSTU associé à la sinusite
Symptômes x quand? Stable-progressif? Amélioration suivie d’une détérioration?
nomme les redflags associés à la sinusite
- céphalée importante
- érythème/oedème périorbitaire
- atteinte de l’état général
- fièvre objectivée > 38
quels sont les traitements de la sinusite?
- traitement de soutien visant principalement le confort:
- analgésique (tylenol/ibuprofene)
- irrigation nasale BID
- décongestionnant topique < 10 jours
- cortico intranasaux effet modeste (plus efficace lorsque composante allergique/chronique)
quand référer un patient en ORL pour des sinusites
- suspicion complications
- plus de 3 épisodes par année
- Sx > 8 semaine
nomme les complications de la sinusite
- cellulite périorbitaire
- méningite
- perte vision
- convulsions
nomme les interventions infirmières associées à la sinusite
- technique hygiène nasale
- gestion allergies
- hydratation
- enseignement résistance ATB
nomme la recette de l’irrigation nasale
3 tasses d’eau bouillie + 1 cuillère à thé de sel + 1/4 de cuillère à thé de bicarbonate.
À faire 3-6 x/jour