Nerfs Flashcards
Nerfs intercostaux
Passent dans le sillon du corps des côtes (accompagnés des artères et veines intercostales)
Le nerf cutané médial du bras, qui, anastomosé avec les deux premiers nerfs intercostaux, assure l’innervation sensitive de la face médiale du bras et de la peau axillaire.
Les branches antérieures des nerfs thoraciques (T2 - T12) ne forment pas de plexus et restent distinctes. Elles cheminent avec les vaisseaux de même nom dans les espaces intercostaux correspondants.
Au cours de leur trajet dans le sillon de la côte, les nerfs intercostaux donnent:
- des filets articulaires pour les articulations costo-vertébrales,
- des nerfs périostés pour les côtes,
- des nerfs moteurs pour les muscles intercostaux,
- des rameaux perforants cutanés pour la peau des régions thoracique, mammaire et abdominale.
Au-dessous du gril costal, les branches terminales des derniers nerfs intercostaux (T5 - T12) se perdent, en suivant un trajet oblique, dans les muscles plats de l’abdomen dont elles assurent l’innervation métamérique.
Nerf thoraco dorsal
Collatérale du plexus brachial
Innerve le grand rond et le grand dorsal
Nerf thoracique long
Collatérale du plexus brachial
Aussi appelé Charles BELL
Innerve le dentelé antérieur
Nerf phrénique
Nerf long du plexus cervical
Glissant à la face antérieure du muscle scalène antérieur, le nerf phrénique descend dans le thorax, contre le péricarde, pour innerver le muscle diaphragme.
Plexus brachial
Le plexus brachial est formé par les branches antérieures de C5, C6, C7, C8 et T1 qui se réunissent habituellement de la manière suivante: C5 se joint à C6 pour former le tronc supérieur du plexus, alors que, de façon similaire, C8 fusionne avec T1, pour constituer son tronc inférieur. Un peu plus distalement, C7, resté isolé sous la forme d’un tronc moyen, se joint aux troncs supérieur et inférieur pour former les deux faisceaux principaux du plexus, un médial et un latéral, qui constituent ensuite les deux racines du nerf médian. Formé par des fibres profondes issues de toutes les racines précitées (C5 - T1), le faisceau postérieur du plexus brachial est situé derrière les deux faisceaux précédents et donne naissance aux nerfs radial et axillaire.
Topographiquement, le plexus brachial occupe la partie moyenne du défilé interscalénique, où il coiffe l’artère subclavière. Ses troncs principaux passent ensuite sous la clavicule et arrivent dans la fosse axillaire où s’individualisent ses branches terminales.
Nées proximalement de ses troncs ou de ses faisceaux principaux, les branches collatérales du plexus brachial se rendent aux muscles de l’épaule et de la paroi antéro- latérale du thorax, ainsi qu’aux téguments de la fosse axillaire et de la face médiale du bras.
Parmi ces branches collatérales, on distingue:
- le nerf dorsal de la scapula, pour les muscles élévateur de la scapula, grand et petit rhomboïdes;
- le nerf suprascapulaire, pour les muscles supra- et infra-épineux;
- le nerf subscapulaire, pour le muscle du même nom;
- le nerf du muscle subclavier et les nerfs pectoraux médial et latéral, réunis en anse, pour les muscles grand et petit pectoraux;
- le nerf thoraco-dorsal, qui se distribue aux muscles grand rond et grand dorsal;
- le nerf thoracique long, dit de Charles BELL, qui innerve le muscle dentelé antérieur;
- le nerf cutané médial du bras, qui, anastomosé avec les deux premiers nerfs intercostaux, assure l’innervation sensitive de la face médiale du bras et de la peau axillaire.
Les branches terminales du plexus brachial, au nombre de six, sont disposées sur deux plans. Le plan superficiel rassemble les quatres nerfs issus des faisceaux latéral et médial du plexus. Nommés dans le sens latéro-médial, ceux-ci sont les nerfs musculo- cutané, médian, ulnaire et cutané médial de l’avant-bras. Le plan profond, né du faisceau postérieur du plexus, associe les nerfs axillaire et radial.
Plexus cervical
Le plexus cervical est formé par les branches antérieures de C1, C2, C3 et C4 qui s’unissent l’une à l’autre par trois arcades. Il est situé entre les muscles prévertébraux et les insertions vertébrales des muscles splénius et élévateur de la scapula.
Il donne des collatérales superficielles, sensitives, et des collatérales profondes, motrices.
Les collatérales sensitives émergent toutes au bord postérieur du muscle sterno- cléido-mastoïdien. Elles sont au nombre de cinq.
Le nerf petit occipital, le plus haut de tous, contourne le processus mastoïde pour se distribuer au cuir chevelu postéro-latéral.
Le nerf grand auriculaire, bifurqué, innerve les deux faces du pavillon de l’oreille et la peau avoisinante.
Le nerf transverse du cou, central, se porte vers l’os hyoïde, puis se divise dans l’épaisseur du muscle platysma en rameaux supra- et infra-hyoïdiens.
Les nerfs supra-claviculaires médial et latéral s’arborisent en direction inférieure, à la profondeur des téguments des régions claviculaire et acromiale.
Les collatérales profondes, motrices, comprennent des rameaux courts et des nerfs longs. Les premiers se rendent aux muscles scalènes, prévertébraux ainsi qu’aux muscles élévateur de la scapula, trapèze et sterno-cléido-mastoïdien.
Les nerfs longs sont au nombre de deux, l’anse cervicale et le nerf phrénique.
L’anse cervicale forme un long anneau autour de la veine jugulaire interne et s’anastomose avec le nerf hypoglosse (XII) pour innerver les muscles infra-hyoïdiens.
Glissant à la face antérieure du muscle scalène antérieur, le nerf phrénique descend dans le thorax, contre le péricarde, pour innerver le muscle diaphragme.
Nerfs pectoraux med et lat
Collatérales du plexus brachial
le nerf du muscle subclavier et les nerfs pectoraux médial et latéral, réunis en anse, pour les muscles grand et petit pectoraux;
Nerf médian
Le nerf médian occupe, comme son nom l’indique, la partie centrale du plexus
brachial. Né de la réunion des faisceaux antéro-médial et antéro-latéral rassemble des fibres nerveuses issues de C5 à T1. A son origine, ses deux racines encadrent l’artère axillaire. Le nerf médian chemine ensuite dans le bras en compagnie de l’artère brachiale dont il croise la face antérieure. Puis il s’engage dans la loge palmaire de l’avant-bras en traversant successivement les arcades d’insertion des muscles rond pronateur et fléchisseur superficiel des doigts. Arrivé au poignet, il passe dans le canal carpien pour se diviser en six branches terminales dans la paume de la main.
Au cours de son trajet, le nerf médian détache des collatérales qui innervent l’articulation du coude et tous les muscles de la loge palmaire de l’avant-bras, à l’exception du muscle fléchisseur ulnaire du carpe et de la moitié médiale du muscle fléchisseur profond des doigts.
Ses terminales sensitives forment cinq nerfs digitaux communs et propres qui se destinent à la peau palmaire du pouce, de l’index, du médius et de la moitié latérale de l’annulaire. Ces nerfs innervent également la face dorsale des hémiphalanges distales correspondantes.
La principale terminale motrice, appelée rameau thénarien, innerve les muscles court abducteur, opposant et court fléchisseur du pouce. Les nerfs digitaux donnent, en outre, naissance aux rameaux des deux premiers muscles lombricaux.
Au total, le nerf médian assure ainsi la pronation de l’avant-bras, la flexion du poignet, l’opposition du pouce et une partie des mouvements intrinsèques des deux premiers doigts longs. Son territoire sensitif, distal, intéresse la paume de la main et la face palmaire des sept demi-doigts latéraux.
Nerf ulnaire
Le nerf ulnaire naît de la racine médiale du nerf médian (C8 - T1). Il descend dans la loge postérieure du bras, derrière le septum intermusculaire médial, passe au dos de l’épicondyle médial de l’humérus, contre l’olécrâne, et gagne ensuite la loge palmaire de l’avant-bras, en s’insinuant entre les deux chefs du muscle fléchisseur ulnaire du carpe. Recouvert par ce muscle, il traverse le canal de GUYON et se termine contre l’os pisiforme en se divisant en deux branches terminales, une superficielle et une profonde, qui s’épanouissent respectivement dans les loges hypothénar et palmaire moyenne de la main.
Au cours de son trajet, le nerf ulnaire donne des branches collatérales pour l’articulation du coude, le muscle fléchisseur ulnaire du carpe et la moitié médiale du fléchisseur profond des doigts, ainsi qu’une branche cutanée dorsale qui se rend à la face dorsale de la main pour innerver, par le biais de trois nerfs digitaux dorsaux, la face dorsale des cinq demi-doigts médiaux.
La branche terminale superficielle, sensitive, se résout en deux nerfs digitaux palmaires qui se distribuent à la face palmaire des trois demi-doigts médiaux de la main.
La branche profonde, motrice, dessine une arcade à concavité proximale qui, située sous les tendons du muscle fléchisseur profond des doigts, innerve les muscles de l’éminence hypothénar, tous les muscles interosseux dorsaux et palmaires, ainsi que les deux derniers lombricaux et l’adducteur du pouce.
Au total, le nerf ulnaire commande ainsi l’abduction ulnaire du poignet, les mouvements fins des doigts longs et l’adduction du pouce. Son territoire sensitif, limité à la main, intéresse sa moitié ulnaire, tout en y étant plus étendu du côté dorsal que du côté palmaire.
Plexus lombal
Le plexus lombal se constitue, dans l’épaisseur du muscle grand psoas, par la réunion des branches antérieures des nerfs spinaux L1, L2, L3 et L4. Son arborisation, variable, répond à la description générale suivante :
L1 reçoit une anastomose de T12 et en fournit une à L2. Il donne naissance à deux collatérales, les nerfs ilio-hypogastrique et ilio-inguinal, destinés aux muscles et à la peau de la paroi antéro-latérale de l’abdomen ainsi qu’au mont du pubis et aux organes génitaux externes.
- L2 est renforcé par le rameau issu de L1 et fournit une branche pour L3 et pour le nerf obturateur. Il se divise à son tour en deux branches collatérales:
le nerf cutané latéral de la cuisse, qui glisse sur le muscle iliaque, passe sous le ligament inguinal au côté de l’épine iliaque antérieure et supérieure, et se termine en filets cutanés pour la face antéro-latérale de la cuisse;
le nerf génito-fémoral, qui chemine dans le canal inguinal et se partage en deux branches. L’une, fémorale, se rend à la peau de la partie supérieure de la cuisse et l’autre, génitale, innerve le muscle crémaster et les téguments du scrotum ou des grandes lèvres.
- L3 donne une branche pour le nerf obturateur et constitue la partie principale du nerf fémoral.
- L4 donne une branche au nerf fémoral, forme la partie principale du nerf obturateur et s’anastomose avec L5 pour constituer le tronc lombo-sacral.
Les nerfs ilio-hypogastrique, ilio-inguinal, cutané latéral de la cuisse et génito- fémoral constituent les quatre branches collatérales longues du plexus lombal. Les collatérales courtes se rendent au muscle carré des lombes et à la partie supérieure du muscle grand psoas.
Les nerfs fémoral et obturateur sont considérés comme les terminales du plexus lombal.
Nerf fémoral
Le nerf fémoral naît de L2, L3 et L4. Il descend dans l’angle que forment entre eux les muscles grand psoas et iliaque, puis s’engage sous le ligament inguinal et perfore le septum fémoral. Il aboutit ainsi, au côté latéral de l’artère fémorale, dans le triangle de SCARPA, où il se termine, après un court trajet de un à deux centimètres, en se résolvant en six branches terminales.
Ses branches collatérales, nées à proximité du ligament inguinal, se destinent aux muscles grand psoas et iliaque.
Ses branches terminales sont:
- les nerfs cutanés antéro-latéral et antéro-médial de la cuisse,
- les nerfs moteurs qui innervent le muscle sartorius et le muscle pectiné,
- le nerf du quadriceps fémoral pour les différents chefs de ce muscle et l’articulation du genou,
- le nerf saphène. Long, celui-ci descend dans la cuisse, en compagnie des vaisseaux fémoraux, puis quitte leur gaine pour rejoindre la grande veine saphène, à la face médiale du genou. Courant avec cette veine jusqu’à l’hallux, il se perd en multiples rameaux cutanés pour la région infrapatellaire, la face médiale de la jambe et le bord médial du pied jusqu’à la base du gros orteil.
Au total, le nerf fémoral est ainsi responsable de la flexion de la hanche et de l’extension du genou. Son territoire cutané, très vaste, s’étend de la face antérieure de la cuisse à la face médiale de la jambe et du pied, jusqu’au bord dorso-médial de l’hallux.