NAUT Flashcards
Le COS doit avoir en permanence à l’esprit :
Le COS doit avoir en permanence à l’esprit d’assurer la sécurité de son personnel en limitant l’engagement en surface des primo intervenants aux situations de sauvetage
Sur combien de KM s’étend le réseau fluvial BSPP ?
130 KM
Le réseau fluvial BSPP comprend :
Un fleuve : la seine
Une rivière : la marne
5 canaux : Saint Denis, Saint Martin, l’Ourcq, Saint Maur et Chelles
Combien y a t il de tunnels navigables et où sont lis ?
Deux tunnels navigables sont situés sur les canaux Saint Martin et Saint Maur
Imprévisible, le courant est lié :
Aux aménagements du fleuve qui sont parfois immergés et invisibles depuis la surface
Au volume des précipitations
A la régulation des débits qui sont contrôlés par les services d’exploitation
Quelle peut être la vitesse du courant en période de crue ?
7km/h
La température de l’eau varie :
Entre 10 et 15° en moyenne
Dépasser les 20° en période estivale
Descendre en dessous de 5° en période hivernale
Les berges sont constituées :
De quais aménagés
De quais en hauteur inaccessible depuis le fleuve
De zones végétalisées
D’ouvrages sur pilotis
Sur le fleuve, trois grandes activités prédominent
Transport de fret
Transport de personnes
Activités sédentaires
Le transport de personnes peut être divisé en 3 groupes
Les promenade touristiques et de plaisance
Les croisières avec hébergement
Les navettes fluviales
Les activités recensées sur le domaine fluviale engendrent différents types de risques :
Technologique
Pour les personnes
Bâtimentaire
Pour le risque technologique, il est lié à la nature :
Des activités industrielles exercées sur les ports et les quais, en raison de la présence d’établissements classés SEVESO
Des marchandises transportées sur le fleuve
Les conséquences du risques technologique peuvent se propager par effet domino sur :
La sécurité des personnes
La pollution de l’air et de l’eau
Le risque pour les personnes est directement lié à l’exploitation du fleuve, à l’accessibilité des quais et à leurs activités, il est plus particulièrement engendré par :
La présence de bateaux logements
L’exploitation d’établissements recevant du public
La piétonisation des berges
Les grands rassemblements événementiels
Le risque bâtimentaire est associé à la densité du trafic fluvial, il favorise la survenue d’accidents de navigation pouvant avoir des
conséquences sur :
La sécurité des personnes
La pollution de l’environnement
La continuité de l’activité économique fluviale
Le risque naturel se caractérise par la montée des eaux sous 3 formes :
Débordement (crue)
Remontées de nappe phréatique
Fortes précipitations locales et ponctuelles
Le risque naturel à pour conséquence :
La mise en danger des personnes piégées par la montée des eaux
La survenue de pollutions aquatiques
L’instabilité des embarcations amarrées
Les spécialistes nautiques peuvent intégrer d’autres domaines d’appui dans leur manoeuvre comme :
Les spécialistes RSMU pour les manoeuvres de force ou la sécurisation des embarcations
Les spécialistes CYNO pour la recherche de personnes tombées à l’eau notamment lorsque le point de chute n’est pas clairement identifié ou que la zone de recherche est étendue
Les spécialistes IMP pour les transferts verticaux
Les spécialistes NRBC pour les interventions en milieu pollué
Les spécialistes ELD pour les cheminements sur de longue distances ou les feux de bateaux
Les moyens de commandement Appuis : le poste de commandement Appui peut être engagé au profit du COS pour :
Appuyer l’officier nautique dans la gestion des secteurs nautiques
Faciliter la coordination des nombreux moyens spécialisés engagés
Mettre à disposition des outils d’aide à la décision adaptés aux problématiques nautiques
Intégrer dans la manoeuvre du COS les différents services associés
Anticiper sur la maoeuvre futur pour inscrire l’opération dans la durée
Une des missions des chefs d’agrès et officiers nautiques consiste à faciliter :
Les relations entre le chef d’intervention de la police fluviale et le COS
L’intégration des moyens de la police fluviale dans la manoeuvre du COS
Les autres acteurs de la gestion et l’exploitation des voies navigables sont :
La direction régionale et départementale des équipements et de l’aménagements d’ile de France, DRIEA
Les voies navigables de France
Le service des canaux de la ville de Paris
Les ports de Paris
Définition de Bâbord/Tribord
Côté d’une embarcation déterminé en se positionnant vers l’avant
Définition de bief
Portion de cours d’eau située entre 2 écluses
Définition de Darse
Bassin intérieur d’un port
Définition de cale de mise à l’eau
Quai aménagé avec un plan incliné prévu pour la mise à l’eau d’une embarcation sur remorque
Dénomination des bateaux en navigation
Vers l’aval : Avalant
Vers l’amont : Montant
Définition de mise en sécurité
Action qui consiste à extraire, en l’accompagnant, une personne en surface. Cette action peut être réaliser par les primo intervenants ou les spécialistes NAUT
Définition de sauvetage
Action qui consiste à extraire une personne sous l’eau ou en surface et en détresse. Cette action peut être réalisée par les primo intervenants ou les spécialistes NAUT
Définition de point de transfert :
Lieu qui permet :
Au sauveteur ayant réalisé un sauvetage d’extraire la victime de la zone d’exclusion en utilisant au mieux les aménagements existant
A un équipage nautique de pouvoir réaliser le débarquement, en toute sécurité, d’une victime depuis une embarcation vers la berge
A des moyens terrestres de s’engager dans la zone d’exclusion
Généralement situé en aval, ce point peut toutefois être localisé en amont si les conditions l’imposent
Les points de transfert référencés sur le SIG BSPP sont adaptés au débarquement de nombreuses victimes valides ou invalides
Définition de repêchage d’un corps :
Action visant à extraire un corps inanimé, sous l’eau ou en surface, et pour lequel aucun geste de prompt secours ne sera réalisé. Il s’agit normalement d’une mission du ressort de la police fluviale
Définition de rive principale :
Il s’agit de la rive la plus proche de l’embarcation, du sinistre ou celle sur laquelle sont regroupées le plus de victimes à l’arrivée des secours
Rive secondaire
Il s’agit de l’autre rive. Si le cours est divisé en plusieurs bras, il peut y avoir plusieurs rives secondaires
Automoteur :
38 à 80 mètres
350 à 1350 tonnes
Convois fluviaux
78 à 180 mètres de long
5 à 23 mètres de large
900 à 9000 tonnes
Navettes fluviales
25
75
200
Bateaux de croisière de promenade
50
600
800 à 1200
Paquebots fluviaux :
110 à 135 mètres
150 à 200 personnes
Bateaux de plaisance :
5 à 15 mètres
4 à 15 personnes
Dans le cadre des missions de sauvetages, les centres de secours sont dotés :
D’une ligne de jet par engin pompe
D’un Kit Elementaire de Sauvetage Aquatique (KESA) par centre de secours disposant de plans d’eau ou cours d’eau sur leur secteur de compétence
La ligne de jet se compose de :
Une corde flottante 25m
D’un sac de transport
La ligne de jet permet
A un sauveteur de réaliser un sauvetage sans s’engager dans l’eau
A une victime consciente de se maintenir seule en surface
Le KESA est destiné à être utilisé
Avant l’arrivée des spécialistes SIA ou SIS
Lorsque les lignes de jet en dotation ne peuvent pas être employées
En complément des lignes de jet
Les domaines d’expertise et de compétence des spécialiste concerne :
Les cours et les plans d’eau ainsi que leur exploitation
Les réseaux immergés ou semi immergés
Les embarcations et les établissements flottants à quai ou en navigation
Les activités sur les voies d’eau et les berges
Niveau 1, les équipe SIA et SIS ont pour mission :
Sécurité nautique
Reconnaissance en surface
Reconnaissance/recherche subaquatique simple
Niveau 2, groupe nautique à pour mission :
Feux, explosions ou accident avec bateaux sans passagers
Interventions sur les bateaux sans passagers en détresse
Travaux subaquatiques d’urgence
Montée en puissance des missions de reconnaissance/recherche subaquatiques
Interventions en milieu inondés
Interventions en milieu pollué
Niveau 3, Section nautique à pour mission :
Feux, explosion ou accident avec bateaux avec passagers
Intervention sur les bateaux avec passagers en détresse
La réussite des interventions nautique repose sur :
L’analyse tactique de la situation
La reconnaissance élargie des berges
L’anticipation des demandes de moyens spécialisés
L’engagement massif et rapides des équipes nautiques pour extraire les nombreuses victimes à l’eau
Le zonage de l’intervention
La coordination des moyens inter services
La maîtrise des communications
Pour préparer l’engagement des spécialistes, le chef d’agrès doit :
Localiser l’adresse précise de l’intervention
Définir une ZDI
Comment doit on sécuriser l’engagement des intervenants en préparation à l’engagement des spécialistes ?
Equiper de gilet de sauvetage le personnel engagé à proximité immédiate des berges ou sur les bateaux
Que faut il reconnaitre avant l’engagement des spécialistes ?
Il faut reconnaître largement les berges sur les deux rives
Que faut il identifier avant l’engagement des spécialistes
Les accès aux quais pour les véhicules terrestres
Le point de transfert de proximité
Quelles sont les mesure générale de sécurité sur les bateaux ou à proximité des voies d’eau ?
Porter un gilet de sécurité
Quelles sont les mesure générale de sécurité sur une surface gelée ?
Amarrer le sauveter
Utiliser un dispositif ou un positionnement permettant d’augmenter la surface portante
Quelles sont les mesure générale de sécurité pour les interventions à proximité d’une écluse ?
Le chef d’agrès doit au plus tôt contacter l’exploitant pour demander la mise à l’arrêt de l’ouvrage
Quelles sont les mesure générale de sécurité pour intervenir sur un bateau à quai ?
Contrôler la solidité de l’amarrage
Vérifier la solidité et la stabilité des passerelles
Créer un unique point de passage pour l’accès du personnel
Contrôler les accès à l’aide d’un TGR
Alléger l’équipement du personnel
Quelles sont les mesure générale de sécurité pour un feu de bateau ?
Un personnel équipé de la tenue de feu avec ARI qui tombe à l’eau reste à la surface plusieurs minutes
L’ARI coiffé protège les voies aériennes des équipiers et permet de limiter le risque de noyade en cas de chute dans l’eau
Eviter la surcharge des passerelles par les établissements
Quelles sont les mesure générale de sécurité en zone inondée ?
Privilégier la traction des ESI à pied par un ou deux hommes, qui confère une meilleure stabilité à l’embarcation
La capacité d’une ESI est limitée à 8 personnes
En cas de personnes tombées en cours d’eau, les risques pour les personnes sont :
L’hypothermie
La noyade
L’hydrocution
La blessure
La collision avec un bateau en navigation
La collision avec un objet dérivant
En cas de personnes tombées en cours d’eau, les facteurs aggravants sont :
Les difficultés à recueillir des informations
Les conditions propres au milieu aquatique :
La vitesse élevée du courant
La densité du trafic fluvial
La température basse de l’eau
Présence d’ouvrages d’art à proximité
Difficulté d’accès des berges
La victime éloignée des berges
L’étendue de la zone de recherche
La présence de plusieurs victimes
La difficulté de connaître l’effectif précis du public initialement embarqué sur une croisière
L’intervention de nuit
En cas de découverte d’une victime décédée à l’eau
L’extraction d’une victime décédée n’est pas une mission de la BSPP
La victime doit être conservée dans l’eau pour les besoins de l’enquête
En cas d’intervention sur les bateaux, les risques pour les sauveteurs sont :
La chute accidentelle
Les blessures
La noyade
Etre bloqué entre la coque et le quai
Etre bloqué à l’intérieur de l’embarcation
En cas d’intervention sur les bateaux, les facteurs aggravants sont :
La nature de l’embarcation
La présence et le nombre de passager
Le type de public
Le type de cargaison
Dimensions
Le bateau dérivant
Les conditions propres à l’environnement aquatique :
vitesse du courant élevé
La densité du trafic fluvial
Berges difficilement accessible
Présence d’ouvrages d’art à proximité
Les caractéristiques de la voie d’eau
L’intervention de nuit ou par temps de
brouillard
Les paquebots fluviaux ne peuvent
accoster que sur des sites d’escale
spécifiquement dédiés
En cas d’intervention pour feux de bateaux, les risques pour les sauveteurs sont :
La chute accidentelle
Les blessures
La noyade
Etre bloqué entre la coque et le quai
Etre bloqué à l’intérieur de l’embarcation
En cas d’intervention pour feux de bateaux, les facteurs aggravants sont :
La nature de l’embarcation
La présence de passagers
Le type de public
Le type de cargaison
Dimensions
Le bateau dérivant
Le positionnement du bateau
Les difficultés d’accès
Sur les berges pour les engins pompes
Sur l’embarcation pour le personnel
Dans l’embarcation
Les difficultés d’alimentation des engins pompes
L’absence de bateau pompe
Les conditions propres à l’environnement aquatique :
La vitesse du courant
La densité du trafic fluvial
La présence d’ouvrage d’art à proximité de l’intervention
Berges difficilement accessibles
Caractéristiques de la voie d’eau
Le potentiel calorifique important
La présence de bouteilles de gaz
Les barrages de fluides situés à distance et difficilement localisables
L’intervention de nuit ou par temps de brouillard
En cas d’intervention en zones inondées, les risques pour les sauveteurs sont :
L’hypothermie
La chute
Les blessures
La noyade
En cas d’intervention en zones inondées, les facteurs aggravants sont :
Les aménagements urbains noyés sous les eaux
Les aménagements urbains dégradé
La vitesse du courant élevée
Le niveau de l’eau
La température de l’eau
La qualité de l’eau
L’intervention de nuit
Le KESA est composé de :
Sac de conditionnement et de portage
Gilet de sauvetage à déclenchement manuel
Paire de palmes réglables
Masque de nage
Lampe à éclat
Corde flottante de sécurité 50m avec ses mousquetons à grande ouverture
Après avoir désigne le sauveteur et son servant, le chef d’agrès doit :
Apprécier la vitesse du courant pour anticiper la dérive du sauveteur et de la victime
Désigner le point de mise à l’eau
Contrôler l’amarrage du sauveteur
Contrôler l’absence de bateau en navigation et commander l’engagement du sauveteur
Identifier et désigner un point de transfert qui permettra de sortir la victime de l’eau
En cas de sauvetage, le sauveteur doit :
Rejoindre le point de mise à l’eau désigné
S’équiper en utilisant tous les matériels du kit
S’amarrer à la corde flottante
Se mettre à l’eau progressivement
Rejoindre et saisir la victime
Déclencher son gilet de sauvetage
Rejoindre la berge
En cas de sauvetage, le servant :
Maintien la corde flottante et suit la progression du sauveteur
Lorsque la victime est saisie, il aide le sauveteur à rejoindre la berge en bloquant fermement la corde s’il y a du courant ou en effectuant une traction sur la corde en l’absence de courant