Morale Flashcards
Contrainte / obligation
Les deux nous poussent à agir d’une certaine manière. La contrainte ne laisse pas le choix, l’obligation si.
Jugement de fait, de préférence et de valeur
Le premier est objectif, le second subjectif, le dernier prétend à l’objectivité en étant subjectif.
Relativisme culturel
les croyances, pratiques et valeurs d’une culture doivent être comprises dans leur propre contexte, sans les juger à partir des normes d’une autre culture. Il s’oppose à l’ethnocentrisme. Chaque société transmet explicitement (inculcation) ou implicitement (imprégnation) des valeurs et des normes, dont une morale.
Lévi-Strauss et le relativisme culturel
Il faut absolument éviter l’ethnocentrisme, surtout dans son sens fort. (on infériorise chaque culture qui n’est pas comme la nôtre, peut donc conduire à l’intolérance.)
Limites contre Lévi-Strauss
Ne faire aucune hiérarchisation d’un point de vue moral peut nous pousser à accepter l’inacceptable. Le relativisme culturel est contradictoire, il dit qu’il ne faut aucune règle face à la morale culturelle mais oblige la tolérance. Il conduit à la valorisation de la conformité avec les normes sociales dominantes et pose l’impossibilité de penser au progrès moral.
Rousseau et la morale de la sensibilité
La morale devrait se baser sur la pitié et l’empathie, les sentiments. C’est une disposition naturelle à éprouver la souffrance d’autrui qui nous permet de comprendre notre commune vulnérabilité.
Limites contre Rousseau
L’empathie ne pousse pas toujours à agir moralement et on peut agir moralement sans elle. Ce sentiment est variable avec le temps, trop d’empathie peut amener à l’inaction, elle peut nous pousser à agir de manière paternaliste ou à mal comprendre une situation.
Utilitarisme de Bentham
La morale devrait se baser sur la raison. Il faudrait viser le maximum de bonheur pour le maximum d’acteurs. Il faut donc faire un calcul objectif des conséquences.
Kant et la morale des principes
La morale déontologique affirme que les actions doivent être jugées moralement bonnes ou mauvaises en fonction de leur conformité à des devoirs, règles ou principes, indépendamment de leurs conséquences.
William James et le pragmatisme
Est moral ce qui permet de faire le bien, c’est l’efficacité qui prime, on doit connaître les moyens autant que la fin. On doit savoir ce qui fait réellement le bien. On se concentre sur la réussite de l’action.
Hédonisme et eudémonisme
Ce qui nous rend heureux est bien / le bien nous rend heureux.
Rousseau sur l’éducation de la morale
Il cherche à résoudre le problème du passage de la nature où règne l’égoïsme à la culture qui est de nature sociale. La responsabilité de ne pas assouvir tous ses désirs est acquise à travers l’éducation.
Platon sur l’éducation
La conscience morale vient de l’éducation, c’est des règles à suivre, elle n’est donc pas innée. On doit apprendre à séparer le bien du plaisir et déterminer les bons plaisirs.
Platon sur le désir et la morale
L’homme veut toujours assouvir ses désirs en priorité, sans penser aux conséquences morales de ses actions, il peut se détourner du bien collectif pour le sien. Or, cela peut amener au malheur, car nous sommes des êtres sociaux. Il faut donc imposer des règles morales pour la satisfaction générale.
Freud
A l’enfance (et cela subsiste dans l’inconscient de l’adulte), il y a un principe de plaisir, ce qui nous rend heureux est bon, ce qui nous rend malheureux est mal.