Identité Flashcards
Une personne
Une entité avec une conscience (morale et psychologique). Elle a donc conscience du monde extérieur, de soi-même et du bien et du mal.
René Descartes
Il faut tout tester en le soumettant au doute radical -> rien n’y résiste à part le doute lui-même. S’il y a du doute, c’est qu’il y a un être qui doute. “Je pense donc je suis.” Seule la certitude de l’existence reste.
Limites contre Descartes
Le “je” pourrait être un abus de langage, l’existence du doute est certaine, mais son origine pas nécessairement. La certitude de l’existence ne devrait pas pousser à la certitude de l’existence du corps ou de l’identité aussi? Ne sommes-nous pas essentiellement reliés à ces deux éléments ?
David Hume
Il réfute le fait que nous avons à tout moment une conscience intime de notre moi. Pour lui, le moi n’est pas observable, il est insaisissable, nous observons simplement des perceptions particulières : c’est notre conscience insuffisante du soi. En l’absence de ces perceptions particulières, l’existence disparaît.
La conception mémorielle de John Locke
Une personne est un être conscient de sa conscience. L’identité de la personne se base entièrement sur ses perceptions présentes et passées. L’identité s’étend donc aussi loin que remonte la conscience des perceptions passées. Sommes-nous donc prisonniers de notre passé ? Sommes-nous ce que notre mémoire impose ?
Limites contre John Locke
La mémoire est partielle (on ne se souvient pas de tout) et partiale (on réécrit nos souvenirs). Cette représentation peut donc être non fidèle à la réalité.
Les formes de conscience de Damasio
La conscience du moi a trois formes :
Conscience de notre corps -> proto-soi
Conscience d’être la source de nos pensées et actes -> soi central
Conscience de notre vie passée, identité présente et désirs futurs -> soi autobiographique
Sartre et l’existentialisme
L’existence précède l’essence. L’homme n’est d’abord rien, c’est seulement ses actes qui définissent entièrement son identité. Une profonde responsabilité est donc en place et elle amène une angoisse face à son moi -> l’idée d’une liberté fondamentale.
Schopenhauer
L’identité ne se base pas sur le corps qui change et se régénère entièrement, il y reste néanmoins quelque chose d’immuable. Ce n’est pas le souvenir de la conscience au cours de la vie, car ils disparaissent avec le temps. C’est dans le cœur et non la tête. L’identité est vouloir et non-vouloir, satisfaction et non-satisfaction avec les modifications que sont les sentiments.
Pour Schopenhauer, il y a un caractère immuable à la personne. Il présente un déterminisme, un fatalisme qui découle de l’essentialisme ; nos actes ne comptent pas, on hérite notre identité.