Module 6B Flashcards
Principes BPL/BPC/BPF : Partie B LA DOCUMENTATION
Le système de documentation a pour objectif principal de
démontrer que l’entreprise contrôle parfaitement tous les aspects de son environnement de travail.
La devise des individus oeuvrant dans le domaine de l’assurance qualité, est :
“Si ce n’ai pas écrit ce n’est pas fait !”
Règles d’or: (4)
Tout ce qui est important doit être
écrit.
Tout ce qui est écrit doit être
suivi.
Tout ce qui n’est pas suivi doit être
écrit.
Tout ce qui n’est pas écrit est une…
rumeur!
La règle des trois « P » :
People, Product and Paperwork
Les raisons à une bonne documentation sont nombreuses. La raison première est
pour permettre une bonne traçabilité et pour faire la preuve qu’un contrôle est exercé.
Mais la documentation permet aussi de
suivre toutes les étapes d’un processus quelconque et de reconstituer tout le cheminement du processus. Ainsi, un processus bien documenté, que ce soit en laboratoire, en essais précliniques ou cliniques ou en fabrication, facilitera l’auto-évaluation du processus.
Il faut se rappeler qu’un système de documentation n’est utile que s’il est
bien conçu et bien utilisé.
Dans les laboratoires de recherche, le principal outil de documentation est
le cahier de laboratoire, accompagné de protocoles et de procédures générales qui ne sont habituellement pas contrôlés.
Dans les laboratoires d’analyses BPL, dans les environnements BPC ou BPF, bref dans les environnements contrôlés, les protocoles sont remplacés par des
procédures normalisées et règlementées. Le cahier de laboratoire est remplacé par des formulaires de travail ou des enregistrements
Les étiquettes de solutions sont utilisées dans
tous les types de laboratoires; ces étiquettes servent à identifier les solutions courantes et les restrictions se rattachant au SIMDUT.
Les étiquettes d’identification de danger biologiques conçues pour
signaler des substances ou des dépôts de matières dangereuses. Ces étiquettes (ou pictogrammes) sont utilisées dans tous les types de laboratoires et servent à identifier les restrictions se rattachant au SIMDUT.
Les étiquettes d’identification du sujet correspondent à
un code unique pour chaque sujet (animal ou individu) participant à un essai préclinique ou clinique; ce code permet de protéger l’identité du sujet. Il peut s’agir de codes à barres, de codes à numération alphanumérique ou de tout autre système d’identification ne permettant pas de faire un lien direct avec le sujet. Ces étiquettes sont principalement utilisées dans les laboratoires d’analyses BPL et dans les environnements BPC.
Les étiquettes de « traçabilité » décrivent le
cheminement d’un produit ou d’un matériel; ces étiquettes sont employées pour indiquer l’état du matériel ou des installations, les zones d’accès et les mises en garde. Elles comprennent les étiquettes de quarantaine, de mise en circulation et de rejet, d’identification des zones, de traitement, etc. Toutes ces étiquettes permettent d’identifier et de suivre le statut des produits ou l’état d’avancement d’un processus de production. Ces étiquettes sont principalement utilisées dans les environnements règlementés, particulièrement les environnements BPF.
Les étiquettes de produits finis, comme son nom l’indique, servent à
identifier les produits finis. Elles doivent décrire toutes les informations reliées au produit. Les informations doivent être visibles (sur l’extérieur de l’emballage), intelligibles pour l’utilisateur et lisibles. Ces étiquettes sont principalement utilisées dans les environnements BPF
Dans l’environnement BPF, le contrôle de l’emballage et de l’étiquetage des produits prend une importance capitale. Autant dans les lignes directrices de BPF canadiennes (C.02.017) que dans les normes de la FDA (21CFR211.122 et 125), il est stipulé que :
il doit exister des procédures écrites qui décrivent la réception, l’identification, l’entreposage, la manipulation et les tests effectués sur les étiquettes;
les étiquettes doivent être échantillonnées à la réception et testées selon des critères pré-établis (exemples : adhérence, qualité d’encre, code à barres, etc.);
les étiquettes doivent être entreposées dans des endroits à accès contrôlé et limité au personnel autorisé;
les étiquettes périmées doivent être détruites;
l’impression simultanée d’étiquettes pour différents produits pharmaceutiques est interdite;
si des étiquettes découpées sont utilisées, des procédures particulières de contrôle doivent être mises en place;
un contrôle strict doit être exercé sur l’utilisation des étiquettes délivrées pour un lot de produit. Ceci inclut la vérification de l’information et de la conformité de l’étiquette, la conciliation (le nombre d’étiquettes imprimées doit correspondre au nombre utilisé) et l’analyse des écarts si la conciliation des étiquettes n’est pas conforme.