Module 6A Flashcards

Principes BPL/BPC/BPF : Partie A LE PERSONNEL, LES LOCAUX, LES ÉQUIPEMENTS

1
Q

La pierre angulaire de l’entreprise est

A

l’humain

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2
Q

Tous les laboratoires et les entreprises qui désirent se conformer aux réglementations BPL, BPF ou BPC doivent démontrer clairement que

A

leurs employés possèdent la formation, l’expérience et la compétence pour effectuer les tâches qui

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3
Q

Le premier document rédigé par l’entreprise pour démontrer la structure organisationnelle du personnel est l’organigramme organisationnel.
Cet outil permet de visualiser :

A

 l’organisation hiérarchique de l’entreprise;
 l’indépendance de chaque groupe de travail (ex. : assurance qualité, contrôle de qualité, production);
 les responsabilités de chaque membre du personnel (qui fait quoi?);
 le nom des personnes qui remplacent (back up).

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4
Q

Éléments importants pour l’élaboration de l’organigramme :

A

 Indiquer les noms des individus;
 Placer les différents secteurs d’activité sur un même niveau;
 Isoler le département d’assurance qualité des autres départements, car il est toujours indépendant; il relève généralement de la haute direction;
 Élaborer l’organigramme en tenant compte des responsabilités des individus, de leur place dans la hiérarchie (supérieur direct, subalternes). Chaque individu doit relever de son supérieur immédiat.

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5
Q

L’entreprise doit s’assurer que l’employé est compétent pour effectuer les tâches qui lui sont confiées. Pour s’en assurer, les organismes réglementaires proposent de choisir et d’évaluer le personnel sur la base de trois mots-clés :

A

 Éducation : les exigences éducationnelles minimales requises. Exemples : technique, baccalauréat, maîtrise, doctorat.
 Expérience : Les années d’expériences dans le poste ou de travail. La présence d’un ou plusieurs pionniers dans une équipe de travail est toujours favorable. Le vécu et la maturité de ces personnes sont souvent très utiles pour la formation des plus jeunes.
 Formation : La formation est l’élément le plus important au point de vue réglementaire.
On peut diviser la formation en trois types :
1. La formation technique
2. La formation réglementaire
3. La formation continue

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6
Q

La formation technique consiste en une formation

A

théorique et pratique sur toutes les procédures (PFN ou autres) et méthodes qui couvrent les opérations quotidiennes effectuées par l’individu formé. Chaque employé est formé sur une série de procédures relatives aux tâches qui lui sont confiées. Chaque procédure doit d’abord être lue par l’employé et son contenu doit être mis en pratique sous la supervision d’un formateur qualifié. Cette formation est très importante et nécessite une vigilance constante et un souci du détail de la part du personnel formé et du formateur.

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7
Q

La cause première pour laquelle un produit ne se conforme pas à ses spécifications est

A

Une formation technique

inadéquate ou le fait de ne pas accorder d’importance à la formation technique du personnel.

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8
Q

La formation réglementaire englobe les formations sur

A

le système qualité mis en place dans l’entreprise et/ou sur les procédures générales du laboratoire ou de l’entreprise. Celles-ci sont nécessaires pour s’assurer de la sécurité de l’employé et de la qualité du travail. Généralement, tous les employés sont soumis à ces formations.
Exemples de formations réglementaires :
 Formation SIMDUT;
 Formation sur les produits radioactifs;
 Formation sur la tenue du cahier de laboratoire;
 Formation sur les règles de santé et sécurité;
 Formation sur les BPL ou BPC ou BPF.

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9
Q

La formation continue est

A

une mise à jour des connaissances de l’employé dans son domaine de compétences. Le domaine scientifique évoluant constamment et rapidement, il est donc important pour le personnel de suivre des formations pour leur permettre de maintenir leur savoir et d’évoluer dans leur domaine. D’ailleurs, au Québec, la loi oblige les employeurs à investir un certain pourcentage de leur budget dans la formation du personnel.
Exemples de formation continue :
 Cours de perfectionnement (Formation en informatique)
 Cours de langues, de statistiques
 Congrès

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10
Q

La conception d’une formation peut se subdiviser en X phases : (nombre, nom, description)

A
  1. Analyse des besoins : s’assurer que la formation englobe toutes les exigences de la tâche. Identifier les « qui, que, quoi, pourquoi, combien et quand » de la formation.
  2. Conception : déterminer les objectifs de la formation et les résultats désirés. Déterminer ce que la personne formée va apprendre et quels seront les critères d’évaluation.
  3. Élaboration : développer les outils servant à la formation : matériel pédagogique, plan de cours, questionnaires, méthodes d’évaluation, etc.
  4. Application: diffuser le contenu de la formation.
  5. Évaluation : démontrer que l’employé a atteint les objectifs de la formation et est compétent.
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11
Q

L’agencement des locaux doit permettre une séparation suffisante des différentes activités pour assurer une exécution correcte de chaque activité. Voici certains facteurs importants à considérer :

A

 Les locaux doivent être suffisamment spacieux pour éviter les contaminations croisées pour le matériel ou les produits;
 Les animaleries doivent être isolées et répondre aux exigences gouvernementales;
 Des salles d’archives doivent avoir un accès limité pour le personnel autorisé et doivent être conçues pour que les documents soient protégés contre la détérioration;
 Les aires annexes (aires de repos, vestiaires, toilettes, cafétéria) doivent être séparées des aires de laboratoire;
 Les zones de laboratoires ne peuvent être utilisées comme lieu de passage pour les accès aux autres départements ou secteurs;
 Les locaux doivent avoir l’espace nécessaire et être conçus pour répondre aux exigences de certains équipements (espacement, vibration, humidité, température);
 Les locaux doivent être conçus en respectant les normes sur les niveaux de confinement;
 Dans les laboratoires d’analyse, il doit y avoir des aires séparées pour la réception, l’entreposage et la distribution des échantillons qui doivent être testés. Les aires d’entreposage des échantillons doivent permettre d’assurer l’intégrité des échantillons;
 Dans les laboratoires généraux, un service de conciergerie doit s’occuper de nettoyer les planchers et de collecter les déchets domestiques. Généralement, le personnel a la responsabilité de nettoyer sa surface de travail (comptoir, hotte, etc.) à la fin de chaque journée;
 Dans les laboratoires où se manipulent des produits infectieux ou stériles et dans les animaleries, une procédure de nettoyage des locaux doit être mise en place et le personnel doit être formé pour exécuter les tâches de nettoyage;
 Tous les produits chimiques doivent être entreposés dans un local désigné.
 Exigences particulières aux aires de production (selon les BPF) :
 Les systèmes et mécanismes accessoires à la production (climatiseurs, dépoussiéreurs, vapeur, etc.) doivent être validés et soumis à des vérifications périodiques;
 Les aires de production doivent être séparées des autres aires (fabrication, emballage, analyses);
 Les contaminants, particulièrement ceux transportés dans l’air ambiant, doivent être contrôlés et faire l’objet d’un suivi périodique pour préserver l’intégrité du produit;
 Les locaux doivent être maintenus en bon état et les réparations et opérations d’entretien doivent être effectuées pour que les travaux ne fassent courir aucun risque à la qualité du produit;
 La fabrication et l’emballage de produits qui présentent un haut risque de contamination croisée, comme la pénicilline ou certains produits cytotoxiques ou produits biologiques, doivent s’effectuer dans des locaux séparés et isolés.

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12
Q

(ASPC) et (ACIA)

A

L’Agence de la santé publique du Canada

l’Agence canadienne d’inspection des aliments

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13
Q

NC?

A

L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) ont défini des niveaux de confinement physique (NC1 à NC4) correspondant aux quatre groupes de risques établis pour les agents infectieux pouvant être manipulés dans un environnement de travail.
Un niveau de confinement correspond aux exigences minimales de conception et d’aménagement des installations et des exigences opérationnelles et techniques visant la manipulation sécuritaire de matières infectieuses et de toxines dans les laboratoires, les zones de production à grande échelle et les environnements de travail avec des animaux.

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14
Q

(NCB)

A

La norme canadienne sur la biosécurité

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15
Q

Les facteurs qui déterminent ces groupes de risque sont basés sur les caractéristiques particulières de l’organisme :

A

 pathogénicité,
 dose infectieuse,
 mode de transmission,
 gamme d’hôtes,
 disponibilité des mesures préventives efficaces et
 disponibilité des traitements efficaces.

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16
Q

Les activités reliées à des agents pathogènes humains ou à des toxines sont régies par

A

la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines (LAPHT) et le Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines (RAPHT).

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17
Q

Tout laboratoire travaillant avec des agents pathogènes humains ou des toxines doit obtenir un permis auprès

A

de l’ASPC afin d’avoir l’autorisation d’effectuer l’une des activités réglementées suivantes: avoir en sa possession, manipuler ou utiliser un agent pathogène humain ou une toxine;
 produire, entreposer, importer ou exporter un agent pathogène humain ou une toxine;
 permettre à quiconque d’avoir accès à un agent pathogène humain ou à une toxine;
 transférer un agent pathogène humain ou une toxine à une autre installation;
 rejeter ou abandonner de toute autre manière un agent pathogène humain ou une toxine;
 disposer d’un agent pathogène humain ou d’une toxine.

18
Q

(ESB)

A

Les enceintes de sécurité biologiques.
Le personnel travaillant sous les ESB doit avoir suivi une formation adéquate. Les ESB protègent l’opérateur et l’environnement. L’opérateur est protégé par le courant d’air continu dirigé vers l’intérieur.

19
Q

Les enceintes de sécurité biologiques sont des unités de travail munies de filtres (type)

A

HEPA (High efficiency particulate air) qui assurent un confinement primaire efficace pour la manipulation des matières infectieuses ou des toxines.

20
Q

Les hottes à flux laminaire horizontal ou vertical possèdent aussi un filtre HEPA, mais

A

ne sont pas des ESB puisque l’air contenu à l’intérieur de la hotte est dirigé vers l’opérateur. Ces hottes ne doivent jamais être utilisées pour manipuler des matières infectieuses ou pour la culture cellulaire. Ce type de hotte est utilisé pour des manipulations nécessitant un air stérile telles que l’assemblage de tubulures stériles ou d’équipement électronique. Pour les hottes à flux laminaires, seul le produit est protégé, l’opérateur n’est pas protégé.

21
Q

Il existe combien de grandes catégories d’ESB

A

3

22
Q

Les ESB de classe I protègent …

A

l’opérateur et l’environnement. Le produit n’est pas protégé. L’air ambiant non stérile pénètre dans l’enceinte, traverse le filtre HEPA et est rejeté à l’extérieur. Les ESB de catégorie I sont adaptées à la manipulation des matières biologiques du groupe de risque 1,2 et 3.

23
Q

Les ESB de classe II protègent

A

l’opérateur, l’environnement et le produit. L’air pénétrant dans l’enceinte est d’abord filtré et aspiré dans une grille située devant la plateforme de travail. L’air sortant est aussi filtré par le filtre HEPA. Il existe quatre types d’ESB de catégorie II : A1, A2, B1 et B2 qui se différencient principalement par leur système d’évacuation d’air et par le ratio entre l’air évacué de l’ESB et l’air recyclé dans l’ESB. Les ESB de catégorie II et de type A sont les ESB les plus couramment utilisées dans les laboratoires de microbiologie. Les matières biologiques du GR1, du GR2 et du GR3 peuvent être manipulées en toute sécurité dans une ESB de catégorie II.

24
Q

Les ESB de classe III sont désignées pour travailler dans un environnement nécessitant un niveau de confinement

A

4 (confinement maximum). Ce type d’ESB est complètement étanche et les manipulations sont effectuées au moyen de longs gants très résistants, fixés au panneau de l’enceinte, qui préviennent le contact direct avec les matières biologiques. À la sortie, l’air traverse deux filtres HEPA consécutifs et est évacué à l’extérieur de l’édifice.

25
Q

Afin de démontrer qu’elles fonctionnent comme prévu, la vérification des ESB doit être effectuée lors de l’installation initiale, puis à chaque

A

année et après une réparation, une modification ou un déplacement.

26
Q

(CCPA)

A

Conseil canadien de protection des animaux

27
Q

À l’Université Laval, les chercheurs ne sont plus autorisés à héberger des animaux de laboratoire. De plus, un comité d’éthique de protection des animaux approuve chaque demande d’étude nécessitant l’utilisation des animaux.

A

Vrai

28
Q

les exigences des BPF sont plus sévères que celles des BPL (V ou F)

A

Vrai

29
Q

afin de respecter les normes réglementaires:

A

 Les équipements devant servir à des opérations critiques de fabrication ou de contrôle sont sujets à une validation / qualification d’équipements;
 Mettre en place un programme d’entretien ou d’étalonnage des équipements;

30
Q

« Ensemble des opérations établissant, dans des conditions spécifiées, la relation entre les valeurs de la grandeur indiquées par un appareil de mesure et les valeurs correspondantes de la grandeur réalisées par des étalons. » =?

A

Étalonnage

31
Q

L’exigence de l’étalonnage s’applique à tous les appareils de mesure. Pour garantir le bon fonctionnement du matériel, il faut avant tout définir

A

CE qu’on étalonne, QUAND et COMMENT.

32
Q

QUAND doit-on étalonner ?
Il n’est pas toujours évident d’établir la fréquence des étalonnages. Au minimum, il faut respecter les recommandations du fabricant ou des organismes réglementaires. Si aucune information n’est disponible, il faut déterminer :

A

 la fréquence selon les caractéristiques et l’utilisation de l’appareil : fixe ou mobile, soumis à des conditions difficiles (températures extrêmes ou humidité),
 la fiabilité de l’appareil, la fréquence d’utilisation,
 l’application (critique ou non critique).

33
Q

COMMENT doit-on étalonner ?

Pour choisir une méthode d’étalonnage, il faut s’assurer que la sensibilité de l’étalon est

A

supérieure ou au moins égale à celle de l’appareil vérifié. Les points importants à retenir sont :
 Essayer d’avoir des étalons reconnus par le NIST (National Institute of Standard and Technology);
 Vérifier si la réglementation prévoit une méthode particulière;
 Vérifier si le fabricant suggère une méthode d’étalonnage;
 Étalonner en fonction de la plage d’utilisation;
 Étiqueter les instruments étalonnés avec une étiquette d’étalonnage indiquant l’auteur, la date de l’étalonnage et la date du prochain étalonnage;
 Si l’étalonnage est effectué par une firme extérieure, cette firme :
- doit se conformer à nos méthodes;
- doit fournir un certificat d’étalonnage et indiquer les étalons utilisés.

34
Q

La validation consiste à démontrer que

A

l’équipement ou le procédé fait exactement ce qu’on veut qu’il fasse.

35
Q

La validation d’équipement est requise :

A

 avant l’utilisation d’un nouvel équipement pour les opérations régulières;
 suite à une réparation majeure;
 suite à un déménagement;
 lorsque l’équipement est modifié (exemple : ajout d’un module).

36
Q

La validation d’un équipement de laboratoire inclut (nombres d’étapes et noms)

A

4 étapes: la qualification de conception (QC), la qualification d’installation (QI), la qualification opérationnelle (QO) et la qualification de la performance (QP).

37
Q

La QC(qualification de conception) permet de s’assurer que .

A

l’équipement convient aux besoins actuels et futurs avant l’achat de l’équipement. Elle permet aussi de justifier auprès d’organismes
réglementaires pourquoi c’est précisément cet équipement qui a été choisi. Les étapes de la QC consiste à :
a) déterminer les spécifications techniques, les devis et les caractéristiques critiques;
b) réviser les différents équipements disponibles sur le marché;
c) réviser les besoins opérationnels et de performance

38
Q

La QI (qualification d’installation) permet de vérifier si

A

l’équipement reçu correspond à celui commandé et de s’assurer qu’il est installé selon les recommandations du fabricant.

39
Q

La QO (opérationnelle) permet de démontrer que

A

l’équipement fonctionne selon les spécifications du fabricant et de l’utilisateur dans l’environnement où il sera installé. Il est important d’effectuer cette qualification à l’endroit où sera installé l’appareil, car les caractéristiques de celui-ci peuvent avoir été affectées au cours du transport (par exemple, par les vibrations mécaniques).

40
Q

La QP (performance)permet de démontrer que

A

l’équipement convient pour les applications prévues et performe de façon constante et uniforme selon les spécifications définies par l’utilisateur. Elle permet de vérifier que l’appareil donne uniformément les résultats requis lors d’une utilisation habituelle (similaire à ce qui sera fait de routine). La QP peut se dérouler sur une longue période de temps pour être en mesure d’évaluer les fluctuations en fonction des différentes conditions environnementales.

41
Q

Test de vérification de routine (Systems Suitability testing, SST)

A

Un test de vérification pendant l’utilisation régulière de l’équipement (System suitability testing) ne fait pas partie de la validation de l’équipement comme tel. Ce test n’est pas effectué systématiquement pour tous les équipements. Le SST permet de vérifier que l’équipement fonctionne convenablement lorsqu’il est utilisé pour les opérations courantes. Il consiste à effectuer un test simple de performance avant chaque série d’analyses afin de démontrer que le système fonctionne convenablement au moment de l’analyse.