Module 6 Flashcards

1
Q

Connaître les différentes dimensions de l’intégration de l’orientation sexuelle (6)

A
  • la dissimulation de l’orientation sexuelle
  • la confusion d’orientation sexuelle
  • l’homophobie/biphobie intériorisée
  • la difficulté du processus d’acceptation
  • les préoccupations relatives au jugement d’autrui
  • l’affirmation de son orientation sexuelle
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2
Q

Parmi les groupes suivants, lequel a des attitudes plus négatives à l’égard des personnes gaies et lesbiennes? Expliquez.

  • A. Les garçons
  • B. Les filles
A

A. Les garçons

Lorsque mesurée à partir d’une échelle d’homonégativité, l’attitude des garçons envers les personnes gaies et lesbiennes est significativement plus négative que celle des filles.

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3
Q

Vrai ou Faux? L’environnement collégial est moins accueillant pour les élèves LGBTQ que l’environnement secondaire.

A

B. Faux

Rétroaction : Les jeunes LGBT qui fréquentent les cégeps apprécient leur environnement collégial, perçu comme un milieu moins hostile que l’école secondaire. La diversité sexuelle et de genre y est plus visible, que ce soit à travers des symboles, la présence d’une association LGBT ou d’un groupe de soutien, la tenue d’activités sur ce thème ou encore à l’intérieur des apprentissages du cursus scolaire ou des commentaires impromptus d’un.e enseignant

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4
Q

Selon les auteurs, le climat relatif à l’homophobie et à la transphobie varie à l’intérieur d’un même établissement. Dans quels milieux (2) l’homophobie semble-t-elle plus répandue?

A
  • 1) Les programmes à forte concentration masculine :
    • Le climat scolaire relativement à l’homophobie semble plus problématique dans les programmes à forte concentration masculine (plus de 70 % d’hommes).
  • 2) Le milieu sportif :
    • Les activités sportives semblent particulièrement problématiques selon les témoignages de plusieurs jeunes, en particulier dans les sports pratiqués en équipe et dans le sport d’élite.
    • Les manifestations d’homophobie diffèrent en fonction du sexe des athlètes : les jeunes hommes craignent d’avouer leur orientation sexuelle de peur d’être considérés comme incompétents en sport, alors que les jeunes femmes se voient étiquetées comme « lesbiennes » lorsqu’elles pratiquent une activité compétitive ou impliquant une certaine rudesse.
    • De leur côté, les jeunes transgenres se retrouvent marginalisés lorsque les activités et les infrastructures sportives sont organisées sur la base d’une division stricte selon le genre (masculin ou féminin).
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5
Q

Quels sont les impacts des épisodes d’homophobie et de transphobie sur les jeunes?

SUR LE PLAN DE LA RÉUSSITE SCOLAIRE (6)

A

les impacts documentés sont

  • l’absentéisme,
  • l’insécurité ressentie dans l’environnement scolaire
  • et les difficultés de concentration,
  • un plus faible sentiment d’appartenance à l’école
  • ainsi que des aspirations scolaires plus limitées.
  • Autant de facteurs qui, à leur tour, annoncent un risque plus important de décrochage scolaire ou une moindre persévérance scolaire.
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6
Q

Quels sont les impacts des épisodes d’homophobie et de transphobie sur les jeunes?

SUR LE PLAN DE LA SANTÉ MENTALE (6)

A
  • des troubles de l’humeur (tristesse, repli sur soi, anxiété),
  • à la détresse psychologique,
  • aux forts sentiments de honte et d’isolement,
  • à une faible estime de soi,
  • aux épisodes de dépression
  • et à un risque accru d’idéations et de tentatives de suicide.
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7
Q

Selon les jeunes LGBTQ, quels sont les trois types de facteurs qui facilitent leur résilience et les aident à poursuivre leur parcours scolaire?

A
  • 1. Des facteurs personnels, tels que l’acceptation de soi et le coming out;
  • 2. Des facteurs interpersonnels, tels que le soutien manifeste de la part d’étudiant.e.s ou de membres du personnel lors d’épisodes homophobes ou transphobes, ou à la suite d’un coming out;
  • 3. Des facteurs communautaires, tels que la présence d’un groupe de soutien qui offre un lieu sécuritaire et un espace de socialisation avec les pairs.
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8
Q

Expliquez les spécificités identifiées par les auteurs en ce qui concerne : Le cheminement identitaire des jeunes lesbiennes (3)

A
  • Le cheminement identitaire des jeunes lesbiennes peut être complexifié à la fois par l’invisibilité sociale du lesbianisme, soit par le manque de modèles positifs dans l’entourage, et par les nombreuses pressions des proches les enjoignant à se conformer aux normes de la féminité hétérosexuelle.
  • Conséquemment, leur coming out se fait parfois plus tardivement que chez leurs pairs gais.
  • Bien qu’elles soient moins touchées par les violences physiques que ces derniers, elles sont davantage exposées à des violences sexuelles (harcèlement, agression) qui les ciblent à la fois comme femmes et comme lesbiennes.
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9
Q

Expliquez les spécificités identifiées par les auteurs en ce qui concerne : Les préjugés envers les personnes bisexuelles (3)

A
  • se voient confrontés à de nombreux préjugés, venant à la fois des hétérosexuel.le.s et des homosexuel.le.s.
  • Parmi ces préjugés qui tendent à invalider leur orientation sexuelle, on retrouve l’idée que la bisexualité serait une phase d’expérimentation et de confusion, une étape de transition avant de « se brancher » ou une incapacité d’assumer son homosexualité ou son lesbianisme.
  • souvent associée à l’hypersexualité, à une vie sexuelle marquée par la promiscuité du côté des hommes et assimilée à une grande disponibilité (hétéro)sexuelle du côté des femmes (Médico et Fortin, 2008; Fortin et coll., 2009).
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10
Q

Expliquez les spécificités identifiées par les auteurs en ce qui concerne : La fréquentation d’espaces sociaux par les personnes trans (5)

A
  • Pour les jeunes trans, les activités et les lieux sexués (vestiaires, toilettes, cours d’éducation physique) sont source de plusieurs difficultés (Chamberland et coll., 2011).
  • Par exemple, un.e jeune trans peut ressentir de l’angoisse ou vivre des expériences de rejet lorsqu’il/elle doit utiliser les lieux réservés à l’un ou l’autre sexe.
  • En l’absence de mesures inclusives dans leur établissement, ils et elles doivent s’en remettre au personnel pour les accommoder dans l’utilisation de leur nouvelle identité, s’exposant là aussi à l’incompréhension et au rejet.
  • La recherche d’arrangements ponctuels les oblige à raconter leur vie à plusieurs personnes et à compter sur leur bonne volonté.
  • Les intervenant.e.s manquent souvent de compétences et de ressources pour leur offrir un soutien adéquat.
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11
Q

Expliquez les spécificités identifiées par les auteurs en ce qui concerne : Les jeunes LGBTQ racisés (4)

A
  • Les jeunes LGBT issus des minorités ethnoculturelles, nés au Québec, au Canada ou à l’étranger, peuvent vivre des tensions ou des conflits identitaires entre leurs divers groupes d’appartenance (Paillé, 2011).
  • Ils peuvent rencontrer de l’incompréhension au sein de leur milieu d’origine (famille, ami.e.s), mais il faut éviter toute généralisation hâtive à cet égard.
  • Ils peuvent également ressentir de l’inconfort ou de l’isolement dans les organismes LGBT au sein desquels la diversité culturelle n’est pas présente ou n’est pas reconnue.
  • La découverte de ressources LGBT regroupant des personnes de minorités culturelles est perçue comme une expérience positive dans leur cheminement identitaire.
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12
Q

Quelles sont les principales conséquences de la discrimination des personnes LGBTQ au travail?

A
  • Selon le cadre de médiation psychologique qu’il développe et qui extrapole sur la théorie du stress minoritaire (Meyer, 2003), les processus cognitifs seraient des médiateurs entre la stigmatisation liée à un statut minoritaire et les effets sur la santé mentale chez les mino- rités sexuelles.
  • Plus spécifiquement, la stigmatisation vécue augmente l’exposition au stress ; à son tour, le stress relié à la stigmatisation influe négativement sur les processus de régulation des émotions et la capacité d’adaptation, sur les relations interpersonnelles et le soutien social, de même que sur certains processus cognitifs (p. ex. négativité), ce qui contribue à accroître les risques de psychopathologie.
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13
Q

Quels sont les facteurs de protection assurant une plus grande satisfaction au travail aux personnes LGBTQ? (4)

A
  • la satisfaction au travail
  • le climat de travail serait un facteur déterminant pour la santé mentale des personnes trans.
  • l’affirmation de l’orientation sexuelle par les employé.e.s LG est associée à plus de satisfaction et moins d’anxiété par rapport au travail.
  • Cependant, la réaction des collègues serait une variable médiatrice dans cette relation : ceux qui observent des réactions favorables de leurs collègues et reçoivent plus de soutien de leur part se sentent plus heureux et moins stressés dans leur emploi.
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14
Q

Quelles sont les obstacles nuisant à l’intégration en emploi des personnes trans? (5)

A
  • Le coming out (ou divulgation de l’orientation sexuelle)
  • La divulgation de l’identité de genre
  • Les interactions sociales
  • Locus de contrôle
  • Les micro-agressions
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15
Q

Selon Madera (2010), quel est le lien entre la dissimulation de l’orientation sexuelle et les performances au travail? (2)

A
  • Madera (2010) indique que les ressources cognitives qui sont utilisées pour les tâches d’autorégulation, de contrôle et de dissimulation de l’orientation sexuelle (p. ex. contrôler ses émotions, inhiber ses impulsions) et pour diverses actions fonctionnelles (p. ex. mémoire, attention, etc.) sont limitées.
  • Puisque la dissimulation de l’orientation sexuelle mobilise une partie de ces ressources, ceci expliquerait que les employés dans le placard au travail, et disposant donc de moins de ressources cognitives, ont de moins bonnes performances au travail et ressentent moins de bien-être en général.
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16
Q

Nommez : Les facteurs qui facilitent l’intégration des personnes LGBTQ en milieu de travail (3)

A
  • Des politiques et pratiques officielles en faveur des droits et de l’inclusion des personnes LGBTQ
  • Un climat de travail favorable aux personnes LGBTQ
  • Des relations de travail satisfaisantes
17
Q

Décrivez les facteurs susceptibles de fragiliser la santé mentale des aînés gais et lesbiennes? (4)

A
  • Victimisation et exposition à de multiples préjudices au cours de leur vie
  • Gestion continue du dévoilement ou de la dissimulation de l’OS
  • Homophobie intériorisée
  • Solitude
    • Figure parmis les plus important défi des aines de la diversité seuelle, plus suceptible de vivre seul, pas partenaire, pas d’enfant p/r ainé hetero
    • Certaines personnes de ce groupe relation difficile avec la famille (homophone, transphobe) surtout transphobe
    • Pour ces gens, famille pas une ressource d’aide. Moins incliné a aller les voir pour de l’aide.
18
Q

Nommez les facteurs de protection, c’est-à-dire les facteurs susceptibles d’avoir un impact positif sur la santé mentale des aînés gais et lesbiennes?

A
  • Capacités de résilience
  • Réseau social
  • Soutien social
19
Q

Décrire ce facteursde protection (c’est-à-dire les facteurs susceptibles d’avoir un impact positif sur la santé mentale des aînés gais et lesbiennes) : Capacités de résilience (2)

A
  • Des entrevues auprès d’hommes québécois de 50 à 71 ans vivant avec le VIH ont mis en évidence sept dimensions de cette résilience:
    • la maturité,
    • l’acceptation de soi,
    • l’autonomie,
    • les épreuves surmontées,
    • l’appréciation de la valeur de la vie,
    • l’attitude positive
    • et le sentiment d’être chanceux (Wallach, 2011).
  • un niveau plus élevé de résilience est associé à moins de problèmes de santé mentale alors qu’un niveau plus faible est corrélé à davantage de besoins de santé non satisfaits et à un report dans la recherche de services de santé physique ou mentale
20
Q

Décrire ce facteursde protection (c’est-à-dire les facteurs susceptibles d’avoir un impact positif sur la santé mentale des aînés gais et lesbiennes) : Réseau social (1)

A

Ainsi, selon l’étude de Grossman et al. (2001), la solitude ressentie est à l’inverse de la grandeur du réseau de soutien social et la connaissance de l’orientation sexuelle par les membres de ce réseau accroît la satisfaction quant au soutien reçu.

21
Q

Décrire ce facteursde protection (c’est-à-dire les facteurs susceptibles d’avoir un impact positif sur la santé mentale des aînés gais et lesbiennes) : Soutien social (1)

A

il ressort que le développement d’un réseau de soutien social contribue à réduire les symptômes de dépression, d’anxiété sociale et de solitude des participants (Reisner et al., 2011).

22
Q

Nommez : Facteurs de fragilisation de la santé mentale des aîné.es LGBTQ (4)

A
  • Victimisation et exposition à de multiples préjudices au cours de leur vie
  • Gestion continue du dévoilement ou de la dissimulation de l’OS
  • Homophobie intériorisée
  • Solitude
23
Q

Nommez les obstacles de l’accès aux services sociaux et de santé pour les ainé.e.s LGBTQ+ (7)

A
  • Discrimination
  • Présomption hétérosexiste
  • Déni et ignorance des besoins des aîné.es LGBTQ
  • Manque de connaissances sur les besoins et réalités des aînées LGBTQ
  • Difficulté des fournisseurs de services aux aînés à traiter d’orientation sexuelle et de sexualité
  • Refus de services/services de moins bonne qualité
  • Méfiance à l’égard des services sociaux et de santé