Module 10 Flashcards

1
Q

Définir : Communauté (2)

A
  • Ensemble d’individus partageant un espace commun, dont les relations interpersonnelles se basent sur des valeurs communes et pratique communes et qui sont engagés concrètement dans ces dites relations
  • les membres au sein d’une même communauté partage souvent une même culture
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2
Q

Décrire : Culture

A

Les normes, les valeurs, les pratiques, les modes de communication, le langage, les lois, les coutumes et les significations partagés par un groupe de personnes dans un temps et un lieu donnés

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3
Q

Décrire : Sous-culture (5)

A
  • désigne des idées, pratiques et croyances non hégémoniques
  • se distingue des valeurs considérées comme dominantes ou largement partagées [mainstream]
  • Constitué d’idées, pratiques, de croyances qui ne sont hégémoniques, pas dominante
  • repose sur un système de valeurs alternatif
  • si contestataire: contre-culture
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4
Q

Nommez les rôles des communautés en prennant l’exemple des communautés BDSM (9)

A
  • Réseautage
  • Amitié
  • Appartenance
  • Acceptation
  • Développement personnel et spirituel
  • Expression sexuelle
  • Soutien
  • Partage des connaissances et des ressources
  • Activisme social/politique
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5
Q

Selon Jessica Caruso, quelles formes prend le consentement dans les communautés BDSM ? (3)

A
  • Avant : il y a négociation avant les jeux
  • Pendant : Constamment renouveler et vérifié
    • Ils utilisent des codes pour vérifier le consentement (Ex :vert -bien,jaune- moins biens on change,rouge-on arrête)
  • Après : Ils se parlent après (c’était tu bien? Intéressant? Trop loin?)
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6
Q

Différenciez : Bondage-discipline (BD) (1)

A

Jeu combinant la restriction physique avec le contrôle psychologique du soumis

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7
Q

Différenciez : Domination- soumission (Ds) (1)

A

Régime d’échange de pouvoir entre un Dominant et un soumis.

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8
Q

Différenciez : Sadomasochisme (SM) (1)

A

Jeux d’échange de pouvoir incluant le fait d’infliger ou de se faire infliger des sensations de douleur érotique.

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9
Q

Différenciez : Top vs. bottom

A
  • Top : Rôle adopté par celui qui assume le contrôle dans une situation d’échange de pouvoir. Se dit du Dominant et du Maître.
  • Bottom : Rôle adopté par celui qui appréci recevoir les sensations offertes par le jeu BDSM dans le cadre d’une séance. Se dit du soumis et de l’esclave.
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10
Q

Différenciez : Sadique vs. masochiste

A
  • Sadique : Rôle adopté par celui qui apprécie d’infliger des sensations de douleur érotique. Souvent couplé à un rôle de Dominant ou de Maître.
  • Masochiste : Rôle adopté par celui qui apprécie recevoir des sensations de douleur érotique.
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11
Q

Différenciez : Dominant vs. soumis

A
  • Dominant : Rôle adopté par celui qui assume le contrôle dans une situation d’échange de pouvoir. Le Dominant a un contrôle physique, mais aussi mental et émotionnel sur le soumis.
  • Soumis : Rôle adopté par celui qui renonce au contrôle dans une scène.
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12
Q

Différenciez : Maître vs. esclave

A
  • Maître : Rôle adopté par celui ou celle qui maîtrise l’art de la domination, classiquement mais non exclusivement dans le cadre de la relation Maître-esclave.
  • Esclave : Rôle adopté par celui qui appartient entièrement à un Maître. L’esclave renonce à ses droits, à ses désirs, à son pouvoir et à son contrôle sur des aspects de sa vie qui sont négociés entre les deux parties.
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13
Q

Différenciez : Kinky vs vanille (2)

A
  • Kinky : Caractère de ce qui est hors de l’ordinaire sur le plan sexuel. Se dit d’une pratique, d’une personne, d’un événement.
  • Vanille : Caractère de tout ce qui n’est pas lié au BDSM. Se dit d’une pratique, d’une personne, d’un événement.
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14
Q

Décrire : Fétiche/ fétichiste

A
  • Fétiche : Érotisation d’une matière, d’un vêtement, d’un objet, d’un comportement ou d’une partie du corps qui n’est pas traditionnellement considéré comme une source d’excitation.
  • Fétichiste : Rôle adopté par celui qui est excité sexuellement par un fétiche.
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15
Q

Décrire : Donjon (1)

A

Lieu comportant des meubles et accessoires facilitant les jeux BDSM.

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16
Q

Décrire : Limites (2)

A
  • Restriction quant aux pratiques admises dans une relation BDSM.
  • Les limites sont négociées entre les parties et validées avant et durant le jeu.
17
Q

Décrire : Liste de limites (2)

A
  • Liste énumérant toutes les pratiques BDSM qui sont côtés par le joueur quant à leur acceptabilité.
  • Sert de base à la négociation avant le jeu.
18
Q

Décrire : Code de sécurité

A

Indicateur verbal ou physique utilisé pour évaluer l’état du soumis pendant une séance de jeu.

19
Q

Décrire : Protocoles (1)

A

Ensemble de règles qui régulent les interactions entre les joueurs et indiquent les devoirs et obligations de chacun.

20
Q

Décrire : Mot de sécurité ou safeword (1)

A

Mot n’ayant aucun rapport avec le BDSM ou la sexualité, utilisé pour arrêté complètement et immédiatement une scène en cas d’inconfort de la part d’un joueur.

21
Q

Quels sont les trois (3) ensembles de pratiques qui constituent le BDSM?

A
  • Le bondage et la discipline (BD) : Restriction de mouvement et le contrôle du partenaire
  • Domination et la soumission (Ds) : L’échange de pouvoir ou de contrôle entre les partenaires
  • Sadomasochisme (SM) : Érotisation de la douleur subie ou provoquée
22
Q

Dans les pratiques BDSM, l’accent est mis sur quelles qualités et aptitudes? (6)

A
  • la communication,
  • la négociation,
  • le consentement,
  • l’honnêteté,
  • la confiance mutuelle
  • et le respect des limites et préférences des partenaires
23
Q

Qu’est-ce qu’un mot de sécurité (safeword)? (3)

A
  • préalablement convenu par les partenaires peut aussi être utilisé pour signifier un arrêt immédiat des pratiques.
  • Les codes et mots de sécurités n’ont souvent aucun lien avec le BDSM ou la sexualité (par ex., « beurre d’arachides »).
  • Si le soumis ne peut s’exprimer verbalement (en raison par exemple des pratiques de ligotages et de bâillon), un code non verbal peut être adopté, comme de serrer le doigt du Dominant une, deux ou trois fois.
24
Q

Pourquoi dit-on que la réputation agit comme mécanisme de contrôle social dans la communauté BDSM? (1)

A
  • L’importance accordée à la réputation fonctionne aussi comme mécanisme de contrôle social, où les membres de la communauté s’assurent que les joueurs les moins sécuritaires et respectueux des codes de la communauté rencontrent des obstacles dans la recherche de partenaires de jeu en informant, par exemple, un partenaire potentiel à propos d’expériences antérieures s’étant mal déroulées avec ce joueur.
25
Q

Quels sont les principaux rôles recensés dans la littérature BDSM?

A
  • 1) le Dominant : celui qui assume le contrôle dans la relation (qui prodigue les jeux, qui restreint, qui donne les ordres, etc.) ;
  • 2) le soumis : celui qui offre le contrôle à un Dominant (qui reçoit les jeux, qui est restreint, qui doit obéir, etc.) ;
  • 3) l’esclave : celui qui apprécie la soumission profonde et, la plupart du temps, à plein temps ;
  • 4) le switch : celui qui ressent à la fois le besoin de domination et de soumission
26
Q

Comment les codes et règlements de la communauté sont-ils transmis aux membres? (3)

A
  • Ils sont appris à travers la socialisation dans la communauté et par les multiples ouvrages de référence qui sont disponibles en librairie ou par les sites Internet.
  • Certains protocoles sont présents dans les règlements écrits des soirées, d’autres sont discutés entre adeptes de façon verbale ou dans les forums de discussion, tandis que quelques protocoles ont été identifiés à partir des observations réalisées sur le terrain et font partie de la culture de la communauté de manière implicite.
  • Ainsi, ces protocoles sont connus et, en grande partie, appliqués par tous les membres de la communauté.
27
Q

Qu’ils soient explicites ou implicites, les protocoles observés durant l’enquête de terrain ont été regroupés en sept catégories.

Nommez les.

A
  • a) la socialisation et l’intégration des néophytes,
  • b) la propriété et la jouissance,
  • c) la sécurité,
  • d) la sexualité,
  • e) le langage,
  • f) les postures
  • g) les vêtements.
28
Q

Définissez le concept de protocole BDSM, expliquez leur fonction et présentez les trois (3) niveaux d’application des protocoles (2)

A
  • Les protocoles permettent aux adeptes d’interpréter et d’inscrire leurs pratiques de façon cohérente dans les scénarios BDSM, de conserver un rapport sans menace à l’intégrité physique ou psychologique des partenaires de jeu et de circonscrire les rôles de chacun dans les interactions.
  • Trois niveaux distincts ont été identifiés pour tous les types de protocoles, chaque niveau apparaissant niché dans le précédent :
    • le protocole de la communauté
    • le protocole événementiel
    • le protocole relationnel
29
Q

Décrire : Le protocole de la communauté (4)

A
  • qui gouverne toutes les soirées BDSM de la communauté montréalaise.
  • À quelques différences près, la plupart de ces règles se retrouvent aussi dans les communautés ailleurs au Canada et aux États-Unis.
  • Peu importe leur rôle, la plupart des gens vont suivre ces règles à la lettre, sans quoi ils risquent d’être bannis de la communauté.
  • On retrouve, dans le protocole de la communauté, des protocoles essentiels au bon déroulement d’une soirée, comme le protocole SSC, les critères de sécurité des pratiques, certaines notions de respect des autres (par ex., conserver une distance raisonnable par rapport aux scènes) et le protocole langagier, comme le vouvoiement et l’utilisation des noms de scène.
30
Q

Décrire : Le protocole événementiel (4)

A
  • propre à la soirée ou au donjon.
  • fréquemment identifié dans la description de la soirée sur Internet ou à l’entrée du donjon.
  • On y retrouve des règlements plus spécifiques sur l’habillement, la sexualité, la nudité, la consommation d’alcool ou la prise de photo.
  • donne le ton aux soirées et contribue à en déterminer l’ambiance ; les joueurs qui sont mal à l’aise avec la nudité, par exemple, ne choisiront pas de participer à des soirées où celle-ci est acceptée ou encouragée.
31
Q

Décrire : Le protocole relationnel (3)

A
  • Un protocole est discuté et négocié entre les joueurs avant que ceux-ci n’entrent en scène ou en relation BDSM.
  • très apparent dans les soirées et on peut en observer plusieurs manifestations, comme les codes de sécurité ou le mot de sécurité, les ententes sur la posture, les relations de mentorat ou les protocoles de propriété et de jouissance.
  • Ce niveau d’application relationnel ne concerne que les joueurs impliqués dans la relation, mais respecte toujours l’esprit des protocoles de la soirée et de la communauté.
32
Q

Nommez : Exemple de protocole de propriété (2)

A
  • Sur les profils virtuels des joueurs, figurent les mots « owner of » (propriétaire de) pour les Dominants et « owned by » (propriété de) pour les soumis ; cela réfère à la propriété qu’un Dominant exerce sur son soumis et le droit qu’il possède de décider qui peut en jouir (jouissance).
  • Ainsi, bien que la personne soumise soit libre à tout moment de consentir ou de refuser certaines pratiques, tout comme elle est libre de mettre un terme à sa pratique de BDSM ou à sa relation avec la personne dominante, les deux partis mettent tout en œuvre pour simuler le pouvoir que le Dominant possède son soumis et créer l’illusion qu’il peut disposer comme bon lui semble de lui, celui-ci étant soi-disant sa propriété.
33
Q

Nommez : Exemple de protocole de sécurité (5)

A
  • Les membres et organisateurs appliquent généralement à la lettre la règle bien connue du Safe, Sane and Consensual (sécuritaire, sain et consenti), qu’ils appellent le SSC.
  • Ils le présentent comme un protocole qui assure que toutes les pratiques soient effectuées de manière consensuelle et sans danger physique et psychologique pour tous les joueurs impliqués, peu importe leur rôle.
  • Si une pratique ne respecte pas le protocole SSC, les membres considèrent qu’elle ne relève plus du BDSM, mais de l’abus ou de la violence.
  • Les critères du protocole SSC ne sont pas spécifiquement élaborés, mais tous les codes de sécurité vont contribuer à son application.
  • Celle-ci relève de la responsabilité de chaque joueur, mais aussi du moniteur de jeu (angl. Dungeon Master), c’est-à-dire la personne assignée à la soirée qui assure la sécurité des jeux.
  • Ce dernier a le dernier mot : s’il demande qu’une scène soit arrêtée, elle doit l’être, sans quoi les joueurs se verront expulsés.
34
Q

Nommez : Exemple de protocole de sexualité (5)

A
  • Alors que l’on peut penser que la sexualité est au centre du vécu BDSM, cela n’est pas nécessairement le cas.
  • Sans qu’elles soient exclusivement génitales, les pratiques BDSM seraient source de sensualité, de désir, d’excitation et d’érotisme.
  • Pour certains membres questionnés à ce sujet, le BDSM en public devient un préliminaire aux rapports sexuels ; le jeu inclura des caresses sexuelles et stimulera l’excitation des joueurs, mais ils auront plutôt des rapports sexuels après la soirée, dans un contexte d’intimité.
  • Pour les plus exhibitionnistes, c’est le fait de se sentir séduisant ou de jouer devant d’autres qui les excitera, tandis que pour les plus voyeurs, l’excitation provient du fait d’avoir regardé d’autres participants jouer ou s’exhiber. Pour d’autres, qui semblent moins nombreux, les pratiques BDSM sont satisfaisantes en elles-mêmes et ils ne ressentent pas le besoin d’avoir des contacts sexuels après une séance.
  • Certains refusent de confondre BDSM et sexualité traditionnelle ; ils coexistent dans leur vie sexuelle, mais à différents moments.
35
Q

Nommez : Exemple de protocole langagier (4)

A
  • Un champ lexical propre au BDSM ainsi que certaines règles langagières ont été observés lors de soirées et sur les forums de discussion en ligne.
  • L’univers sémantique du jeu est utilisé pour décrire les activités BDSM. Une pratique devient un jeu ; un adepte se présente comme un joueur ; l’action d’effectuer une activité BDSM devient l’action de jouer.
  • Certains mots sont également empruntés à la terminologie du théâtre (la mise en scène de fantasmes, le scénario qui sous-tend un jeu, l’adoption d’un rôle, etc.).
  • L’utilisation de ces termes illustre le côté ludique des pratiques et semble suggérer qu’il y a une arrière-scène où les adeptes prennent du recul quant à leur personnage et retournent à leur quotidien.
36
Q

Nommez : Exemple de protocole postural

A
  • En général, le Dominant
    • occupe un espace important
    • tendance à gesticuler
    • parler fort
    • se faire remarquer.
    • se montre fier et en contrôle
    • une posture qui dégage l’autorité : dos droit, épaules détendues et poitrine bombée.
    • peut soupçonner que ces distinctions dans la posture du Dominant servent à bâtir un environnement dans lequel le soumis se sent en confiance, en plus de renforcer les différences de pouvoir.
  • Le soumis
    • plus renfermé
    • semble prendre peu d’initiatives
    • regarde en général vers le sol
    • rarement le droit de s’assoir sur une chaise ou un fauteuil, à moins d’indication contraire du Dominant, alors il est presque exclusivement installé sur le sol, la plupart du temps aux pieds du Dominant
    • n’est pas physiquement au-dessus du Dominant
    • Il est la plupart du temps légèrement en retrait derrière le Dominant et ne lui impose pas une direction où aller ni un rythme de marche ; le soumis suit son Dominant et s’adapte à ses élans.
    • L’attitude du soumis est importante, car elle contribue à l’image que les joueurs se font d’un Dominant
37
Q

Nommez : Exemple de protocole vestimentaire (4)

A
  • Toutes les soirées montréalaises visitées exigeaient le même code vestimentaire, c’est-à-dire le vêtement fétiche (PVC, latex, cuir ou vinyle), l’uniforme (écolière, infirmière, policier, etc.), la lingerie (corset, bas filet, sous-vêtements, etc.) ou tout vêtement de couleur noir (par ex. de style victorien ou gothique)
  • Une tenue vestimentaire neutre (tout en noir) est acceptée pour accommoder les néophytes, les visiteurs et les joueurs qui ne désirent pas s’habiller dans un style particulier.
  • La tenue civile n’est pas tolérée, sauf si elle est cohérente avec la thématique de la soirée, s’il y a lieu. Certains donjons interdisent complètement la nudité, d’autres acceptent la nudité partielle, tandis que certains donjons plus rares l’encouragent.
  • Ces différences sont fixées par les propriétaires hôtes, mais les motifs qui les sous-tendent n’ont pas été documentés.