Module 5 Flashcards
Quels sont les principaux impacts actuels et contemporains de la période coloniale en Afrique ?
Découpage des États:
Les frontières tracées par les colonisateurs répondaient essentiellement à des soucis administratifs coloniaux. Les frontières sont «artificielles» puisqu’elles furent imposées sans respecter le partage des ethnies et sans logique physique (bassin versant…)
Les frontières ne tiennent pas compte des réalités économiques et locales actuelles. Le continent africain est très morcelé politiquement et certains pays sont trop petits pour être viables économiquement. De plus, d’autres pays, une 15, sont enclavés et ne possèdent aucun accès à la mer.
L’unification serait une solution efficace afin de faire face aux pays industrialisés sur le marché industriel, mais à ce jour toutes les tentatives ont échoué.
Répartition des groupes ethniques:
Plusieurs ethnies se retrouvent dispersées à l’intérieur de plusieurs États.
Certaines ethnies incompatibles sont regroupées dans un même territoire.
Réseaux des transport:
Les infrastructures de transport reflètent la politique de développement colonial, Ces infrastructures sont peu étendues et mal orientées, car elles servaient à l’origine à extraire les ressources de l’intérieur des terres et à les acheminer vers les côtes afin de les envoyer par bateaux aux marchés européens.
Pendant la colonisation on voulait surtout développer les moyens de communication entre les zones exploitées et la métropole. Les voies de communication sont réduites aux ports dans les zones littorales et aux zones d’exploitation. Les liens entre les États sont donc difficiles.
Les chemin de fer ont été construits pour desservir les besoins des métropoles, ils partent des ports vers l’intérieur, pour l’exploitation des richesse. Il n’existe pas vraiment de réseau interne, car les voies ferrées sont plus ou moins reliées entre elles et une grande partie des pays demeure isolée et tenue à l’écart des principales activités économiques.
Seul le sud de l’Afrique possède des interconnexions.
Qu’est-ce qui explique la présence du volcanisme dans l’Afrique de l’Est (par exemple dans les pays comme l’Éthiopie, le Kenya et la Tanzanie) ?
Ce sont les massifs. Le Massif éthiopien d’environ 4300 m est prolongé au sud par une grande vallée d’effondrement, la Rift Valley, qui cause du volcanisme au Kenya, en Tanzanie, au Rwanda et au Burundi. Il s’agit d’un fossé tectonique (graben) qui se prolonge du Moyen-Orient jusqu’au centre de l’Afrique. Il intègre même les sources du Nil.
Expliquez comment la population africaine se répartie sur le continent.
L’Afrique est constituée de 54 États et il est peuplé par plus d’un milliard d’habitants, soit 16% de la population mondiale. Sa densité de population est relativement faible, soir 39,3 habitant/km2. Mais elle va doubler d’ici 2050 pour se hisser à 79 habitants/km2.
L’Afrique compterait 2,47 milliards d’habitant en 1050 et 3,2 milliards en 20170 et plus de 4,3 milliards en 2100!
L’Afrique subsaharienne est la région la plus populeuse avec près de 850 millions d’habitants en 2014. Ainsi, des régions comme le Sahara comptent très peu de population alors que des pays comme le Rwanda, le Burundi ou le Nigéria sont extrêmement peuplées.
Quelle date et quel événement associe-t-on souvent au début de la vaste conquête européenne en Afrique ?
1884, approbation du partage de l’Afrique à la Conférence de Berlin.
uelles caractéristiques peut-on associer à la cuvette congolaise ? Nommez-en trois.
Elle est centrée sur l’équateur
Elle reçoit des pluies abondantes
Elle est drainée par le fleuve Congo, le deuxième plus puissant au monde, et ses affluents.
Nommez trois raisons qui accentuent les difficultés rencontrées dans le secteur agricole africain.
Souvent l’État est faible par rapport à la maitrise de son territoire. Il ne soutient pas efficacement le secteur agricole lorsqu’il en a les moyens. Il y a donc un manque de relais financiers pour relancer l’activité agricole.
D’une part, certains secteurs, par exemple les grandes plantations pour les produits d’exportation, profitent d’investissement démesurés avec des conséquences environnementales souvent désastreuses. D’autre part, les populations paient peu d’impôt et les gouvernements ne peuvent investir dans l’agriculture vivrière ou dans d’autres secteurs économiques.
Le secteur agricole ne se développe pas, car il n’y a pas d’accumulation de capitaux. LEs paysans, en consommant 80% de leurs récoltes, génèrent peu de profits. Ainsi, ils ne peuvent pas acheter de produits industriels et permettent à d’autres secteurs d’activité de se développer.
Donnez un exemple d’un conflit très connu et d’origine ethnique en Afrique.
e génocide du Rwanda en 1994. Un conflit ethnique entre les Hutus et le Tutsis. Il a fait environ 800 000 morts, soit les 3/4 de la minorité tutsie. Le Mouvement républicain national pour le développement de la démocratie (Hutu) était au pouvoir.
Qu’est-ce qui a contribué à la naissance des villes dans le nord de l’Afrique ?
La naissance des villes dans le Nord de l’Afrique est en lien avec les réseaux de caravanes des peuples nomades qui se sont développés dès le Ve siècle et se sont mieux structurés au VIIe siècle. On dit que grâce à ces réseaux de marchands, qui se réunissaient pour franchir de longues distances à travers le désert, des villes se sont développées au Nord.
Donnez un exemple de plissement de type alpin en Afrique.
Chaine de l’Atlas au nordL au Maroc et en Algérie, 4160 m
Chaine de Drakensberg au sud: en Afrique du Sud et au Lesotho, 3480 m
Chaine du Cap au sud: Afrique du Sud.
Que veut-on dire lorsqu’on dit que les pays africains sont peu complémentaires économiquement ?
Ils sont peu complémentaires économiquement, car ils échangent très peu entre eux et se font souvent concurrence face aux anciennes métropoles coloniales. Pourtant, ils gagneraient à être complémentaires afin que leur économie soit moins dépendante des puissances industrielles.
L’agriculture africaine peut se diviser en deux types agricoles majeurs. Lesquels ?
L’agriculture de rente et l’agriculture vivrière.
Nommez quatre faits remarquables décrivant les réseaux de transport en Afrique.
Il reflète la politique de développement colonial (infrastructures peu étendues et mal orientées)
Les liens entre les états sont difficiles dû aux voies de communication réduites aux ports et aux zones d’exploitation
Les chemins de fer ont été construits des ports vers les métropoles, il n’y a donc presque pas de réseau interne.
Seul le sud de l’Afrique possède davantage d’interconnexions.
Pourquoi le fait de négliger le secteur agricole est-il un frein au développement en Afrique ?
Les paysans consomment 80% de leurs récoltes. Ils génèrent donc peu de profits actuellement. Ainsi, ils ne peuvent pas acheter des produits de consommation ou industriels qui permettrait à d’autres secteurs d’activités économique de se développer. De plus, leur faible production agricole les forcent à importer des produits à plus fort coûts, ce qui les pénalisent économiquement.
Expliquez comment l’islam a pénétré le continent africain.
L’expansion de l’islam du XI au XIVe siècle est en partie une conséquence des réseaux commerciaux. En fait, l’islam a pu se propager grâce aux caravanes des marchands. L’expansion de l’islam correspond, partiellement, à celle des réseaux commerciaux.
Plusieurs guerres de pouvoir entre les diverse ethnies ont favorisé la pénétration des marchands et des réseaux commerciaux. Le commerce des esclaves a été alimenté par les peuples africains qui ont livré aux Arabes leurs ennemis comme esclaves.
Aujourd’hui, l’islam est devenu la religion principale dans toute la partie septentrionale de l’Afrique.
Quel est le paradoxe associé au secteur agricole et à la situation alimentaire en Afrique ?
L’imposition de certaines cultures de rente, notamment de café et le cacao, au détriment de cultures vivrières par les puissances coloniales fait en sorte que les Africains négligent de cultiver les produits traditionnels comme le riz ou le teff. Cela apporte des besoins alimentaires non comblés et les gouvernements doivent contrer ce problème en important ces produits issus de cultures traditionnelles non cultivé sur leur territoire. Ainsi, si les gouvernements n’étaient pas corrompus et si les pays développés et les multinationales sortaient de l’Afrique et arrêtaient d’imposer ces cultures de rente, la situation alimentaire du continent africain se porterait beaucoup mieux. De plus, il est probable que si les pays africains n’étaient pas autant habités par ce sentiment de compétition que leur procure l’imposition des cultures de rentes, ils s’entraideraient entre eux et les conséquences de cette entraide sur leur situation alimentaire seraient positives.
Bref, la culture de rente se réalise trop souvent au détriment de l’agriculture vivrière de consommation locale, régionale ou nationale.