Module 5 Flashcards

1
Q

Quels sont des exemples de bienfaits que la sexualité peut avoir sur la santé physique et psychologique d’un individu?

A
  • Favorise la production de l’ocytocine chez les Femmes :
    → Augmente sentiments d’affection et de proximité
    → Stimule l’instinct nourricier (prendre soin)
  • Favorise la circulation de la testostérone dans le corps de l’Homme :
    → Renforce les muscles et les os
    → Stimule le système immunitaire
  • Stimule tous les systèmes du corps
  • Diminution du taux de cholestérol et de risque de maladies cardiaques
  • Favorise la perte de poids, le maintien de la forme physique et le renforcement des muscles
  • Diminution des risques et symptômes de dépression
  • Diminution du stress
  • Soulage la douleur (arthrite, migraines, SPM):
    → Augmentation de l’ocytocine et d’endorphines
  • Diminution des rhumes et grippes
    → Aug. Immunoglobuline A
  • Favorise le contrôle de la vessie
  • Diminution des problèmes liés à la prostate
    → Lien entre le nombre d’éjaculations et le cancer de la prostate
  • Augmentation de l’énergie physique
  • Favorise le sommeil
  • Favorise l’estime de soi
  • Favorise une apparence plus jeune
  • Favorise le cycle menstruel plus régulier chez les femmes
  • Augmentation du sens de l’odorat
  • Favorise l’état de bien-être et la qualité de vie générale
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2
Q

En quoi consiste en gros le modèle d’intervention Ex-PLISSIT?

A

S’adresse à tous les professionnels de la santé intervenant relativement à la sexualité auprès d’un client
Modèle en 5 étapes (provient du modèle PLISSIT en 4 étape initialement)
1. Permission
2. Limited information
3. Specific suggestion
4. Intensive therapy
5. Extended (étendu) = boucle de rétroaction

Permet d’orienter le sujet de la sexualité avec un client

Permet de cibler le niveau des interventions professionnelles concernant la sexualité via un système de classification en 4 étapes

Permet une rétroaction visant à favoriser la réflexion et la révision à chaque étape

Si les besoins du client dépasse notre compétence, devoir de référer!

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3
Q

En quoi correspond l’étape “permission” dans le modèle EX-PLISSIT?

A

On commence avant tout par demander la permission
Cette première étape est centrale à l’ensemble des interventions. Le professionnel de la santé donne la permission au client de parler de la sexualité, que ce soit avec des signaux subtils (mettre des affiches) ou en donnant directement l’opportunité au client d’en parler (ex.: nommer la sexualité parmi les habitudes de vie travaillées en ergothérapie, questionner sur le sujet lors de l’évaluation, etc.).

ouvre la porte au sujet de la sexualité et permet au client de parler de sexualité
on dit en partant qu’on aborde ce sujet dans le processus = évite la surprise…

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4
Q

En quoi correspond l’étape “limited information” dans le modèle EX-PLISSIT?

A

Le professionnel de la santé donne de l’information variée à son client (ex.: par une brochure).
Par exemple, il pourrait l’informer concernant l’impact de la maladie et de la médication sur la sexualité.

Il est également important de clarifier les malentendus et de donner des informations factuelles de façon limitée. Il est à noter qu’il s’agit d’information dirigée vers un groupe et non spécifique à un individu (d’où l’expression « de façon limitée »), par exemple : « Les gens qui vivent avec [ce diagnostic] mentionnent souvent des difficultés sur le plan sexuel, à cause par de [tel symptôme]. De votre côté, comment vivez-vous cette situation? »

Bref, on partage des faits simples, généraux et véridiques pour éliminer les mythes et clarifier les mauvaises informations
Rassurer et normaliser le vécu

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5
Q

En quoi correspond l’étape “suggestions spécifiques” dans le modèle EX-PLISSIT?

A

Après avoir identifié des problèmes ou des inquiétudes spécifiques, avec l’accord du client, le professionnel de la santé donne des suggestions et des conseils au client. Ces suggestions se doivent d’être personnalisées aux besoins et au contexte de la personne. Par exemple, il peut lui être proposé des outils adaptés pour l’aider lors d’une activité sexuelle (ex.: barre d’appui, coussin, etc.).

Sert à viser le changement de pratique/comportement

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6
Q

En quoi correspond l’étape “intensive therapy” dans le modèle EX-PLISSIT?

A

La thérapie intensive peut être offerte par un sexologue ou encore nécessiter une intervention liée à un champ de pratique réservé à un professionnel spécifique (interventions psychosociales, prescription, thérapie périnéale, etc.). Selon le contexte, il peut dont être nécessaire de référer à un collègue.

obligé de référer rendu ici
donc, bien connaitre les professionnels et référer à celui qui convient aux besoins

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7
Q

En quoi correspond l’étape “extended” dans le modèle EX-PLISSIT?

A

Autoévaluation de l’intervention (bons réflexes, ce qui aurait pu être mieux dit ou fait, ce qui aurait dû être évité, pistes d’amélioration). C’est aussi un rappel pour revalider le niveau de confort de chacun (le client et le professionnel de la santé), et ce, à chaque étape ou régulièrement au cours de l’intervention.
BOUCLE DE RÉTROACTION.
Nous permet de s’actualiser en tant que professionnel

étape à compléter entre chacune des autres étapes du modèle

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8
Q

En quoi consiste en gros le modèle BETTER?

A
  1. Bring the topic
  2. Explain
  3. Tell
  4. Timing
  5. Educate
  6. Record
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9
Q

En quoi correspond l’étape “bring the topic” dans le modèle BETTER?

A

On aborde le sujet

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10
Q

En quoi correspond l’étape “explain” dans le modèle BETTER?

A

Expliquez que la qualité de vie générale est importante pour vous et cela inclut l’aspect sexuel. Même si vous n’êtes pas capable de répondre à toutes les questions, invitez les patients à vous parler de toutes considérations d’ordre sexuel qu’ils peuvent avoir.

même chose que la permission dans le modèle EX-PLISSIT

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11
Q

En quoi correspond l’étape “tell” dans le modèle BETTER?

A

Dites à vos patients que vous allez trouver les ressources appropriées pour répondre à leurs considérations d’ordre sexuel

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12
Q

En quoi correspond l’étape “timing” dans le modèle BETTER?

A

Le moment de parler de sexualité n’est peut-être pas approprié à ce moment-ci, mais invitez vos patients à vous demander de l’information sur la sexualité à tout moment.
invite à demander des infos quand ils veulent
on peut y revenir plus tard si convient pas, quand son timing d’en discuter

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13
Q

En quoi correspond l’étape “educate” dans le modèle BETTER?

A

Éduquez vos patients sur les effets secondaires possibles de leur condition (la raison pour laquelle ils viennent nous voir)

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14
Q

En quoi correspond l’étape “record” dans le modèle BETTER?

A

Notez vos évaluations et vos interventions dans le dossier médical de vos patients
règlesa à suivre pour éviter préjudice au client

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15
Q

Quel est notre rôle en tant qu’intervenant en santé sexuelle?

A
  • Prévention de la santé sexuelle
  • Promotion de la santé sexuelle
  • Éducation à la sexualité et la santé sexuelle
  • Soutien à la santé sexuelle
  • Informer, éduquer, soutenir, rassurer, normaliser, référer
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16
Q

Quels sont des exemples d’éléments d’intervention important à considérer?

A
  • Écoute attentive et attitude empathique, respectueuse et sans jugement
  • Reconnaissance de l’individualité des expériences
    → Inclure les 2 membres du couple, si possible
  • Tenir compte du contexte socioculturel, religieux et spirituel
    → Questionner!
  • Tenir compte du niveau de langage
    → Éviter termes «trop médicaux» ou les préciser
    → Utiliser «votre partenaire»
  • Outils pour gagner du temps
    → Affiche, dépliant et/ou liste de sujets à parler
  • Insister sur l’aspect confidentiel
  • Question de timing
    → Reporter la discussion si les conditions ne sont pas favorables…
  • Importance de démontrer votre ouverture : toujours ouvrir une porte!
    → Si les patients ne sont pas prêts à parler de sexualité maintenant, ils sauront que vous êtes disponibles pour en parler ultérieurement.
  • Garder en tête que vos patients sont probablement plus gênés et mal à l’aise que vous de parler de sexualité!
    → Important d’aborder le sujet!
17
Q

Comment demander la permission aux clients?

A
  • Informer le patient que vous allez maintenant aborder la sexualité
  • Souligner l’importance et l’inclusion de la sexualité dans votre suivi = rassure et normalise
18
Q

Sur quels sujets faut-il questionner en intervention en santé sexuelle?

A
  • Sur le vécu
  • Sur les connaissances versus sa condition
  • Sur les attentes
  • Sur les émotions : peurs, anxiétés, préoccupations

Favoriser les questions ouvertes ou à choix de réponses
* Permet au client de s’exprimer

On peut y aller dans des questions plus générales ou plus spécifiques

19
Q

Que faire quand on arrive aux limites de nos connaissances?

A

RÉFÉRER

20
Q

Avant de référer, quels sont les actions concrètes que nous pouvons faire dans les limites de nos connaissances?

A
  • Normaliser et généraliser l’expérience vécue
    → La personne n’est pas la seule à vivre telle ou telle expérience…
  • Expliquer tous les changements possibles liés à la condition de la personne (Avant, pendant et après la condition/le traitement)
  • Partager des conseils généraux
    → Rappeler l’importance de favoriser la communication envers la sexualité entre les partenaires
    → Importance du contact intime et sensuel quotidien entre partenaires
    → Ré-érotisation du corps (cancers, paraplégie, etc.)
    → Adapter les activités sexuelles et les positions sexuelles
    → Élargir répertoire des pratiques sexuelles (Sexe oral, masturbation, jouets sexuels, sexe anal, autres zones érogènes du corps…)
    → Travailler sur son image corporelle et son sentiment de désirabilité