Module 4: Apprentissage social et pensées procriminelles Flashcards

1
Q

Quels sont les fondements de l’approche comportementale, comment l’environnement nous apprend les comportements (3) ?

A

• Par le conditionnement classique (Pavlov)
• Par le conditionnement opérant (Skinner)
• Par l’apprentissage vicariant

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2
Q

Expliquez le conditionnement de Pavlov.

A

• Réaction conditionnée par un stimulus initialement neutre.
• Nos comportements sont appris par conditionnement (exemple du chien qui bave devant un bol de nourriture qui est conditionné à baver seulement devant une cloche).

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3
Q

Expliquez le conditionnement de Skinner.

A

• Comportement conditionné par nature de rétroaction :
- Renforcement v. Punition
- Positif v. Négatif
• Nos comportements peuvent être renforcés et peuvent se répéter.
• Le renforcement viendra donc encourager la personne à répéter.
• La punition viendra au contraire décourager la personne à recommencer.
• Un renforcement négatif, c’est qu’on enlever quelque chose qui déplait.
• Une punition positive, c’est qu’on vient ajouter quelque chose qui déplait.

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4
Q

Expliquez l’apprentissage vicariant.

A

• Imitation par l’observation
• On va venir imiter les comportements observés, surtout d’une personne qui nous semble importante (famille, ami, …).

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5
Q

Les théories de l’apprentissage sont principalement tournées vers le conditionnement opérant, cela signifie quoi?

A

• Les comportements criminels sont appris au contact de l’environnement.
• L’être humain est bon, mais pourquoi donc des personnes deviennent contrevenantes?
• Selon l’environnement dans lequel on est, on peut être plus enclin à commettre des crimes.

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6
Q

Au départ, on disait que les punitions avaient une influence sur la delinquance, que la prison avait un effet dissuasif, mais Damm et Gorinas en auront concluent autrement.

A

• La prison n’a jamais été démontrée comme ayant un effet dissuasif sur le crime.
• Les comportements sont donc surtout le résultat de renforcements de l’environnement.

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7
Q

Sutherland s’intéresse aux comportements appris selon les interactions avec les autres. Comment se nomme la théorie liée à cet intérêt?

A

La théorie de l’association différentielle.

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8
Q

La théorie de l’association différentielle et ses fondements?

A

• L’association à un groupe et l’importance accordée à la conformité de celui-ci dépend de:
- Intensité, fréquence, durée et précocité des interactions
Plus on s’associe tôt, plus on interagit avec et plus on y accorde de l’importance, plus on se conformera à ce groupe.
• Les interactions impliquent l’apprentissage des techniques et des motifs, des rouages, des croyances et des attitudes favorables au crime

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9
Q

Sutherland observera quelque chose en rapport avec la conformité d’un groupe criminel auquel on s’associe, c’est quoi?

A

• Sutherland dira qu’en fonction de tes interactions, tu t’associes ou non et si c’est le cas tu auras une vision des bonnes/mauvaises choses selon la conformité du groupe en particulier.
• Les comportements criminels sont donc conformes dans certains groupes.

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10
Q

La théorie de l’apprentissage social de Akers dira qu’il manque quelque chose aux fondements de Sutherland, c’est quoi?

A

• Le conditionnement opérant et l’apprentissage vicariant ne prennent pas assez de place.
•Au delà d’être exposer à des rouages et des motifs criminels, il faut les adopter pour persister.
• Dès le plus jeune âge, on va imiter les comportements en observant les autres (un ami crache par terre dans une arena; le père qui frappe sa fille, un collègue de classe qui vole des objets aux autres…) et ces comportements vont être les 1ers que nous allons imiter qui seront criminels.
• En imitant, on ne se rend pas entièrement compte du geste, en persistant on s’en rend plus compte.

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11
Q

Quels sont les mécanismes de la théorie de l’apprentissage social (3) ?

A
  1. Imitation du modèle (activation)
    Crime appris par imitation
  2. Exposition et adoption des «définitions» procriminels (persistance)
  3. Évaluation des avantages/inconvénients (persistance ou abandon)
    Si avantages > inconvénients = renforcement individuel
    Si approbation du groupe = renforcement social
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12
Q

Quelles sont les limites de la théorie de l’association différentielle et de l’apprentissage social?

A

• Aucune validation faites/aucune explication des mécanismes sous-jacents aux changements comportementaux.
• Théories limitées (pas d’explication, enjeux éthiques)
• La cible de l’intervention/ du traitement est difficile à trouver (comportement/personne ou environnement à risque???

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13
Q

L’approche cognitivo-comportementale a été conçue pour quelles raisons (en lien avec les approches comportementales limitées)?

A

• Elle vise à boucher les «trous» de l’approche comportementale, qui elle déresponsabilise le «criminel».
• On va chercher à comprendre les changements comportementaux à l’aide des pensées, des erreurs de pensées plus précisément.

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14
Q

Qui sont les pères des pensées criminelles et quel est leur principale prémisse dans leur approche?

A

• Yochelson et Samenow
• Leur prémisse est que l’être humain est rationnel, qu’il a un libre arbitre dans ses choix de comportements et qu’en adoptant les comportements criminels, il perpétue les erreurs de pensées.

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15
Q

Selon Yochelson et Samenow, quelle importance a la pensée dans le choix des comportements?

A

• Les pensées sont façonnées par les expériences de vie, par notre parcours de vie personnel (l’environnement). Elles changent donc tout au long de la vie.
• Au final, l’environnement est important parce qu’il aide à façonner une manière de penser bonne ou mauvaise, selon cet environnement.

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16
Q

Quel est le facteur de risque dans l’approche des erreurs de pensées si on dit que les pensées sont influencées par l’environnement?

A

Les pensées procriminelles.

17
Q

Qu’est-ce qui affecte les pensées? Et quel peut être le résultat?

A

• Les mauvaises interprétations des expériences affectent les pensées.
• L’interprétation emmène à des erreurs de pensées et en voici le résultat:
- surgénéralisation
- conclusion hâtive
- abstraction de détails
- dramatisation/minimisation

18
Q

Quel était l’objectif de l’étude longitudinale de Yochelson et Samenow sur les patients reconnus non-criminellement responsables, et le constat face à l’étude?

A

• Comprendre le processus de réflexion, des pensées et leur interprétation.
• On peut observer 52 erreurs de pensées chez les gens qui commettent des crimes.

19
Q

Mandracchia validera la théorie de Yochelson et Samenow en proposant 3 dimensions pour simplifier les 52 erreurs de pensées, lesquelles?

A

• Mandracchia dira que les 52 erreurs de pensées communiquent entres elles.
• Contrôle (soi, autrui, environnement)
Vouloir le contrôle de ce qui l’entoure
• Immaturité
Raccourci intellectuel, jugement, déresponsabilisation…
•Égocentrisme
Centré sur soi

20
Q

Le traitement proposé pour les contrevenants aux erreurs de pensées et comment appelle-t-on l’approche associée à ce traitement?

A

• Cibler les erreurs de pensées
• Les restructurer pour changer le comportement
• Approche cognitivo-comportementale

21
Q

Que peut-on conclure de l’approche cognitivo-comportementale?

A

• Elle ne sert que pour l’intervention, le traitement, elle n’est pas une théorie en criminologie.
• C’est un amalgame de 2 théories:
Théorie de l’apprentissage social
Théorie des pensées procriminelles