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PSY-1001 > Module 2 > Flashcards

Module 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la psychanalyse?

A
  • C’est un procédée d’investigation des processus mentaux qui autrement son à peine accessible
  • Méthode de traitement des troubles névrotiques, qui se fondent sur cette investion
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Q

Selon la psychanalyse, comment est considéré l’être humain?

A

Comme un systàme d’énergie fermé. Lorsqu’une pulsion afflue à la conscience, des dépenses énergétiques sont inévitables.

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3
Q

Quels sont les phénomènes psychiques selon trois points vue?

A
  • Économique
  • Dynamique
  • Topique
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4
Q

Décrire le phénomène psychiques –> Économique

A

Quantité d’énergie utilisé

INVESTI vs DÉSINVESTIE
On investit dans des relations, des projets, une image de soi, mais on peut également désinvestir sur quelque chose.

Ex : on va surinvestir des pensées anxiogènes et on va avoir moins d’énergie pour investir d’autres chose dans notre vie qui va donc créer un certain dysfonctionnement.

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Q

Décrire le phénomène psychique –> Dynamique

A

Façon dont les forces s’articulent, s’aménagent et entre en conflit

Les contenus psychiques qui constituent le psychisme ne sont pas stockée de manière inerte. Ils sont dynamiques, ils font des choses. La vie psychique contient des choses qui sont actives, il y a des forces dans l’esprit qui exercent des pressions, des forces qui entrent en conflit.

De manière consciente et inconsciente.

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6
Q

Décrire le phénomène psychique–> Topique

A

Lieux

Dans l’esprit, il y a des lieux. Pour Freud, il y a un moi, un surmoi et un ça.

Ce sont des endroits qui ont différentes fonctions dans l’esprit ou la psychique.

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7
Q

Décrire le concept de la sexualité

A

Excitations et activités procurant de plaisir, et qui sont reliées à l’assouvissement d’un besoin physiologique fondamental, mais qui ne sont pas réductibles à l’assouvissement de ce besoin.
( plaisir sexuel sans qu’un besoin soit répondu )

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8
Q

Décrire le concept de la libido

A

Énergie fondamentale de l’individu, à la base des pulsions sexuelles.

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9
Q

Décrire le concept de la pulsion

A

Représentations psychiques des différentes excitations en provenance du corps. Se trouvent au niveau de l’inconscient des individus et motivent les comportements.

À l’éveil d’une pulsion, un besoin est créé, augmentant le déplaisir et la tension psychologique. Ainsi, l’objectif premier est de rétablir l’homéostasie par l’obtention du plaisir ou par la réduction de la tension psychique.

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10
Q

Qu’est-ce que le principe de plaisir?

A

L’ensemble de l’activité psychique a pour but d’éviter le déplaisir de procurer le plaisir

En tant que le déplaisir est liés à l’augmentation des quantités d’excitation ( tensions ) et le plaisir à leur réduction, le principe de plaisir = PRINCIPE ÉCONOMIQUE

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11
Q

Qu’est-ce que le principe de la réalité ?

A

Tiens compte de la réalité permet que la satisfaction soit retardée et que le déplaisir soit tolérée

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12
Q

Comment Freud a décrit l’appareil psychique ?

A

L’organisation de différents systèmes en fonction de deux topiques complémentaires

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13
Q

Quelles sont les pulsions de la 1er topique complémentaire?

A
  • Pulsions d’autoconservation/pulsion du moi (alimentation)
  • Pulsions sexuelles (procréation, survie de l’expèce, plaisir)
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14
Q

Quels sont les trois composantes de la 1er topique ?

A
  • Inconscient
  • Préconscient
  • Conscient
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15
Q

Décrire l’inconscient

A

Ensemble de contenus dont la personne n’as pas de conscience et qui est refoulés.
Les pulsions s’y trouvent.
Ce contenus se manifestent dans le rêve, les actes manqués, aux lapsus…

Renvoie au PRINCIPE DE PLAISIR

Siège du refoulement

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16
Q

Décrire le préconscient

A

Ce qui se situe entre l’inconscient et le conscient, ce qui, sans être inconscient échappe à la conscience

Revoie au
PRINCIPE DE RÉALITÉ

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17
Q

Décrire Conscient

A

Lieu où se passe ce dont la personne a conscience, contenant des informations accessibles à la conscience.

Renvoie au
PRINCIPE DE RÉALITÉ

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18
Q

Où est-ce qu’il y a un travail psychologique entre les trois composantes de la structure de la personnalité ?

A

L’inconscient

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19
Q

À quoi correspond la deuxième topique

A

Modèle structural de la personnalité

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20
Q

Quelles sont les trois instances de la 2e topique?

A
  • Ça
  • Moi
  • Surmoi
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21
Q

Décrire le Ça

A
  • Présent à la naissance
  • Bassin énergétique (pulsionnel)

Représente le monde pulsionnel , les expériences et les éléments refoulés par le moi.

Inconscient

PRINCIPE DE PLAISIR

Il est anarchique, il ne considère pas le bien ni le mal

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22
Q

Décrire le Moi

A

Développé à partir du ça, mais grâce à l’influence du monde extérieur

Inconscient et conscient

PRINCIPE DE RÉALITÉ

Instance médiatrice, en devant composer le ça, le surmoir et le monde extérieur. Le moi met en place les
MÉCANISME DE DÉFENSE

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23
Q

Décrire le Surmoi

A

Il nous renseigne sur ce qui moral et anormal, basé sur les valeurs de la société et des parents.

Partiellement inconsciente

Considère le bien et le mal

Il produit nos remords

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24
Q

Quelles sont les pulsions de la topique?

A
  • Pulsions de vie
  • Pulsions de mort
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25
Q

À quoi correspondent les pulsions de vie?

A

Éros: il s’agit de l’énergie psychique associée à l’instinct de vie et qui comprend les pulsions du moi (autoconservation, pulsions sexuelles, satisfaction sexuelle).

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26
Q

À quoi correspondent les pulsions de vie?

A

est une pulsion plus silencieuse, opposée à Éros. Elle s’exprime dans les différents comportements de destruction, d’attitudes haineuses, des tendances négatives visant à rompre les liens, autant psychiques que sociaux

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27
Q

Que sont les mécanismes de défense ?

A

Il s’agit de procédés automatiques/inconscients que le moi utilise lorsqu’une exigence pulsionnelle apparaît, afin d’en empêcher son expression, réduisant ainsi l’anxiété et l’angoisse.

  • Dans un contexte normal, les mécanismes de défenses (inconscients), servent à l’adaptation, étant utilisés par le moi pour résoudre les conflits entre les éléments conscients et inconscients de la personnalité
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28
Q

Mécanisme qui consiste à empêcher certains
désirs ou pensées pulsionnels d’accéder à la conscience

A

Refoulement

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29
Q

Mécanisme qui consiste à attribuer aux autres nos propres désirs inacceptables, afin qu’ils soient perçus à l’extérieur de soi-même.

A

Projection

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30
Q

Mécanisme qui permet d’offrir une justification
acceptable à certains actes illégitimes (« je ne pouvais faire autrement »).

A

Rationalisation

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31
Q

Mécanisme par lequel un individu, tout en formulant un de ses désirs, refuse de reconnaître la réalité ou ses désirs.

A

Déni

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32
Q

Mécanisme qui sert à substituer les désirs inacceptables par leurs contraires.

A

Formation réactionnaire

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33
Q

Mécanisme qui a pour fonction d’orienter un désir pulsionnel vers un autre objectif que celui vers lequel il est dirigé.

A

Déplacement

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34
Q

Mécanisme qui transforme l’expression des désirs pulsionnels par des comportements acceptables.

A

Sublimation

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35
Q

À quoi mène une utilisation abusive des mécanismes de défense ?

A

Affection psychogène désignat les troubles psychologiques étant la conséquences de conflits inconscient

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36
Q

À quoi entraine une fixation?

A

Entraine un investissement permanent de l’énergie sexuelle – la libido– dans ces stades

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37
Q

Qu’est-ce qu’une fixation?

A

Un concept qui exprime l’arrêt ou l’interruption du développement psychosexuel de l’individu. à un moment donné

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38
Q

Qu’est-ce qu’un régression?

A

Un concept qui exprime le retour à un stade antérieur de développement dans la façon dont l’individu se comporte envers lui-même et envers autrui

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39
Q

Sur quoi son basées les 5 grandes périodes du développement de la libido chez l’enfant ?

A

Sur les conflits affectif et sexuels
- Le déplacement de la zone érogène chez l’enfant permet de le situer dans ces stades développementaux.

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40
Q

STADE ORAL :
- Début/fin?
- Zone érogène?
- Fixation? (2)

A
  • Naissance à environ 2 ans
  • La bouche: Instrument susceptible de provoquer une excitation sexuelle, une gratification libidinale.
  • Fixation orale-réceptive: Provoque une personnalité jalouse, encline à la dépendance des autres et aux substances. L’individu rechercherait la sécurité et l’approbation, craignant la solitude et la perte.
    Optimisme et confiance.
  • Fixation orale-agressive: Personnalité sarcastique et agressive.
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41
Q

STADE ANAL
- Début/fin?
- Zone érogène?
- Fixation? (2)

A
  • De 2 à 4 ans
  • L’anus : source de gratification sexuelle, par lequel il y a plaisir lors de la rétention et de l’expulsion des matières fécales par le contrôle des sphincters (report des satisfactions jusqu’au dernier moment)

-Fixation anale-rétentive:
Personnalité avare, ordonnée, soumise et entêtée.
Elle accumule et collectionne diverses choses et elle a horreur du gaspillage. La personne est obsédée par la propreté et elle est en quête de pouvoir et de contrôle.

-Fixation anale-expulsive: Personnalité sadique, agressive et rebelle.
Réaction violente face aux interdits.

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42
Q

STADE PHALLIQUE
- Début/fin?
- Zone érogènes
- Garçon vs Fille
- Résultat de la fixation

A
  • 4-5 ans
  • Les organes génitaux (pénis et clitoris) : sources de gratification sexuelle.

Garçon : Le complexe d’oedipe
Fille : Le complexe d’Électre

  • La fixation produit le caractère phallique, porteur d’ambition et de comportement de compétition.
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43
Q

Quand est-ce que ce développe le surmoi dans les 5 grandes périodes du développement de la libido?

A

Stade phallique

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44
Q

Quand est-ce que ce mettent en place les mécanisme de défense du moi dans les 5 grandes périodes du développement de la libido et dans quel but?

A
  • Stade phallique
  • Permettent en quelque sorte d’enfouir les désirs qui sont associés dans l’inconscient, qui visent à protéger le moi en cas d’affects douloureux, à le protéger contre l’angoisse, l’anxiété, et qui favorisent un meilleur contrôle du ça.
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45
Q

PHASE DE LATENCE
- Début/fin?
- Zone érogènes

A
  • Entre 6 et 12 ans
  • Aucune zone érogène

C’est un lieu d’aspirations morales et esthétiques, ainsi qu’un temps propice à l’acquisition des compétences.

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46
Q

Dans quelle période du développement de la libido il y a une forte identification au parent du même sexe et diminution de l’intérêt pour la sexualité?

A

Période de latence

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47
Q

STADE GÉNITAL
- Début/Fin?
- Zone érogène

A
  • Commence à la puberté, vers 12 ans
  • Le pénis et le vagin sont les sources de gratification sexuelle.
  • Le caractère génital est porteur d’équilibre et de sublimation des pulsions. Il y a résolution des conflits antérieurs. C’est un lieu d’apprentissage, notamment de la capacité d’aimer les autres.
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48
Q

Que symbolise le stade génital?

A

L’autonomie et l’équilibre

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49
Q

Nommer les différentes techniques de l’approche psychanalyste?

A
  • Association Libre
  • Actes manqués
  • Rêves
  • Transfert et contre transfert
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50
Q

Qu’est-ce que l’association libre?

A

Un processus dans lequel le client doit penser à voix haute.

L’association libre permet de dévoiler les désirs inconscients de l’individu

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51
Q

Que sont les actes manqués?

A

Des actes que l’individu est habituellement capable de réussir; Lapsus/oublie

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52
Q

Qu’est-ce que le Tranfert?

A

Désigne le fait que des désirs inconscients s’actualise dans la relation avec le thérapeute.
On va rejouer avec le thérapeute une relation du passé.

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53
Q

Qu’est-ce que le contre-transfet?

A

Il s’agit de l’ensemble des réactions conscientes de l’analyse face au transfert du client. Lorsque l’analyste écoute son client, qu’est-ce qu’il lui vient automatiquement à l’esprit ? Comment il se comporte? Ce sont des indices qui nous permettent de comprendre le monde interne du client ainsi que la façon qui fait sentir son entourage

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54
Q

Expliquer l’importance des rêves dans la théorie freudienne.

A

La « voie royale » de l’inconscient.
* Les rêves sont des déguisements et ils représentent des désirs (inconscients) partiellement satisfaits.

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55
Q

Les rêves comprennent deux contenus, lesquels?

A
  • Manifeste: Travail du rêve, sa construction.
  • Latent: Réfère au travail d’interprétation du rêve, c’est-à-dire, sa déconstruction.
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56
Q

Qui peut effectuer le travail d’interprétation du rêve?

A

Seul le rêveur lui-même.
C’est lui qui doit associer librement les éléments provenant du rêve qu’il raconte, et ce, sans exercer de blocage sur ce riche matériel.

Ce travail d’interprétation exprime le désir inconscient dont le contenu latent (signification cachée) est porteur.

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57
Q

À quoi correspond le travail d’interprétation du rêve ?

A

Le travail d’interprétation du rêve correspond à sa vraie signification, obtenue par association libre.

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58
Q

Que sont les relations d’objet:

A

Rapport entre un individu et les objets qui constituent le monde (interne et externe) dans lequel il vit.

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59
Q

Est-ce que Freud utilisait le terme relation d’objet?

A

Non, –> Investissement de l’objet

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60
Q

À quoi réfèren la théorie des relations d’objets?

A

À la façon dont le sentiment de soi se développe au cours des premières années de vie, et comment, par la suite , l’individu tente d’en protéger l’intergrité.

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61
Q

À quoi réfère le terme d’objet dans la théorie des relations d’objet?

A

À des personnes
C’est tout ce que l’enfant va investir affectivement, ce à quoi il va s’attacher

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62
Q

Qu’elle est l’importance de l’intrapsychique?

A

Le fonctionnement psychique se constitue principalement en fonction des fantasmes relatifs aux contenus de la personne. : Objets internes

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63
Q

Quelles sont les caractéristiques des objets internes?

A
  • Partiels ou totaux
  • Bien intentionnés vs précurseur
  • Constitution du monde intérieur
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64
Q

Qu’est-ce qu’un objet interne?

A

C’est une représentation d’objet qui prend à l’intérieur de soi la même réalité qu’un objet extérieur.
Conçus sur des images, des fantasmes à partir d’objets externes comme des personnes de l’entourage ou des parties de ces personnes lçà comme , par ex., le sein de la mère.

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65
Q

Qu’est-ce que l’introjection?

A

Le passage fantasmique d’un objet qui peut-être soit bon ou mauvais , total et partiel et qui va venir constitué le monde intérieur

66
Q

Qu’est-ce qu’un objet partiel?

A

C’est la partie du corps qui va être près d’elle ou fantasmé qui va venir assuré une satisfaction instinctuelle.

L’enfant va aimé l’objet partiel uniquement en fonction des besoins qui vont être comblés.

67
Q

Qu’est-ce qu’un objet total?

A

Reconnaissance que l’enfant va avoir que l’objet est un personne complète

68
Q

Que déterminent les positions paranoÏde-schizoÏde et dépressive?

A

Déterminent le développement de la personnalité, en permettant d’appréhender l’état du moi, la nature de l’angoisse, les défenses utilisées et les relations avec les objets internes

69
Q

Selon quelles phases (positions) successives se déroule la relation de l’enfant à ses objets?

A
  • ParanoÏde-schizoÏde
  • Dépressive
70
Q

À quoi correspond la position ParanoÏde-schizoÏde ?

A

Correspond au 4 premiers mois de la vie durant lesquels l’enfant est en situation fusionnelle (extrême dépendance) avec sa mère (objet partiel) = fort clivage

71
Q

À quoi correspond la position dépressive?

A

Lorsque l’enfant devient capable de reconnaitre sa mère comme un objet total = faible clivage.

** N’est pas synonyme de dépression

72
Q

Où se situe la première organisation du moi primitif et en quoi ce caractérise-t-elle?

A
  • la position ParanoÏde-schizoÏde
  • Se caractérise par le mode relationnel avec les objets partiels et les défenses massives telles que le clivage et l’angoisse de persécution?
73
Q

À quoi correspond l’angoisse de persécution?

A

Sein perçu comme une menace éveille l’angoisse de persécution

74
Q

Expériences gratifiantes pour le bébé

A

sein = bon

75
Q

Expériences de frustration pour le bébé

A

sein = mauvais

76
Q

À quoi est lié le développement harmonieux du moi?

A

Au fonctionnement de la pulsion de vie

  • Expériences de chaleur, amour avec la mère soutiennent le fantasme d’objet idéal (bon sein), et diminue les projections du mauvais objet (mauvais sein).

– Permet de lutter contre l’angoisse de persécution;
* Expérience de privation.

77
Q

Qu’est-ce que le clivage et dans quelle position ce trouve-t-il?

A

(Période paranoïde-schizoïde) = Consiste à fractionner le Moi ou l’objet en parties bonnes et en parties mauvaises afin de ne pas ressentir de l’angoisseà
Ex : le sein de la mère

78
Q

Quelles sont les avantages d’un clivage qui n’est pas excessif?

A
  • Favorise l’organisation des expériences en bonnes ou mauvaises
  • Trace le chemin à la futur capacité de discrimination de l’enfant
  • Milieu de vie favorable, moins de projections de pulsions destructrices :
    Risques que l’objet persécuteur attaque le Moi diminuent=clivage moins utilisé
79
Q

À quoi correspond la position de dépressive?

A

À l’organisation du moi lorsque l’enfant devient capable de reconnaître sa mère en tant qu’objet total (à partir de 6 mois)

  • Diversification des champs d’intérêt et des émotions ( meilleur communication avec le monde extérieur)
  • Organisation libidinale ( tendances anales et génitales s’installent lentement )
80
Q

Par quoi ce caractérise la position dépressive?

A

Par l’ambivalence amour/haine ressentie envers la mère totale, et la crainte de la perdre si elle est attaquée

81
Q

Dans quelle position la perception d’objet est plus fifèle à la réalité?

A

La position dépressive

82
Q

Que ce passe-t-il si la position dépressive n’est pas assez élaborée?

A

Moi demeure fragile en raison des craintes constante de voir ses bons objets perdus et détruits = risques de dépressions ou psychose.

83
Q

Qui est-ce qui a instauré la technique par le jeu et à quoi correspond-t-elle?

A
  • Melanie Klein
  • À la base de la psychanalyse des enfants
84
Q

Quelle est l’équivalent des associations libres des adultes chez les enfants ?

A

Le jeu: en jouant l’enfant se libère

85
Q

Sur quoi est centrée l’oeuvre de Donald W. Winnicott?

A

Sur la nécessité, pour le développement de l’enfant, d’avoir un environnement suffisament bon

86
Q

Pour Winnicott, le développement psychique est intimement lié à quoi ?

A
  • au développement somatique;
  • à la qualité des soins offerts à l’enfant. (préoccupation maternelle primaire)
87
Q

Qu’est-ce que le concept de “la mère suffisamment bonne”?

A

« Une mère n’a pas à être parfaite ni à se conformer à un idéal, mais elle possède intérieurement tout ce qu’il faut pour répondre
aux besoins de son enfant. »

  • Préoccupation maternelle primaire
  • Mère s’adapte aux besoins de son enfant.
    –Offre la possibilité d’une «toute puissance» à l’enfant (i.e.illusion);
    – Importance du synchronisme et de la désillusion.
88
Q

Qu’est-ce que le SELF et quand est-ce qu’il se développe?

A

Sensation d’être vivant, d’être soi et seulement soi, que l’individu éprouve lorsqu’il entre en contact avec son expérience intérieure. Se développe très tôt, mais n’est jamais définitivement structuré.

Se développe lorsque l’environnement n’est pas source de frustrations constantes. L’environnement va laisser à l’enfant ses propres expériences intellectuelle.

89
Q

Qu’est-ce que le VRAI-SELF?

A

Associé à la vraie personnalité d’une personne.

Est marquée par la conviction de l’enfant qu’il peut faire des choses par lui-même et qu’il peut se développeré

90
Q

Qu’est-ce que le FAUX-SELF?

A

Si l’enfant est emprisonné dans la soumission et dans le conformisme. Image imposée en fonction de réactions inadaptés de l’environnement. ( protège le VRAI-SELF) .

91
Q

L’interaction facorable avec une mère suffisamment bonne donne naissance à quoi?

A

Le VRAI-SELF chez l’enfant

92
Q

Quelle est la fonction du FAUX-SELF?

A

Protéger le VRAI-SELF

93
Q

Quand est-ce que la dynamique entre le VRAI-SELF et le FAUX-SELF devient pathologique?

A

Devient pathologique lorsqu’il y a une division radicale entre ces deux aspects de la personnalité.

94
Q

Qu’est-ce que le holding?

A

La capacité de la mère à tolérer, à contenir les réactions et les besoins de son enfant sans paniquer et sans s’investir outre mesure.

C’est l’environnement stable, ferme et capable de porter physiquement et psychologiquement l’enfant. Naturel pour la mère.

95
Q

À partir de quoi peut-on dire qu’une mère est suffisamment bonne?

A

Le holding

96
Q

Que représente l’objet dans la théorie de l’objet transitionnel?

A

La transition du petit enfant qui passe de l’état d’union avec la mère où il est en relation avec elle. ( évoque la mère et soutient l’enfant contre l’angoisse )
- la mère devient quelque chose d’extérieur et de séparée

97
Q

Selon Bouchard et Gingras, qu’évoque l’objet transitionnel ?

A

La mère et soutient l’enfant contre l’angoisse

98
Q

Quels sont les types d’objet transitionnels (description) ?

A

 Objet transitionnel primaire ;
Objet (couverture)

 Objet transitionnel secondaire ;
Animal animé (ours en peluche)

 Objet transitionnel tertiaire.
Animal de compagnie, comme le prolongement de l’objet secondaire

99
Q

Qu’est-ce que l’espace transitionnel?

A

Constitue les premières années de vie de l’enfant ainsi que le rapport entre celui-ci et son environnement avant l’établissement d’une personnalité distincte du monde extérieur.

100
Q

Margaret S. Malher est principalement connue pour quoi?

A

Son concept de séparation-individuation

101
Q

Où se situe le processus de séparation-individuation?

A

entre le quatrième et trente-sixième mois

102
Q

Que s’établit dans le processus de séparation-individuation?

A

La véritable naissance psychologique de l’individu

103
Q

Que permet la phase de séparation?

A

Elle permet à l’enfant d’émerger de la fusion symbiotique avec la mère et d’investir l’objet selon une progression qui va de l’objet partiel, propre à satisfaire ses besoins, à un objet total et relativement constant.

  • En d’autres mots, la séparation constitue le passage de l’objet partiel à l’objet total.
104
Q

Qu’est-ce que la phase d’individuation?

A

C’est là où l’enfant assume ses propres caractéristiques individuelles et investit peu à peu les fonctions du Moi, particulièrement les représentations du self.

105
Q

Combien de phase y-a-t-il dans le processus d’individuation?

A

4

106
Q

Quelles sont les sous-phase du processus d’individuation

A
  • Différentiation
  • Période des essais
  • Rapprochement
  • Consolidation de l’individualité
107
Q

Différentiation
Quand?
Quoi?

A
  • 5e mois
  • Éclosion du SYSTÈME PERCEPTION-CONSCIENCE (l’enfant va commencer à différencier son corps de celui de la mère)
108
Q

Périodes des essais
Quand?
Quoi?

A
  • 7e mois
  • Investissement des objets inanimés. L’enfant va être capable de s’éloigner de la mère. Revient à elle –> Recharger émotionnellement
109
Q

Rapprochement
Quand?
Quoi?

A

16 et 24 mois
Acquisition d’une conscience dramatique de la séparation physique et psychique.
Découvre la solitude dans la peur de perdre l’objet d’amour symbiotique. ( mère )

110
Q

Consolidation de l’individualité
Quand?
Quoi?

A

3 ans à la fin de la vie
Accès à la constance relative de l’objet émotionnel ( aptitude à fonctionner sans la présence parentale)

111
Q

Quelles sont les phases qui précédents les étapes de la séparation-individuation

A
  • Phase autistique:
  • De la naissance à 2 mois.
  • C’est la période de l’union totale où le nourrisson ne voit pas la différence entre lui-même et sa mère. Fusion
  • Pour le nourrisson, sa mère est un prolongement de soi.
  • Phase symbiotique:
  • De 2 mois à 5 mois.
  • C’est la période de fusion entre le nourrisson et la mère.
  • Par exemple, un couple fusionnel qui fait toujours tout ensemble.
112
Q

Qu’est-ce que l’attachement?

A

Lien émotionnel fort et durable qui s’établit entre l’enfant et certaines personnes de son entourage.

  • L’effet des premières expériences de vie sur le développement de la personnalité et de leurs rapports avec son fonctionnement ultérieur.
113
Q

Que propose bowlby?

A

une mesure de la relation mère-enfant

114
Q

Selon la théorie bowlby, comment est utilisé l’attachement?

A

Comme base de sécurité

115
Q

Conception de l’attachement

A

« Au-delà de la provision de nourriture, la relation privilégiée établie avec des personnes spécifiques assure l’enfant d’une qualité et d’une continuité de soins dont il retire la sécurité indispensable à son développement social et émotif. »

116
Q

Qu’est-ce que le système comportemental d’attachement?

A

Comportement innée que l’enfant va déclencher face aux situations considérées comme potentiellement menaçantes.

Un concept qui souligne l’importance du lien qui s’établit entre le nourrisson et la figure maternelle

117
Q

Au fil des interactions avec ses parents que forme l’enfant ?

A

Une représentation cognitive des réponses parentale qui guide son comportement d’attchement

118
Q

Est-ce le que le modèle cognitif opérant et malléable?

A

Oui, parce qu’il est propre à une relation.

119
Q

À quoi s’ajoutent les représentations cognitives?

A

au système comportemental d’attachement

120
Q

Liens avec la dimension sociale

A

« Alors que les enfants dépendent totalement de leurs parents pour survivre, dans toutes les
communautés sauf les plus primitives, les parents, et surtout les mères, dépendent plus largement de la société pour les besoins économiques. Si une communauté attache de la valeur à ses enfants, elle doit chérir ses parents. »
John Bowlby (1951)

121
Q

À quoi s’intéresse Mary Ainsworth ?

A

La sensibilité des mères

122
Q

Qui est-ce qui instaure la situation étrangère?

A

Ainsworth

123
Q

En quoi consiste la méthode de la situation étrangère?

A

À obbserver la réaction de l’enfant au cours de huit épisodes durant lesquels l’enfant et le parent sont séparés, puis réunis pendant de courtes périodes.

  • Technique expérimentale = évaluer la qualité de l’interaction mère-enfant
124
Q

Combiend de catégories d’enfant y-t-il selon leur mode d’attachement

A

4

125
Q

Attachement sécurisé/Type B

A

70%

Sensible au départ de la mère :
- Détresse transitoire
- Acueilli la mère en souriant et facile à reconforter

Retourne à l’exploration et se remet à jouer.

126
Q

Évitant/Type A

A

20 %

Proteste peu au départ de la mère :
- Fuyant
- Évite les regard et s’éloigne
- Attention portée sur les jouets

Pas de préférence entre le tiers inconnu et le parent

127
Q

Anxieux/ambivalent/Type C

A

10%

Retrouvaille difficile :
- Beaucoup de détresse au moment de la séparation
- Pas facile à appaisser au retour
- Ambivalent
Manifeste peu de comportements d’exploration

128
Q

Désorganisé/Type D

A

5% et 15%

Réaction désorganisée lors de la Situation étrange

Hésite entre une recherche de proximité excessive et un évitement intense :
- Passer d’un émotion à l’autre
- Adopter une expression figée
- Confus

129
Q

Les enfants sécurisé ont une mère…

A

sensible

130
Q

Comment est-ce que le style d’attachement pourrait être stable?

A

Si le contexte familiale l’est aussi

131
Q

Quels sont les concepts qu’amène Karen Horney?

A
  • Angoisse fondamentale
  • Névrose
  • Les types de stratégies névrotiques et des besoins qui y sont rattachés
132
Q

Selon Horney, que provoque l’angoise et à quoi cela mène?

A

les expériences d’appauvrissement affectif, d’insécurité et de dévalorisation provoquent l’angoisse et incitent les individus à mettre au point des stratégies et des défenses complexes qui les éloignent de l’équilibre psychique recherché.

133
Q

Quels sont les besoins primordiaux de l’enfant? (Horney)

A
  • Besoins de sécurité
  • Besoins de satisfaction
134
Q

Comment s’installent l’angoisse fondamentale?

A

Si les besoins de l’enfant sont négligés dans les premières années de vie

et cela perturbe le développement

135
Q

Qu’est-ce que l’angoisse fondamentale?

A
  • Un sentiment de grande solitude et d’abandon qui résulte d’une enfance vécue dans un climat pathogène (environnement où l’enfant ne reçoit pas de chaleur, d’affection , de tendresse ou de respect de la part de ses parents)
  • Sensation d’insécurité fondamentale peut être causée par l’indifférence, de la surprotection et des besoins non comblés dans le contexte familial
136
Q

Quelles sont les 3 stratégies névrotiques pour combattre l’angoisse fondamentale?

A
  • MOUVEMENT VERS AUTRUI
  • MOUVEMENT CONTRE AUTRUI
  • MOUVEMENT DE FUITE DEVANT AUTRUI
137
Q

Qu’est-ce qu’une stratégie névrotique?

A

Ce sont des attitudes, des sentiments et des façons d’être accessoires qui permettent à l’individu d’affronter la vie et d’entrer en relation avec les autres sans être paralysé par l’angoisse fondamentale. Ces stratégies vont venir refléter l’appréciation que l’individu a des autres et de lui-même.

138
Q

Identifier les trois types de personnalité auxquels peuvent être associés les trois tendances névrotiques;

A
  • SOUMISE/COMPLIANTE = va vers les autres
    Constante recherche de protection et d’affection en provenance de l’entourage
  • AGGRESSIVE = va contre les autres
    Désir de domination et de pouvoir
  • DÉTACHÉE/DISTANTE = s’éloigne des autres
    Mouvement de fuite aux autres, évitement de tout contact avec les autres personnes
139
Q

Qu’est-ce que la théorie de la névrose?

A

-Stratégies névrotique = réduire l’angoisse

L’utilisation rigide de ces tendances entraine l’absence de l’épanouissement du potentiel individuel, ce qui constitue l’essence de toute névrose. (Rejoint la notion de troubles de personnalité telle que définie dans le DSM-V)

Névrose = troubles de personnalité ( Horney )

140
Q

Quelles sont les dix besoins reliés aux stratégies névrotiques?

A

COMPLIANTE/SOUMISE :

  • Le besoin d’affection et d’approbation
  • Le besoin d’un partenaire qui prendra la personne en charge
  • Le besoin de circonscrire sa vie dans d’étroites limites

AGGRESSIVE:

  • Le besoin de puissance
  • Le besoin d’exploiter les autres
  • Le besoin de notoriété et de prestige
  • Le besoin d’être admiré pour soi
  • Le besoin de réussite personnelle

DÉTACHÉE/DISTANTE:

  • Le besoin de suffire à soi-même
  • Le besoin de perfection et d’invulnérabilité
141
Q

Le besoin d’affection et d’approbation

A

Motivations et désirs orientés vers la satisfaction du besoin d’être aimé et admiré. La personne ne peut s’affirmer dans son individualité puisqu’elle doit répondre aux attentes des autres.

142
Q

Le besoin d’un partenaire qui prendra la personne en charge

A

La peur de sollitude et de l’abandon suscite chez l’individu une surestimation de l’amour, qui devient la solution à tous les maux de l’existence.

143
Q

Le besoin de circonscrire sa vie dans d’étroites limites

A

La personne évite tout changement et favorise les actions qu’elle maitrise bien, préférant se contenter de peu de choses.

144
Q

Le besoin de puissance

A

La personne vénère la force et la domination.
Elle méprise la faiblesse et manque d’égard envers les autres

145
Q

Le besoin d’exploiter les autres

A

La personne a besoin de profiter des autres et perçoit ces derniers en fonction de ce qu’ils peuvent lui rapporter.

146
Q

Le besoin de notoriété et de prestige

A

La personne ne valorise que les gens et les objets qui ont du prestige.
Elle ne s’estime que lorsqu’elle reçoit des compliments et des approbations.

147
Q

Le besoin d’être admiré pour soi

A

L’estime de soi d’un individu est en fonction de la possibilité de réaliser l’image qu’il a de lui-même et de sentir qu’on l’apprécie selon cette image souvent exagérée.

148
Q

Le besoin de réussite personnelle

A

La personne s’engage continuellement dans ses réalisations toujours plus complexes dans le but de prouver sa supériorité.

149
Q

Le besoin de suffire à soi-même

A

La personne est effrayée à l’idée de tisser des liens interpersonnels et même matériels

150
Q

Le besoin de perfection et d’invulnérabilité

A

L’individu se caractérise par une constante recherche de la perfection

151
Q

Quelle idée est la plus originale d’Erikson?

A

La crise d’identité

152
Q

Pour Erikson, en combien de stade se fait le développement de la personne

A

Les huits stades psychosociaux

153
Q

Qu’est-ce que le moi sain ?

A

Moi sain;
* Fait preuve de souplesse et de créativité et permet à l’individu de se sentir unifié, de faire des choix adéquats et de se propulser toujours plus confiant vers son devenir

154
Q

Selon Erikson est-ce que le développement s’arrête à l’enfance?

A

Non, il se poursuit tout au long de la vie

155
Q

Que se passe-t-il dans chacun des stades psychosociaux?

A

À chaque stade, la personne est soumise à des forces +/- qui s’opposent :
- Doit s’approcher des forces positives pour résoudre la crise. La résolution d’une crise va préparer l’individu à la bataille pour la recherche de son identité.

Crises dans les différents stades = crise psychosociale.

156
Q

CONFIANCE VS MÉFIANCE

A

1ère année de vie du nourrisson

Résolution de la crise :
- Le nourrisson doit être confiant par rapport à la satisfaction de ses besoins. Pour ce faire, les parents doivent satisfaire le mieux possible les besoins physiologiques de leur enfant.

Si l’environnement de l’enfant est négligeant = mauvaise résolution de la crise

157
Q

AUTONOMIE VS HONTE ET DOUTE

A

Première enfance : 2-3 ans, lorsque l’enfant a développé sa motricité physique.

Résolution de la crise :
- L’enfant doit percevoir un contrôle sur les choses et sur ses actions (autocontrôle)

L’apprentissage de la propreté est capital dans ce stade.
- L’enfant qui est capable de contrôler ses sphincter a l’impression d’être autonome et indépendant vis-à-vis ses parents

Si la crise est résolu = sentiment de libre-choix ( pouvoir )

158
Q

INITIATIVE VS CULPABILITÉ

A

Âge préscolaire : 3-5 ans, L’enfant commence à contrôler ses comportements et à acquérir de nouvelles habiletés. Il veut avoir du pouvoir sur son environnement.

  • Les enfants vont prendre de l’initiative, ce qui ne plait pas toujours à leur entourage.
  • Posent beaucoup de questions sur les choses de la vie et explorent le plus de choses possibles

Si un enfant est réprimandé trop souvent parce qu’il explore son environnement, il se sentirait coupable.

Si la crise est résolue = courageux et suivra ses objectifs sans culpabilité d’être puni

159
Q

ACCOMPLISSEMENT VS INFÉRIORITÉ

A

Âge scolaire : 6-11 ans, les enfants apprennent beaucoup et évoluent dans un monde stimulant.

  • Les enfants doivent comprendre, en lien avec le stade précédent, qu’ils doivent user de leur initiative d’une façon appropriée et convenable.

Résolution de la crise :
Les enfants doit sentir qu’il est capable de faire des choses pour les autres et qu’il est apprécié de ses camarades.
De l’autre côté du pôle, le sentiment d’infériorité se manifeste lorsque l’enfant perçoit ses aptitudes et son statut par rapport aux autres de son groupe comme étant inadaptés.

La résolution de la crise procure à l’enfant un sentiment de compétence.

160
Q

IDENTITÉ VS CONFUSION DE RÔLE

A

Adolescence : 12-20 ans : SYNTHÈSES DES STADES PRÉCÉDENTS

La notion d’identité reflète une conception intégrée de soi et répond à la question « qui suis-je? »
- La confusion des rôles fait référence au fait que notre personnalité est construite de différentes facettes et plus ces facettes sont contradictoires, moins l’identité sera bonne.

Bonne résolution = fidélité (intègre malgré nos légères contradictions)

161
Q

INTIMITÉ VS ISOLEMENT

A

Jeune âge adulte : 20-45 ans

L’intimité est considérée comme l’aptitude à fusionner son identité dans l’autre sans avoir peur de perdre sa propre identité.

L’isolement correspond à l’incapacité de créer une forte relation avec une personne du sexe opposé.

Bonne résolution : La crise conduit à la formation du concept d’amour chez l’individu.

162
Q

CRÉATIVITÉ VS STAGNATION

A

Âge adulte : 45-65 ans, la personne prend une place active dans la société.

La créativité fait référence au désir de reproduire des choses qui nous survivent et la manière la plus classique de le faire est d’avoir des enfants. Dans un sens plus large, on parle de toutes créations (livres, inventions…) qui assure notre continuité.

La stagnation, quant à elle, correspond à l’incapacité de donner une partie de soi au monde futur.

Résolution de cette crise = qualité de prendre soin de ce qui est créé

PSY-1001 (4 decks)

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