Modèles Étiopathogèniques Du Psychotraumatisme Flashcards
Théoriciens des modèles psychodynamiques
- Sigmund Freud
- Sandro Ferenczi
- Mardi Horowitz
Périodes dans l’œuvre de Freud concernant le traumatisme
1- Il attribue une valeur causale à l’événement: Il s’appuie sur la question de séduction pour appréhender le traumatisme. Plus précisément, le facteur traumatique princeps, qui préside à l’organisation de la névrose, résiderait dans une expérience de séduction vécue durant la prime enfance (1895).
2- Il va se détourner de l’exploration de l’événement pour mettre l’accent sur les processus psychiques. Il avance que le traumatisme est lié aux fantasmes originaires et aux angoisses inhérentes (de castration, de séduction, liées au complexe d’Œdipe). ===> avec cette nouvelle conception, et les nouvelles perspectives offertes, Le trouble psychique n’entretiendra plus de lien causal nécessaire avec une quelconque expérience de vie.
3- A partir de 1920, il amène l’idée que le traumatisme est la conséquence de l’effraction du «pare-excitation» et que c’est le manque de préparation par l’angoisse qui serait la cause de la désorganisation psychique inhérente au traumatisme.
4- A la fin de son œuvrent il mentionne que les expériences traumatiques originairement consécutives de l’organisation et du fonctionnement psychique peuvent créer des blessures d’ordre narcissiques.
Dans son article «au delà du principe de plaisir», comment Freud explique t il la désorganisation conséquente au traumatisme lui même?
Par l’incapacité du sujet à endiguer l’afflux d’excitations.
Le sujet ne dispose pas des défenses suffisantes pour faire face à la situation et la quantité d’énergie non maîtrisée va générer de l’angoisse.
Qu’est ce que le PAre-excitation selon Freud?
L’appareil psychique serait protégé des excitations externes par une sorte d’enveloppe qui les filtrerait passivement.
Selon Freud, Que provoquerait un afflux d’excitation trop important?
Il provoquerait la rupture du «pare-excitation» et serait à l’origine du traumatisme.
A partir de quel affect la psychanalyse a t elle développé sa conceptualisation du traumatisme?
L’angoisse.
Comment l’angoisse est elle initialement considérée par Freud?
Comme une réaction du Moi soumis à un déplaisir particulier.
En 1927 dans son ouvrage «inhibition, symptôme et angoisse» à quoi Freud lie t il l’apparition de l’angoisse?
À une situation produisant dans le «ça» un fantasme, une représentation, qui active dans le «Moi» une situation de danger correspondant au signal d’angoisse*. Des mécanismes de défense seront déclenchés et il apparaît que l’angoisse a une fonction similaire au «pare-excitation» car elle protège l’appareil psychique.
Le «signal d’angoisse» Freud, 1927
Permet au sujet d’anticiper quelque chose qu’il redoute et évite l’emergence de «l’angoisse automatique».
Selon la conception de Freud dans son ouvrage «inhibition, symptôme et angoisse», qu’est ce qui cause la désorganisation psychique inhérente au traumatisme?
C’est le manque de préparation par l’angoisse.
Concernant le traumatisme, à quoi s’intéresse Freud avant tout?
Aux raisons qui font d’un événement traumatique une source de pathologie mentale.
Selon Freud, qu’est ce qui fonde la valeur pathogène d’un événement?
Ce serait la «manière» dont il a été vécu.
Pour quoi , Freud se détournera til des explications liées à la nature de l’événement traumatique?
Pour se concentrer uniquement sur les motifs purement intra-psychiques d’apparition du trouble.
Freud se détournera des événements de vie pour concentrer son attention sur quoi?
Sur les fonctionnements propres au sujet.
Pour Sandor Ferenczi, à quoi le «choc est il équivalent»?
«À l’anéantissement du sentiment de soi, de la capacité de resister, d’agir et dépenser en vue de défendre le soi propre».
Pour Sandor Ferenczi, face à l’anéantissement de soi du choc, comment agit le sujet?
Il essaie de mobiliser ses ressources cognitives pour se représenter une solution, un changement ultérieur.
Pour Sandor Ferenczi, que fait le sujet lorsqu’il ne parvient pas à mobiliser ses ressources cognitives?
Il pense qu’il élimine une partie de lui-même afin de ne plus ressentir la menace de mort.
Qu’un mécanisme de clivage vient alors protéger le soi et veiller sur une partie de l’être qui reste en éveil, alors que l’autre partie a disparu.
Selon Sandor Ferenczi, qu’est ce que le «processus de clivage» peut expliquer?
Les symptômes d’amnésie totale ou partielle susceptibles de survenir chez la victime.
Concernant le processus onirique, qu’affirme Sandor Ferenczi?
Il affirme que le principe même de tout processus onirique est la résolution du traumatisme et constate que, dans les pathologies traumatiques, cette résolution est immanquablement vouée à l’échec- le rêve se répétant de manière strictement identique dans le rêve.
A partir de quoi Sandor Ferenczi va t il conceptualiser certaines de ses idées fortes relatives au traumatisme?
À partir de l’analyse des récits d’abus ou de maltraita ces précoces livrés par ses patients.