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MEDECINE LEGALE / MEDECINE DU TRAVAIL > ML 12 - Violences sexuelles > Flashcards

ML 12 - Violences sexuelles Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une violence sexuelle ?

A

Tout acte sexuel (ou tentative), commentaire ou avance de nature sexuelle, en utilisant la coercition, commis par une personne indépendamment de sa relation avec la victime, dans tout contexte, y compris le foyer et le travail

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Q

Qu’est-ce qu’une agression sexuelle ?

A

Atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte physique ou morale, menace ou surprise, soit sans le consentement clair et explicite de la victime

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3
Q

V/F. Lorsque la victime d’agression sexuelle a moins de 15 ans, il y a un abus de vulnérabilité.

A

Vrai

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4
Q

V/F. Le viol est un délit.

A

Faux
Viol = crime
Agression sexuelle = délit

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5
Q

V/F. Le viol est une agression sexuelle.

A

Faux
- Agression sexuelle = exclut tout acte de pénétration
- Viol = pénétration

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6
Q

Quelle est la définition d’un viol ?

A

Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, ou tout acte buccogénital commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise

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7
Q

V/F. Le consentement clairement exprimé à un acte sexuel est valide chez un mineur de moins de 15 ans.

A

Faux
pas assez de discernement chez les mineurs de moins de 15 ans

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8
Q

V/F. Le harcèlement sexuel ainsi que l’exhibition sexuelle sont des délits.

A

Vrai

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9
Q

Qui sont majoritairement les victimes de viol ?

A

Femmes jeunes entre 10 et 24 ans

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10
Q

V/F. L’agression sexuelle est uniquement une urgence judiciaire.

A

Faux
urgence judiciaire et médicale

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11
Q

Que faut-il recueillir à l’interrogatoire chez une personne victime d’agression sexuelle ?

A
  • ATCD médicaux (vulnérabilité, soins, état de santé général et gynéco)
  • Histoire de l’agression (circonstances, date du dernier rapport sexuel avant les fait et depuis les faits, toilettes intime ? douche ? changement de vêtements ?)
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12
Q

Que réalise-t-on à l’examen clinique chez une victime d’agression sexuelle ?

A
  • Examen général (personne vulnérable ? toxiques ?)
  • Recherche de lésions traumatiques physiques non sexuelles
  • Recherche de lésions gynéco sous bon éclairage
  • Examen des vêtements et des sous-vêtements
  • Evaluation du retentissement psychologique
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13
Q

Chez une victime d’agression sexuelle, il faut rechercher à l’examen des lésions traumatiques non sexuelles, à quel endroit particulièrement ?

A

Lésions traumatiques tégumentaires au niveau :
- Zones de défense (mains, bords internes des avant-bras)
- Zones de prise / préhension manuelle (poignets, épaules, face interne des bras)
- Zones de chute (coudes, genoux, zones saillantes)
- Zones à forte connotation sexuelle (bouche, seins, pubis, vulve, fesses, anus)

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14
Q

Qu’est-ce qu’une déchirure traumatique de l’hymen ?

A

Encoche complète qui atteint le bord d’insertion vaginal de l’hymen

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15
Q

Quel outil permet d’examiner parfaitement l’hymen lors d’un examen gynécologique ?

A

Sonde à ballonnet (gonfler le ballon à 15cc)

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16
Q

Que peut-on observer à l’examen de l’hymen lors de l’examen gynécologique ?

A
  • Défloration ancienne (déchirure non hémorragique)
  • Défloration récente (déchirure hyménée atteignant la paroi vaginale +/- hémorragique)
  • Hymen intact
  • Lésions hyménéales (ecchymoses, érosions, érythème vulvaire)
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17
Q

V/F. Un hymen intact sans aucune encoche permet d’éliminer un acte de pénétration.

A

Faux
Certains hymens peuvent se dilater +++ => hymen intact n’élimine pas un acte de pénétration

18
Q

Durant l’examen gynécologique d’une victime, que faut-il réaliser ?

A
  • Inspection lèvres, clitoris
  • Examen hyménéal
  • Examen du vagin, culs-de-sac, col
  • Examen anal
19
Q

Sur le plan médical, de quoi faut-il s’assurer dans l’évaluation du retentissement psychologique ?

A

S’assurer de l’absence de risque suicidaire à court terme

20
Q

V/F. L’absence de sperme dans les prélèvements n’élimine ni la pénétration ni le viol.

A

Vrai

21
Q

Quels prélèvement sont à réaliser sur la victime pour éventuellement identifier l’auteur grâce aux traces d’ADN ?

A
  • Multiples écouvillons en nombre pair (pour contre-expertise éventuelle) : vulve, vagin, culs-de-sac, col, face interne des cuisses, anus, interstices dentaires
  • Prélèvement de sang de la victime (comparer le matériel génétique)
  • Grattage des ongles
  • Recueil des poils étrangers
  • Recueil des taches sur les vêtements
22
Q

Quels prélèvement sont à réaliser sur le suspect pour comparer aux résultats identifiés sur la victime ?

A
  • Ecouvillons sur le glands du suspect rapidement après les faits
  • Grattage des ongles
  • Prélèvement de sang ou écouvillon buccal
23
Q

Qu’est-ce que la soumission chimique ?

A

Fait de donner volontairement à une victime un produit toxique (psychotrope) dans un but criminel (viol) ou délictuel (vol), ou simplement afin d’en tirer un bénéfice

24
Q

V/F. La soumission chimique peut être suspectée quand la victime consulte plusieurs jours après les faits.

A

Vrai
si amnésie, sensation anormale de perte de contrôle, endormissement

25
Q

Pour rechercher des toxiques sur une victime, quels prélèvements sont à réaliser ?

A
  • Sang (heures, jours)
  • Urines (heures, jours)
  • Cheveux (mois)
26
Q

V/F. Sur la victime, les cheveux sont à prélever 6 mois après les faits pour rechercher une soumission chimique.

A

Faux
1 mois après

27
Q

Quels peuvent être les produits en cause dans la soumission chimique ?

A
  • Antihistaminiques et sédatifs
  • Benzodiazépines et apparentés
  • Substances non médicamenteuses (ecstasy, GHB, alcool)
28
Q

Quels prélèvement à visée médicale sont à réaliser chez la victime ?

A
  • Recherche IST : écouvillons vaginaux (chlamydiae trachomatis, mycoplasme, gonocoque)
  • B-hCG
  • Sérologie chlamydia, TPHA-VDRL (syphilis), hépatites B et C, VIH1 et 2, HTLV (leucémies à cellules T) recontrôlée à 1 mois et 3 mois
29
Q

Qu’appelle-t-on mutilations génitales féminines ?

A

Atteinte, ablation partielle ou totale de tout ou d’une partie des organes sexuels externes à des fins autres que thérapeutiques

30
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une mutilation sexuelle féminine de type I ?

A

Ablation partielle ou totale du clitoris et/ou du prépuce
- I A = clitoris OU prépuce uniquement
- I B = clitoris ET prépuce

31
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une mutilation sexuelle féminine de type II ?

A

Ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres, avec ou sans excision des grandes lèvres
- II A = petites lèvres uniquement
- II B = petites lèvres et clitoris
- II C = petites lèvres, clitoris et grandes lèvres

32
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une mutilation sexuelle féminine de type IV ?

A

Toutes les autres interventions nocives pratiquées sur les organes génitaux féminins à des fins non thérapeutiques (ponction, percement, incision, scarification, cautérisation)

32
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une mutilation sexuelle féminine de type III ?

A

Rétrécissement de l’orifice vaginal avec recouvrement par l’ablation et l’accolement des petites lèvres et/ou grandes lèvres, avec ou sans excision du clitoris
- III A = petites lèvres
- III B = grandes lèvres

33
Q

Quelles peuvent être les complications des mutilations sexuelles féminines ?

A
  • Somatiques (infection, infertilité, douleurs…)
  • Sexuelles et obstétricales (vaginisme, grossesse pathologique, anorgasmie, dyspareunie…)
  • Psychologiques
34
Q

De quoi faut-il systématiquement informer les victimes d’agressions sexuelles ?

A

Information systématique de la possibilité de déposer plainte

35
Q

Quel est le délai de prescription pour les victimes majeures pour déposer plainte pour agression sexuelle ?

A

20 ans

36
Q

Quels sont les risques médicaux associés aux agressions sexuelles ?

A
  • Risque de grossesse
  • Risque d’IST
  • Risque psychologique et social
37
Q

Quelles contraceptions d’urgence peut-on proposer aux victimes d’agressions sexuelles ?

A
  • Lévonorgestrel (jusqu’à 72h après)
  • Ulipristal acétate (jusqu’à 120h après)
  • DIU au cuivre (jusqu’à 120h après)
38
Q

Dans quel délai après l’agression peut-on instaurer une trithérapie (traitement antirétroviral) ?

A

< 48h

39
Q

V/F. En absence de réquisition, le certificat médical initial est à remettre à la victime.

A

Vrai

MEDECINE LEGALE / MEDECINE DU TRAVAIL (14 decks)

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