mini-test 4 Flashcards

1
Q

c’est quoi le but de l’analyse qualitative?

A
  • Réduire le volume de renseignements bruts
  • éliminer les données changeantes
  • déceler les tendances significatives
  • construire un cadre de référence qui permet de communiquer l’essence de ce que les données révèlent
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Q

Est-ce qu’on garde ou on élimine les données changeantes?

A
  • On les élimine parce qu’on est pas dans de l’étude de cas
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3
Q

En analyse qualitative, les mots sont…

A
  • L’outil de travail, d’approche et d’examen rigoureux
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4
Q

À partir de l’analyse, le chercheur tente de…

A
  • Comprendre, mettre en lien et révéler le sens de ce qui lui est donné d’entendre ou d’observer
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5
Q

quelle notion suscite l’interprétation de l’analyste?

A
  • la notion expérientielle qui rend compte de l’expérience du chercheur et de sa sensibilité en tant qu’acteur social
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6
Q

qu’est-ce que le temps d’analyse?

A
  • il se fait au fur et à mesure que la recherche avance
  • Processus itératif
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7
Q

c’est quoi, un processus itératif?

A

mouvement entre la collecte de données sur le terrain, le retour sur la conception du problème et l’analyse des données

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8
Q

c’est quoi, la pré-analyse?

A

c’est la période de rédaction de notes; la prise de notes lors de la collecte de données est déjà une amorce de réflexion sur les données

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9
Q

pourquoi est-ce qu’on analyse tout de suite le verbatim, même si on a pas fait toutes nos rencontres?

A

le premier verbatim permet de bonifier l’outil d’analyse, et le second aussi, et le troisième aussi, et ainsi de suite

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10
Q

quand est-ce que se fait l’analyse?

A
  • lorsque le chercheur a concentré son attention sur un sujet particulier
  • Il est possible d’analyser le matériel en profondeur, faire des liens entre les données, en dégager une vision globale
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11
Q

comment on fait pour assurer la confidentialité des personnes qui ont participé aux entrevues?

A
  • on utilise des codes alphanumériques, des pseudonymes
  • on fait tout pour que les propos ne puissent être associés à quelqu’un en particulier et éliminer le plus possible les références à des lieux ou des personnes connus
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12
Q

quand est-ce qu’on garde les noms propres mentionnés?

A

quand ils sont essentiels à la compréhension du sujet

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13
Q

c’est quoi les 3 grandes règles de transcription?

A
  • ne pas sauter ou oublier de passages
  • utiliser des codes pour différencier les propos des répondants et ceux du chercheur
  • pour les hésitations, les rires, les phrases inachevées, il est préférable d’avoir recours aux mots ou aux ponctuations qui symbolisent les expressions des répondants
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14
Q

comment on fait pour différencier les propos dans des focus groups?

A

en numérotant chacune des réponses sans distinction de la personne à qui elle est attribuée

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15
Q

sachant que l’écriture amène une perte de repères (ton de voix, gestes, réactions du visage, etc.), comment on fait pour contrer ces pertes?

A

on donne le plus de détails sur l’atmosphère

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16
Q

c’est quoi, le choix littéraire?

A

c’est une retranscription du verbatim qui permet de:
- rendre le texte plus compréhensible
- rendre le texte plus fluide

◦ mais peut faire perdre le sens du propos ou éliminer des informations contextuelles importantes (euh… hésitation)

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17
Q

c’est quoi, la transcription synthétique?

A

c’est un résumé, où il y a perte considérable d’information, mais dans certains cas, cela peut accélérer le processus d’analyse

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18
Q

on fait quoi si la personne interviewée refuse de se faire enregistrer?

A

il faut rentranscrire l’entrevue de mémoire, et ce le plus rapidement possible pour limiter les pertes et les interprétations

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19
Q

c’est quoi, l’analyse thématique?

A

on fait ressortir les thèmes dominants du phénomène à l’étude en rapport avec l’orientation du projet de recherche
permet de savoir s’il y a des thèmes plus récurants, plus majeurs que d’autres, ce qu’on trouve sur ce sujet, ce qu’il y a à savoir

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20
Q

c’est quoi les deux fonctions de l’analyse thématique?

A

Repérer
- Faire ressortir tous les thèmes pertinents en lien avec les objectifs de la recherche
Documenter
- Faire état de l’importance de certains thèmes à l’intérieur de l’ensemble des thèmes, identifier les patterns récurrents et démontrer les liens entre les thèmes dominants et les différences

21
Q

c’est quoi, l’analyse critique du discours?

A
  • Permet d’amener l’analyse au-delà de l’analyse thématique en recontextualisant les propos des participants dans un contexte social et culturel donné.
  • L’analyse du discours porte aussi sur le langage, de quel façon il construit et contraint la personne qui parle.
22
Q

c’est quoi, l’analyse typologique?

A
  • rendre compte d’une conceptualisation théorique des expériences individuelles à partir de types idéaux
  • ce qui peut se chevaucher d’un idéal à un autre
23
Q

quelles sont les deux étapes de l’analyse typologique?

A
  1. classification par groupes
  2. comparaison entre les groupes
24
Q

en analyse typologique, comment sont regroupés les éléments?

A

en fonction de leurs similitudes sur des aspects définis en cours d’analyse

25
Q

c’est quoi, les mémos d’analyse?

A

◦ Idées ou réflexions suscitées par l’entrevue ou par les mots dans les entrevues
◦ Se font habituellement sur une feuille où le chercheur inscrit toutes les idées qui lui viennent en tête… cela va aider dans l’organisation conceptuelle
◦ C’est un élément important à effectuer et trop souvent négligé par les chercheurs

26
Q

quelles sont les deux étapes de l’analyse?

A
  1. déconstruction des données (codification)
  2. reconstruction des données (catégorisation conceptuelle)
27
Q

en quoi consiste la codification?

A
  • prendre le verbatim et le découper
  • sortir le contenu de texte, classer les extraits selon l’étiquette thématique à laquelle elles appartiennent
  • décontextualiser les propos
28
Q

vrai ou faux: dans la codification, on cherche à analyser les données selon le contexte dans lequel elles se trouvent

A

faux! on faut plutôt analyser selon la signification qui leur est propre

29
Q

en quoi consiste la catégorisation conceptuelle?

A

regarder chaque thème et regarder ce qui ressort. les résultats aux questions de recherche

30
Q

quelles sont les deux étapes de la codification?

A
  1. segmentation du texte par regroupement de thèmes
    - diviser les segments de textes selon les grandes thématiques
  2. découper et réduire les informations en petites unités comparables, en noyau de sens pouvant être rassemblés
31
Q

c’est quoi un noyau de sens?

A

Noyaux de sens = constitués d’expressions, de syntagmes ou de phrases exprimant une même idée, représentation ou opinion sur un thème donné

32
Q

la grille de codification est-elle coulée dans le béton?

A

non! elle peut changer après chaque participant·e. la codification peut changer d’un·e chercheur·se à l’autre, mais le contenu va se ressembler vu que c’est le même verbatim

33
Q

c’est quoi une unité de codification?

A

Un passage de l’entrevue qui porte un sens et traite d’un thème particulier

34
Q

c’est quoi le codage? quand est-ce qu’on y a recours?

A
  • quand les propos sont divisés en noyaux de sens
  • il consiste à questionner les données: de quoi est-il question, que nous dit cet extrait
35
Q

c’est quoi, un code?

A
  • construit théorique, étiquette apposée sur un extrait d’expérience. doit émaner directement du matériel
  • construction entre le concret (propos des participants) et l’abstrait (connaissances pratiques et théoriques)
  • un code indique un thème
  • il est constitué d’un ou de quelques mots qui résument le contenu, c’est donc une de donner une étiquette à un contenu
36
Q

quel équilibre doit-on trouver dans les codes?

A

Le code doit être suffisamment général pour pouvoir y inclure plusieurs extraits d’entrevue, mais suffisamment concis pour discriminer les données faisant partie d’un autre code

37
Q

pourquoi dit-on que le codage “pur” est impossible?

A

parce que les sujets traités ne nous sont généralement pas complètement inconnus

38
Q

c’est quoi, la grille de codification?

A
  • La grille de codification constitue le modèle d’organisation des éléments de codification
  • primordial que la grille soit construite à partir de la lecture du contenu des entrevues, car des thèmes imprévus peuvent émerger.
  • possible de faire de multiples versions de la grille au fil de vos analyses avant d’en arriver à votre modèle optimal.
39
Q

c’est quoi, la reconstruction des données?

A

Recontextualisation des informations dans le but de donner un sens au discours recueilli
◦ Émerge par le biais d’une comparaison constante entre les segments de texte codifiés
◦ Le but est de maximiser les différences, raffiner, nuancer et subdiviser les catégories et de tester les catégories elles-mêmes et envisager leur fusion avec d’autres ou leur division

40
Q

c’est quoi, une catégorie conceptuelle?

A

Description analytique succincte qui désigne le plus fidèlement possible l’orientation générale d’un ensemble de noyaux de sens et de sous- catégories
- c’est l’analyse, la mise en forme, le début de la théorisation.
- Brève expression qui permet de nommer un phénomène
- Travail artistique, créatif

41
Q

quel est un des grands défis des catégories conceptuelles?

A

trouver la bonne phrase pour rendre compte de ce qu’on a trouvé sur un thème en particulier, et de la nuance

42
Q

quelles sont les 5 règles des catégories conceptuelles?

A
  • exclusivité
  • exhaustivités
  • pertinence
  • univocité
  • homogénéité
43
Q

qu’est-ce que l’exclusivité?

A

Les catégories doivent être mutuellement exclusives, c’est-à-dire indépendantes les unes des autres (ça ne s’applique pas aux sous-catégories)

44
Q

qu’est-ce que l’exhaustivité?

A

L’ensemble du texte de chaque entrevue doit être codifié et contenu dans les catégories, doit vraiment rendre compte de toutes les variations dans l’expérience

45
Q

qu’est-ce que la pertinence?

A

Les catégories identifiées doivent être cohérentes avec le sujet de l’étude et non référer à des aspects éloignés et sans intérêt, on doit se coller aux questions spécifiques et aux objectifs de recherche

46
Q

qu’est-ce que l’univocité?

A
  • L’appellation des catégories identifiées doit avoir le même sens pour tous ceux qui s’y réfèrent et non requérir une certaine interprétation
  • pas aller trop loin dans le poétique, il faut que tout le monde puisse comprendre ce qu’on a trouvé
47
Q

qu’est-ce que l’homogénéité?

A
  • Réfère au fait que l’ensemble des catégories doivent donner lieu à un tout homogène qui permet de développer un modèle théorique d’ensemble
  • les catégories et sous-catégories proposées doivent être cohérentes entre elles
48
Q

qu’est-ce qu’il faut éviter dans la création de catégories conceptuelles? pourquoi? (4)

A

Imposition d’un schéma trop rigide
◦ Qui ne permet pas d’intégrer de nouvelles données en cours de route (doit avoir un schéma ouvert)
◦ De nouvelles données qui n’ont pas été pensées au point de départ émergeront avec l’analyse qualitative et c’est le but d’utiliser cette méthodologie

Élaborer un schéma trop superficiel
◦ Qui ne retient que les éléments les plus frappants
◦ Il faut également intégrer les cas qui passent inaperçu, mais qui viennent confirmer les théories

Choisir des catégories trop détaillées et trop nombreuses
◦ Ce qui aurait pour effet de reproduire le texte en entier sous prétexte de ne rien perdre
- le but des catégories est de rendre compte a quelqu’un qui a pas lu les verbatims et pas fait les entrevues de comprendre par de la synthétisation!

Choisir des catégories trop grossières
◦ Qui ne permettent pas de distinguer entre eux les éléments qu’elles regroupent
- trouver le juste milieu pour tout inclure, mais sans inclure la vie de la personne au complet