MGO NRBC Flashcards
Marche générale des opérations à caractère technologique générique (MGO NRBC).
Evaluation initiale de la situation
1. recherche de renseignements
Phase réflexe :Mise en place des mesures immédiates de sauvegarde :
2. protection du personnel
- EPI adaptés, équipes de sécurité
3. sauvetage/évacuation//mise à l’abri
- mise en sécurité des populations 4. périmètre de sécurité réflexe - définition d’une zone d’exclusion à priori
5. détection d’alerte
- analyse de la zone d’intervention, symptômes, utilisation des détecteurs du chef d’agrès et ou de l’OGC
Phase réfléchie : Qualification/résolution de l’accident ou de l’incident
6. détection de confirmation
- identification, mesures
7. zonage de l’espace
- confirmation et balisage du périmètre
8. prélèvement
- échantillons pour la levée de doute - échantillons pour les laboratoires agrées
9. réduction et ou suppression de la cause
Phase de retour à la normale : Gestion de fin d’intervention
10. désengagement.
- contrôle de contamination et décontamination éventuelle - gestion de la dosimétrie (le cas échéant) - remise en condition des hommes et du matériel - gestion des déchets
Les cinq premières étapes MGO NRBC sont plus particulièrement du ressort
des premiers intervenants donc de la responsabilité des chefs d’agrès ou de garde :
Le COS dispose de plusieurs critères pour détecter la présence de matières dangereuses (détection d’alerte).
Dans tous les cas, cette évaluation est l’addition de plusieurs éléments :
- les éléments factuels, si possibles vérifiés, fournis par un requérant (s’il y en a) et ou par des documents et faisant état de produits chimiques, radiologiques ou biologiques ;
- l’analyse de la zone de l’intervention, même sommaire (lieu, contexte, observation d’éléments, de comportements humains, etc.),
- la synthèse des symptômes présentés par la ou les victime(s), même sommaire, même imparfaite, mais si possible corroborée par un avis médical,
- la détection de substances dangereuses par les appareils en dotation dans l’engin (chef d’agrès) ou les engins du détachement (chef de garde et officier de garde compagnie).
Recherche du renseignement
.Il s’agit de recueillir un maximum d’informations et de les vérifier autant que faire se peut (un renseignement
est une information vérifiée) notamment :
- situation météorologique (point micro météo du lieux de l’intervention) ;
- la nature du ou des produit(s) en cause (caractéristiques, quantité, dangers) :
- prendre contact avec une personne ressource (responsable d’exploitation, personne compétente en radioprotection, conducteur, transporteur, expéditeur, etc.) ;
- obtenir le plus rapidement possible les renseignements sur les produits par les fiches de sécurité, les documents de transport ou par l’intermédiaire du CSO (qui contactera le CO).
- les circonstances de l’événement (situation initiale)
- présence d’éventuelles ou de potentielles victimes (si non apparentes d’emblée) ;
- relevés de mesures effectuées par le requérant avant l’arrivée des secours ;
- les mesures déjà prises par le requérant :
- plan de secours privé ou public éventuellement applicable ;
- exploiter les mesures définies dans les plans de secours privés (POI/PUI) ou publics (ÉTARÉ, PPI, ORSEC, TMR, etc.).
mesures immédiate de sauvegarde
protection du personnel intervenant
- s’arrêter avant l’adresse (comme pour une fuite degaz) ;
- porter les EPI adaptés au risque (TDF ou TLD + ARI) ;
- en l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles et de la TLD.
- contrôler le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos ;
- engager le minimum de personnel (en binôme, à vue) ;
- constituer une équipe de sécurité ;
- en cas d’incendie :
- utiliser le minimum d’eau pour l’extinction et contrôler les écoulements ; interdire l’emploi de l’eau ou toute autre matière humide pour l’extinction de matières fissiles et matières réagissant dangereusement avec l’eau.
mesures immédiates de sauvegarde
sauvetage / évacuation / mise à l’abri
- soustraire les victimes du danger immédiat (« sauvetage », au sens du ROFSIS) ;
- mettre en sécurité et évacuer la population potentiellement soumise aux effets des risques ( « mise en sécurité » et « évacuation », au sens du ROFSIS) ;
- mettre à l’abri la population soumise à un danger différé ou limité (durée et concentration) ;
- confiner les locaux ou les véhicules incriminés (mettre à l’arrêt les dispositifs de ventilation).
mesures immédiates de sauvegarde
périmétres de sécurité reflexe
- définir une zone d’exclusion a priori, compatible avec les conditions d’engagement :
à défaut d’indication plus précise, appliquer les distances suivantes :
- 50 m du point origine estimé pour les pompiers ;
- 100 m du point origine estimé pour la population ;
- 500 m en cas de risques d’explosion ;
- ajouter 300 m dans le sens du vent, si le vent est fort ;
- matérialiser cette zone en s’appuyant sur les dispositions constructives existantes (pièce, bâtiment, rue, etc.) et au moyen d’outils (commande, ruban Rubalise®, etc.) ;
- identifier un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent, notamment si le phénomène se manifeste à l’air libre.
mesure immédiate de sauvegarde
détection d’alerte
Il s’agit de caractériser la présence de matières dangereuses :
- pour la mise en oeuvre des appareils de détection de substances chimiques et radiologiques dangereuses présents dans les engins du détachement sur les lieux et la réalisation de relevés fréquents ;
- pour la demande de renforts adaptés, en fonction des résultats et des éléments d’analyse ;
- fixer un point de regroupement des renforts et veiller à ce que la zone de déploiement initial (ZDI) ne soit pas exposée aux effets d’un nuage toxique.
Demande de moyens NRBC.
- un VRCH pour effectuer une levée de doute ;
- un groupe d’intervention si l’intervention est manifestement à caractère technologique
- les moyens du Plan Jaune alpha ou plan jaune s’il est confronté à de nombreuses victimes en ambiance NRBC avérée.