Domaine biologique Flashcards
Quand les risques biologiques ont fait leur apparition ?
dans le champ de compétence des sapeurs-pompiers en octobre 2001 au travers de « l’épidémie » d’interventions pour lettres, colis ou enveloppes suspectés de contenir un agent biologique pathogène appelé, en français ‘maladie du charbon’ (en anglais ‘anthrax’ du nom latin ‘bacillus anthacis’).
Comment les SP sont confrontés au risque biologique ?
Quotidiennement lors des interventions pour SAP.
Ils peuvent y être confrontés lors d’une intervention dans un laboratoire confiné de recherche, pour un accident et/ou feu de transport de matières « infectieuses », une épidémie, pandémie liée à une maladie émergente.
Qu’est ce que le risque biologique ?
Ce sont les risques présentés par des matières vivantes.
La place et le rôle des sapeurs-pompiers dans les interventions à caractère biologique restent encore à préciser, affiner, construire y compris en termes de méthodologie opérationnelle.
Où sont les risques biologiques ?
Il est possible de localiser les risques biologiques dans des sites et installations où les agents
biologiques sont présents, étudiés, travaillés, entreposés :
- hôpitaux, cliniques, établissement de soins,
- laboratoires médicaux, d’analyses médicales,
- école, cabinet vétérinaires, zoos, animaleries,
- centres de recherches (instituts publics ou privés).
quels sont les différents types d’agents biologiques (vivants) pathogène ?
- les bacteries
- les virus
- les champignons
- les toxines
Les bacteries :
o Micro-organismes capables de se reproduire seuls, ils peuvent survivre relativement longtemps à l’extérieur d’un organisme vivant (les spores d’anthrax peuvent survivre de nombreuses années, voire 100 ans, dans la terre par exemple).
o Les bactéries sont, en général, sensibles aux antibiotiques.
Le virus :
o Beaucoup plus petits que les bactéries, ils ne peuvent se reproduire seuls. A l’extérieur d’un hôte, ils « meurent » relativement vite.
o Les virus sont insensibles aux antibiotiques.
- Les champignons :
o Connus également sous le nom de ‘mycètes’, ils provoquent des ‘mycoses’.
o Ceux qui nous intéressent sont microscopiques
- Les toxines
o Substance chimique toxique naturelle fabriquée par un animal ou un végétal :
- Ex. : le venin secrété par un serpent est une toxine
- Ex. : la ricine, poison mortel, est une toxine produite par une plante, la ricine.
o Bien que beaucoup plus toxiques que les produits chimiques artificiels, les toxines sont cependant beaucoup plus fragiles.
Il demeure évident que, sauf à posséder des renseignements fiables et vérifiés sur intervention, la nature exacte de l’agent biologique incriminé sur une intervention n’a que peu d’incidence sur …
façon de se protéger et de s’engager des premiers intervenants.
Quelle est la principale difficulté d’un risque biologique ?
de déterminer la présence d’un risque
Cette difficulté s’explique par plusieurs facteurs :
- à l’instar des rayonnements liés à la radioactivité, la présence et les risques des agents biologiques ne sont pas perceptibles par les sens humain ;
- il n’existe pas d’appareil capable de discriminer les agents biologiques ‘ennemis’ des ‘amis’ dans l’environnement (atmosphère, surfaces, etc.) ;
- l’environnement humain est chargé d’agents biologiques, dont certains sont nécessaires voire indispensables à la bonne santé des êtres humains ;
- rien ne ressemble plus à un agent biologique qu’un agent biologique, pathogène ou non.
Définitions des groupes pathogènes :
Nous retenons celui qui a comme critères la pathogénicité (pathogène, provoque des maladies), la propagation et la prophylaxie
4 Groupes : Ces 4 degrés se rencontrent précédés soit de la lettre P (pour Protection) soit des lettres NSB (pour niveau de sécurité biologique) ; ils servent aussi à catégoriser les laboratoires traitant ces agents.
S’il n’y a pas de laboratoire P4 sur le secteur de la BSPP, il existe plusieurs laboratoires classés P3.
exemple : les laboratoires P3 à la BSPP ;
- le site des laboratoires SANOFI-AVENTIS de Vitry-sur-Seine (GIS2/22e CIS/CSTC VITR);
- le site du Commissariat à l’Energie Atomique (et aux énergies alternatives) de Fontenay-aux-Roses (CEA-FAR ; GIS3/21e CIS/CSTCPLCL) ;
- le site de l’école nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA ; GIS2/17e CIS/ CSTC MALF)
- les laboratoires de l’agence nationale de sécurité environnement santé (ANSES ; GIS2/17e CIS/ CSTC MALF) ;
- le site de l’Institut Pasteur dans le 15e arrondissement de Paris (GIS3/3e CIS/CSTC PLAI).