Mer Caspienne Flashcards
Vrai ou faux? La mer Caspienne est une route maritime directe entre l’Iran et la Russie.
Vrai. Cela permet le commerce d’armes important entre les deux pays.
Vrai ou faux? Le niveau de la mer Caspienne diminue de façon alarmante.
Vrai. Pour l’instant, la collaboration entre les Etats riverains sur ce sujet est encore embryonnaire, après des années de dissensions pour le contrôle des immenses réserves d’hydrocarbures de cette mer.
Quels sont les États riverains de la mer Caspienne?
Russie, Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Iran, Azerbaïdjan
Vrai ou faux? La mer Caspienne constitue la plus grande étendue d’eau enclavée au monde avec près de 70 000 kilomètres cube, soit plus que la mer du Nord et la mer Baltique.
Vrai
La mer Caspienne est convoitée pour…
- Ses réserves d’hydrocarbures (50 milliards de barils de pétrole et 300.000 milliards m3 de gaz naturel)
- Son caviar (abrite la population la plus élevée au monde de grand esturgeon bélouga, dont les oeufs sont consommés sous forme de caviar).
Quel est le plus gros gisement de pétrole de la mer Caspienne?
Kachagan, au Kazakhstan, qui renferme 13 milliards de barils de pétrole.
Quel est le statut juridique de la mer Caspienne?
En 2018, après plus
de vingt ans de tractations, les
dirigeants des cinq pays riverains, réunis dans
le port kazakh d’Aktaw,
s’accordaient sur le statut
juridique spécial de la mer
Caspienne : ni celui d’un lac,
ni celui d’une mer,
(qui ont tous deux un
statut spécial en droit international), mais un « corps liquide ».
Cet accord a servi à diviser les zones de
souveraineté en fonction de la longueur de côte de chaque État, et s’étendant
à 15 milles nautiques maximum (27,8 km) à l’intérieur de la mer. En revanche, la Convention ne fixe pas de règles pour l’exploitation des ressources offshore en hydrocarbures qui sont déjà établies pour la partie nord de la mer mais qui restent à construire au sud.
Le reste de la Caspienne, la plus grande partie, est préservé en tant que zone commune.
Vrai ou faux? En Iran, de nombreuses voix de la société civile et des factions politiques opposées au président Rohani ont dénoncé cet accord conçu pour satisfaire les exigences russes, alors que la
politique américaine d’opposition à la République islamique conduit les autorités iraniennes à se rapprocher des puissances internationales non occidentales comme la Russie.
Vrai. Les critiques de l’accord estiment que la Convention, signée après plus de vingt ans d’incertitudes, ne correspond pas aux aspirations profondes de l’opinion publique iranienne quant
au rôle de l’Iran dans cet espace. Le texte défi nit en effet les eaux territoriales et la zone de pêche exclusive en fonction de la longueur des côtes de chaque pays. Or l’Iran a les côtes les plus courtes parmi les cinq pays riverains. En conséquence,
le principe même choisi par la Convention contrevient, pour beaucoup d’Iraniens, aux intérêts nationaux.
Vrai ou faux? Pour une partie des Iraniens,
la Convention d’Aktaw est
même comparable au traité de
Turkmentchaï, considéré par
les nationalistes comme une
humiliation.
Conclu en 1828, il s’agit d’un traité par lequel l’Empire perse (aujourd’hui l’Iran) a perdu une grande partie de ses territoires au profit de l’Empire russe.