Mémoire sémantique Flashcards

1
Q

Mémoire sémantique

A

1- Définition
2- Modèle de réseau hierarchique
3- Le modèle de comparaison des caractéristiques
4- Modèle non-hiérarchique
5- Modèle ACT
6- Théorie du schéma

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Q

La mémoire sémantique est formée de quoi?

A

La mémoire sémantique (MS) est formée des concepts, de leur définition et des relations qu’ils entretiennent (notre connaissance générale du monde)

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3
Q

Contenu de la mémoire sémantique

A

-Abstrait: il s’agit de connaissances générales, indépendantes du contexte dans lequel elles ont été apprises (ex: “un chat est un animal”)

-Stable relativement: informations stockées dans la mémoire sémantique sont relativement durables dans le temps et moins sujet à l’oubli

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4
Q

Contenu de la mémoire épisodique

A

Mémoire épisodique regroupe les souvenirs d’événements spécifiques et vécus personnelle

-Concret, particulier: chaque souvenir est ancré dans un temps et un lieu précis (ex: je suis allé à la plage le week-end dernier)

-Évolution constante
Ex: Chaque fois que tu ajoute une nouvel élément

-Nouveaux événements ajoutés      
 constamment 

-Oublié plus facilement
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5
Q

Comment l’information qui est inscrite dans la MLT est-elle organisée? Premier modèle

A

Modèle de réseau hiérarchique

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6
Q

2- Modèle de réseau hiérarchique

A

Bower, Clark, Winzenz, & Lesgold (1969)

Ce modèle suggère que l’information est organisée de façon hiérarchique, donc catégories et sous-catégories qui se connectent logiquement les unes aux autres

-Stimuli: 112 mots divisés en 4 hierarchies conceptuelles (ex: animaux, outils, vêtements, etc)

Deux groupes de participants:
Groupe “organisé”: mots présentés en hiérarchies (exemple, les animaux sont classés en sous-catégories: oiseaux, poissons, mammifères)

Groupe “aléatoire” mots présentés sans hiérarchies (les mêmes mots sont présentés dans un ordre aléatoire, sans structure)

Phase de familiarisation: les participants doivent mémoriser les mots présentés dans leur condition

-Test: rappel –> on demande aux participants de se souvenir du plus grand nombre de mots possible

Résultats:
-Le groupe “organisé” a rappelé environ deux fois plus de mots que le groupe “aléatoire”
-Cela démontre que l’organisation hiéarchique améliore la capacité de rappel

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7
Q

Collins & Quillian, 1969
Postulats

A

Pour le modèle hiérarchique

Ce modèle a une vision taxonomique

  1. Les concepts sont représentés par des “noeuds” qui contiennent la définition du concept et des pointeurs à d’autres noeuds
    Ex: Est-ce qu’un canari a des ailes? Tu va dans le noeud “Canari”, le pointeur dirige vers noeud “Oiseau”, dans le noeud “oiseau”, tu trouves “a des ailes” comme caractéristiques, donc oui les canari ont des ailes
  2. Les concepts sont organisés hiérarchiquement en trois niveaux du plus abstrait au plus spécifique
    -Niveau supérieur (plus abstrait) –> Animal
    -Niveau intermédiaire (niveau de base) –> Oiseau
    -Niveau subordonné (plus spécifique) –> Canari, Autruche
  3. Un concept du niveau intermédiaire (niveau de base) contient des pointeurs, lier
    à un seul concept plus abstrait (chien –> mammifère) et
    à tous les exemples plus concrets du concept (chien –> caniche, terrier, etc)

Il n’y a aucun lien direct entre des concepts de même niveau (chien et oiseau n’ont pas de lien direct)

Animal (vivant)
Chien (4 pattes) Oiseau (ailes)
Terrier (nez pointu) Mésange (tête noire)
Berger (oreille bruns) Serin (jaune)

  1. Principe d’économie
    -La définition d’un concept qui est à un niveau plus bas n’inclut pas explicitement les éléments qui font partie de la définition du concept plus élevé auquel il est attaché
    Ex: si animal contient dans sa définition “être vivant”, chien n’aura pas “être vivant” dans sa définition
    -Utile pour éviter de répéter les mêmes informations dans chaque sous-catégorie, rend la mémoire plus économique et efficace
    Analogie: ordinateur
    Imagine un dossier “Animal” sur ton ordi
    Tu y range “être vivant”, “respire”, “peut bouger”
    Ensuite, dans un sous-dossier “chien”, tu mets seulement ce qui est spécifique aux chiens: “aboie”, “fidèle”. Tu n’a pas besoin de copier-coller tout ce qu’il y a dans “animal”, car tu sais déja que “chien est dans “animal”
  2. Le temps requis pour comparer deux concepts varie selon le nombre de noeuds (étapes) qui doivent être parcourus entre les deux pour faire l’inférence. Pourquoi? Parce que le cerveau suit le parcours qui doit respecter les liens explicites (pointeurs) entre les concepts
    Ex:
    Canari –> Oiseau= pointeur 1
    Oiseau –> Animal= pointeur 2

Comparaison de Terrier vs Berger –> Ils sont tous les deux sous-catégories de chien donc un seul noeud à remonter

Comparaison de Terrier vs Serin –> Il faut remonter 2 noeuds de chaque coté jusqu’à Animal (Chien, oiseau, après animal)

Comparaison de chien vs animal
Seulement 1 lien à parcourir

Le pointeur est la flèche, donc le lien explicite entre 2 noeuds

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8
Q

Collins et Quillian (1969)
Objectif- tache- prédictions et résultats

A

Objectif de l’étude: Tester le modèle hiéarchiue de la mémoire sémantique en mesurant le TR des gens qu’ils doivent juger si une affirmation est vraie ou fausse

Vérification d’énoncés en MS

Tâche: Le sujet indique le plus rapidement (TR) possible si l’énoncé est vrai ou faux

Les participants voient des phrases du type:
L’appartenance catégorielle (X est un Y)
Ex: Un serin est un oiseau
Un serin est un animal

Les propriétés d’un objet ou d’un organisme vivant (plante, animal) (X a telle caractéristique)
Ex: Un serin peut chanter
Un serin peut voler

Ils doivent répondre le plus vite possible vrai ou faux

Prédictions
Le temps requis pour prendre une décision portant sur l’inclusion d’un concept dans un autre (“Est-ce qu’un X est un Y?) variera selon le nombre de noeuds qui séparent les deux concepts

Un serin est un serin
Un serin est un oiseau
Un serin est un animal

Selon le modèle de Collins et Quillian, qu’est ce qu’on peut prédire des différences dans les temps de réaction aux énoncés suivants?

Un serin peut chanter (aucun noeud à parcourir, car information stockée directement dans le neud “Serin”)

Un serin peut voler (L’info est stocker dans le noeud “oiseau”, un niveau au dessus, prend donc un peu plus de temps)

Un serin a une peau (L’information est stockée dans le noeud “animal”, deux niveaux au dessus, le temps de réaction est donc plus long, car doit remonter 2 niveaux)

Résultats:
Il est globalement plus long de juger des propriétés que l’appartenance catégorielle

Le TR augmente avec la distance hiérarchique entre les concepts donc en fonction du niveau hiéarchique ce qui s’appelle effet de niveau

Conclusion: La mémoire sémantique est organisée de manière hiéarchique et économique

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9
Q
  1. Modèle de réseau hiérarchique

Structure de la mémoire sémantique

A

Structure de la mémoire sémantique:
-Organisation hiérarchique dans laquelle les concepts sont représentés par un ensemble de caractéristiques

-Organisation économique: les propriétés des niveaux supérieurs ne sont pas répétées aux niveaux inférieurs

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10
Q
  1. Modèle de réseau hiérarchique
    Problèmes:
A
  1. Effet d’inversion de niveaux (Certains énoncés qui devraient être plus lent sont en fait plus rapides)

Exemple:
Un cheval est un mammifère –> TR: plus lent
Un cheval est un animal –> TR: plus rapide

TR 2 est plus rapide que TR1, mais animal est plus haut dans la hiérarchie, donc le TR devrait être plus long

  1. Effet de représentativité (certains items moins typiques d’une catégorie sont vérifiés plus rapidement que d’autres moins typique, même s’ils sont au même niveau hiérarchique

Un poulet est un oiseau –> TR plus lent
Un pigeon est un oiseau –> TR plus rapide

TR 2 est plus rapide que TR1, pourtant les deux sont des oiseaux –> le modèle ne prend pas cette différence en compte

  1. TR très variable pour le jugement d’items d’un même niveau

Vache= mammifère (1258ms)
Porc= mammifère (1476ms)

Pourtant, ce sont deux mammifères typiques –> TR très variable

Le modèle n’explique pas cette variabilité

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11
Q
  1. Le modèle de comparaison des traits

Postulats

A

Smith, Shopen et Rips, 1974

Postulats:

Un concept contient l’ensemble des traits sémantiques (ex: vivant, à plumes).
-Parmi ses traits, il y en a qui doivent absolument être présent pour qu’un objet appartiennent à une catégorie. Ce sont appeler des traits de définition.

Ex: À plumes= trait définition d’oiseau
Peut voler= trait caractéristique, mais pas définitoire (parce que certains oiseaux ne volent pas)

Rouge-gorge:
Objet physique
Vivant
Animé
À plumes
Gorge rouge

Oiseau:
Objet physique
Vivant
Animé
À plumes

Remarque: Ils partagent bcp de traits

Les décisions d’appartenance (est-ce que X est Y?) se font au moyen d’un calcul de similarité sémantique (donc analyser une liste de traits sémantiques et comparer ses traits). Les concepts n’ont pas de liens directs entre eux, contraire du model de Collins et Quillian (ou les concepts sont reliés par des pointeurs.)

Exemple: un rouge-gorge est-il un oiseau?
Le cerveau ne va pas “suivre une flèche” entre deux concepts comme dans un réseau hierarchique, mais il va:
Retrouver les traits du rouge-gorge
Retrouver les traits de l’oiseau
Comparer les deux listes pour évaluer le degré de similarité

La similarité sémantique détermine “la distance sémantique” entre deux concepts.
-Plus que deux concepts partagent de traits, plus ils sont sémantiquement proche, donc la décision est rapide. Moins il partagent de traits, plus ils sont sémantiquement éloignés, donc la décision est lente

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12
Q

2 stades de modèle de comparaison des traits

A

2 stades:

Stade 1: évaluation globale de la similarité
Trois processus:
1) Retrouver les listes des traits des deux concepts à comparer (ex: rouge-gorge et oiseau)
2) Comparaison les traits partagés vs non partagés
3) Calculer un indice de similarité (décision, 0-1)
-Plus proche de 1, plus les concepts sont jugés semblables

Résultat:
Si l’indice est très élevé –> réponse rapide “Oui”
Si l’indice est très faible –> réponse rapide: “Non”
Si l’indice est intermédiaire –> Le cerveau passe au stade 2

Stade 2: Indice intermédiaire: les traits de définition sont examinés de façon minutieuse seulement si la décision n’est pas clair (ex: entre 0.4 et 0.7)

Étapes:
le cerveau ne compare que les traits de définition (les traits essentiels d’un concept), il vérifie si le concept possède ces traits fondamentaux, s’il en manque –> la réponse est non

Similarité sémantique dépend de la fréquence de production:
-La notion de fréquence de production réfère à la fréquence selon laquelle les individus nomment une catégorie pour un concept donnée. Cela influence l’indice de similarité dès le stade 1
Par exemple, “Pigeon” est plus fréquemment produit pour “oiseau” que “autruche”, donc il sera jugé plus rapidement comme un oiseau

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13
Q

Modèle de comparaison de traits partage la vision de ____

A

Rosch (théorie des prototypes)

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14
Q

Smith, Shopen et Rips, 1974

A

Objectif: Tester si le temps de jugement catégoriel (papillon= insecte?) dépend:

Du niveau hiéarchique (petite vs grande catégorie)

De la fréquence de production (à quelle fréquence les gens nomment une catégorie pour un concept donné)

Tache: On présente des triades de mots exemplaire
Deux catégorie possibles
-Une catégorie spécifique (petite)
-Une catégorie générale (grande)

Le sujet doit dire le plus rapidement possible à quelle catégorie appartient l’exemplaire
Par ex: Papillon= insecte
Papillon = animal

Selon la notion de fréquence de production, la catégorie la plus fréquemment rapportée devrait être associée à un temps de jugement plus court, même si elle est plus générale

Résultats:
Ensemble 1= Effet de niveau standard
-Le jugement est plus rapide pour la petite catégorie qui est aussi plus fréquemment produite

Ensemble 1
Exemplaire | Catégorie | TR
-petite
-grande
__________________________
Papillon | Insecte | 1077
| Animal | 1325
__________________________
Poire | Fruit | 889
| Nourriture | 1164

Conclusion: effet hiérarchique classique –> plus rapide pour la catégorie spécifique

Ensemble 2= Effet d’inversion de niveau
-Le jugement est plus rapide pour la grande catégorie, car elle est plus fréquemment mentionnée que la petite

L’effet de niveau correspond à la fréquence de production

Ensemble 2
Exemplaire | Catégorie | TR
-petite
-grande
__________________________
Cantaloupe | Melon | 1174
| Fruit | 974
__________________________
Chimpanzé | Primate | 1298
| Animal | 1017

Conclusion: l’effet de niveau est inversé –> la catégorie plus large (ex: animal) est traité plus rapidement car elle est plus accessible mentalement

Conlusion générale: Le TR ne dépend pas seulement du niveau hiéarchique, mais de la fréquence avec laquelle les gens associent un concept à une catégorie (prouve que le niveau hiérarchique n’est pas bon).

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15
Q

Comment décrire l’organisation de l’information en mémoire sémantique?

A
  1. Modèle non-hiérarchique
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16
Q
  1. Modèle non-hiérarchique

Description du modèle

A

Contrairement aux modèles hiéarchiques rigides (Collins et Quillian, 1969), ce modèle propose que: Les concepts sont reliés entre eux par des liens sémantiques

-Certains éléments sont plus proches sémantiquement (fortement associés), d’autres sont plus éloignés (moins souvent activés ensemble)

-Il existe donc une certaine distance sémantique entre les items en MS

17
Q

Collins, Quillian, Collins & Loftus (1975)

A

La MS est un ensemble de réseaux formés par des concepts en interaction, à travers lesquels se propage l’activation

Les concepts sont mis en relation par la propagation (distribution) d’activation

Comment ça fonctionne? Quand tu accèdes à un concept (ex: “rouge”), ton cerveau:
Active le concept “rouge” dans ton réseau sémantique

Propage l’activation aux concepts liés à “rouge” selon la force de leurs liens

Les concepts fortement liés reçoivent plus d’activation –> Donc sont accédés plus rapidement

Exemple avec “rouge”
Tu entends le mot “rouge” –> ce noeud devient actif dans ton cerveau

Ce noeud transmet de l’activation à tous les concepts fortement associés à “rouge”
Pomme
Cerise
Camion de pompier
Ensuite, ces mots peuvent eux-mêmes activer d’autres concepts –> ex:
Pomme active fruit
Fruit active poire
Camion de pompier active véhicule
Véhicule active bus et voiture
Bus active véhicule et voiture
Voiture active bus et véhicule

18
Q

4.2 Propagation (distribution) de l’activation

A

Consigne: Nommez la couleur des stimulis qui seront présentés
Le plus rapidement possible

Effet stroop: plus long de nommer la couleur de l’encre si le mot représente une couleur différente

-Activation automatique du concept représenté par le mot

Préparation sémantique
Meyer et Schvaneveldt (1976)
Présente aux sujets 2 mots/non mots
Sujets doit indiquer si les deux sont des mots
Mesure= temps de réaction

Ex: Herbe, Pain
Beurre, Pain

TR1 plus long que TR2

Conclusion:
Lorsque les 2 mots sont associés, il y a propagation de l’activation sémantique
Le mot d’en haut accélère le traitement du mot d’en bas

19
Q

4.2 Propagation (distribution) de l’activation. La préparation sémantique

A

Un concept activé est traité plus rapidement qu’un concept non-activé

Préparation sémantique - implications

  1. Réduit le TR à des informations subséquentes qui sont fortement associées en MLT
  2. Influence l’interprétation des informations
  3. Augmente le TR à des informations subséquentes qui sont fablement associées en MLT

J’ai visité une ferme hier.
Les chevaux étaient en forme.

J’ai visité une ferme hier.
J’y ai acheté un ordinateur.

Le système cognitif essaie constamment d’anticiper les suites d’une information, il ne fait pas qu’enregistrer de l’information.

Cette anticipation prend la forme de l’activation automatique d’éléments associés.

Activation= attentes mentales (ce que tu penses qu’il va suivre)
-Par attentes mentales on veut dire que si quelqu’un dit “il est allé chez le dentiste et a”
Ton cerveau s’attend à quelque chose comme: ouvert la bouche/eu mal/attendu
Pas “fait un gateau”

Attentes= reflet de l’organisation en MLT
-Ces attentes ne sont pas aléatoires - elles sont façonnées par l’organisation de ta MLT

Donc, la façon que l’information est organisée en MLT reflète fondamentalement la compréhension que nous avons du monde

20
Q

Les limites du modèle de la propagation de l’activité

A

Difficile de tester le modèle - il est trop flexible, manquant le pouvoir de faire des prédictions précises.

21
Q
  1. Le modèle ACT
A

Le modèle ACT
Les hypothèses sont les mêmes que le modèle de la propagation de l’activation
-La connaissance est stockée dans un réseau sémantique constitué de noeuds interconnectées
-La propagation de l’activation le long du réseau, donc si un noeud est activé (ex: hippie), cette activation se propage vers les noeuds liés (ex: parc)

Prédictions empiriques

Un hippie est dans le parc.
Un hippie est dans l’église.
Un hippie est à la banque.
Un capitaine est dans le parc.
Un capitaine est dans l’église.
Une débutante est à la banque.
Un pompier est dans le parc.
Un avocat est à la cave.

Exemple:
“Hippie –> Parc” est une voie

PHRASES-TESTS VRAIS:
3-3 Un hippie est dans le parc.
-Hippie est associé à 3 lieux (parc, église, banque)
-Parc est associé à 3 personnes (hippie, capitaine, pompier)
Donc 3 arcs partent de “hippie”, et 3 arcs arrivent sur “parc”
TR donc plus long, car plus d’arcs
1-1 Un avocat est à la cave.
1-2 Une débutante est à la banque.

PHRASES-TESTS FAUSSES:
3-1 Un hippie est à la cave.
1-3 Un avocat est dans le parc.
1-1 Une débutante est à la cave.
2-2 Un capitaine est à la banque.
Ceux-ci sont faux, car ils étaient pas mentionner dans le réseau.

VOIE: une voie est un lien (arc) entre deux concepts dans le réseau

Effet de fan: L’augmentation du nombre d’arcs vers un concept accroit (augmente) le temps nécessaire pour vérifier un de ces arcs

Le temps de vérification augmente avec l’accroissement du nombre d’arcs en direction de la personne ou du lieu

Car, l’activation se dilue: si un concept est relié à plusieurs autres, l’activation se partage entre eux.

22
Q

La théorie du schéma

A

Schéma: une structure générale de la connaissance qui permet d’organiser des regroupements de connaissances

  1. Mémoire autobiographique: la mémoire de nos expériences personnelles vécues dans le temps
  2. Script: Les connaissances relatives à ce qui a lieu lors d’activités routinières; 2 types de représentations

(a) en fonction du caractère central, par ex;

Changer un pneu plat
–> Placer le cric
–> Enlever l’enjoliveur
–> Délisser les écrous
–> Sortir le cric
–> Ranger le cric
–> Enlever le pneu plat

(b) en fonction de leur ordre séquentiels par ex

Changer pneu plat –> sortir le cric –> Placer le cric -> Enlever l’enjoliveur –> Délisser les écrous –> Enlever le pneu plat –> Ranger le cric

Schéma
-Mémoire autobiographiques: la mémoire de nos expériences personnelles
1. Représentation chronologique
2. Représentation en fonction de caractère central

Hippocampe, cortex visuel, cortex préfrontal gauche

Le % de changement du signal dans ces régions peut être mesuré en neuroimagerie (IRMf), en fonction du temps écoulé depuis l’événement
–> Les souvenirs plus récents ou plus important ont plus d’activations

Caractère centrale: informations ou étapes les plus importantes dans un événement, un script ou une mémoire autobiographique. (plus d’activation dans ses zones du cerveau)

Ex: aller au restaurentent
Éléments à caractère central:
Entrer dans le restaurent
Commander de la nourriture
Manger
Payer
Sortir
–> Sans ses étapes, l’expérience “restaurent” ne serait pas complet

Éléments à caractère moins centraux
Parler au serveur
Regarder autour de soi
Demander de l’eau
(pas essentiel à l’histoire du restaurent)