Imagerie visuelle Flashcards

1
Q

La représentation verbale versus les images mentales

A
  1. La représentation verbale: connaissance exprimée sous la forme du langage
  2. L’image mentale: représentation analogue à l’information sensorielle (toutes les modalités perceptives –> visuelle, auditive, tactile, etc)
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2
Q

Quel sont les 2 théories qui mettent en évidence les images mentales dans les taches cognitives?

A
  1. Deux théories:
    Théorie des propositions (Pylyshyn): toute les connaissances sont exprimée par des propositions sémantiques, y compris les connaissances dans l’espace
    –> Selon cette approche, il n’existe pas de véritable images mentales, seulement des descriptions symboliques
  2. Théorie “analogue” (Kosslyn, Shepard): Il existe un système de traitement des informations visuelles qui est spécialisé et qui utilise une représentation analogue (stimule réellement les propriétés spatiales comme taille, distance, orientation, etc)
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3
Q

C’est quoi les études?

A

1.1 Les taches de balayage mental
1.2 Le traitement séquentiel vsmparallèle
1.3 Les taches de roation mentale
1.4 L’interférence
1.5 Les études en neurosciences cognitives

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4
Q

Les taches de balayage mental

A

Tache:
Les participants doivent mémoriser une carte fictive avec plusieurs objets placés à différentes distances.
Ils doivent ensuite focaliser mentalement sur un objet nommé et “parcourir” l’espace imaginaire jusqu’à un autre objet.

Résultats:
Le TR augmente en fonction de la distance réelle qui sépare les objets sur la carte

Conclusion:
Le balayage mental fonctionne comme le balayage visuel, suggérant une représentation spatiale analogique.

Les critiques:
Les études suivantes (ex: Reed, Hock & Kockhart, 1983) suggèrent que d’autres processus cognitifs pourraient expliquer ces effets

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5
Q

Le traitement séquentiel versus parallèle

A

Représentation parallèle: Représentation de la connaissance dans laquelle plusieurs items peuvent être traités en même temps

Représentation séquentielle: Représentation de la connaissance dans laquelle un seul item peut être traité à la fois

  1. Étude de Nelson et Smith
    Objectif: cette étude vise à comparer la manière dont les individus traitent les informations faciales

Propriétés des visages manipulés: 5 caractéristiques: Les oreilles, sourcis, yeux, nez, bouche

Quelque caractéristique peut avoir trois tailles différentes: grand, moyen, petit

2 conditions expérimentales:

Condition ‘description’ (D-V)
Les oreilles – petites
Les yeux- grands
Les sourcis – petits
Le nez – moyen
La bouche – petite

Condition ‘visage’ (V-V)

Tache:
Donner aux sujets une des conditions
Ensuite, un visage test (différent ou même) est présenté, les participants doivent décider si ce visage correspond au visage initiale (V-V) ou (D-V)

Résultats:
Condition D-V:
TRs en fonction de conditions de présentation
-Le TR augmente avec le nombre de caractéristiques à comparer
-Cela suggère un traitement séquentiel (chaque caractéristique est analysée une à une avant de prendre une décision

Condition V-V
Le TR reste constant, quel que soit le nombre de caractéristiques
Indique un traitement parallèle (ensemble du visage analyser d’un seul coup)

Conclusion: Imagerie mentale visuelle fonctionne plus efficacement que la représentation verbale pour des tâches impliquant des comparaisons d’objets complexes

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6
Q

Les taches de rotation mentale

A

Shepard et Metzler
Objectif: étudier comment les individus jugent de similarité sur des objets tridimensionnels

Tache:
Les participants voient deux images d’objets 3D et doivent déterminer si ces objets sont identiques ou différents
Les objets sont présentés sous divers angles de rotation

Résultats:
Le TR augmente avec la différence angulaire (rotation de l’angle)

Conclusion: Le jugement repose sur une rotation qui respecte les règles d’une rotation physiques sur des objets réels – images mentales

Ex: une vrai rotation physique dans le monde réel –> plus tu dois tourner l’objet, plus ça prend du temps

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7
Q

L’interférence

A

L’interférence – quand une tâche implique deux opérations dans la même modalité (ex: deux taches visuelles en même temps)

Pas d’interférence – quand une tâche implique deux opérations dans 2 modalités différentes (ex: une tache visuelle eet une verbale)

Brooks 1968

Objectif: étudier comment les individus parcourent mentalement une image et si cela interfère avec d’autres opérations cognitives

Tache:
Une courte présentation d’une image (ex: lettre F)
Parcous mental de l’image
Indiquer pour chaque coin, s’il est au haut ou au bas de l’image
Exemple: les rép. sont “ o, o, o, n, n, n, n, n, n, o “
(oui, le coin est en haut ; non, le coin est en bas)

Brooks 1968
Tache: 3 modes de réponse:
Verbal: dire oui/non
Manuel: main gauche (oui) droite (non)
VIsuo-manuel: pointer oui ou non

Prédictions: temps de réponse
Plus court si l’encodage d’un stimulus et la réponse impliquent des modalités différentes (ex: tache visuelle et réponse verbale)
Plus long si un stimulus et la réponse impliquent la même modalité (ex: tache visuelle et réponse visuo-manuel)

Résultats:
TR
Verbal : 11.3
Manuel : 14.1
Visuo-manuel: 28.2

Conclusion: Le TR est plus long en condition visuo-manuel, car l’imagerie mentale interfère avec la perception visuelle

Tache:
Une courte présentation d’une phrase
Examen mental de la phrase et indiquer si les mots qui la composent sont des noms (nouns)
“La vie a une grande importance”, la réponse devrait être “n, o, n, n, n, o”

Tache:
3 modes de réponse:
1- Verbal: dire oui/non
2- Manuel: main gauche (oui) droite (non)
3- Visuo-manuel: pointer oui ou non

Prédictions: TR
Plus court si l’encodage d’un stimulus et la réponse impliques des modalités différentes
Plus long si un stimulus et la réponse impliquent la même modalité

Verbal : 13.8
Manuel : 7.8
Visuo-manuel: 9.8

Conclusion: Le TR est le plus long en condition verbale, car la lecture d’une phrase et la réponse verbale sollicitent toutes deux la même modalité (le langage) entrainant une interférence

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8
Q

Les études en neurosicences cognitives - les mesures

A

-Flux sanguin cérébral (cerebral blood flow)
-Augmentation du flux sanguin – augmentation de l’activité dans une partie du cerveau

-Les potentiels évoqués (ERPs): mesurent l’activité électrique cérébrale
-IRMf
-TEP

What pathway: Lobe occipitale à lobe temporale
-Ventrale

Where pathway: Lobe occipitale à lobe pariétale
-Dorsale

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9
Q

Flux sanguin cérébral

A

Roland & Friberg, 1985
Mesure: flux sanguin cérébral
Trois tâches réalisées par les participants:
1. Calculer mentalement
2. Balayer le souvenir d’un jingle (musique)
3. Imaginer visuellement une marche dans son quartier

Résultat: Une augmentation du flux sanguin au niveau du cortex visuel dans la tâche 3), mais pas dans les taches 1) et 2)

Godenberg, et al. 1987
Mesure: flux sanguin cérébral
Tache: apprendre et ensuite rappeler des mots concrets
Deux groupes de sujets:
1) aprendre les mots en les écoutant
2) apprendre les mots en formant des images mentales

Résultats:
Le rappel: meilleur pour le groupe 2
Lobe occipital: une augmentation du flux sanguin pour le groupe 2 durant les rappels

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10
Q

IRMf

A

Bihan et al., 1993
-Mesure: IRMf
-Deux types d’essais: 1) Stimuli visuels réels, 2) Stimuli imaginés
-Résultats: activation – V1 dans les deux conditions

Conclusion: Lorsqu’on imagine un objet, notre cervea active certaines des mêmes régions que lorsqu’on le voit réellement

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11
Q

TEP

A

Kosslyn et al
Mesure : TEP

Tache: demander aux sujets de créer des images mentales de différentes tailles

Résultats:
Activation de V1 varie selon taille du stimulus imaginé
Plus image mentale est grande, plus l’activation s’étend dans la V1 similaire à la perception de l’objet réel

Conclusion:
L’imagerie mentale utilise les mêmes régions cérébrales que la perception visuelle réelle
L’ampleur de l’activation de V1 reflète les propriétés spatiales de l’image imaginée, suggérant donc une simulation analogique des stimuli visuels

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12
Q

TEP et épilepsie

A

Neurones d’imagerie
Mesure: réponse des électrodes implantées dans le lobe temporal médian des patients sévèrement épileptiques
Tache:
1) Perception visuelle: stimuli réels
-Les participants voient 2 images différentes (visage ou objet), l’une après l’autre
-Chaque image est présenté 5 fois
-Après chaque image, ils doivent indiquer s’il s’agit d’un visage humain ou non

2) Images mentales: stimuli imaginés
-Après les 10 présentations visuelles, les participants ferment leur yeux
-Ensuite, ils entendent un son grave ou aigu, qui leur indique quelle image imaginer

Neurones d’imagerie
Ces résultats démontrent:
Les images mentales utilisent les mêmes aires cérébrales que la vision
-La même neurone qui s’active à une image précise va s’activer lorsque la personne imagine l’image

Conclusion
La perception et l’imagerie partagent des mécanismes similaires

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13
Q

Dissociation entre l’imagerie et la perception:

A

Des études de patients montrent que perception et imagerie mentale ne sont pas totalement identiques, bien qu’elles partagent des mécanismes

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14
Q

Lésions - imagerie et perception

A
  1. Farah et al., 1988
    -Patient R.M: dommage aux lobes occipital et pariétal
    Perception visuelle normale, mais incapacité à générer images mentales
  2. Behrmann et al., 1994
    -Patient C.K: agnosie visuelle (incapacité à reconnaitre des objets)
    Perception troublée, mais imagerie mentale intacte
  3. Mecanisme de l’imagerie et de la perception
    Behramnn et al., 1994

Objet –> LGN –> VI –> Aires visuelles supérieures –> Stockage en mémoire

–> perception, bottom-up (C.K problem)
-C.K a des lésions dans les aires inférieurs du V1
-La perception dépend des niveaux inférieurs et supérieurs du traitement visuel
-L’imagerie mentale dépend principalement des niveaux supérieurs
-C.K ne peut pas percevoir, mais peut imaginer, car ses aires visuelles supérieurs sont fonctionnelles

<— imagery, top down (R.M problem)
-R.M a des lésions dans les aires supérieures du cortex visuel
-R.M peut percevoir parce que les structures visuelles inférieurs sont intactes, mais ne peut pas créer images mentales, car les régions supérieurs sont lésier

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15
Q

Exercise horloge

A

Exercice
-Plusieurs expériences indiquent que la manipulation mentale d’images semble avoir les mêmes propriétés que leur manipulation physique.

-Vous allez recevoir des numéros qui donnent l’heure et la minute
5:15

-Vous devez imaginez la position correspondante des
Aiguilles d’une horloge, et Surtout l’angle entre les aiguilles.

-Vous allez recevoir 2 numéros indiquant La position de 2 horloges.
-Vous devez décider pour laquelle des horloges l’angle entre les aiguilles
Est le plus gros
Le plus rapidement possible

-Différences individuelles dans l’utilisation de l’imagerie
-Certaines personnes ont une mielleures capacité d’imagerie mentale que d’autres
-Ceux qui sont plus rapides à imaginer et comparer les angles ont un TR plus court
-Ceux qui ont plus de difficulté à manipuler mentalement ont un TR plus long

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16
Q

Images mentales et apprentissage - les différentes manières

A

2.1. . La mémoire des images
2.2. Théorie du double codage (Paivio)
2.3. Des stratégies d’association pour l’apprentissage, avec versus sans images mentales
2.4. La méthode des mots-clé et l’apprentissage d’un vocabulaire

17
Q

La mémoire des images

A

Shepard 1967
Tache:
Apprendre images versus les mots

1 condition: Voit une grande série d’images

2 conditions: Voit des mots

Test: On présente une paire de stimulis (2 images ou 2 mots), seulement un des deux était présenter lors de l’apprentissage

–> Il doit dire lequel à été vue auparavant

Résultats
Groupe “images”: 87% correcte 1 semaine après
Groupe “mots”: la reconnaissance moins bonne

Conclusion
La constuction des images mentales aide la mémoire

18
Q

Théorie du double codage (Paivio) : Les mots concrets bénéficient d’un double encodage

A

La théorie du double codage de Paivio propose que la mémoire est améliorée lorsque l’information est encodée sous deux formes différentes:
1. Un code verbal (linguistique) –> pour les mots et concepts abstraits
2. Un code visuel (imagé) –> pour les objets et concepts concrets

La mémoire est améliorée lorsque les items peuvent être à la fois représentés par des codes mnémoniques visuels et verbaux.

Deux systèmes cognitifs indépendants. Des items pourraient être stocké en codes verbaux ou en images visuelles ou en deux.

Les mots concrets (ex: pomme, maison) peuvent être encodés à la fois verbalement et visuellement, ce qui les rend plus faciles à mémoriser

Les mots abstraits (ex: “justice”, “espoir”) sont principalement encodés verbalement, car ils ne sont pas directement associés à une image concrète, ce qui rend leur mémorisation plus difficile

19
Q

Théorie du double codage

A

-Stimuli verbaux (ex: lecture d’un texte) –> système sensoriel –> connexions références –> réponse verbale

-Stimuli non-verbaux (ex: image, dessin) –> système sensoriel –> connexions références –> réponse non-verbale

-Et les connexions références sont connecter entre elles

-Exemple: “chien” peut être mémorisé ent ant que mot écrit ou entendu (code verbal) et en tant qu’image mentale (code visuel)

-Mot comme “amour” n’a qu’une représentation verbale, ce qui rend plus difficile à mémoriser

Exemple: Stimulus : Image d’un objet (ex. une pomme) → Réponse : dire “pomme”
-Lorsque tu vois une image d’une pomme, ton cerveau encode visuellement cette information.
-Ensuite, si on te demande “Qu’est-ce que tu vois ?”, tu réponds verbalement “une pomme”.
-Ici, un stimulus non-verbal (image) a conduit à une réponse verbale (dire le mot “pomme”)

Paivio 1969
-Tester hypothèse selon laquelle les mots concrets sont mieux mémorisés que les mots abstrait
-Tache:
Apprendre 4 paires de mots:
Concret-Concret (e.g livre/table)
Concret-Abstrait (chaise/justice)
Abstret-Concret (liberté/jupe)
Abstrait-Abstrait (beauté/vérité)

Rappeler les listes
Résultats: réponses correctes moyennes (sur 16 paires)
CC 11.41 CA 10.01 AC 7.36 AA 6.05

Conclusions:
Les paires de mots concrets (CC) sont mieux mémorisées, car elles bénéficient d’un double encodage
Les paires impliquant un mot abstrait sont moins bien retenues
Les paires de mots abstraits (AA) sont les plus difficiles à mémoriser

20
Q

Stratégies d’association pour l’apprentissage, avec vs sans images mentales

A

Bowerman et Winzenz 1970
Objectif: Tester différentes stratégies d’apprentissage pour voir lesquelles favorisent la meilleure mémorisation des paires de mots concrets

Tache:
Apprendre des paires de mots (noms concrets)
Conditions:
A) répétition (lire les mots plusieurs fois)
B) lire une phrase contenant les deux mots
C) génération d’une phrase contenant les deux mots
D) Génération d’une image associant les deux mots

— Rappeler les listes
Résultats: réponses les meilleures pour le groupe d, les pires pour le Groupe a

21
Q

La méthode des mots-clef et l’apprentissage d’un vocabulaire

A

Deux stades
A) Apprendre l’association entre le nom et le mot-clef (ex: nom russe: jordin, mot-clé: jardin)
B) Former une image

Atkinson et Raugh 1975

Stade 1: Associer le mot étranger à un mot de la langue maternelle (semblable à la prononciation),

Stade 2: Former une image mentale du mot-clef qui intéragit avec la traduction

Par ex. Durak (mot russe) - fool (traduction)
Two rocks (mot-clef)
Vnimanie (mot russe) - attention (traduction)
Pneumonia (mot-clef)

Tache: apprendre 120 mots russes en 3 jours;

2 groupes:
Le groupe “mot-clefs” (utilisant des mots-clefs et des images mentales)
Le groupe “control” (apprendre seulement la traduction des mots russe)

Résultats: un jour après l’apprentissage
Le groupe “mot-clefs”: a donné la traduction exacte de 72% des mots russes
Le groupe “control”: 46% des mots

22
Q

Les limites des images mentales

A

-La mémoire des détails précis
-Interprétation de figures ambiguës

23
Q

Les limites des images mentales - canard

A

Regarder l’image qui suit et faites-en une image mentale que vous garder dans la tête

Etoile et après lozange

Chambers et Reisberg
-Un tache de l’interprétation des figures ambiguës

Regarder l’image qui suit et faites-en une image mentale que vous garder dans la tête

Nommez l’image représenté par l’image
Interprétation des figures ambiguë

Tâche :
Les participants regardaient une image ambiguë (ex. : le dessin d’un canard-lapin).
Ils devaient ensuite former une image mentale de cette figure et la garder en tête.
L’image était ensuite retirée, et on leur demandait de décrire ce qu’ils avaient vu.
Questions posées :
“Quel est l’objet que vous voyez ?” → Les participants donnaient une seule réponse (ex. “un canard”).
“Pouvez-vous voir une autre interprétation de l’image dans votre tête ?” → Les participants n’y arrivaient pas.
“Si vous la dessinez à nouveau, pouvez-vous maintenant voir l’autre interprétation ?” → Oui ! Une fois qu’ils redessinaient l’image, ils pouvaient alors voir l’autre interprétation (ex. “c’est aussi un lapin !”).

Ces exemples indiquent que parfois les images sont encodées dans une forme propositionnelle (sous forme d’informations conceptuelles (ex: “c’est un canard”), ce qui limite la flexibilité de l’interprétation)
–> SI c’était un encodage analogique, on serai capable de manipuler l’image mentale comme si c’était une image réelle
–> Difficiles de changer l’interprétation d’une image uniquement en mémoire

24
Q

Les limites des images mentales -

A

Brandimonte et Gerbino
-Une tache de l’interprétation des figures ambiguës
-Cherche à comprendre pourquoi les gens ont du mal à réintepreter des images mentales
-Hypothèse: encodage verbal interfère avec flexibilité des images mentales

Tâche :
-Les participants devaient regarder une figure ambiguë (ex. Canard-lapin)
-Ils devaient ensuite créer une image mentale de la figure et la garder en tête après que l’image ait été retirée.
-On leur demandait s’ils pouvaient trouver une deuxième interprétation de leur image mentale.

Deux groupes expérimentaux :
-Groupe 1 (sans interférence verbale) : Les participants devaient simplement se souvenir de l’image

-Groupe 2 (avec interférence verbale) : Pendant la mémorisation, ils devaient répéter un son neutre (ex. “la-la-la”) pour empêcher l’encodage verbal.

Encodage verbal influence imagerie mentale
-Lorsqu’on regarde une image ambiguë, le cerveau l’étiquette immédiatement avec un mot (ex. “c’est un canard”).
-Cette étiquette verbale rigidifie la perception et rend difficile la réinterprétation de l’image.
-Si l’encodage verbal est empêché, la mémoire de l’image reste plus flexible, permettant une meilleure manipulation mentale.

25
Q

Les troubles mentaux: imagerie intrusive émotionnelle (symptome)

A

-Schizphrénie
-Trouble obsessionnel compulsif
-Dépression
-Trouble de stress post-traumatique
-Phobie sociale
-Maladie Parkinson

26
Q

Les troubles mentaux: interventions -trucs d’imagerie

A
  • Thérapies « imagery rescripting », « systematic desensitization »
  • Trouble de stress post-traumatique
  • Phobie sociale
  • Dépression
    (Le patient revit une image mentale douloureuse et modifie le scénario)
  • Exposition d’imagerie et prévention de la réponse
  • Trouble obsessionnel compulsif
    (Le patient imagine une situation qui déclenche ses obsessions, et apprend à tolérer l’anxiété liée à l’image sans chercher à la neutraliser.)