Mémoire Flashcards

1
Q

La mémoire, c’est quoi ?

A

C’est la trace des apprentissages conservée dans nos réseaux de neurones.

= c’est notre capacité à :
1) Acquérir une info (grâce au processus d’apprentissage).

2) Stocker l’info (dans une base de données mnésique et durant un intervalle de temps variable).

3) Réactiver l’information.

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2
Q

À quoi nous sert notre mémoire ?

A
  • Environnement : le connaître, nous y repérer, y évoluer et le manipuler.
  • Présent : idée d’identité, d’une pensée consciente et inconsciente.
  • Interaction sociale : savoir à qui on parle et ce que cette personne nous raconte.
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3
Q

Pourquoi la question de la mémoire est une question de santé publique ?

A

Car les troubles de la mémoire sont un handicap hyper gros dans notre société.

Exemple : il y a 225 000 nouveaux cas d’Alzheimer par an. (850 000 en 2017).

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4
Q

Quelles sont les 2 approches pour étudier la mémoire ?

A
  • Structurelle.
  • Fonctionnelle.
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5
Q

En quoi consiste l’approche structurelle ?

A

Théorie qui pense que la mémoire est fractionnée en système, chacun dans une région du cerveau bien distincte.

= systèmes indépendants mais en interaction.

  • Répond aux questions “de quoi ?” et “où ?” et puisent ses sources dans l’étude des descriptions neuropsychologiques expérimentales classiques.
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6
Q

En quoi consiste l’approche fonctionnelle ?

A

Approche centrée sur les processus impliqués dans la réalisation de diverses tâches mnésiques.

= Elle décrit les mécanismes/processus de fonctionnement de la mémoire.

  • Permet de répondre à la question “Comment ?” et se base sur la neuropsychologie expérimentale et des études en neuro imagerie.
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7
Q

Quelles sont les 3 étapes du processus mnésique ?

A
  1. Encodage/Apprentissage/Acquisition : création de traces mnésiques quand on est confronté pour la 1ère fois à l’information.
  2. Stockage.
  3. Récupération/Restitution/Réactivation : accès à l’information stockée pour pouvoir la réutiliser.
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8
Q

Qu’est-ce que la consolidation ?

A

C’est le processus qui permet de passer de l’encodage au stockage, en permettant un renforcement de la trace mnésique.
= Cela permet de rendre moins vulnérable le souvenir à l’oubli.

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9
Q

Quels sont les 2 types de récupération ?

A
  • Rappel (libre ou Indicé)
  • Reconnaissance.

Peut être volontaire ou involontaire.

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10
Q

Quels sont les 4 conseils pour retenir un cours ?

A
  • Mnémotechnique.
  • Liens entre les différentes infos.
  • Distribuer l’apprentissage dans le temps.
  • Alterner les disciplines.
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11
Q

Qu’est-ce que la dissociation simple ?

A

Le système A et le système B sont dissociés.

= VOIR SCHÉMA.

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12
Q

Qu’est-ce que la dissociation double ?

A

Somme de deux dissociations simples.

= VOIR SCHÉMA.

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13
Q

Que permet la dissociation double ?

A

Elle permet de prouver que deux systèmes reposent sur des régions cérébrales différentes.

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14
Q

Qu’est-ce qu’une amnésie ? À quoi est-elle dûe ?

A

Une perte partielle ou totale de la mémoire pouvant être la conséquence de :
- troubles psychologiques.
- troubles psychiatriques.
- troubles neurologiques.

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15
Q

Quels sont les 4 types d’amnésie ?

A
  • antérograde.
  • rétrograde.
  • globale/antéro-rétrograde.
  • lacunaire.
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16
Q

Qu’est-ce qu’une amnésie antérograde/amnésie de fixation ?

A

Oublie des infos acquises après l’accident ou le début de la maladie.

= Incapacité à former de nouveaux souvenirs.

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17
Q

Qu’est-ce qu’une amnésie rétrograde/d’évocation ?

A

Oubli des informations acquises avant l’accident ou le début de la maladie.

= Déficit du rappel des informations, perte (jamais totale) des connaissances déjà acquises.

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18
Q

Qu’est-ce que l’amnésie antéro-rétrograde/globale ?

A

Amnésie rétrograde + amnésie antérograde.

= incapacité à former de nouveaux souvenirs et à se rappeler des anciens.

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19
Q

Qu’est-ce que l’amnésie lacunaire ?

A

Perte de souvenirs d’une période de temps donnée.
Est la conséquence de :
- perte de connaissance.
- période de confusion mentale.
Observée après crise d’épilepsie, électrochoc, chocs émotionnels, amnésie post-traumatique.

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20
Q

Comment voit-on la mémoire durant l’Antiquité et le Moyen âge ?

A

Comme une entité unique.

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21
Q

Comment voit-on la mémoire en 1804 ?

A

Maine de Biran fait une première distinction :
- mémoire représentative.
- mémoire mécanique et sensitive.

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22
Q

Comment voit-on la mémoire en 1819 ?

A

Franz Joseph Gall déduit qu’il existe plusieurs types de mémoire en observant la diversité des capacités mnésiques inter-individuelles.

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23
Q

Comment voit-on la mémoire en 1881 ?

A

Théodule Ribot observe plusieurs patients avec des troubles mnésiques.

Il pose la loi de Ribot :
- la mémoire du passé lointain est plus résistante à l’oubli que celle du passé récent.
- la mémoire affective est plus résistante à l’oubli que celle des souvenirs intellectuels.

Ainsi, Ribot a une conception structuraliste de la mémoire : il fait une distinction entre plusieurs formes de mémoire.

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24
Q

Comment voit-on la mémoire en 1896 ?

A

Bergson fait une distinction entre mémoire pure et mémoire habitude.

= Distinction des mémoires en fonction du contenu des informations.

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25
Q

Comment voit-on la mémoire en 1890 ?

A

William James oppose la mémoire primaire et la mémoire secondaire.

Mémoire primaire :
- petit nombre d’infos + temps limité.

Mémoire secondaire :
- rappel à la conscience d’un grand nombre d’infos.

= Distinction en fonction de la capacité de stockage et de la durée de rétention des informations.

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26
Q

Comment voit-on la mémoire entre le début du XX jusqu’à 1950 ?

A

On ne l’étudie pas, c’est le béhaviorisme.

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27
Q

Comment voit-on la mémoire entre 1950 et 1960 ?

A

Cognitivisme donc on cherche à connaître les différents processus du cerveau et donc de la mémoire : encodage, stockage, rappel.

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28
Q

Comment voit-on la mémoire en 1949 ?

A

Distinction entre mémoire à court terme et mémoire à long terme, en se basant sur l’activité électrique et neurochimique du cerveau.

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29
Q

Comment voit-on la mémoire à partir des années 1950/1960 (cognitivisme et après) ?

A

Modélisation de systèmes de mémoires et/ou de leurs interactions.

On se base sur :
- étude de patients cérébrolésés.
- expérimentations à travers des tâches en laboratoire.
- expérimentations animales.
- utilisation de la neuro imagerie.

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30
Q

En quoi consiste l’expérience de Brown-Peterson (1958) ? Quel est son objectif ?

A

Méthodologie :
1. Présentation de 3 consonnes.

  1. Présentation d’un nombre de 3 chiffres.
  2. Le sujet fait un compte à rebours de 3 en 3 à partir du chiffre montré.
  3. Signal lumineux.
  4. Le sujet doit rappeler les 3 consonnes.

But : mesurer le temps de l’oubli.

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31
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Brown-Peterson ?

A

Plus le compte à rebours est long, moins le sujet arrive à rappeler les consonnes.

À 18 secondes, le taux de bonnes réponses est seulement de 20%

En moyenne, on met environ 6 secondes pour oublier les consonnes.

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32
Q

Que permet de démontrer l’expérience de Brown-Peterson ?

A

Il existe une mémoire à court terme qui repose sur la répétition mentale de l’information.

Donc le temps d’oubli d’une information dont on empêche la répétition mentale est très court.

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33
Q

En quoi consiste l’expérience de Murdock (1962) ?

A

Méthodologie :
1. Présentation d’une longue liste d’items un par un (mots, chiffres, images, etc…)

  1. Demande de restitution immédiate des informations après la présentation de la liste.

(Expérience vue avec Shizuru).

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34
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Murdock ?

A

Effet de position sérielle : Les items les mieux rappelés sont ceux :
- En début de liste (effet de primauté)
- En fin de liste (effet de récence)

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35
Q

En quoi consiste plus particulièrement l’effet de primauté ?

A

Les items en début de liste sont mieux rappelés car :
- ils ont été plus répétés mentalement donc ont eu plus de chance d’être consolidés et d’ainsi être transférés dans la mémoire à long terme.

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36
Q

En quoi consiste plus particulièrement l’effet de récence ?

A

Les items en fin de liste sont mieux rappelés car :
- ils sont encore disponibles dans la mémoire à court terme car il n’y avait rien après eux. (Ils n’ont pas été remplacés par de nouveaux items).

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37
Q

Que met en évidence l’expérience de Murdock ?

A

La répétition mentale de l’information est nécessaire pour la faire passer de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme.

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38
Q

En quoi consiste l’expérience de Glanzer et Cunitz (1966) ?

A

Expérience avec 3 conditions :
1. Test de Murdock classique.

  1. Test de Murdock + compte à rebours de 10s.
  2. Test de Murdock + compte à rebours de 30s.
39
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Glanzer et Cunitz ?

A
  • Plus le compte à rebours et long, moins il y a d’effet de récence.
  • L’effet de primauté ne change pas, quel que soit la longueur du compte à rebours.
40
Q

Qu’est-ce qui caractérise le patient HM ?

A

Amnésie antérograde :
Il a un gros déficit de consolidation des souvenir. Donc :
- il a du mal à accéder à sa mémoire à long terme.
- mais il se souvient très bien de ce qu’il y a dans sa mémoire à court terme.

Pourquoi ?
- Car on lui a enlevé les lobes temporaux (hippocampe, cortex hippocampique) suite à des crises d’épilepsie répétées.

41
Q

Quels sont les résultats au test de Murdock pour les patients souffrant d’amnésie antérograde ?

A

Ils n’ont plus d’effet de primauté mais ont bien l’effet de récence.

42
Q

En quoi consiste l’expérience de rappel complet et partiel de Sperling (1960) ?

A

Méthodologie :
1. Présentation très brève (50ms) de 12 lettres
(3 lignes de 4 lettres.)

  1. Rappel.
    - condition de rappel complet : rappel du plus de lettres possibles.
  • condition de rappel partiel : rappel d’une ligne seulement (après un bip sonore qui leur a indiqué laquelle).
43
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Sperling ?

A

Condition de rappel complet :
- en moyenne 4 ou 5 lettres sont rappelées. (33% des lettres).

Condition de rappel partiel :
- quelque soit la ligne, rappel moyen de 3 lettres sur 4. (75% des lettres).

44
Q

Que met en évidence l’expérience de rappel complet ou partiel de Sperling ?

A

Il existe un registre sensoriel visuel (mémoire sensoriel / mémoire à très court terme visuelle) dans lequel seraient stockées plus de lettres que les participants ne peuvent en rappeler.

45
Q

Pourquoi existe-t-il une si grande différence entre la condition de rappel complet et la condition de rappel partiel dans l’expérience de Sperling ?

A

Le facteur majeur de cette différence est le temps !

= On met plus de temps à dicter 12 lettres qu’à en dicter 4.
- Or, le temps d’énumérer les 12 lettres, on en oublie en cours de route.
- Avec 4 lettres, on a pas le temps d’en oublier beaucoup (juste 1).

46
Q

Quel est le délai de rétention de la mémoire à très court terme visuelle ?

A

300/400ms environ.

47
Q

Quel est le modèle structurel de la mémoire de Atkinson et Shiffrin (1968) ? Avec quoi est-il compatible ?

A

= VOIR SCHÉMA.
- modèle de 3 systèmes de mémoire en série :
1. Mémoire sensorielle/Très court terme. (MS)
2. Mémoire à court terme. (MCT)
3. Mémoire à long terme. (MLT)

Compatible avec :
- patient MH, Korsakoff…

Incompatible avec :
- patient KF (qui a une mémoire à long terme intacte mais une mémoire à court terme touchée).

DONC ce modèle est faux.
- HM et KF forment une double dissociation qui décridibilisent ce modèle.

48
Q

Qu’est-ce qui caractérise la mémoire sensorielle/à très court terme ?

A
  • Très grande capacité.
  • Conserve très fidèlement mais brièvement l’information.
  • Il y a autant de mémoires sensorielles que de modalités sensorielles.
    Mémoire iconique : perception visuelle.
    Mémoire échoïque : perception des sons.
    Mémoire haptique : perception tactile.
  • stockage automatique.
  • création d’unité. (Ex : dessins animés qui ne sont que des images qui se superposent très vite.)
  • passage obligé vers le stockage et traitement en mémoire à court terme.
49
Q

Qu’est ce que l’expérience de Darwin, Turvey et Crowder (1972) ?

A
  • l’équivalent de l’expérience de Sperling mais en modalité auditive.

Méthodologie :
- 3 sources sonores présentent chacune une liste d’items.
- Rappel.

Condition de rappel complet : le plus d’items possibles.

Condition de rappel partiel : rappeler les items d’une seule liste, indiquée par un signal sonore.

50
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Darwin, Turvey et Crowder (1972) ?

A
  • diminution progressive des performances avec la durée du délai sonore.
  • conservation en mémoire échoïque plus longue qu’en mémoire iconique : 3 à 4 secondes.
51
Q

Qui a découvert l’empan mnésique ?

A

Miller (1956).

52
Q

Qu’est-ce que l’empan mnésique ?

A

C’est le fait de retenir 7 unités familières environ.

(7±2 unités, pour être exacte.)

53
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Ehrlich (1972) ?

A

On présente une liste de 10 éléments à 6 groupes :
G1 : mots en 1 syllabe.
G2 : mots en 2 syllabes.
G3 : mots en 3 syllabes.
G4 : phrases en 4 mots.
G5 : phrases en 5 mots.
G6 : phrases en 6 mots.

On leur demande de rappeler immédiatement la liste et on mesure le nombre d’unités familières qui est rappelé.

54
Q

Que montre l’expérience de Ehrlich (1972) ?

A

L’empan mnésique est constant (≈7) et s’exprime en terme d’unités familières (unité de sens).

L’empan mnésique est à la base de stratégies d’apprentissage et de stockage à plus long terme.

55
Q

Qu’est-ce que l’organisation ?

A

C’est une stratégie d’apprentissage qui comprend :
- le regroupement (chunking)
- le recodage de ces regroupements.

(Exemple du numéro de téléphone :
On dit bien 06.15.23… et non 0.6.1.5.2.3…)

56
Q

Quelles sont les 3 formes que peut prendre l’organisation ?

A
  • Catégoriser : créer des indices pour le rappel qui sont des catégories.
    (Ex : catégorie des animaux, des fruits, des véhicules…)
  • Créer des associations avec des connaissances déjà acquises, voire personnelles.
  • Créer des associations avec des images mentales en se créant une histoire qui fait sens pour nous.
57
Q

Si on empêche la répétition ou le chunking, à combien est l’empan mnésique ? (Cowan, 2001)

A

Environ 4 unités familières.

58
Q

Quels sont les deux rôles de la répétition ?

A
  • Répétition de maintien (auto-répétition) : sert à maintenir l’info en mémoire à court terme.
  • Répétition d’élaboration : sert à consolider l’information et la passer en mémoire à long terme.
59
Q

Quelles sont les 2 théories de l’oubli en mémoire à court terme ?

A
  • Déclin de la trace mnésique (Peterson-Peterson) :
    L’info s’efface avec le temps car elle n’est pas répétée.
  • Interférence (Keppel et Underwood, Wickens) :
    Plus les traces mnésiques se ressemblent, plus elles se confondent.
60
Q

Quels sont les deux types d’interférence (dans les hypothèses de l’oubli dans la mémoire à court terme) ?

A
  • Inférence proactive : ce que l’on a appris dans le passé peut rendre plus difficile l’encodage de nouvelles informations.
  • Inférence rétroactive : ce que l’on apprend actuellement peut rendre plus difficile la récupération d’anciennes informations.
61
Q

Dans l’expérience de Brown-Petterson, l’inférence est rétroactive ou proactive ?

A

Rétroactive principalement, car le traitement actuel des chiffres perturbe le rappel des lettres.

Mais également proactive (voir expérience de Keppel et Underwood, 1962).

62
Q

Quel est l’objectif de l’expérience de Waugh et Norman (1965) ? Quelles sont les deux hypothèses ?

A

Départager la théorie du déclin et la théorie d’interférence en ce qui concerne l’oubli en mémoire à court terme.

Car il y a deux hypothèses :

  1. S’il y a déclin, on aurait de meilleures performances quand on présente les chiffres plus vite (4/sec) car il se passe moins de temps avant la restitution.
  2. S’il y a interférence, on aurait de meilleures performances quand peu d’items interfèrent entre le numéro témoin et la fin de la liste.
63
Q

Quelle est la méthode de l’expérience de Waugh et Norman (1965) ?

A
  1. Présentation séquentielle d’une liste de 16 chiffres.
  2. Le dernier chiffre de la liste est le chiffre témoin, il est apparu précédemment une seule fois dans la liste.
  3. Il faut indiquer le chiffre qui suivait le chiffre témoin dans la liste.
64
Q

Que manipule-t-on dans l’expérience de Waugh et Norman ? (Les facteurs expérimentaux, les VI en gros.)

A
  • La fréquence d’apparition des chiffres (1/s ou 4/s)
  • Le nombre de chiffres interférant.
65
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Waugh et Norman (1965) ?

A

L’interférence joue le plus pendant la tâche.
(Ici, elle est rétroactive).

66
Q

Quel est l’objectif de l’expérience de Keppel et Underwood (1962) ?

A

Déterminer s’il y a une interférence proactive dans l’expérience de Brown-Petterson.

67
Q

Quel est le protocole dans l’expérience de Keppel et Underwood (1962) ?

A

Tâche de Brown-Petterson classique, avec plusieurs essais et avec une durée de comptage constante pour un participant donné.

Exemple :
1. GRD -> 5 s -> rappel.
2. RDH -> 5 s -> rappel.
3. JKL -> 5 s -> rappel.

68
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Keppel et Underwood (1962) ?

A

Au fil des essais, les performances diminuent car il y a une interférence proactive : la trace mnésique de l’essai 1 diminue la performance d’encodage des autres essais.

Donc il y a aussi une interférence proactive dans l’expérience de Brown-Petterson.

69
Q

Quel est l’objectif de l’expérience de Wickens, Born et Allen (1963) ?

A

Essayer de dissiper l’effet d’interférence proactive dans la tâche de Brown-Petterson, ce qui prouverait qu’il y en a bien un.

70
Q

Quelle est la méthode dans l’expérience de Wickens, Born et Allen (1963) ?

A

Méthode pour un essai :
1. Présentation de 3 mots/lettres à mémoriser.
2. Tâche interférente pendant 20 secondes.
3. Rappel des mots/lettres.

Méthode (distinction entre les essais) :
1. Tâche identique pendant les 3 premiers essais pour tous.

  1. Puis deux groupes diffèrent au 4e essai :
    - groupe contrôle : 4eme essai avec le même matériel (mot/lettre)
    - groupe expérimental : 3 essais avec le même matériel (3 mots) puis 4e essai avec un matériel différents (3 lettres).
71
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Wickens, Born et Allen (1963) ?

A

Il y a une baisse des performances du groupe contrôle.

Pour le groupe expérimental :
- les performances diminuent au cours des 3 essais puis augmentent lors du 4eme.

= donc il y a bien une interférence proactive et diminuer la ressemblance entre les traces mnésiques a bien un effet dessus !

72
Q

Quel est le type d’interférence dans la tâche de Murdock ?

A
  • Effet de primauté : interférence rétroactive seulement.
  • Items du milieu : interférence rétroactive et proactive.
  • Effet de recence : interférence proactive seulement.

Si un item est isolé des autres, il est mieux rappelé.

73
Q

Quels sont les deux types de maintien dans la nature du codage de l’info en MCT ?

A
  • Verbalement (que ce soit phonologiquement ou sémantiquement.)
  • Visuellement. (Ex : épreuve des cubes de Corsi.)

=> Dans les deux cas, le maintien se fait par auto-répétition.

74
Q

Que montre l’expérience de Conrad (1964) ?

A

Elle montre que l’information verbale présentée visuellement et maintenue en MCT peut être codée phonologiquement.

= Effet de similarité phonologique.

75
Q

Quelle est la méthode de l’expérience de Conrad (1964) ? Et le résultat ?

A

On présente des séquences de 6 consonnes visuellement. Puis on demande un rappel immédiat.

On observe une confusion entre 2 lettres qui se prononcent de manière similaire, même si on les a présentées seulement visuellement.

76
Q

Quelle est la définition de Baddelay (1992) sur la mémoire de travail ?

A

C’est un système servant à retenir temporairement les informations et à les manipuler pour une gamme importante de tâches cognitives.

(Pour faire gros : stocker des infos temporairement pour les manipuler.)

77
Q

Quelle est la distinction opérationnelle entre mémoire à court terme et mémoire de travail ?

A

MCT : maintien et restitution de l’information.

MDT : maintien et manipulation de l’information.

78
Q

Quelles sont les 3 composantes du modèle INITIAL de la MDT, de Baddeley et Hitch (1974) ?

A

Administrateur central : système attentionnel/exécutif qui gère les fonctions cognitives de haut niveau.

Boucle phonologique : MDT verbale.

Calepin visuo-spatial : MDT visuo-spatiale.

79
Q

Quels sont les rôles de l’administrateur central dans le modèle de la MDT de Baddeley et Hitch ?

A

Il supervise les interactions entre les deux autres systèmes (calepin visuo-spatial et boucle phonologique) ainsi que la MLT.
= En gros, il gère le passage vers la MLT.

Il est engagé dans les situations non routinières.

Il a un rôle exécutif :
- focalise l’attention.
- flexibilité attentionnelle.
- contrôle la planification.
- contrôle les stratégies de récupération.

80
Q

Quelle est la particularité de l’administrateur central dans le modèle de la MDT de Baddeley et Hitch ?

A

Il est amodal : il traite toutes les modalités (visuo-spatial et verbal.)

81
Q

Quel est l’autre nom de l’administrateur central dans le modèle de la MDT de Baddeley et Hitch ?

A

Système attentionnel superviseur.

82
Q

Que rajoutent Baddeley et Hitch dans leur modèle amélioré de la MDT ?

A

Il rajoute le tampon épisodique.

Il y a donc :
- administrateur central.
- calepin visio-spatial.
- boucle phonologique.
- tampon épisodique.

83
Q

Qu’est-ce que le tampon épisodique dans le modèle amélioré de la MDT de Baddeley et Hitch ?

A

C’est un système de stockage temporaire des infos provenant des différentes modalités (verbales, visuelles, spatiales…).

Il permet de créer une trace multimodale et donc un souvenir cohérent (car intégré dans l’espace et le temps).

C’est un espace tampon entre la MDT et ma MLT.

84
Q

Qu’est-ce que la mémoire à long terme ?

A

Une mémoire qui permet d’emmagasiner des faits tout le long de notre vie, de même que les différentes habilités apprises.

En bref, elle est dépositaire de :
- nos souvenirs.
- nos apprentissages.
- notre histoire.

85
Q

Quelle est la durée de rétention de la mémoire à long terme ? Et la capacité de rétention ?

A

Durée : Plus de 60-90 secondes à plusieurs dizaines d’années.
(Théoriquement toute notre vie.)

Capacité : très importante.

86
Q

On peut distinguer 2 “sous mémoires” dans la mémoire à long terme. Quelles sont-elles ?

A
  • Mémoires des faits récents (souvenirs fragiles).
  • Mémoire des faits anciens (souvenirs bien consolidés.)
87
Q

Quelles sont les informations les moins sensibles à l’oubli ?

A

Les infos anciennes et les infos couplées à des émotions fortes.

= Gradient de Ribot.

88
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Standing (1973) ?

A

Objectif : montrer que la capacité de rétention de la MLT est immense.

On présente une série très longue d’images. Puis on présente à nouveau ces images quelques jours plus tard, en les couplant à d’autres images.

Le but est de dire si on a déjà vu ces images ou non.

89
Q

D’où vient l’oubli en MLT ? Que permet-il ?

A

C’est un processus normal faisant partie de la mémoire. C’est un oubli physiologique !

Il vient de :
- déclin de la trace mnésique.
- interférence.

Il permet de :
- filtrer les infos sans importance et libérer des ressources cognitives.

90
Q

La MLT est-elle fiable ? Pourquoi ?

A

Pas toujours car :
- modification de la trace mnésique donc déformation du souvenir initial.
- création de faux-souvenirs.

91
Q

Quelle expérience met en évidence la création de faux-souvenirs ?

A

L’expérience de Bergman et Roediger (1999).

Ils ont manipulé de faux détails des données biographiques des sujets.
Les participants ont fini par être convaincus d’avoir croisé Bugs Bunny à Disneyland alors que ce n’est pas un perso de Disney.

92
Q

Les faux-souvenirs existent-ils chez l’enfant ?

A

Oui, fortement.

93
Q

Quels sont les 6 facteurs qui jouent sur l’efficacité de l’encodage d’information en MLT ?

A
  • Répétition (d’élaboration).
  • Niveau/profondeur de traitement.
  • Contexte d’encodage.
  • Effet d’espacement.
  • Modes représentationnels.
  • Organisation des infos en MLT.
94
Q

Quel est le but de l’expérience de Craik et Lockhart (1972) et Craik et Tulving (1975) ?

A

Objectif : démontrer que le facteur de profondeur du traitement de l’info permet un meilleur encodage de celle-ci en MLT.