Attention Flashcards
Qu’est-ce que l’attention ?
- Une fonction cognitive à la base d’un grand nombre de nos comportements.
- Un prérequis à toutes les autres fonctions cognitives.
- Quelque chose qu’on a du mal à définir de manière simple.
Comment William James définit-il l’attention ?
Il la définit comme une “prise de possession par l’esprit” ou encore une “concentration de la conscience”.
Cela renvoie à un aspect volontaire et contrôlé de l’attention.
Cette attention a une capacité limitée et des aspects sélectifs.
Quels sont les 4 types d’attention ?
- Alerte phasique.
- Attention soutenue et vigilance.
- Attention sélective.
- Attention divisée/partagée.
À quoi correspond l’alerte phasique ?
C’est une préparation attentionnelle instantanée à l’action, qui est induite par un signal avertisseur.
= attention VOLONTAIRE et rapide (<1s).
= La rapidité du fonctionnement cognitif et la mobilisation énergétique minimale qui permet au SN d’être réceptif.
= La capacité de notre cerveau à surveiller l’environnement, prêt à donner l’alerte.
Donner un exemple d’alerte phasique vu en cours.
Le chat qui se prépare à bondir sur sa proie.
Qu’est-ce que l’attention soutenue et la vigilance ?
Focaliser son attention/rester concentré de manière soutenue et prolongée sur une source d’information.
= MAINTIEN de l’attention.
Quelle est la petite différence entre attention soutenue et vigilance ?
Attention soutenue : maintenir son attention sur une tâche répétitive pendant longtemps.
= Tâche très fréquente.
Vigilance : maintenir son attention sur une tâche peu fréquente pendant longtemps.
= Tâche peu fréquente.
Donner un exemple d’attention soutenue/vigilance vue en cours.
Opération chirurgicale.
Qu’est-ce que l’attention sélective ?
Sélectionner, au sein d’une quantité d’informations, celles qui sont pertinentes pour une tâche donnée.
Donner un exemple d’attention sélective vu en cours.
Suivre une conversation alors que plusieurs personnes me parlent en même temps.
Qu’est-ce que l’attention divisée/partagée ?
Traiter plusieurs informations simultanément, allouer des ressources cognitives à plusieurs sources d’information.
Donner un exemple d’attention divisée/partagée.
Écouter un podcast en faisant du coloriage.
Selon le modèle attentionnel de Van Zomeren et Brouwer, quels sont les deux axes qui regroupent les fonctions attentionnelles ?
- Axe de l’intensité de l’attention.
- Axe de la sélectivité de l’attention.
Quels sont les deux types d’attention qui sont dans l’axe “Intensité de l’attention” ?
- Alerte phasique.
- Vigilance.
Quels sont les trois types d’attention qui sont dans l’axe “Sélectivité de l’attention” ?
- Attention focalisée/sélective
- Attention divisée/partagée.
Quels sont les divers facteurs pouvant influencer notre niveau de vigilance ?
- Rythmes biologiques (facteurs exogènes et endogènes.)
- Durée et qualité du sommeil.
- Autres facteurs individuels (âge, sexe, niveau de motivation…)
- Facteurs environnementaux (bruit, silence…)
- Autres facteurs (consommation d’alcool, de drogue, de café…)
Qu’est-ce que l’étude de Rogé en 2004 ?
Étude sur la vigilance.
- Cette étude se passe dans un simulateur de conduite.
- Elle consiste à détecter des signaux lumineux (dans le champ central ou périphérique) sur un temps donné.
- L’expérience se passe en deux blocs de trente minutes.
- Il y a deux groupes de sujets : des jeunes adultes et des vieux.
Quels sont les résultats de l’étude de Rogé en 2004 ?
- la cible est en périphérie, - on la détecte bien.
- Les vieux ont + de mal à détecter les cibles, comparés aux jeunes adultes.
- le temps passe, + il est difficile de maintenir son niveau d’attention.
Quelle épreuve utilise-t-on pour étudier l’attention soutenue/vigilance ?
Toute épreuve monotone et qui dure longtemps.
Comment se passent les premières recherches sur l’attention ?
- Il y a un grand tableau de lettres, dans une pièce noire.
- Sur ce tableau, on trouve au centre un point de fixation.
- On éclaire rapidement le tableau, tout en continuant de regarder le point de fixation. (Or, le flash lumineux est plus rapide que le temps qu’il faut pour bouger nos yeux.)
- On rappelle les lettres qu’on a vu.
Par qui sont menées les premières recherches sur l’attention ?
Von Helmholtz.
Que montrent les premières recherches sur l’attention ?
- On peut déplacer notre focus attentionnel indépendamment de notre regard.
- Il existe donc une attention latente/cachée.
- Il existe donc une attention volontaire/explicite.
- Le sujet a inhibé toutes les autres zones de l’espace, donc il y a bien sélection de l’information.
Qu’est-ce que la cécité d’attention ?
On ignore une source d’informations car elles sont inutiles pour notre tâche.
(Ex : vidéo où on doit compter les passes et qu’un gorille fait du moonwalk.)
Qu’est-ce que la cécité de modification ?
On ne remarque pas les changements quand on est focalisé sur autre chose.
(Ex : vidéo avec le meurtre.)
Comment observe-t-on l’effet “Cocktail Party” ? / écoute dichotique.
Consiste à porter son attention à un message diffusé dans une oreille (gauche ici) afin de le répéter immédiatement après.
Mais, on a un autre message diffusé dans l’autre oreille (droite ici).
Qui met en évidence l’effet cocktail party / écoute dichotomique ?
Cherry (1953).
Qu’observe-t-on dans l’effet cocktail party/écoute dichotomique ?
- Les sujets rapportent précisément le message de l’oreille attentive. (Gauche dans l’exemple).
- Le sujet rapporte très peu d’informations basiques du message de l’oreille inattentive (ici droite).
- Si le message de l’oreille inattentive comporte des informations importantes (prénom du sujet) alors elles ne sont rapportées qu’une fois sur 3.
Qu’est-ce que le modèle de Broadbent (1958) ?
Un modèle de sélection précoce de l’information.
- Il y a un contrôle par les processus attentionnels avant même la perception/compréhension des stimuli.
=> Donc les infos ignorées sont perdues à jamais.
=> Pour être sélectionnée ou rejetée, une info n’a pas besoin d’être perçue/comprise.
=> L’attention influence donc notre perception en filtrant les entrées sensorielles.
Qu’est-ce que le modèle de Deutsh & Deutsh (1963) ?
Modèle de sélection tardive de l’information.
- Une information n’est filtrée qu’après avoir été traitée au niveau perceptif et sémantique.
- Le filtrage s’effectue avant l’entrée au niveau conscient. = Seules les informations pertinentes accèdent au niveau conscient.
- l’attention ne peut donc pas impacter notre perception des stimuli.
Quels sont les problèmes du modèle de Deutsh & Deutsh (1963) ?
- il est incohérent car dans l’expérience du cocktail party, on donne des infos de l’oreille inattentive.
- ne respecte pas le principe d’économie cognitive.
- aujourd’hui, on sait que notre attention impacte notre perception.
Qu’est-ce que le modèle de Treisman (1969) ?
Un modèle d’atténuation de l’information non pertinente.
- L’information est sélectionnée avant la perception mais l’information non pertinente n’est pas totalement bloquée. Elle est simplement atténuée.
- Seules les informations pertinentes à la tâche ou suffisamment importantes/saillantes (ex : nom) passent le filtre atténuateur.
Quelles sont les trois hypothèses principales de la théorie de la charge perceptive/modèle multimode ?
- Les ressources attentionnelles sont limitées en capacité.
- Les stimuli pertinents pour la tâche sont traités avant les stimuli sans rapport avec la tâche (distracteurs).
- Toutes les ressources attentionnelles doivent être utilisées.
Qu’est-ce que le modèle multimode/théorie de la charge perceptuelle ?
- La place du filtre dépend de la charge perceptuelle (= travail cognitif imposé par le stimulus).
Quand la tâche est complexe : mobilise toutes les ressources d’analyse perceptuelle. Le filtre est alors précoce car on n’a pas de ressources cognitives restantes pour traiter les infos par pertinentes.
Quand la tâche est simple : le filtre est plus tardif car on a encore assez de ressources cognitives pour traiter les infos pas pertinentes. Elles atteindront donc le niveau sémantique.
Donner des exemples de tâches testant l’attention sélective.
- Stroop.
- Test de la recherche dans le ciel.
- Test de la carte géographique.
Quelles sont les 6 particularités des processus automatiques ?
- Rapides.
- Généralement inconscients.
- Déclenchement involontaire, non intentionnel.
- Ne peuvent pas être interrompus ou contrôlables. Ils sont irrépressibles.
- Consomment peu ou pas de ressources attentionnelles.
- Permet à d’autres processus d’être réalisés en parallèle.
Quelles sont les 6 particularités des processus contrôlés ?
- Lents.
- Font intervenir la conscience pour leur déclenchement, leur exécution et leur interruption.
- Déclenchement volontaire et intentionnel.
- Facilement interrompus, contrôlés et contrôlables tout au long de leur exécution.
- Consomment une grande partie des ressources attentionnelles.
- Ne permet pas l’exécution en parallèle d’autres processus coûteux. Ils fonctionnent donc en séquentiel/sériel.
L’automatisation est-elle un phénomène adaptatif ?
Oui.
- Il est adaptatif (et donc évolutif) car il permet d’alléger la demande/charge attentionnelle.
- Donc il permet de dégager des ressources attentionnelles pour d’autres processus/tâches.
Quels sont les deux modèles théoriques sur l’attention divisée/partagée ?
- Un modèle avec une réserve commune de ressources attentionnelles.
- Un modèle avec des réserves distinctes pour chaque modalités perceptives. (Une pour la vue, une pour l’ouïe…)
= C’est ce modèle qui serait le plus juste.
Que montre le paradigme de la double tâche ?
- On a tendance à privilégier une tâche à l’autre.
OU
- Nos performances dans les deux tâches sont moins bonnes que si on les avait faites séparément.
= On utilise plus de ressources attentionnelles pour faire deux tâches en même temps.
Que montre l’expérience de Strayer et Johnston (2001) ?
Durant l’expérience, on doit porter notre attention sur des signaux lumineux tout en faisant une autre tâche (rien, radio, téléphone).
- On fait plus d’erreurs au téléphone car c’est une tâche complexe qui demande beaucoup de ressources attentionnelles.
- On fait autant d’erreurs en écoutant la radio qu’en faisant rien car la radio est une tâche simple qui demande peu, voire aucune, ressources attentionnelles.
Existe-t-il des tests cognitivement purs ?
Non.
Plusieurs modalités sont toujours utilisées (ex : mémoire + attention)
Qu’est-ce que la tâche du symbole signalétique de Posner (1978, 1980) ?
- On fixe le centre de l’écran.
- À l’aide d’un indice (flèche), on manipule l’attention que va porter volontairement le sujet à un endroit précis de l’environnement.
- La tâche : appuyer le plus vite possible dès l’apparition de la cible, sans bouger le regard.
La manipulation de l’attention volontaire impacte-t-elle le temps de réaction ?
Oui. Il existe des mécanismes attentionnels internes, endogènes, volontaires qui influencent la perception de l’information.
Quel est le résultat de la tâche du symbole signalétique de Posner ?
Quand l’indice est valide, on est plus rapide à appuyer sur le bouton. (Bénéfice)
Quand l’indice n’est pas valide, on prend plus de temps à appuyer sur le bouton. (Coût)
Qu’est-ce que la tâche de signalement spatial périphérique de Posner (1984) ?
Tâche de réorientation involontaire à l’aide d’indices sensoriels en périphérie.
- On fixe un point de fixation.
- Un indice lumineux arrive sur la périphérie de l’écran.
- Tâche : appuyer le plus vite possible dès qu’on voit la cible.
Que teste-t-on dans la tâche de signalement spatial périphérique de Posner (1984) ?
L’attention involontaire/réflexe/exogène.
Que teste-t-on dans la tâche du symbole signalétique de Posner (1978, 1980) ?
L’attention endogène/volontaire.
Combien de temps l’attention exogène est attirée par le signal périphérique ?
200ms.
Que se passe-t-il si la cible apparaît à l’endroit indiqué mais tardivement, dans la tâche de signalement spatial périphérique ?
Inhibition de retour.
L’attention exogène et endogène coopèrent-elles ?
Oui. Elles coopèrent pour diriger l’analyse de l’environnement et contrôler les activités cognitives d’un individu.
Quelles sont les 6 caractéristiques de l’attention exogène ?
- Capture l’info indépendamment de la volonté du sujet. Elle est guidée par le stimulus.
- Involontaire, passive.
- Objective.
- Automatique.
- Réflexe, difficile à inhiber.
- Traitement de l’information soudaine et simple, prépare l’organisme à réagir à une nouvelle information.
Quelles sont les 6 caractéristiques de l’attention endogène ?
- Le sujet dirige lui-même son attention vers l’information en fonction de sa motivation, de sa tâche. Elle est guidée par les buts du sujet.
- Volontaire, active.
- Subjective.
- Contrôlée.
- Peut être interrompue.
- Identifie la nature de l’événement détecté.
Existe-t-il une région cérébrale de l’attention ?
Non. L’attention est en réseau.
Il y a plusieurs aires du cerveau connectées entre elles et qui gèrent l’attention.
=> il y a donc une hypothèse de processus dynamiques entre les différentes aires du cerveau et les différentes composantes de l’attention.
Quels sont les 3 modèles historiques de l’attention ?
- Mesulam (1981, 1990)
- Posner (1994)
- LaBerge (1995, 1998)
Quel est le modèle plus récent de l’attention ?
Corbetta & Schulman (2002, 2008)
Parenthèse neuroanatomique.
Supérieur : dorsal
Inférieur : ventral
Antérieur : rostral
Postérieur : caudal
5 lobes :
- Frontal
- Pariétal
- Temporal
- Occipital
- Insulaire.
En quoi consiste le modèle attentionnel de Posner ?
- Une individualisation de 3 systèmes/processus attentionnels.
= Chacun des systèmes est associé à une/des régions cérébrales distinctes.
Quels sont les 3 systèmes/processus attentionnels dans le modèle attentionnel de Posner ?
- Orientation automatique.
- Orientation volontaire/composante exécutive.
- Maintien du niveau d’attention global/alerte.
À travers quoi est étudiée l’orientation automatique dans le modèle de Posner ?
Étudiée à travers les expériences sur la localisation visuo-spatiale.
= Orientation de l’attention exogène.
À travers quoi est étudiée l’orientation volontaire/composante exécutive dans le modèle de Posner ?
= Orientation de l’attention endogène.
À travers la résolution de conflit et l’inhibition des réponses automatiques.
En quoi consiste le maintien du niveau d’attention global/alerte dans le modèle attentionnel de Posner ?
Préparation et maintien d’un niveau d’attention, d’alerte globale suffisant pour traiter les signaux prioritaires (attention soutenue/vigilance.)
À quel lobe/région du cerveau doit-on l’orientation automatique dans le modèle attentionnel de Posner ?
Lobe pariétal et régions sous corticales.
- lobe pariétal postérieur.
- colliculus supérieur.
- pulvinar.
À quel lobe/région du cerveau doit-on le système d’orientation volontaire/composante exécutive dans le modèle attentionnel de Posner ?
Lobe frontal :
- aire motrice supplémentaire.
- cortex préfrontal.
- cortex cingulaire.
=> implique des processus top-down.
À quel lobe/région du cerveau doit-on le maintien du niveau d’attention global/alerte du modèle attentionnel de Posner ?
- cortex préfrontal dorso-latéral.
- cortex pariétal postérieur.
- thalamus.
- locus coerulus (mésencéphale, système noradrénergique)
= Latéralisation DROITE.
En quoi consiste le modèle attentionnel de Corbetta et Shulman ?
On a 2 réseaux qui interagissent entre eux de manière bidirectionnelle.
Ces deux réseaux sont :
- fronto pariétal dorsal : gère le volontaire, l’endogène.
- fronto pariétal/temporal ventral : gère l’involontaire, l’exogène.
Quel phénomène permet de valider le modèle attentionnel de Corbetta et Shulman ?
- l’héminégligence (NSU)
Rapide point sur l’héminégligence.
Ipsiléionnel : du côté de la lésion.
Controlatéral : du côté inverse de la lésion.
Le plus souvent : lésion du côté droit, donc héminégligeance gauche.
Quelles sont les différentes hypothèses pour expliquer l’héminégligence ?
1) Ça serait dû à un trouble de l’attention sélective spatiale.
2) Ça serait un trouble de la représentation spatiale.
Quelles sont les deux hypothèses qui rentrent dans l’hypothèse de l’heminegligence comme trouble de l’attention sélective spatiale ?
- Hypothèse de Kinsbourne.
- Hypothèse de Heilman.
Qu’est-ce que l’hypothèse de Kinsbourne ?
Il y a un déséquilibre entre les vecteurs attentionnels de nos deux hémisphères.
Or, les droitiers ont une prépondérance fonctionnelle de l’hémisphère gauche et ils inhibent donc l’hémisphère droit.
Ainsi, si la lésion est à droite, cela renforce le biais attentionnel vers l’espace droit.
On oublie donc tout notre côté gauche.
=> VOIR SCHÉMA.
Quelle est l’hypothèse de Heilman ?
L’hémisphère droit serait impliqué dans :
- le contrôle attentionnel et intentionnel (moteur) ipsi-latéral = à droite.
- le contrôle controlatéral (biais attentionnel) = à gauche.
L’hémisphère gauche serait impliqué dans :
- contrôle controlatéral = à droite.
Ainsi, s’il y a une lésion à droite, on perd :
- une partie du contrôle de l’hémisphère droit.
- tout le contrôle de l’hémisphère gauche.
=> VOIR SCHÉMA.
Quelle est l’hypothèse qui appuie l’hypothèse de héminégligence comme trouble de la représentation de l’espace ?
- Hypothèse de Bisiach.
Quelle est l’hypothèse de Bisiach ?
Il y a une difficulté à se représenter l’espace imaginaire du côté opposé à la lésion, même en se basant sur des informations sensorielles, externes ou mnésiques.
= VOIR TEST DE L’ESPACE IMAGÉ (Carte de France et les villes).
Pour l’héminégligence, existe-t-il une hypothèse actuelle qui permet de rendre compte de la complexité du tableau clinique ?
Non.
Qu’est-ce que le TDA-H ?
Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité, plus fréquent et plus sévère que ce qu’on observe habituellement chez des sujets d’un niveau de développement similaire.
Quels sont les critères pour qu’un TDA-H soit reconnu selon le DSM-5 ?
- Nombre de symptômes (au moins 6) avant l’âge de 12 ans.
- Durée (au moins 6 mois consécutifs) et les symptômes sont présents dans au moins 2 situations distinctes.
- Impact négatif des symptômes sur la vie sociale et professionnelle du sujet.
Donner des exemples de critères permettant d’admettre l’inattention du sujet ? (A1)
- Fautes d’inattention.
- Du mal à soutenir son attention.
- Esprit paraît ailleurs.
- Perd vite le focus.
- Réticence à s’engager dans une tâche qui nécessite un effort me tal soutenu
…
Donner des exemples de critères marqueurs d’hyperactivité et d’impulsivité (A2).
- Remue.
- Quitte son siège.
- Court, grimpe partout.
- A du mal à se tenir tranquille.
- A du mal à se tenir immobile pendant un long moment.
…
Quelles sont les 3 formes de TDA-H ?
- Forme attentionnelle : avec inattention prédominante.
(Donc critère A1 est rempli mais pas A2) - Forme hyperactive-impulsive.
(Donc critère A2 rempli mais pas A1). - Forme mixte/combinée.
(A1 et A2 remplis.)
Penchons nous plus sur la forme attentionnelle du TDA-H.
- Sensibilité aux distracteurs exogènes et endogènes.
- Plus fréquent mais moins facilement repéré.
- Plus fréquent chez les filles.
Penchons-nous sur la forme hyperactive-impulsive du TDA-H.
- Déficit d’inhibition important.
- Précipitation, pas d’effet de feedback…
- Moins fréquent mais plus facilement repéré.
- Plus fréquent chez les garçons.
Quelle part de la population a un TDA-H ?
Prévalence estimée entre 3 et 5%.
Comment évolue le TDA-H ?
Diminution de la prévalence avec l’âge.
Mais un pic entre 6 et 11 ans.
En gros, diminution de l’hyperactivité/impulsivité mais persistance des troubles de l’attention.
Quel pourcentage d’enfants TDA-H “guérissent” du TDA-H à l’adolescence ?
20 à 30%.
À quoi est dû le TDA-H ?
- Vient de la rencontre entre prédispositions génétiques et facteurs environnementaux.
- Dérèglement et non lésion !
Dérèglement de :
- Frontal/Préfrontal.
- Pariétal.
- Noyaux gris centraux = déficit dopaminergique.
- Cervelet.