Attention Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’attention ?

A
  • Une fonction cognitive à la base d’un grand nombre de nos comportements.
  • Un prérequis à toutes les autres fonctions cognitives.
  • Quelque chose qu’on a du mal à définir de manière simple.
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2
Q

Comment William James définit-il l’attention ?

A

Il la définit comme une “prise de possession par l’esprit” ou encore une “concentration de la conscience”.

Cela renvoie à un aspect volontaire et contrôlé de l’attention.
Cette attention a une capacité limitée et des aspects sélectifs.

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3
Q

Quels sont les 4 types d’attention ?

A
  • Alerte phasique.
  • Attention soutenue et vigilance.
  • Attention sélective.
  • Attention divisée/partagée.
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4
Q

À quoi correspond l’alerte phasique ?

A

C’est une préparation attentionnelle instantanée à l’action, qui est induite par un signal avertisseur.

= attention VOLONTAIRE et rapide (<1s).

= La rapidité du fonctionnement cognitif et la mobilisation énergétique minimale qui permet au SN d’être réceptif.

= La capacité de notre cerveau à surveiller l’environnement, prêt à donner l’alerte.

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5
Q

Donner un exemple d’alerte phasique vu en cours.

A

Le chat qui se prépare à bondir sur sa proie.

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6
Q

Qu’est-ce que l’attention soutenue et la vigilance ?

A

Focaliser son attention/rester concentré de manière soutenue et prolongée sur une source d’information.

= MAINTIEN de l’attention.

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7
Q

Quelle est la petite différence entre attention soutenue et vigilance ?

A

Attention soutenue : maintenir son attention sur une tâche répétitive pendant longtemps.
= Tâche très fréquente.

Vigilance : maintenir son attention sur une tâche peu fréquente pendant longtemps.
= Tâche peu fréquente.

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8
Q

Donner un exemple d’attention soutenue/vigilance vue en cours.

A

Opération chirurgicale.

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9
Q

Qu’est-ce que l’attention sélective ?

A

Sélectionner, au sein d’une quantité d’informations, celles qui sont pertinentes pour une tâche donnée.

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10
Q

Donner un exemple d’attention sélective vu en cours.

A

Suivre une conversation alors que plusieurs personnes me parlent en même temps.

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11
Q

Qu’est-ce que l’attention divisée/partagée ?

A

Traiter plusieurs informations simultanément, allouer des ressources cognitives à plusieurs sources d’information.

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12
Q

Donner un exemple d’attention divisée/partagée.

A

Écouter un podcast en faisant du coloriage.

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13
Q

Selon le modèle attentionnel de Van Zomeren et Brouwer, quels sont les deux axes qui regroupent les fonctions attentionnelles ?

A
  • Axe de l’intensité de l’attention.
  • Axe de la sélectivité de l’attention.
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14
Q

Quels sont les deux types d’attention qui sont dans l’axe “Intensité de l’attention” ?

A
  • Alerte phasique.
  • Vigilance.
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15
Q

Quels sont les trois types d’attention qui sont dans l’axe “Sélectivité de l’attention” ?

A
  • Attention focalisée/sélective
  • Attention divisée/partagée.
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16
Q

Quels sont les divers facteurs pouvant influencer notre niveau de vigilance ?

A
  • Rythmes biologiques (facteurs exogènes et endogènes.)
  • Durée et qualité du sommeil.
  • Autres facteurs individuels (âge, sexe, niveau de motivation…)
  • Facteurs environnementaux (bruit, silence…)
  • Autres facteurs (consommation d’alcool, de drogue, de café…)
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17
Q

Qu’est-ce que l’étude de Rogé en 2004 ?

A

Étude sur la vigilance.

  • Cette étude se passe dans un simulateur de conduite.
  • Elle consiste à détecter des signaux lumineux (dans le champ central ou périphérique) sur un temps donné.
  • L’expérience se passe en deux blocs de trente minutes.
  • Il y a deux groupes de sujets : des jeunes adultes et des vieux.
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18
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Rogé en 2004 ?

A
    • la cible est en périphérie, - on la détecte bien.
  • Les vieux ont + de mal à détecter les cibles, comparés aux jeunes adultes.
    • le temps passe, + il est difficile de maintenir son niveau d’attention.
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19
Q

Quelle épreuve utilise-t-on pour étudier l’attention soutenue/vigilance ?

A

Toute épreuve monotone et qui dure longtemps.

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20
Q

Comment se passent les premières recherches sur l’attention ?

A
  • Il y a un grand tableau de lettres, dans une pièce noire.
  • Sur ce tableau, on trouve au centre un point de fixation.
  • On éclaire rapidement le tableau, tout en continuant de regarder le point de fixation. (Or, le flash lumineux est plus rapide que le temps qu’il faut pour bouger nos yeux.)
  • On rappelle les lettres qu’on a vu.
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21
Q

Par qui sont menées les premières recherches sur l’attention ?

A

Von Helmholtz.

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22
Q

Que montrent les premières recherches sur l’attention ?

A
  1. On peut déplacer notre focus attentionnel indépendamment de notre regard.
  2. Il existe donc une attention latente/cachée.
  3. Il existe donc une attention volontaire/explicite.
  4. Le sujet a inhibé toutes les autres zones de l’espace, donc il y a bien sélection de l’information.
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23
Q

Qu’est-ce que la cécité d’attention ?

A

On ignore une source d’informations car elles sont inutiles pour notre tâche.

(Ex : vidéo où on doit compter les passes et qu’un gorille fait du moonwalk.)

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24
Q

Qu’est-ce que la cécité de modification ?

A

On ne remarque pas les changements quand on est focalisé sur autre chose.

(Ex : vidéo avec le meurtre.)

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25
Q

Comment observe-t-on l’effet “Cocktail Party” ? / écoute dichotique.

A

Consiste à porter son attention à un message diffusé dans une oreille (gauche ici) afin de le répéter immédiatement après.

Mais, on a un autre message diffusé dans l’autre oreille (droite ici).

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26
Q

Qui met en évidence l’effet cocktail party / écoute dichotomique ?

A

Cherry (1953).

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27
Q

Qu’observe-t-on dans l’effet cocktail party/écoute dichotomique ?

A
  • Les sujets rapportent précisément le message de l’oreille attentive. (Gauche dans l’exemple).
  • Le sujet rapporte très peu d’informations basiques du message de l’oreille inattentive (ici droite).
  • Si le message de l’oreille inattentive comporte des informations importantes (prénom du sujet) alors elles ne sont rapportées qu’une fois sur 3.
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28
Q

Qu’est-ce que le modèle de Broadbent (1958) ?

A

Un modèle de sélection précoce de l’information.

  • Il y a un contrôle par les processus attentionnels avant même la perception/compréhension des stimuli.

=> Donc les infos ignorées sont perdues à jamais.

=> Pour être sélectionnée ou rejetée, une info n’a pas besoin d’être perçue/comprise.

=> L’attention influence donc notre perception en filtrant les entrées sensorielles.

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29
Q

Qu’est-ce que le modèle de Deutsh & Deutsh (1963) ?

A

Modèle de sélection tardive de l’information.

  • Une information n’est filtrée qu’après avoir été traitée au niveau perceptif et sémantique.
  • Le filtrage s’effectue avant l’entrée au niveau conscient. = Seules les informations pertinentes accèdent au niveau conscient.
  • l’attention ne peut donc pas impacter notre perception des stimuli.
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30
Q

Quels sont les problèmes du modèle de Deutsh & Deutsh (1963) ?

A
  • il est incohérent car dans l’expérience du cocktail party, on donne des infos de l’oreille inattentive.
  • ne respecte pas le principe d’économie cognitive.
  • aujourd’hui, on sait que notre attention impacte notre perception.
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31
Q

Qu’est-ce que le modèle de Treisman (1969) ?

A

Un modèle d’atténuation de l’information non pertinente.

  • L’information est sélectionnée avant la perception mais l’information non pertinente n’est pas totalement bloquée. Elle est simplement atténuée.
  • Seules les informations pertinentes à la tâche ou suffisamment importantes/saillantes (ex : nom) passent le filtre atténuateur.
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32
Q

Quelles sont les trois hypothèses principales de la théorie de la charge perceptive/modèle multimode ?

A
  • Les ressources attentionnelles sont limitées en capacité.
  • Les stimuli pertinents pour la tâche sont traités avant les stimuli sans rapport avec la tâche (distracteurs).
  • Toutes les ressources attentionnelles doivent être utilisées.
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33
Q

Qu’est-ce que le modèle multimode/théorie de la charge perceptuelle ?

A
  • La place du filtre dépend de la charge perceptuelle (= travail cognitif imposé par le stimulus).

Quand la tâche est complexe : mobilise toutes les ressources d’analyse perceptuelle. Le filtre est alors précoce car on n’a pas de ressources cognitives restantes pour traiter les infos par pertinentes.

Quand la tâche est simple : le filtre est plus tardif car on a encore assez de ressources cognitives pour traiter les infos pas pertinentes. Elles atteindront donc le niveau sémantique.

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34
Q

Donner des exemples de tâches testant l’attention sélective.

A
  • Stroop.
  • Test de la recherche dans le ciel.
  • Test de la carte géographique.
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35
Q

Quelles sont les 6 particularités des processus automatiques ?

A
  • Rapides.
  • Généralement inconscients.
  • Déclenchement involontaire, non intentionnel.
  • Ne peuvent pas être interrompus ou contrôlables. Ils sont irrépressibles.
  • Consomment peu ou pas de ressources attentionnelles.
  • Permet à d’autres processus d’être réalisés en parallèle.
36
Q

Quelles sont les 6 particularités des processus contrôlés ?

A
  • Lents.
  • Font intervenir la conscience pour leur déclenchement, leur exécution et leur interruption.
  • Déclenchement volontaire et intentionnel.
  • Facilement interrompus, contrôlés et contrôlables tout au long de leur exécution.
  • Consomment une grande partie des ressources attentionnelles.
  • Ne permet pas l’exécution en parallèle d’autres processus coûteux. Ils fonctionnent donc en séquentiel/sériel.
37
Q

L’automatisation est-elle un phénomène adaptatif ?

A

Oui.
- Il est adaptatif (et donc évolutif) car il permet d’alléger la demande/charge attentionnelle.
- Donc il permet de dégager des ressources attentionnelles pour d’autres processus/tâches.

38
Q

Quels sont les deux modèles théoriques sur l’attention divisée/partagée ?

A
  1. Un modèle avec une réserve commune de ressources attentionnelles.
  2. Un modèle avec des réserves distinctes pour chaque modalités perceptives. (Une pour la vue, une pour l’ouïe…)
    = C’est ce modèle qui serait le plus juste.
39
Q

Que montre le paradigme de la double tâche ?

A
  • On a tendance à privilégier une tâche à l’autre.

OU

  • Nos performances dans les deux tâches sont moins bonnes que si on les avait faites séparément.

= On utilise plus de ressources attentionnelles pour faire deux tâches en même temps.

40
Q

Que montre l’expérience de Strayer et Johnston (2001) ?

A

Durant l’expérience, on doit porter notre attention sur des signaux lumineux tout en faisant une autre tâche (rien, radio, téléphone).

  • On fait plus d’erreurs au téléphone car c’est une tâche complexe qui demande beaucoup de ressources attentionnelles.
  • On fait autant d’erreurs en écoutant la radio qu’en faisant rien car la radio est une tâche simple qui demande peu, voire aucune, ressources attentionnelles.
41
Q

Existe-t-il des tests cognitivement purs ?

A

Non.
Plusieurs modalités sont toujours utilisées (ex : mémoire + attention)

42
Q

Qu’est-ce que la tâche du symbole signalétique de Posner (1978, 1980) ?

A
  • On fixe le centre de l’écran.
  • À l’aide d’un indice (flèche), on manipule l’attention que va porter volontairement le sujet à un endroit précis de l’environnement.
  • La tâche : appuyer le plus vite possible dès l’apparition de la cible, sans bouger le regard.
43
Q

La manipulation de l’attention volontaire impacte-t-elle le temps de réaction ?

A

Oui. Il existe des mécanismes attentionnels internes, endogènes, volontaires qui influencent la perception de l’information.

44
Q

Quel est le résultat de la tâche du symbole signalétique de Posner ?

A

Quand l’indice est valide, on est plus rapide à appuyer sur le bouton. (Bénéfice)

Quand l’indice n’est pas valide, on prend plus de temps à appuyer sur le bouton. (Coût)

45
Q

Qu’est-ce que la tâche de signalement spatial périphérique de Posner (1984) ?

A

Tâche de réorientation involontaire à l’aide d’indices sensoriels en périphérie.

  • On fixe un point de fixation.
  • Un indice lumineux arrive sur la périphérie de l’écran.
  • Tâche : appuyer le plus vite possible dès qu’on voit la cible.
46
Q

Que teste-t-on dans la tâche de signalement spatial périphérique de Posner (1984) ?

A

L’attention involontaire/réflexe/exogène.

47
Q

Que teste-t-on dans la tâche du symbole signalétique de Posner (1978, 1980) ?

A

L’attention endogène/volontaire.

48
Q

Combien de temps l’attention exogène est attirée par le signal périphérique ?

A

200ms.

49
Q

Que se passe-t-il si la cible apparaît à l’endroit indiqué mais tardivement, dans la tâche de signalement spatial périphérique ?

A

Inhibition de retour.

50
Q

L’attention exogène et endogène coopèrent-elles ?

A

Oui. Elles coopèrent pour diriger l’analyse de l’environnement et contrôler les activités cognitives d’un individu.

51
Q

Quelles sont les 6 caractéristiques de l’attention exogène ?

A
  • Capture l’info indépendamment de la volonté du sujet. Elle est guidée par le stimulus.
  • Involontaire, passive.
  • Objective.
  • Automatique.
  • Réflexe, difficile à inhiber.
  • Traitement de l’information soudaine et simple, prépare l’organisme à réagir à une nouvelle information.
52
Q

Quelles sont les 6 caractéristiques de l’attention endogène ?

A
  • Le sujet dirige lui-même son attention vers l’information en fonction de sa motivation, de sa tâche. Elle est guidée par les buts du sujet.
  • Volontaire, active.
  • Subjective.
  • Contrôlée.
  • Peut être interrompue.
  • Identifie la nature de l’événement détecté.
53
Q

Existe-t-il une région cérébrale de l’attention ?

A

Non. L’attention est en réseau.
Il y a plusieurs aires du cerveau connectées entre elles et qui gèrent l’attention.

=> il y a donc une hypothèse de processus dynamiques entre les différentes aires du cerveau et les différentes composantes de l’attention.

54
Q

Quels sont les 3 modèles historiques de l’attention ?

A
  • Mesulam (1981, 1990)
  • Posner (1994)
  • LaBerge (1995, 1998)
55
Q

Quel est le modèle plus récent de l’attention ?

A

Corbetta & Schulman (2002, 2008)

56
Q

Parenthèse neuroanatomique.

A

Supérieur : dorsal
Inférieur : ventral
Antérieur : rostral
Postérieur : caudal

5 lobes :
- Frontal
- Pariétal
- Temporal
- Occipital
- Insulaire.

57
Q

En quoi consiste le modèle attentionnel de Posner ?

A
  • Une individualisation de 3 systèmes/processus attentionnels.

= Chacun des systèmes est associé à une/des régions cérébrales distinctes.

58
Q

Quels sont les 3 systèmes/processus attentionnels dans le modèle attentionnel de Posner ?

A
  1. Orientation automatique.
  2. Orientation volontaire/composante exécutive.
  3. Maintien du niveau d’attention global/alerte.
59
Q

À travers quoi est étudiée l’orientation automatique dans le modèle de Posner ?

A

Étudiée à travers les expériences sur la localisation visuo-spatiale.

= Orientation de l’attention exogène.

60
Q

À travers quoi est étudiée l’orientation volontaire/composante exécutive dans le modèle de Posner ?

A

= Orientation de l’attention endogène.

À travers la résolution de conflit et l’inhibition des réponses automatiques.

61
Q

En quoi consiste le maintien du niveau d’attention global/alerte dans le modèle attentionnel de Posner ?

A

Préparation et maintien d’un niveau d’attention, d’alerte globale suffisant pour traiter les signaux prioritaires (attention soutenue/vigilance.)

62
Q

À quel lobe/région du cerveau doit-on l’orientation automatique dans le modèle attentionnel de Posner ?

A

Lobe pariétal et régions sous corticales.

  • lobe pariétal postérieur.
  • colliculus supérieur.
  • pulvinar.
63
Q

À quel lobe/région du cerveau doit-on le système d’orientation volontaire/composante exécutive dans le modèle attentionnel de Posner ?

A

Lobe frontal :
- aire motrice supplémentaire.
- cortex préfrontal.
- cortex cingulaire.

=> implique des processus top-down.

64
Q

À quel lobe/région du cerveau doit-on le maintien du niveau d’attention global/alerte du modèle attentionnel de Posner ?

A
  • cortex préfrontal dorso-latéral.
  • cortex pariétal postérieur.
  • thalamus.
  • locus coerulus (mésencéphale, système noradrénergique)
    = Latéralisation DROITE.
65
Q

En quoi consiste le modèle attentionnel de Corbetta et Shulman ?

A

On a 2 réseaux qui interagissent entre eux de manière bidirectionnelle.

Ces deux réseaux sont :
- fronto pariétal dorsal : gère le volontaire, l’endogène.

  • fronto pariétal/temporal ventral : gère l’involontaire, l’exogène.
66
Q

Quel phénomène permet de valider le modèle attentionnel de Corbetta et Shulman ?

A
  • l’héminégligence (NSU)
67
Q

Rapide point sur l’héminégligence.

A

Ipsiléionnel : du côté de la lésion.
Controlatéral : du côté inverse de la lésion.

Le plus souvent : lésion du côté droit, donc héminégligeance gauche.

68
Q

Quelles sont les différentes hypothèses pour expliquer l’héminégligence ?

A

1) Ça serait dû à un trouble de l’attention sélective spatiale.

2) Ça serait un trouble de la représentation spatiale.

69
Q

Quelles sont les deux hypothèses qui rentrent dans l’hypothèse de l’heminegligence comme trouble de l’attention sélective spatiale ?

A
  • Hypothèse de Kinsbourne.
  • Hypothèse de Heilman.
70
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de Kinsbourne ?

A

Il y a un déséquilibre entre les vecteurs attentionnels de nos deux hémisphères.

Or, les droitiers ont une prépondérance fonctionnelle de l’hémisphère gauche et ils inhibent donc l’hémisphère droit.

Ainsi, si la lésion est à droite, cela renforce le biais attentionnel vers l’espace droit.
On oublie donc tout notre côté gauche.

=> VOIR SCHÉMA.

71
Q

Quelle est l’hypothèse de Heilman ?

A

L’hémisphère droit serait impliqué dans :
- le contrôle attentionnel et intentionnel (moteur) ipsi-latéral = à droite.
- le contrôle controlatéral (biais attentionnel) = à gauche.

L’hémisphère gauche serait impliqué dans :
- contrôle controlatéral = à droite.

Ainsi, s’il y a une lésion à droite, on perd :
- une partie du contrôle de l’hémisphère droit.
- tout le contrôle de l’hémisphère gauche.

=> VOIR SCHÉMA.

72
Q

Quelle est l’hypothèse qui appuie l’hypothèse de héminégligence comme trouble de la représentation de l’espace ?

A
  • Hypothèse de Bisiach.
73
Q

Quelle est l’hypothèse de Bisiach ?

A

Il y a une difficulté à se représenter l’espace imaginaire du côté opposé à la lésion, même en se basant sur des informations sensorielles, externes ou mnésiques.

= VOIR TEST DE L’ESPACE IMAGÉ (Carte de France et les villes).

74
Q

Pour l’héminégligence, existe-t-il une hypothèse actuelle qui permet de rendre compte de la complexité du tableau clinique ?

A

Non.

75
Q

Qu’est-ce que le TDA-H ?

A

Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité, plus fréquent et plus sévère que ce qu’on observe habituellement chez des sujets d’un niveau de développement similaire.

76
Q

Quels sont les critères pour qu’un TDA-H soit reconnu selon le DSM-5 ?

A
  • Nombre de symptômes (au moins 6) avant l’âge de 12 ans.
  • Durée (au moins 6 mois consécutifs) et les symptômes sont présents dans au moins 2 situations distinctes.
  • Impact négatif des symptômes sur la vie sociale et professionnelle du sujet.
77
Q

Donner des exemples de critères permettant d’admettre l’inattention du sujet ? (A1)

A
  • Fautes d’inattention.
  • Du mal à soutenir son attention.
  • Esprit paraît ailleurs.
  • Perd vite le focus.
  • Réticence à s’engager dans une tâche qui nécessite un effort me tal soutenu
78
Q

Donner des exemples de critères marqueurs d’hyperactivité et d’impulsivité (A2).

A
  • Remue.
  • Quitte son siège.
  • Court, grimpe partout.
  • A du mal à se tenir tranquille.
  • A du mal à se tenir immobile pendant un long moment.
79
Q

Quelles sont les 3 formes de TDA-H ?

A
  • Forme attentionnelle : avec inattention prédominante.
    (Donc critère A1 est rempli mais pas A2)
  • Forme hyperactive-impulsive.
    (Donc critère A2 rempli mais pas A1).
  • Forme mixte/combinée.
    (A1 et A2 remplis.)
80
Q

Penchons nous plus sur la forme attentionnelle du TDA-H.

A
  • Sensibilité aux distracteurs exogènes et endogènes.
  • Plus fréquent mais moins facilement repéré.
  • Plus fréquent chez les filles.
81
Q

Penchons-nous sur la forme hyperactive-impulsive du TDA-H.

A
  • Déficit d’inhibition important.
  • Précipitation, pas d’effet de feedback…
  • Moins fréquent mais plus facilement repéré.
  • Plus fréquent chez les garçons.
82
Q

Quelle part de la population a un TDA-H ?

A

Prévalence estimée entre 3 et 5%.

83
Q

Comment évolue le TDA-H ?

A

Diminution de la prévalence avec l’âge.
Mais un pic entre 6 et 11 ans.

En gros, diminution de l’hyperactivité/impulsivité mais persistance des troubles de l’attention.

84
Q

Quel pourcentage d’enfants TDA-H “guérissent” du TDA-H à l’adolescence ?

A

20 à 30%.

85
Q

À quoi est dû le TDA-H ?

A
  • Vient de la rencontre entre prédispositions génétiques et facteurs environnementaux.
  • Dérèglement et non lésion !

Dérèglement de :
- Frontal/Préfrontal.
- Pariétal.
- Noyaux gris centraux = déficit dopaminergique.
- Cervelet.